Family is family

Date d'inscription : 25/04/2019

Family is family.

Jay, Ian & ??? (And Zhayn, HOHOHO, