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 Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400

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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyMar 7 Jan - 8:58


Have you seen the stars?
The stars are shining bright tonight. Let's make it our night. Just for the two of us, alone together where no one can bother our love. I want us to last forever.

Tu ne devineras jamais qui j’ai rencontrée cet après midi! Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 604414631477248010 LE PLUS BEL HUMAIN DE L’UNIVERS! Il m’a invité à un souper VIP dans un gros restaurant de détroit donc j’aurai du retard Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 2135095086 je ne sais pas si je vais rentrée, si tu vois ce que je veux dire  Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 3722042244 .

Ne t’inquiète pas pour moi et passe une très belle soirée mon cousin favoris Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 2135095086 Oh, j’oubliais! Dis à ton colocataire de ne pas toucher à mes valises Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 697903565 je l’ai pris sur le fait l’autre jour il semblait chercher quelque chose. Il n’a jamais voulu me dire quoi. Je le pardonne, mais c’était un peu creepy.

Bref je t’aime fort Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 8544ea5ce32fd9e17df806eb1cfeab47 Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 2135095086

Parfait, profite bien du dessert !  Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 3722042244


Je déposais mon téléphone sur la petite table du salon et je me retournais vers Ian, qui partageait la même couverture que moi sur le canapé. « C’était Lily. Elle dit de ne pas l’attendre ce soir, elle a un rancard. » Je lassais une pause pour remercier intérieurement ma cousine de me laisser la soirée seul avec mon petit ami. Avec le travail à CyberHospital et à la maison, le bénévolat au refuge animalier, l’arrivée de Lydia à Détroit et les visites surprises d’une certaine policière rousse, j’avais l’impression que dix ans s’étaient écroulés depuis mon dernier moment seul à seul avec Ian. « Ce qui nous laisse la maison rien que pour nous. Tu réalises ! Nous allons enfin pouvoir regarder un film sans interruption. » Bien, je me contredisais un peu, puisque j’avais dû mettre en arrêt notre film lorsque j’avais reçu le texto de ma cousine. Mais à partir de ce moment, plus d’arrêt inutile.

Je glissais de nouveau mon bras sous la couverture pour aller chercher la main de l’androïde bien au chaud, lui faisant comprendre qu’une petite soirée entre amoureux était largement appréciée. Mes doigts s’entrecroisèrent entre les siens, timidement. Chaque petits contacts physiques, chaque petits regards, chaque mots prononcés me donnaient toujours la sensation d’avoir des papillons dans le ventre, et je priais sérieusement pour que cette impression ne s’évanouisse jamais. La sensation me semblait même plus forte, maintenant que je savais que j’allais avoir Ian pour moi seul aujourd’hui - quel égoïste j’étais. Je passais un bras derrière son dos pour être confortable en approchant mon copain davantage contre moi. Lorsque nous nous sommes mis le plus étroitement possible, je relançais notre visionnement où nous l’avions laissé à l’aide de la commande vocale.

En une heure, je me retrouvais à servir d’appui dos pour Ian, qui avait maintenant les jambes allongées sur le canapé. Je ne m’en plaignais guère. En fait, c’était tout le contraire ; j’aimais peut-être même un peu trop ça. Je profitais de cette position pour passer une main dans ses cheveux, doucement, en m’attardant à maintes reprises après quelques mèches. Souvent, je faisais glisser une main le long de sa joue et j’effleurais le contour de sa mâchoire sans même m’en rendre compte, trop absorbé par le film qui défilait à l’écran.

La dernière image du film - un baisé échangé entre les deux personnages principaux - s’atténua sur un fond noir pour ainsi donner place aux crédits.

Le film était plus que bien, j’étais à la limite de l’adoration envers l’œuvre. Le synopsis racontait l’histoire d’une femme tombant amoureuse d’un homme venant d’un autre univers, et malgré l’apparence et l’intelligence humanoïdes de ce dernier, leur amour était mal vue et jugé négativement de tous. Je ne pus m’empêcher de comparer toutes les similarités avec ma relation que je vivais présentement. Moi, humain, et Ian, androïde. Qu’était-ce le plus difficile à digérer d’un point de vue extérieur ? La relation entre deux hommes ou la relation entre deux personnes « d’espèces » différentes ? Pour mon père, la question ne se posait pas puisqu’il avait clairement dit le jour du réveillon qu’il désapprouvait l’union sentimental de son fils avec une machine. Je n’aimais pas ses souvenirs désagréables qui venaient me hanter de temps en temps, du coup, j’essayais de les chasser de mon esprit pour profiter de l’agréable soirée en compagnie de Ian. J’appuyais ma tête légèrement contre la sienne.

« Il était bien ce film, n’est-ce pas ? » J’enfouissais mon visage dans les cheveux foncés de l’androïde. « Je déteste trop les personnes qui s’opposaient à leur relation pourtant si parfaite. Qu’est-ce que ça change, dans leur vie, qu’un alien soit avec une Terrienne ? C’est vraiment si choquant ? » Ces dernières phrases prononcées avaient une autre signification dont j’étais certain que Ian allait saisir le réel message ; je faisais aussi référence à nous deux. Le monde se disait ouvert d’esprit, mais ces mêmes personnes étaient les premières à grimacer de dégoût lorsque je donnais la main publiquement à mon petit ami.

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyDim 12 Jan - 23:17



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Feat. Jay Winchester

Nous venions tout juste de lancer un film lorsque tu l'as mis en pause pour lire un message que tu venais de recevoir. Après y avoir répondu tu te retournais vers moi pour m'expliquer que c'était un message de Lydia, elle t'avertissait de ne pas l'attendre ce soir parce qu'elle a un rencard. Je dois bien admettre que c'était un soulagement de savoir qu'elle n'allait pas rentrer de si tôt. Je n'allais pas me plaindre de son absence, si elle pouvait rester avec cette personne -qui qu'elle soit- je ne m'en plaindrais pas non plus au contraire. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'on était loin de s'entendre Lydia et moi. Ma première très mauvaise impression était gravée et elle ne faisait pas vraiment le nécessaire pour me faire changer d'avis, c'était même tout l'inverse. Quelque chose clochait, je ne savais pas encore quoi mais je finirais par trouver.

Je ne faisais aucun commentaire et je t'écoutais reprendre la parole pour dire que son absence nous permet d'avoir la maison rien que pour nous, qu'on allait pouvoir regarder un film sans interruption. J'affichais un sourire amusé. Ces derniers temps, justement encore plus depuis l'arrivée de Lydia, il était rare que l'on soit tranquille seul tous les deux à la maison. Un peu de calme et d'intimité nous feront le plus grand bien. Tu t'installais de nouveau confortablement sous la couverture que nous partagions, tu glissais ta main dans la mienne, entrelaçant nos doigts, tu passais ensuite ton bras dans mon dos, en profitant pour me rapprocher davantage. Puis tu relançais le film à l'aide de la commande vocale. Je déposais un rapide baiser sur ta joue et reprenait ma place, l'air de rien. Je savais qu'on allait passer une agréable soirée et j'aurais bien aimé être capable d'arrêter le temps pour que cela continue indéfiniment. Peu importe à quelle heure ta cousine rentrerait ce serait toujours bien trop tôt. Bien que pour être honnête, on pourrait passer l'éternité ensemble que ce ne serait toujours pas assez long à mon goût.

On regardait le film, je me sentais si bien que sans m'en rendre compte j'avais terminé à moitié allongé sur le canapé, m'appuyant sur toi. Ce qui ne devait peut-être pas te déranger puisque je sentais ta main dans mes cheveux, allant souvent jusqu'à glisser le long de ma joue et effleurant ma mâchoire. Et j'aimais bien trop ça, je souriais souvent sans m'en rendre compte. Le film s'est terminé plus vite que je l'aurais cru, enfin vite, ce n'était qu'une impression. J'ai finalement pris conscience de ma position et je me suis remis dans une posture plus normale, me retournant vers toi en me demandant ce que tu avais pensé du film. Maintenant qu'il était terminé, on pouvait parler librement, tu me demandais alors si le film était bien, enfouissant ton visage dans mes cheveux. Je hochais la tête.

"Oui, il était bien."

Tu ajoutais que tu détestais ces personnes qui s'opposaient à leur relation que tu jugeais pourtant si parfaite, tu te demandais qu'est-ce que ça changeait dans leur vie, si c'était vraiment si choquant ? Je comprenais que tu ne parlais plus vraiment du film, tu parlais surtout de nous deux.

"Tu ne parles plus du film là, n'est-ce pas ?"

C'est vrai qu'il y avait assez de similarités entre le film et notre relation. Même si le film parlait d'une terrienne et d'un alien, on pouvait facilement remplacer par humain et androïde. J'avais, moi aussi, remarqué l'air dégoûté que certains pouvaient prendre lorsque l'on sortait et qu'ils voyaient le moindre signe d'affection. Tout comme dans le film notre relation était mal-vue par pas mal de personnes. Et en particulier ton père -même si j'ai aussi remarqué que ça ne plaisait pas du tout à ta chère cousine également-. Bien que je me moquais complètement de ce qu'il pouvait penser de moi -comme je me fichais bien du reste du monde aussi- je lui en voulait de t'avoir paré de cette façon et de t'avoir blessé. Je pouvais comprendre le choc, mais la façon dont il avait parlé pour moi c'était uniquement par méchanceté, pour te faire mal. Je ne te l'avais pas dit mais je lui avais envoyé un message, bien plus tard, pour lui dire le fond de ma pensée. Dans l'espoir vain qu'il viendrait s'excuser auprès de toi. J'avais peut-être empirer les choses finalement en y repensant... Au moins l'abcès était crevé. Et j'avoue que oui, il y avait une partie de moi qui se demandait s'il n'avait pas raison, si tu ne serais pas mieux avec un humain plutôt qu'avec moi.

"J'aimerais bien avoir une explication à te donner, trouver la raison pour laquelle certaines personnes sont comme ça, mais je me pose les mêmes question que toi."
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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyLun 13 Jan - 10:27


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Je croyais recevoir un bombardement de questions concernant le texto que j’avais reçu de ma cousine, mais Ian ne dit absolument rien. J’interprétais son silence positivement ; ça me réchauffait le cœur de savoir que Ian avait autant confiance en moi. J’hésitais de lui parler de la prétendue histoire de valises, mais je préférais me taire ; s’il avait fouillé les valises de ma cousine, il y avait sûrement une raison justifiable, et s’il avait décidé de ne pas m’en parler, ça voulait tout simplement dire que ça ne me regardait pas. Pourtant, j’étais bien curieux de connaître ce qu’il cherchait. La curiosité était une qualité humaine, on ne pouvait pas le nier. Mon copain était humain à cent pourcents.

Le téléphone portable sur la table et Lydia très loin dans mes pensées, je me mettais confortable, enroulé dans les épaisses couvertures en compagnie de la seule personne que je voulais auprès de moi. Quoi demander de mieux que cet instant de pur bonheur ? La maison était si calme que l’on pouvait presque entendre les pas de prédateurs félins de Sunny. Je lançais la lecture du film où nous étions rendus après l’interruption causée par le téléphone, et comme un ninja, Ian profitais de mon immobilité pour déposer un petit baisé sur la joue. Un délicieux petit baisé tout mignon qui parvient à me faire colorer légèrement les joues. J’avais soudainement bien hâte à la fin du film pour réclamer la suite de ce petit signe affectif.

Le film se termina sur une note joyeuse, malgré les péripéties et les jugements que recevaient les deux personnages principaux. Leur relation de couple avait grandi et avait été capable de surmonter toutes les négativités criées par ceux qui s’opposaient à leur relation inter-espèce. Le message était clair ; le jugement haineux des autres ne valait absolument rien. Vivre et laisser vivre, en autres mots. La musique du film se termina avec le défilement des crédits et j’en profitais pour dire à l’androïde – qui venait de se déplacer – que j’avais bien apprécié mon visionnement. Ce dernier soutenait mon opinion, disant qu’effectivement, le film était bien. J’étais heureux d’avoir ce film dans ma collection ; j’étais certain que j’allais le regarder plusieurs fois encore.

Je me suis un peu emporté en prononçant mes impressions. Ian a rapidement saisi que je parlais de notre relation par le biais du film. J’acquiesçais avec un doux sourire. « Je ne peux rien te cacher, » disais-je avant de le laisser poursuivre. L’androïde avouait qu’il se posait le même questionnement et qu’il espérait avoir réponse. Je laissais échapper un soupir en arrêtant de jouer dans les cheveux foncés de Ian, non sans être déçu à défaut de n'avoir pas eu d'explications, mais bien à cause du raisonnement de la société qui se disait ouverte sans l’être. « Ils ont peur, en fait. Ils ne savent pas comment réagir à ce qui est considéré hors norme, donc leurs réactions premières est… eh bien… d’attaquer gratuitement, au lieu de vouloir comprendre ce qu’ils ne comprennent pas. » Je retrouvais mon sourire et j’en profitais pour faire glisser ma main, qui avait restée précédemment immobile dans ses cheveux, jusqu’à sa joue. J’insistais pour rapprocher son visage du mien. « Je suis bien content que nous ne soyons pas comme ça. T’imagines un peu le malaise qu’il y aurait eu ! » En fait, malaise il y avait eu l’année dernière. Pour de différentes raisons. Mais, oh, que le malaise avait été présent. Quand je repensais aux événements de la manifestation de Markus, si on avait pris le temps de se parler et de se comprendre, nous aurions pu éviter tout ce trouble. « Tu es bien dans cette relation, toi ? Tu ne regrettes toujours rien ? » Regretter. C’était le mot que Ian avait employé lorsque je l’avais embrassé à notre petite sortie au restau, au mois de décembre. Je plongeais mon regard dans le sien, cherchant s’il y avait « regret ». J’y trouvais tout, sauf le regret. J’approchais mon autre main pour les mettre en coupe sur ses joues, attendant sagement qu’il reprenne la parole. Je n’avais pas besoin de mots, mais j’espérais les entendre.

« Ian… » Pourquoi avais-je prononcé son nom d’une manière aussi intime ? Je cherchais sûrement une approbation quelconque. Je tentais un regard vers la porte d’entrée ; c’était toujours dans des moments comme celui-là que Irina décidait de faire ses visites surprises. Comme s’il y avait des caméras installées dans la maison, pensais-je. Cependant, à mon grand bonheur, la porte restait close. Je reportais mon entière attention sur mon copain.

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyLun 20 Jan - 23:07



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Je ne t'avais posé aucune question à propos du message que Lydia t'avait envoyé. Tu avais dit qu'elle avait un rencard et qu'elle allait rentrer tard, c'était tout ce que j'avais besoin de savoir. Les détails ne m'intéressaient pas. Je ne me souciais pas de ce qu'elle pouvait faire. -Et je ne n'imaginais pas qu'elle était capable de raconter un mensonge à mon sujet pour probablement créer une dispute entre nous.- J'ai eu l'impression que tu hésitais à me dire quelque chose, mais tu n'as rien dit et je n'ai pas voulu t'embêter en te demandant ce que tu avais à l'esprit. Je devinais que c'était probablement au sujet de Lydia et je n'avais aucune envie de perdre mon temps à parler d'elle. Lydia disparaissait complètement de mes pensées alors qu'on reprenait le film là où tu l'avais arrêté. Nous avons pu finir le film tranquillement sans être de nouveau dérangés.

Lorsque tu parlais du fait que tu détestais les personnes dans le film qui s'étaient opposées à la relation des deux personnages principaux j'ai vite compris que tu ne parlais pas uniquement du film. Je te posais alors directement la question et tu me répondais que tu ne pouvais rien me cacher. On dirait bien, je te connais par coeur après tout. Je t'avouais que je me posais les mêmes questions. En réalité je connaissais bien les explications mais elles paraissaient si ridicules que je n'en tenais pas vraiment compte. J'aurais voulu savoir une réelle raison pour expliquer ce genre de comportement, mais la vérité c'est qu'il n'y en avait pas. Certaines personnes sont enfermées dans les limites étroites de leur esprit et refuse d'en sortir, préférant être gratuitement méchant à la place si nécessaire. Tu reprenais la parole pour dire qu'ils ont peur, qu'ils ne savent pas comment réagir à ce qu'ils trouvent hors-normes et que leur réaction première est d'attaquer au lieu d'essayer de comprendre. C'était la triste vérité. La peur impose souvent deux types de réaction, la fuite ou l'attaque. Alors ils attaquent ce qu'ils ne peuvent pas fuir. Seulement je trouvais ça franchement ridicule puisque là il n'était pas non plus question de vie ou de mort. Les humains devraient arrêter de se prendre la tête pour des choses aussi banales. Il y a quand même des sujets plus grave dans la vie, non ?

"Tu as raison. Ils ont peur et ils ne peuvent pas fuir alors l'option qu'il reste c'est d'attaquer. Je trouve ça quand même ridicule, j'ai presque de la peine pour eux !"

Tu retrouvais finalement le sourire et par la même occasion moi aussi. Tu laissais glisser ta main jusque sur ma joue, voulant rapprocher mon visage du tiens. Tu reprenais la parole pour dire que tu étais content qu'on ne soit pas comment ça, blaguant en imaginant le malaise qu'il y aurait eu. Bien qu'il y avait quand même eu un certain malaise après une certaine journée, ou plutôt une certaine nuit. Après la Révolution. J'avais peut-être légèrement -beaucoup- paniqué le lendemain. Justement parce que j'avais peur. Je décidais de blaguer à mon tour, répondant d'un ton amusé.

"Oh j'imagine parfaitement, tu aurais été obligé de me mettre dehors !"

Tu me demandais ensuite si je me sentais bien dans notre relation, si je ne regrettais toujours rien. La réponse est sortie tout naturellement aussitôt.

"Non, je ne regrette rien." Je marquais une pause, puis après légère réflexion j'ajoutais, vu que le sujet avait été évoqué quelques secondes plus tôt. "Enfin si peut-être d'avoir paniqué après la Révolution." J'attendais ta réaction. "On a perdu pas mal de temps par ma faute." Je souriais. "Et toi alors, tu n'as aucun regrets non plus ?"

J'avais eu peur que mes sentiments ne soient pas réciproques, j'avais eu peur de te perdre alors j'avais fait machine arrière. Et je t'avais demandé si tu regrettais lors de notre sortie au restaurant en décembre. Exactement pour la même raison. Tu plongeais ton regard dans le mien, je me sentais soudainement intimidé. J'avais l'impression que tu pouvais voir mon âme et y lire toutes mes pensées. Malgré tout je te regardais avec la même intensité. Tu approchais ton autre main, la déposant sur mon autre joue, tenant mon visage entre tes mains. Je n'osais plus bouger, je ne voulais plus bouger. Il y avait des mots que je voulais prononcer mais ils sont restés bloqués. La façon dont tu as prononcé mon nom, puis ton regard vers la porte d'entrée m'a donné envie de t'embrasser. Alors j'ai approché mon visage du tiens jusqu'à sentir tes lèvres contre les miennes. Je ne pouvais pas encore te dire que je t'aime, que je suis tellement fou amoureux de toi que la force de mes sentiments m'effraie parfois, je ne pouvais pas dire tout ça mais je pouvais l'exprimer autrement que par les mots.
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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyVen 24 Jan - 4:09


Have you seen the stars?
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Ce film de science-fiction représentait bien la situation que nous vivions au quotidien et je devais avouer que ça me rendait triste. J’expliquais mon point de vue à Ian et celui-ci approuva mes dires. Nous étions sur la même longueur, c’était bien. Et pouvoir en parler à quelqu’un, c’était mieux que de garder tout ça pour sois. Ian m’admit qu’il avait presque de la peine pour eux. À cette remarque, je souriais avant d’ajouter : « Moi, j’ai carrément de la peine pour eux ! Leur vie doit être d’un ennui pour avoir le temps d’embêter les autres. »

Ma main se dirigea vers sa joue et, avant que nos lèvres se rencontrent, j'ajoutais que "malaise" il y aurait eu si nous avions été fermés d'esprit. Imaginez, lui ou moi, être contre les relations humains-androïdes. Une bonne blague ! Mais ce n'était – heureusement – pas le cas. Ian me répondait d'un air amusé en précisant que j'aurais été obligé de le mettre dehors si j'avais été contre. J'avais l'impression – je savais – que ses paroles faisaient un peu référence lors de la nuit où la manifestation de Markus avait eu lieu. L'année dernière, nous étions tellement soulagés que la seule chose qui était acceptable dans cette situation, c'était de s'embrasser jusqu'au petit matin. Oui, c'était étrange, car on n'embrassait pas son meilleur ami de cette façon, mais le lendemain, j'avais été suffisamment naïf de croire que nous devions cette affection qu'à l'adrénaline et à la glorieuse victoire de son peuple. Disons que j'avais pensé à ce rapprochement plusieurs fois les journées suivantes. J'avais envie de recommencer. Mais naïf comme j'étais, je le respectais dans son choix de « ça ne voulait rien dire ». Maintenant, je savais que mon androïde avait répondu cette phrase parce qu'il craignait de briser notre amitié. Pour chasser cette petite partie sombre de notre vie, j'enchaînais aussi avec une plaisanterie : « Te mettre à la porte ? Vraiment ? Qui aurait fait la nourriture ? Et le ménage ? » J'ai pris un air faussement outré avant de l'embrasser.

Merde. Je l'aimais. Mon esprit et tout mon corps me le criaient.

Les mains maintenant posées sur ses joues, je ne pus m'empêcher de lui demander s'il regrettait notre relation. J'étais loin d'être la personne idéale, avec tous mes défauts. Je voulais m'assurer qu'il était toujours bien avec moi. À moins que Ian m'ait caché de précédentes relations, je savais qu'il n'y avait pas eu personne avant moi. C'était tout nouveau pour lui – et pour moi aussi -. Mes épaules, qui étaient étrangement tendues, se détendirent avec la réponse donnée par l'androïde. J'étais soulagé. Il n'hésita pas à préciser que, par sa faute, nous avions perdu du temps. Je m'empressais de lui dire, sans le sourire cette fois-ci : « Kitten… » L'emploi de ce petit surnom mignon était surtout utilisé lorsque je voulais quelque chose ou rendre un sujet plus léger. « … On a encore plein de temps devant nous. Et encore plein de temps seul pour nous ce soir ! » Être seul avec Ian était tout ce que je désirais. « Je ne regrette rien. J'apprécie tous les moments passés en ta compagnie. Et je compte bien apprécier tous les autres qu'on va passer ensemble. » Ma révélation semblait un peu… excessive. Je me maudissais intérieurement d'avoir dit cette dernière phrase.

Je prononçais son nom, une octave plus basse qu’à l’habitude en le regardant dans ses yeux. Nous n’avions plus besoin de parole. J’avais l’impression que cet échange de regard me disait tout ce qu’il ressentait. Il y avait tant de paroles dans son regard que je me suis perdu dans ses prunelles le temps d’une éternité. Avant de me rapprocher davantage de lui, je lançais un petit coup d’œil vers la porte pour m’assurer que personne n’allait entrer. Peut-être étais-je un peu parano, mais depuis les derniers mois, cette porte s’ouvrait beaucoup trop souvent à mon goût. J’avais toujours un peu de mal à croire que j’étais seul -vraiment seul- avec Ian. Je reportais mon regard sur l’androïde, mais en me retournant, j’ai été agréablement surpris lorsque celui-ci m’embrassa avec inspiration. Nous étions bel et bien seuls et il semblait bien l’avoir réalisé. Je fermais les yeux pour profiter du moment, tout en passant une de mes mains dans ses cheveux pour l’approcher de moi. Chaque petite interaction - chaque baiser - me donnait toujours cette impression agréable comme si c’était la première fois. Un frisson de plaisir me parcourrait le corps ; c’était bien la première fois que nous nous embrassions avec autant de passion, autant de vigueur. J’oubliais mes inquiétudes, j’oubliais tout. Il n’y avait que Ian qui existait.

J'allais réclamer toujours plus de baisers comme si j'avais peur d'en manquer. J'étais complètement accro. Je fus pourtant obligé de décoller mes lèvres contre celles de l'androïde pour reprendre ma respiration. Je me rapprochais ensuite pour lui embrasser le coin de la bouche, puis la limite de sa mâchoire, pour ensuite continuer mon chemin vers son cou. Tout en l'embrassant dans le creux de son cou, je laissais glisser mes mains timidement sous son chandail. J'effleurais, du bout des doigts, sa pompe de thirium. Je parcourais sa taille, son ventre, son torse, puis je me suis décidé d'enlever son chandail. Je le regardais dans les yeux avec autant de gêne que de passion. « Ian… est-ce que tu veux continuer ? » Simple précaution, je ne voulais pas l'embêter pour quelque chose qui était typiquement humain, loin de moi l'envie de le faire fuir par mes gestes. Je le voulais pour moi seul, c'était égoïste de ma part, mais j'avais envie de l'aimer jusqu'au lendemain.

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptySam 25 Jan - 23:28



Have you seen the stars ?
Feat. Jay Winchester

Je comprenais que ce film nous pousse à l'introspection, il faut admettre que l'on vivait une situation très similaire. Enfin, les voyages spatiaux en moins. Ce qui semblait malheureusement parfaitement identique c'était le fait que les gens étaient assez limités en ouverture d'esprit. Et que les personnages avaient eu droit à leur lot de problèmes à cause de ces personnes bloquées par leurs préjugés et leurs idées reçues. Je t'avais dit que j'avais presque de la peine pour eux, tu répondais que toi tu avais vraiment de la peine pour eux, que leur vie doit être bien ennuyeuse pour avoir le temps d'embêter les autres comme ça.

"Mmh c'est sans doute vrai ,oui !"

Tu ajoutais qu'il y aurait eu un beau malaise si l'on était comme eux, aussi fermés d'esprit. Je n'avais aucun mal à imaginer ça. Bien que j'avoue que j'avais peut-être un peu paniqué à cette idée à une époque. A ma défense j'avais quand même deux "mauvais" points dans mon camp, j'étais un androïde et un homme en plus. C'est pour ça que j'avais dit, le lendemain de la Révolution, que ça n'avait pas à signer réellement quelque chose et qu'on pouvait faire comme si de rien était, que ce n'était pas grave -oui clairement je me mentais à moi-même autant qu'à toi à ce moment-là-. J'avais peut-être eu raison de paniquer un peu. Enfin bref, je blaguais en disant que tu aurais dû me jeter dehors. Tu continuais de plaisanter, prenant un air faussement outré et demandant qui aurait fait la cuisine et le ménage dans ce cas là avant de m'embrasser. Je te rendais ton baiser puis fis semblant de réfléchir sérieusement un instant.

"Bon c'est vrai, alors j'aurais fini à la rue et tu serais probablement mort de faim ou dans un incendie que tu aurais provoqué en tentant de cuisiner ou dévorer par des mouches..." Je haussais les épaules l'air de dire "oups", ne pouvant rester sérieux trop longtemps.

Tu m'avais ensuite demandé si je regrettais notre relation, la réponse était sortie aussitôt. Non. Je regrettais simplement le temps qu'on avait perdu par ma faute, justement parce que j'avais paniqué après la révolution. J'étais aujourd'hui plus heureux que jamais, plus heureux que je pensais pouvoir l'être. J'ignorais qu'un tel niveau de bonheur était possible et pourtant ça l'était. Tu semblais soulagé de ma réponse. Puis tu me rassurais en m'expliquant qu'on avait encore bien du temps devant nous, et encore beaucoup aussi ce soir. Je souriais, j'étais rassuré. On avait tout le temps de rattraper le temps perdu. Tu ajoutais finalement que tu ne regrettes rien toi non plus, que tu apprécies tous les moments passés en ma compagnie et que tu comptais bien apprécier tous les autres moments que l'on passera ensemble. Mon sourire s'élargissait. J'étais entièrement d'accord et je comptais bien en profiter moi aussi.

"J'espère bien, parce que moi aussi je compte bien profiter de tous ces moments." Je souriais, glissant mes mains sur tes joues avant de t'embrasser.

Tu prononçais mon nom d'une façon bien plus intime que d'habitude, tout en me regardant droit dans les yeux, comme une question muette. Mon regard se perdait dans le tien. Mon visage me brûlait et mon coeur s'est mis à battre plus vite. J'avais envie de te dire ce que je ressentais, que je t'aimais mais je savais que c'était trop tôt. Quand bien même moi je t'aimais en silence depuis des années. Je n'avais pas envie de te faire paniquer, alors je n'ai osé rien dire. Nous sommes restés ainsi, perdus dans le regard l'un de l'autre, durant un moment qui aurait très bien pu durer quelques secondes ou plusieurs minutes, mon esprit était trop embrouillé pour savoir. Ton regard s'est finalement tourné vers la porte d'entrée. C'est vrai qu'on avait légèrement tendance à être interrompu dans ce genre de moment par une certaine personne dont je n'ai pas besoin de mentionner le nom pour que l'on devine qui.

Quand tu t'es retourné je t'ai embrassé avec toute la passion dont j'étais capable. Je ne pouvais pas te dire que je t'aimais mais j'espérais pouvoir au moins te le montrer, te le faire ressentir. Tu passais une main dans mes cheveux pour m'approcher davantage encore. Mes mains ont suivi le même chemin et se sont perdues dans tes cheveux. Mon coeur battait si vite que je commençais à croire que cette maudite pompe allait finir par se décrocher. Les baisers se sont enchaînés, un seul en entraînant dix autres, toi comme moi nous en voulions toujours plus. Tes baisers descendent lentement jusque dans mon cou, tes mains explorent ma peau et tu finis par enlever mon t-shirt. Tu me regardais ensuite dans les yeux en me demandant si je voulais continuer. Pour toute réponse, je t'embrasse à nouveau, à mon tour je retire ton haut et laisse mes mains courir sur ta peau, mes lèvres finissent par suivre le même chemin. Je ne pense plus à rien, je ne me soucie plus de rien. Il n'y a que toi et moi. Et l'expression de nos sentiments qui nous lient. Jusqu'au lendemain.

Je sors lentement de veille, il est plus tard que je ne le pensais. Tu es encore endormi à mes côtés. Nous avions dormis dans ta chambre, lovés l'un contre l'autre. Je ne bouge pas, je te regarde dormir en passant une main dans tes cheveux. J'avais à la fois hâte que tu te réveilles, parce que j'avais organisé une surprise aujourd'hui et qu'on avait rendez-vous dans quelques heures à peine et en même temps tu étais si paisible que je voulais rester à t'observer des heures. Je chassais de mon esprit les sombres idées qui me soufflaient que tu regrettais peut-être cette nuit. C'était bien la première fois que nous étions aussi intimes. Je ne regrettais rien. Cette nuit j'avais pu te prouver mon amour d'une nouvelle manière. Et j'espérais pouvoir rapidement être capable de te le prouver avec des mots.
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyLun 27 Jan - 6:39


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Les rayons du soleil entraient dans la chambre où j'étais endormi, en compagnie de Ian. Je commençais à me réveiller, à reprendre conscience tout doucement de la nuit qu'on avait passée ensembles, et sans même ouvrir mes yeux, je resserrais mon étreinte sur l'androïde. Un sourire se dessinait sur mon visage, mélange de bonheur et de gêne, au fur et à mesure que je me remémorais les événements d'hier (enfin, « hier » n'était pas le bon mot à employer, car je m'étais endormi qu'au petit matin). Ça n'avait commencé qu'avec des regards, puis tout s'était enchaîné avec passion. Ian m'avait embrassé et je lui en avais retourné cent autres, d'abord sur les lèvres, dans le cou, puis lorsque je lui avais retiré son chandail, mes baisers retrouvaient chemin jusqu'à son torse. J'étais à la fois sûr de moi et inquiet, demandant à Ian s'il voulait continuer notre petite séance intime. En guise de réponses, l'androïde m'avait embrassé passionnément, retirant mon chandail et parcourant ses mains sur ma peau. Mon corps frémissait à chaque toucher, mon cœur s'emballait à chaque regard.

Toujours allongé dans mon lit, je m'étirais pour permettre à mes muscles de se désengourdir. Par la même occasion, je remarquais que j'étais un peu courbaturé ; rien de surprenant avec la nuit que nous avions passée à se découvrir. J'ouvrais enfin mes yeux et portais ensuite mon regard sur Ian qui était couché à mes côtés. Je lui souriais. Une de ses mains passait doucement dans mes cheveux et j'adorais ça. Pour ma part, je lui caressais tendrement la joue, laissant balader légèrement mes doigts faire un chemin autour de son visage. Je n'avais pas envie de détourner le regard. Je profitais de chaque instant. J'avais envie de rester dans les bras de Ian pour l'éternité. Je m'approchais un peu pour l'embrasser sur les lèvres, avant d'interrompre le silence d'une voix encore ensommeillée : « Bon matin, kitten. »  Je n'avais pas encore regardé l'heure, bien que je doute que nous n'étions plus le matin. « Tu as passé une bonne nuit ? »  Je ne parlais pas de sommeil ou de mise en veille ; je faisais bel et bien référence à notre petite exploration. J'espérais, tout comme moi, qu'il avais aimé toute l'intimité, toute la chaleur et toute la passion que nous nous étions partagés.

Au même moment, Sunny sauta sur notre lit, inconsciente – ou simplement indifférente - de déranger ses deux papas. Je devais admettre que j'avais été surpris de la voir dans la chambre ; nous avions fermé la porte si jamais Lily rentrait plus tôt que prévus. Cependant, ce chat était un vrai ninja ! Elle n'avait besoin que d'une milliseconde pour se faufiler dans les portes entrouvertes.

Le petit félin s'avançait vers nous en miaulant, elle venait sûrement réclamer ses croquettes que nous avions omises de lui donner ce matin. Cette pauvre chatte devait être affamée… Je me retournais vers Ian en souriant. « Tu crois qu'elle nous gronde car elle a faim ou parce qu'on l'a dérangé cette nuit ? »  Même si la situation me faisait rire présentement, je me sentais mal pour Sunny. Cette nuit, en montant l'escalier pour se diriger vers la chambre, nous avions malheureusement bousculé Sunny qui dormait paisiblement sur une des marches, trop occupés à essayer de s'embrasser tout en se dirigeant vers l'étage supérieur. La pauvre animale n'avait guère apprécié et avait tenté d'attaquer la jambe de Ian, avant de s'enfuir à toute vitesse en direction opposée. Voyant qu'elle avait seulement été surprise de se faire réveiller brusquement, Ian et moi avons continué notre chemin vers notre destination.

Je me redressais pour m'asseoir dans le lit et Sunny en profita pour descendre en un bond sourd. Avant de sortir des couvertures, j'emprisonnais Ian dans mes bras en l'incitant à se recoucher. Je profitais de notre position pour le couvrir de baisers. « Et si on restait dans le lit ? Je ne serais pas contre pour continuer ! »  Mes mains commençaient à se balader sur l'androïde. C'était plus fort que moi ; devoir arrêter de toucher son corps, sa peau, son visage, sa LED, ses cheveux, me serait très difficile. Je poursuivais entre deux baisers : « Oh j'ai une meilleure idée ! Me ferais-tu l'honneur de m'accompagner sous la douche ? »  J'avais besoin de me doucher, et sûrement lui aussi. Alors, pourquoi ne pas profiter un peu de l'eau chaude en bonne compagnie ?

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyLun 27 Jan - 22:50



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Je m'étais réveillé en premier, il était bien plus tard que d'ordinaire, déjà le début de l'après-midi. Ma batterie a été bien plus longue à se recharger. Ce qui n'était pas vraiment surprenant. Je me sentais sourire sans le vouloir rien qu'en repensant à la nuit que nous avions passée. Bien qu'on avait un rendez-vous qui nous attendant dans quelques heures à peine -ce que tu ignorais puisque c'était une surprise que je prévoyais depuis quelques semaines déjà-, je ne voulais pas te réveiller. Je préférais rester allongé à tes côtés, à te regarder dormir en passant une main dans tes cheveux. Je regardais ton visage paisible dans ton sommeil. Après seulement quelques minutes, je sentais que tu resserrais ton étreinte, me serrant plus fort contre toi, alors qu'un sourire se dessinait sur tes lèvres. Lorsque j'étais sorti de veille, j'ai eu peur pendant un instant que tu puisses avoir regretté, seulement ton sourire me rassurait. Je me sentais tout de suite plus détendu. Je m'approchais pour t'embrasser, puisque je savais désormais que tu étais réveillé.

"Bon matin, honey."

Tu ouvrais finalement les yeux, me souriant et me regardant avant de porter une main sur ma joue. Tu me répondais d'une voix encore ensommeillée. Ce n'était plus vraiment le matin, techniquement, mais puisque l'on venait de se réveiller on pouvait considérer que ça l'était. Tu me demandais si j'avais passé une bonne nuit. Je savais que tu parlais pas de sommeil, puisque je ne pouvais pas passer de mauvaise nuit de toute façon. Bien que je peux faire des cauchemars malgré tout. Je décidais de t'embrasser une nouvelle fois avant de répondre. Cela avait été la plus belle nuit de toute ma vie. Et au fond de moi, bien que je n'en avais nullement le besoin, j'espérais qu'on aurait d'autres nuits comme celle-ci.

"Oui, j'ai passé une très bonne nuit." Puis, timidement, je te retournais la question. "Et toi ?"

Sunny a décidé de venir nous interrompre en bondissant soudainement sur le lit. Elle avait dû -Dieu et rA9 seuls peuvent savoir comment- réussir à ouvrir la porte pour pouvoir entrer. Sunny s'avançait vers nous en miaulant, réclamant sans doute que l'un de nous se lève pour aller lui donner ses croquettes. Tu me demandais si Sunny nous grondait parce qu'elle a faim, ou parce que nous l'avons dérangée cette nuit. En y repensant la scène était plutôt drôle. Cette nuit nous avions l'esprit un peu trop occupé pour réellement faire attention en montant les escaliers. Evidemment Sunny avait décidé de dormir sur l'une des marches. Alors qu'elle a pourtant un nombre incalculable d'autres options, comme son panier, ou son arbre à chat, ou le canapé... Mais non, elle avait décidé hier de dormir sur les marches. Nous l'avions bousculée et manqué de trébucher. La petite n'avait pas du tout apprécié ce réveil, elle avait tenté d'attaquer ma jambe avant de plutôt choisir de s'enfuir à toute vitesse au rez-de-chaussé. Elle avait été simplement surprise d'être ainsi dérangée. En même temps, quelle drôle d'idée de dormir dans les escaliers !

"Probablement un peu des deux." J'ai ris. Je tendais le bras vers Sunny, pour lui faire comprendre que je voulais la caresser et elle s'est approchée assez pour que j'y parvienne. "Mais ça va, elle n'est pas très rancunière, on dirait qu'elle nous pardonne déjà." Ou peut-être qu'elle s'était vengée en faisant tomber par terre tout ce qu'elle pouvait.

Elle s'est rapidement éloignée et est descendue du lit d'un bond au moment où tu te redressais, allant s'asseoir près de la porte en nous regardant, l'air de dire "ma gamelle ne va pas se remplir toute seule". J'allais finalement me lever pour aller lui donner à manger lorsque tu m'emprisonnais dans tes bras. Tu proposais de rester dans le lit, ajoutant que tu n'étais pas contre le fait de continuer. Tes mains se baladaient déjà sur ma peau. Si j'en aurais été capable, je frissonnerais, ma peau me brûlait à chacune de tes caresses. Une chaleur agréable, enivrante. J'ignore si tu te rendais compte de l'effet que tu avais sur moi. En tout cas je n'étais pas contre le fait de remettre ça non plus, j'aimais bien trop les sensations que tu provoquais en moi pour refuser. Tu as repris la parole avant que je ne puisse répondre, ajoutant finalement que tu avais une meilleure idée. Tu m'invitais à t'accompagner prendre une douche. J'ai été un peu surpris par ta proposition mais comment refuser ? Sunny s'est faufilée par la porte entre-ouverte, comprenant sans doute qu'on allait probablement pas descendre tout de suite.

"Mmh... C'est une très bonne idée."
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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyMer 29 Jan - 8:32


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The stars are shining bright tonight. Let's make it our night. Just for the two of us, alone together where no one can bother our love. I want us to last forever.
Je souriais, à peine réveillé, lorsque je sentais la présence de Ian auprès de moi. J'aimais ma vie, ma vie était parfaite. Je désirais rester dans les bras de l'androïde pour l'éternité. Je souhaitais que rien ne vienne perturber notre bonheur. J'avais envie de lui dire que j'étais amoureux de lui, mais j'étais trop inquiet que ces paroles viennent interrompre notre petit confort et pousse Ian à s'éloigner. Je le connaissais par cœur, nous pensions souvent aux mêmes choses, mais niveau émotionnel, nous étions les deux très débutants dans ce domaine, que j'avais peur de faire une bêtise et de le perdre à jamais. Je décidais donc de me taire et de profiter de notre petit nuage chaleureux.

Bien que mes yeux fussent toujours clos, je le devinais s'approcher de moi. Je sentais ses lèvres déposer sur les miennes, tout doucement, et je n'avais plus envie de le laisser partir. Lorsque nos lèvres se décollèrent, j'allais les rechercher instantanément ; je voulais lui souhaiter un agréablement matin moi aussi. J'ouvrais timidement les yeux après avoir rompu le baiser. Mon sourire s'élargissait un peu plus lorsque Ian m'appelait Honey. Je ne méritais pas cet androïde, il était trop parfait. Je l'appelais aussi par son petit surnom affectueux de choix ; chaton. Je lui demandais enfin s'il avait eu une bonne nuit active. J'avouais que j'étais à la fois curieux et inquiet de sa réponse, sachant très bien qu'il aurait pu regretter ses gestes de la veille. Le soulagement lorsqu'il m'admettait qu'il avait passé une bonne nuit (en ajoutant « très » dans sa phrase). J'étais à peine réveillé et j'avais déjà envie de lui offrir un très bon matin. Il me retourna la question, timidement.

« Je pense que je te mentirais si je te disais que je ne voulais pas recommencer, » lui disais-je en lui envoyant un clin d'œil. « J'ai appris… » je laissais une pause, le regard tourné au plafond, pour chercher mes mots. Je me retournais vers l'androïde pour continuer, le regardais dans les yeux : « ... plusieurs choses que mon androïde pouvait faire. C'est la fonction partenaire intime qu'on m'avait parlé à l'achat, si ? » Je le taquinais un peu, même si effectivement, je m'étais juré de ne jamais essayer cette fonction avec Ian. La vie était drôlement faite.

Sunny est venue nous interrompre en bondissant sur le lit où nous étions toujours allongés. Elle avait faim et elle venait réclamer sa nourriture à la source. L'animal s'approchait de mon petit ami pour recevoir des caresses de celui-ci et j'en profitais pour lui demander s'il croyait que Sunny nous grondait pour le petit accident de cette nuit ou simplement parce qu'elle avait faim. La réponse de Ian me faisait sourire. Il avait bien raison. Oui, la chatte n'était pas rancunière, mais j'étais certain qu'elle avait renversé un pot de fleurs au sol. Mais Sunny se faisait toujours pardonner rapidement ; qui pouvait punir un chat aussi adorable ? Je dépliais mon bras pour aller caresser la tête de l'animal.

La petite prédatrice qui avait attaqué Ian cette nuit bondit hors du lit et nous regardait en attendant que l'un d'entre nous décide de la nourrir. J'adorais cette chatte, mais je voulais continuer à donner un peu d'attention à Ian, alors je l'ai emprisonné en une étreinte et je lui ai proposé de s'amuser dans le lit encore quelque temps avec moi. Avant même d'entendre sa réponse, je commençais à l'embrasser en baladant mes mains sur son corps. Ian semblait bien aimer ce que je faisais, et ça me donnait encore plus envie de continuer. J'avais un soudain désire de l'emmener sous la douche avec moi. Je n'hésitais pas à lui proposer.

« Alors, qu'est-ce qu'on attend pour y aller ? » m'empressais-je de dire entre deux baisers dans le creux de son cou. Je l'incitais à sortir du lit, sans le quitter. Nous aurions pu faire le trajet de la chambre jusqu'à la salle de bain comme ça, mais j'étais trop inquiet de tomber face à face avec Lily. Je devais m'habiller pour ensuite me déshabiller de nouveau pour la douche (non mais quelle perte de temps !). Je regardais tendrement l'androïde se vêtir et quelque chose me traversait l'esprit. « Ian, tu sais que tu peux désactiver ta peau lorsque tu es avec moi. Avec ou sans, tu es magnifique. » Et c'était vrai. Je ne l'avais vu que très rarement sans sa peau ivoire rosé et je voulais qu'il sache qu'il pouvait être en confiance avec moi, que je l'appréciais – que je l'aimais – comme il était.

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyMer 29 Jan - 22:45



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Nous étions bien dans notre petite bulle, rien que tous les deux. J'oubliais complètement tout le reste. Je ne dirais pas non à rester ainsi pour l'éternité, dommage que je ne connaisse aucun moyen d'arrêter le temps. Tu semblais soulagé lorsque je t'ai répondu que j'avais passé une très bonne nuit. On dirait que l'on avait tous les deux eu les mêmes craintes. J'aurais sans doute pu te préciser que cela avait été la meilleure nuit de ma vie, mais j'avais légèrement peur de te faire fuir si je disais ça. Je t'avais timidement retourné la question, tu m'expliquais alors que tu mentirais si tu me disais que tu ne voulais pas recommencer, ajoutant un clin d'oeil. Je me suis mis à sourire alors que tu continuais, cherchant tes mots en fixant un point invisible avant de te retourner de nouveau vers moi. Tu disais que tu avais appris plusieurs choses que je savais faire. Tu te demandais si c'était la fonction partenaire intime dont le vendeur de CyberLife avait parlé à l'époque où tu m'as acheté. Tu me taquinais. Je décidais de rentrer dans ce petit jeu.

"Clairement. J'espère que ça valait les trois cent dollars que tu avais payé pour m'avoir !"

Oui, je faisais référence à cette blague que tu m'avais dit le soir de notre sortie au restaurant, en décembre. Quand tu disais ne pas avoir pu résister à un androïde à trois cents dollars. C'est drôle, c'était bien la première fois que tu mentionnais cette fonction. Et je n'avais pas eu besoin d'aller piocher dans le programme quoi faire, tout était venu naturellement comme une évidence. Je t'aimais et j'étais conscient, je n'avais plus besoin de mes programmes pour m'indiquer comment me comporter.

Sunny est arrivée, nous interrompant pour réclamer qu'on se lève pour lui donner à manger. Tu m'avais demandé si elle nous en voulait pour hier ou si elle réclamait juste à manger. Je t'ai répondu qu'elle n'est pas rancunière et elle semblait approuver puisqu'elle acceptait mon invitation pour lui faire des caresses. Tu en profitais pour la caresser à ton tour avant qu'elle décide de bouger pour descendre du lit. Attendant que l'un de nous se décide à se lever. Seulement il semblerait bien que ni toi, ni moi, n'avions envie de nous lever. Je mentirais si je te disais ne pas vouloir continuer. Et puis finalement tu me proposais de t'accompagner sous la douche. Une proposition qui était bien trop tentante pour pouvoir refuser. Sunny pouvait bien patienter un peu après tout, non ? J'avais bien le droit de profiter d'un autre moment avec toi. Tu t'empressais de demander ce qu'on attendais alors pour y aller, avant de m'inciter à sortir du lit. Nous avons commencé à nous rhabiller. On ne pouvait pas vraiment prendre le risque de sortir comme nous étions avec Lydia qui était probablement rentrée. Même s'il n'y avait que quelques pas à faire sur le pallier pour atteindre la salle de bain.

J'ai été surpris lorsque tu reprenais la parole pour me dire que je pouvais désactiver ma peau lorsque je suis avec toi, ajoutant que je suis magnifique avec ou sans. Pendant un instant je n'ai pas su quoi répondre. Je ne m'attendais pas à ce que tu me dises ça. Je ne sais pas, disons que je craignais un peu ta réaction. Je ne la désactivais jamais. C'est à ça que je devais mon apparence humaine. Ma diode n'était qu'un faible rappel de ce que j'étais. Sans cette dernière quelqu'un qui ne connait pas mon modèle pourrait me prendre pour un humain. Ma diode permet de rappeler ce que je suis, une machine, un être vivant certes mais clairement pas fait de chaire ou de sang. Désactiver ma peau c'était désactiver l'illusion humaine et ne ressembler plus qu'à une machine. Je ne sais pas, j'avais peut-être la crainte ridicule que tu réalises soudainement ce que je suis et que tu prennes la fuite.

"Tu voudrais que je désactive ma peau ?"

Je n'avais jamais vraiment pensé à la désactiver. Et sans doute que ma peur de ta réaction m'aidait à ne pas y penser. Puisque tu en parlais, très bien, je suppose que je pouvais la désactiver. Je me suis rapproché de toi. Je n'avais jamais moi-même désactivé ma peau, la seule fois où c'était arrivé c'est toi qui l'avais fait pour me réparer, parce que j'avais reçu une balle. J'avais peur, mais je l'ai fait. J'ai regardé la peau disparaître, ne laissant apparaître que le plastique blanc dont j'étais composé. Sans attendre ta réaction je t'ai embrassé. J'étais trop nerveux pour parler. J'ai fini par réactiver ma peau, tout en me connectant ensuite à la douche, activant et la réglant à distance et t'incitait à me suivre jusque la salle de bain, traversant le pallier sans croiser âme qui vive. J'allais sans doute voir que mes craintes étaient vraiment infondées.

Après notre moment passé sous la douche, je m'étais rhabillé et j'étais descendu le premier. J'ai rapidement rempli la gamelle de Sunny, la pauvre attendait toujours et pourtant, elle n'a mangé que quelques croquettes avant de repartir. Quel numéro celle-là ! C'était aussi drôle que vexant. Je commençais ensuite à te préparer quelque chose à manger. J'en profitais rapidement pour envoyer un message et prévenir de notre retard avant que tu descendes, voulant absolument garder la surprise.
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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptySam 8 Fév - 3:10


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The stars are shining bright tonight. Let's make it our night. Just for the two of us, alone together where no one can bother our love. I want us to last forever.
L'intimité que je partageais avec Ian était l'une des plus belles choses qui m'ait été de vivre. C'était infiniment beau. Nous avions été patients pour se donner l'un à l'autre, ne désirant pas presser le processus qui s'installait doucement entre nous. Mais la nuit dernière, quelque chose s'était déclenché -comme une illumination- et nous savions que nous étions fin prêt à passer à une autre étape de notre relation. Je m'étais imaginé la chose autrement (ne se le cachons pas) et jamais j'aurais pensé être aussi accro à Ian. Je savais que j'étais amoureux -il n'y avait aucune hésitation dans cette déclaration- et que je voulais demeurer avec lui pour le restant de mes jours. Ce sentiment grandissait de plus en plus à chaque jour en moi, j'en devenais presque fou ; Ian habitait chacune mes pensées, je faisais tout pour lui plaire, je ne voulais pas le décevoir d'une quelconque façon. Je me surprenais même à avoir acheté un chandail seulement pour être assorti à ses yeux (oui, ses jolis yeux marrons me faisait rêver), mais impossible de lui dire, il se foutrait de ma gueule. Je me contentais de sourire paisiblement, le regard river dans ses prunelles.

Nous nous sommes demandés si l'autre avait aimé l'expérience (nos deux expériences, en fait) et nous nous sommes répondu positivement, un peu gêné du sujet, se remémorant certains détails qui avaient été particulièrement agréables. J'avais décidé de blaguer un peu, du coup, en gardant mon sérieux, je lui avouais que j'avais maintenant compris le vendeur à la boutique de Cyberlife lorsque celui-ci m'avait parlé de "partenaire intime". En 2035, quand je suis allé faire l'achat, on m'avait parlé de certaines fonctions dont je n'avais pas voulu entrer dans les détails ; simple fait que je ne voulais jamais utiliser ce mode, j'avais seulement envie d'un ami pour me tenir compagnie dans mon ancien appartement. Je souriais à mes propres pensées. Finalement, l'amitié avait évolué en un certain désire. Mon copain me répondais en blaguant que c'était effectivement la fonction intime et qu'il espérait que ça valait les trois cents dollars que j'avais payés pour me le procurer. Sur cette phrase, je me redressais pour le regarder mieux, joueur. « J'ai eu l'offre de la décennie. » Je lui volais un baiser. « Attends… J'espère que je ne dois pas te donner trois cents dollars à chaque fois ? » Je fronçais les sourcils en lu volant un deuxième baiser rapide. « Car je vais me ruiner… » Et un troisième baiser. « Mais j'ai justement un autre trois cents dollars dans mon bureau, si tu en as envie… » Pour le dernier baiser, je l'embrasais langoureusement, lui indiquant que j'avais terminé mon petit monologue.

J'ai ensuite proposé à Ian de m'accompagner sous la douche et il a délicieusement accepté l'offre. J'étais enchanté par l'idée (et beaucoup trop impatient de prendre notre première douche ensemble). Nous avons commencé à nous habiller lorsqu'une pensée me traversait l'esprit ; j'avais envie de lui dire que je l'aimais tel qu'il était. J'admirais l'androïde s'habiller lorsque je lui ai proposé de désactiver sa peau qui lui donnait son apparence humaine. Il y eut hésitation de sa part, ce qui m'angoissait, et je regrettais rapidement mes paroles. Avait-il compris que mes mots avaient une deuxième signification ? L'androïde prononçait quelques mots ; c'était une question toute bête, reprenant les paroles que j'avais dites. Je décidais de ne rien dire. Ni même un hochement de tête. Ian s'est approché de moi et, toujours dans le silence qui envahissait la pièce, désactivait sa peau sous mes yeux. Je regardais la couleur de ses bras disparaître pour laisser place au blanc du matériau donc lequel il était fabriqué. J'allais chercher son regard fuyant, j'avais trois mots que je désirais lui dire ; je t'aime. Mais avant que je puisse prononcer cette phrase qui me grugeait depuis un moment, Ian décida de m'offrir un doux baiser. Je passais mes bras autour de lui pour me mettre à mon aise, l'embrassant passionnément à mon tour.

Je n'ai pas eu le temps d'admirer Ian plus longtemps ; il réactiva sa peau le temps de le dire. Je ne l'avais jamais vu dans cet état, j'étais surpris. Je ne voulais pas qu'il se croie vulnérable. Je voulais qu'il soit en confiance. Je voulais l'aimer. « Ian, ne soit pas gêné. Je… » t'aime comme tu es. « … te trouve beau comme tu es. » L'androïde m'incitait alors à le suivre dans la salle de bain, et moi, j'avais seulement envie d'interrompre notre chemin pour commencer à nous préparer pour la douche.

Quelques minutes plus tard, nous étions sous la douche à exprimer ce qu'on ne pouvait se dire. Je me retrouvais donc à me laver sous l'eau froide lorsque nous avions terminé, mais je m'en moquais.

Pendant que je retournais me préparer - me sécher, m'habiller, me brosser les dents, me peigner -, Ian est descendu nourrir Sunny, qui avait patienté durant de longues minutes (lorsque nous étions sous la douche, nous avions même aperçus une des pattes de l'animal se faufiler en dessous de la porte, sûrement impatiente ou jalouse que Ian et moi, nous nous donnions un peu d'affection). Je descendais les marches pour me rendre au rez-de-chaussée peu de temps après et je me dirigeais vers Ian à pas de course, qui était dans la cuisine à préparer mon repas. Je l'enlaçais de dos et j'entreprenais de lui donner des centaines de petits baisés dans le cou. « Restau et cinéma ce soir, qu'est-ce que tu en penses, chaton ? On pourra aussi faire une petite randonnée en pleine nuit, s'il n'y a pas de tempête de neige ! »

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyDim 9 Fév - 14:39



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Il est vrai que je mentirais si je disais que je ne m'étais jamais demandé si nous irions plus loin dans notre relation. Naturellement, la question m'avait déjà traversé l'esprit. Seulement je savais que, de mon côté, je n'avais pas besoin de plus. Je connaissais mes sentiments, je savais que j'étais fou amoureux de toi depuis longtemps. Même si j'avais souvent essayé de me persuader du contraire. Maintenant j'étais avec toi, à tes côtés et cela me suffisait, tout simplement. J'étais heureux, tu me rendais heureux, plus que je ne l'ai jamais été et plus que ce que j'aurais pu imaginer. Je n'avais pas eu besoin de plus et pourtant hier notre relation a évolué tout naturellement, comme une évidence. J'avais lu, il y a longtemps avant la déviance, vu une citation qui disait "C'est pour ça que les gens se touchent. Parce que, parfois, les mots ne suffisent pas.", cela m'avait paru illogique. Bien que le contexte était différent dans l'oeuvre d'où c'est tiré, maintenant ça prenait tout son sens. Je comprenais.

Tu avais décidé de blaguer un peu, mentionnant le jour de mon achat où l'on t'avait parlé de la fonction "partenaire intime". Tu avais toujours eu connaissance de cette fonction et tu ne l'avais jamais utilisée. Pourtant nul doute que bon nombre de propriétaires d'androïdes à l'époque ne devaient pas se gêner. Enfin peu importe, je décidais de rentrer dans ton petit jeu et je faisais référence à notre sortie au restaurant, quand tu avais blagué en disant que tu m'avais payé trois cents dollars. Tu répondais que tu avais eu l'affaire de la décennie. Je riais puis je fis mine d'être faussement blessé.

"Seulement de la décennie ?" Je te volais un baiser à mon tour. "Je crois même que tu finirais même endetté, j'espère que tu as un bon banquier..."  

J'avais accepté ta proposition d'aller prendre une douche tous les deux. J'ai été particulièrement surpris quand tu me disais que je pouvais désactiver ma peau si je le voulais. Tu ne m'as rien répondu, lorsque je t'ai demandé si tu voulais que je la désactive. Je réalisais que j'avais simplement peur de ta réaction si je le faisais. Je n'avais jamais désactivé ma peau devant toi, volontairement. Ma nature d'androïde ne me causait pas de problème d'habitude, je savais qui j'étais et ce que j'étais et je me fichais complètement de ce que les autres pensaient. Je suis un androïde et d'habitude je ne m'en soucie jamais. Sauf là maintenant, avec toi. Peut-être qu'en me voyant sans ma peau tu réaliserais soudainement que ton père a raison, que tu serais mieux avec un être humain. C'était ridicule je sais, je me sens ridicule mais cette crainte était là, c'était plus fort que moi. Malgré tout je ne pouvais rien te refuser, puis j'imagine que ça doit arriver tôt ou tard de toute façon alors j'ai désactivé ma peau.

Je regardais la peau se rétracter, disparaître en ne laissant apparaître plus que le plastique blanc qui me composait, fuyant ton regard. Je n'osais pas attendre ta réaction alors je t'embrassais sans te laisser le temps de réagir, tu passais tes bras autour de moi, ce qui me fit sourire, puis je réactivais ma peau. Tu semblais surpris, juste surpris. Ce qui était un soulagement. Tu essayais de me rassurer en me disant de ne pas me sentir gêné, que tu me trouvais beau comme je suis. J'ai eu la nette impression que tu allais dire autre chose. Je t'embrassais une nouvelle fois, je me sentais rassuré, apaisé. Et les mots que j'avais tant eu peur de prononcés sont sortis tout seul.

"Je t'aime."

Tu n'étais finalement pas parti en courant comme je l'imaginais, pour l'instant, et tu m'avais rassuré. Et voilà que je m'étais laissé emporté.

"J-Je... Je suis désolé ! C'est sorti tout seul... Ne panique pas s'il te plait." Bien que là c'était moi qui paniquait. Mais quel idiot j'étais ! Là cette fois tu allais partir en courant. "N-Non pas que je ne le pense pas mais..." Bon c'était dit de toute façon, impossible de faire marche-arrière. Je me suis mis à rire nerveusement avant de vite me calmer. "Je ne l'ai jamais dit mais je pense que tu le savais déjà, alors oui, je t'aime." J'ai passé une main sur ta joue, te regardant droit dans les yeux. "Je suis fou amoureux de toi, Jay, depuis que j'ai acquis des sentiments et une conscience pour m'en rendre compte." Je marquais une nouvelle pause, retirant ma main. "Tu n'es pas obligé de répondre, on peut faire comme si je n'avais rien dit."

Je ne voulais pas continuer de potentiellement m'enfoncer alors je me concentrais sur ton idée et je t'incitais à me suivre dans la salle de bain, où la douche déjà réglée nous attendait. L'avantage des appareils connectés ! Nous avons pu une nouvelle fois profiter d'un long moment d'intimité, rien que tous les deux. Oubliant tout le reste. J'étais descendu le premier, m'étant dépêché de me préparer pour aller nourrir la petite Sunny qui attendait depuis tout à l'heure et pour préparer ton repas. J'avais pu prévenir de notre retard, nous étions attendus quelque part même si tu ne le savais pas encore. Je venais tout juste de reposer mon téléphone lorsque tu descendais à ton tour. Tu es rapidement arrivé dans la cuisine, m'enlaçant et commençant à m'embrasser dans le cou. Tu proposais d'aller au restaurant puis au cinéma ce soir, me demandant mon avis et ajoutant que l'on pourrait faire une randonnée en pleine nuit s'il n'y a pas de tempête de neige. Je me suis retourné pour te faire face et t'embrasser à mon tour, avant de suivre ton exemple et finir par t'embrasser dans le cou à plusieurs reprises, prenant à peine le temps de parler entre deux baisers.

"C'est une excellente idée." Je marquais une pause. "De mon côté j'ai trouvé notre programme pour l'après-midi. Tu vas devoir m'accompagner quelque part, je ne te dis pas où, c'est une surprise, mais fais-moi confiance tu ne seras pas déçu."

Je préparais déjà cette surprise depuis quelques semaines, on peut dire que j'avais tout prévu. Et ce, aussitôt que j'avais vu l'annonce au refuge animalier. J'avais fait tout mon possible pour que tu ne suspectes rien et j'étais vraiment très impatient de voir ta réaction.
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyLun 10 Fév - 17:47


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The stars are shining bright tonight. Let's make it our night. Just for the two of us, alone together where no one can bother our love. I want us to last forever.

Je le regardais désactiver sa peau en commençant par ses mains, puis son cou, pour enfin faire disparaître cette couleur claire dans son entièreté. En lui demandant une telle requête, je voulais lui prouver que je l'aimais comme il était, peu importe son physique et ses différences. Humain ou androïde, il était la personne que j'appréciais le plus au monde. J'avais cette urgence de lui dire que je l'aimais, j'avais ces mots sur les lèvres lorsque Ian m'embrassait, m'interrompant. Je ne m'en plaignais nullement ; j'adorais chacune de ses petites attentions, ses baisers, ses caresses.

Après un long baiser passionné auquel je ne voulais mettre fin, nous nous regardions dans les yeux, nos visages à quelques millimètres l'un de l'autre. L'androïde semblait particulièrement gêné. Il fut donc naturel que je le rassure. Je lui avouais que je le trouvais beau comme il est, bien que les mots dont j'avais envie d'employer étaient "je t'aime". Cependant, je savais bien qu'en prononçant cette petite phrase toute simple, je pourrais bouleverser notre relation en moins de deux. La dernière chose que je voulais, c'était de perdre Ian pour une seconde fois à cause de ma maladresse.

Je le regardais, hébété. Je croyais avoir mal compris ce qu'il venait de prononcer. Était-ce mon imagination qui ne me faisait entendre que mes désirs ? Non, j'avais bien entendu, j'en avais la certitude. Un sourire voulait s'imposer sur mes lèvres, mais mon état abasourdis ne me permettait pas de démontrer quelconque émotion. J'étais tout simplement sous le choc, ne sachant pas réagir avec toutes ses montagnes d'émotions. J'avais l'impression d'être la personne la plus heureuse du monde, malgré que j'aie cette négative impression de déjà-vu. Toute ma confiance était dans l'AX400 à mes côtés, cependant, comme la nuit lors de la manifestation de Markus l'année dernière, j'étais angoissé que Ian ait fait une action spontané et qu'il le regrette. L'anxiété était bien présente ; ses paroles étaient vraies ou pas ?

« Ian, » je marquais une pause pour essayer de le calmer dans sa panique. Le pauvre semblait désorienté par ses propres paroles. Pour ma part, je commençais à sentir l'angoisse monter en moi petit à petit lorsqu'il a dit qu'il était désolé et de ne pas paniquer. Je voulais faire tout le contraire, car je ne voyais que du regret. Je me sentais con d'avoir cru que son "je t'aime", j'avais envie de pleurer. Non, de rire. Il était clair qu'il regrettait son geste. Moi, je l'aimais. Réellement. À la folie. La dernière chose que je voulais était de mettre un terme à notre relation à cause de trois petits mots. Mes yeux commençaient à s'humidifier légèrement. Je tentais d'articuler un autre «… Ian, » malgré l'émotion mixte que je ne savais gérer. L'androïde se mettait à rire nerveusement et je m'attendais au pire.

Cependant, contrairement à ce que me soufflaient mes pensées négatives, la suite des choses fût tout autre. Pour une deuxième fois, on me dit qu'on m'aimait. Mon cœur s'accélérait – ou s'arrêtait, je ne savais plus trop – lorsque je réalisais enfin qu'il le pensait réellement. Sa main sur ma joue et le regard plongeant dans celui de l'autre, je me remémorerai ses paroles à jamais ; Je suis fou amoureux de toi, Jay, depuis que j'ai acquis des sentiments et une conscience pour m'en rendre compte. Cette phrase, je l'entendais en répétition dans ma tête. Je suis fou amoureux de toi, Jay, depuis que j'ai acquis des sentiments et une conscience pour m'en rendre compte. Il n'y avait rien de plus magnifique pour moi. J'ai tenté de reprendre la parole, mais j'étais tellement ému par l'émotion que j'en oubliais mes sens. Ian retirait la main de ma joue, sûrement inquiet de mon manque de réaction. Je voulais lui dire à quel point de j'aimais, mais je n'avais aucun mot pour décrire ce que je ressentais. Avant même que l'androïde ne termine de me dire que je n'étais pas obligé de répondre et de faire comme s'il n'avait rien dit, je retrouvais enfin contrôle de mon corps, allant réquisitionner ses lèvres pour le faire taire. Ce baiser était tout simplement magnifique et je voulais rester dans cet état de pur bonheur pour toujours. Je mettais fin à notre langoureux baiser après quelques minutes pour le regarder avec mes yeux qui pétillaient d'émotion.

« Ian, je t'aime. »

Ses mots, pourtant si simples, étaient devenus un tel poids que lorsque je les déclarais à Ian, je me sentais infiniment léger. Ô combien de fois j'avais rêvé de lui avouer.

« Je suis amoureux, Ian. Tu signifies tout pour moi. Ton sourire, tes yeux, ton corps, ta personnalité, tu me fais rêver. » Je crois que des larmes venaient scintiller dans mes yeux, j'avais toujours peine à croire que je lui avouais enfin mes sentiments. « Je t'aime, Ian, et jamais je ne souhaiterais faire comme si tu n'avais rien dit. Jamais je ne veux revivre l'année dernière, à essayer d'enfuir mes sentiments au plus profond de moi, » déclarais-je en enlaçant mon amoureux. « Je t'aime. Je t'adore même. Je veux continuer ma vie à tes côtés. » J'approchais mon visage du sien ; c'était peut-être la seule façon dont j'avais pour ne pas m'élancer dans un monologue de cinq heures.

Je lui murmurais un autre « Je t'aime » et nous nous sommes précipité sous la douche. Un merveilleux moment accompagné de mon amoureux ; j'étais sûrement au paradis.

Toujours sur mon petit nuage, je me suis dirigé vers la chambre une fois mon savonnage sous l'eau froide terminé. Pour sa part, Ian se dirigeait en bas, pour donner les croquettes de la pauvre Sunny qui réclamait son bol depuis une éternité. Je m'empressais de me vêtir, de me brosser les dents et ramasser les couvertures du lit pour les mettre en buanderie, puis, je suis allé rejoindre mon copain dans la cuisine, l'enlaçant et lui donnant de centaine de petits bisous. J'avais envie de faire plein d'activités avec lui. J'avais le moral à son plus haut. Ian se retournait et m'embrassait. J'en profitais pour m'avancer davantage, l'incitant à reculer jusqu'à être contre le plan de travail. L'androïde approuvait mon choix d'activité pour la journée, mais spécifia aussi une surprise.

« J'adore les surprises. Et ne t'inquiète pas, j'ai entièrement confiance en toi. » Je le regardais en souriant avant de l'embrasser doucement. « Ian, je t'aime. »

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyLun 10 Fév - 22:49



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Je m'étais senti vulnérable et gêné en désactivant ma peau devant toi. Je n'aurais peut-être pas dû le faire, mais puisque tu le demandais, que je voulais te faire plaisir et que cela aurait fini par arriver, je l'avais fait. J'avais eu peur de ta réaction, imaginant que me voir comme ça, tel que j'étais, te ferais l'effet d'une gifle et que tu partirais. J'ai eu la surprise de voir que mes craintes n'avaient aucune raison d'être et elles se sont rapidement envolées quand tu as repris la parole pour me rassurer. Tu m'acceptais tel que j'étais, sans la moindre hésitation. Nous nous étions embrassés et je me suis ensuite perdu dans ton regard. Je me sentais heureux, rassuré et apaisé. Je me sentais bien, mieux que jamais sans doute. Si bien que je me suis peut-être laissé submergé par mes émotions. J'étais sur un petit nuage et voilà que sans le vouloir je t'avouais que je t'aimais.

Les mots sont sortis tout naturellement, sans que j'en prenne réellement conscience. Il faut croire que je l'avais pensé tellement fort que c'était sorti. Et je me suis imaginé que je venais de faire une bêtise qui risquait de tout gâcher. Nous étions ensemble depuis deux mois, seulement deux mois. C'était sans nul doute bien trop tôt ! Tu semblais sous le choc mais c'était trop tard. C'était dit. Et je commençais à paniquer. J'aurais pu décider de mentir, de dire que je ne le pensais pas. Reprendre l'excuse du trop plein d'émotions, comme je l'avais fait le lendemain de la Révolution, après t'avoir embrassé. Seulement j'avais appris la leçon, on avait perdu une année à cause de moi. Alors tant pis, je ne reculerais pas, j'assumerais.

Je suis allé au bout de ma pensée, j'ai dit tout ce que j'avais sur le coeur. Tant pis si c'était trop tôt, tant pis si ce n'était pas le bon moment. Je riais, nerveusement, de moi-même, me trouvant quand même incroyablement idiot. Pour le côté "machine dotée d'une intelligence infinie", on repassera plus tard... Je ne te laissais même pas m'interrompre, alors que j'étais certain que tu commençais à angoisser. J'avais posé une main sur ta joue, confessant mes sentiments. C'est drôle comme tu pouvais me rendre complètement dingue sans le savoir, ni même le vouloir. Ton absence de réponse m'inquiétait alors j'ajoutais que ce n'était pas grave, qu'on pouvait prétendre que je n'avais rien dit et continuer comme si de rien était. Et c'est là que tu as soudainement réagit, tu m'as embrassé pour me faire taire. A cet instant précisément j'ai su que j'avais fait le bon choix. Je t'embrassais à mon tour, passant mes bras autour de toi pour te serrer contre moi. Tu m'as regardé, les yeux rempli d'émotion et tu m'as dit que tu m'aimais. Je me suis senti libéré d'un poids j'avais le coeur léger. Je souriais, retenant les larmes qui me montaient aux yeux. Je voulais dire quelque chose mais je ne pouvais plus parler. Tu disais que tu étais amoureux de moi, que je signifiais tout pour toi, que je te faisais rêver. Je voyais les mêmes larmes faire briller tes yeux. Tu ne voulais jamais faire comme si je n'avais rien dit, tu ne voulais plus revivre l'année dernière, à refouler tes sentiments. Tu voulais passer ta vie à mes côtés.

"Et je veux passer la mienne à tes côtés." Je marquais une pause pour t'embrasser. "Je t'aime."

Je souriais de plus belle en remarquant que nous avions prononcé ces mots en même temps. Je t'ai embrassé, une nouvelle fois, je ne voulais faire que ça, t'embrasser encore et encore, oublier le reste du monde. Finalement tu avais réellement eu une excellente idée en me proposant de t'accompagner sous la douche. C'était une nuit et une journée chargées en émotions. Une nuit et une journée que je voulais garder gravées dans ma mémoire, pour toujours. J'ignorais que l'on pouvait être heureux à ce point. J'avais passé tellement de temps à vouloir étouffer mes sentiments. Quand bien même la tâche me paraissait impossible. Tu avais le don de me faire retomber amoureux de toi chaque jours qui passe. J'aimais absolument tout chez toi. Maintenant que je pouvais pleinement vivre mon amour, j'étais libéré. Tu me rendais vivant, une nouvelle fois.

J'étais descendu et je t'attendais dans la cuisine. Le repas serait prêt dans quelques minutes. Sunny décidait finalement de manger ses croquettes qu'elle avait tant réclamé. Tu es rapidement venu me rejoindre et nous recommencions déjà à nous embrasser. Tu avais prévu le programme pour ce soir et tu me l'expliquais entre deux baisers. Je ne m'étais pas rendu compte qu'on reculait -ou plutôt que tu avançais et que je reculais- jusqu'à ce que je heurte le plan de travail derrière moi. Je crois que tout était si nouveau qu'on allait tous les deux avoir du mal à nous montrer moins affectueux. Je n'allais pas m'en plaindre une seconde, au contraire. Je t'expliquais alors que j'aimais beaucoup tes idées et que j'avais, de mon côté, trouvé le programme pour l'après-midi. Tu avouais que tu adorais les surprises, je le savais. Et que tu me faisais entièrement confiance.

"Et je t'aime..." Je marquais une pause, avant d'ajouter, joueur. "Encore plus."

Je t'embrassais avant de malheureusement devoir interrompre ce moment pour m'occuper de ton repas. C'était prêt. J'ai pu te servir et te laisser manger tranquillement. Empêchant Sunny de faire tomber mon téléphone posé sur le plan de travail sur lequel elle avait bondit. Je m'occupais, toujours dans la cuisine, en attendant. J'aurais pu sans problème te regarder manger, je ne me laissais pas de te regarder mais je ne voulais pas que tu te sentes mal à l'aise alors je te laissais tranquille. J'en ai profité pour préparer ce dont j'avais besoin, portable, chèque et pièce d'identité. J'ai attendu que tu aies terminé pour pouvoir appeler un taxi, qui est arrivé quelques minutes après.

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MessageSujet: Re: Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400   Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400 EmptyMar 25 Fév - 8:10


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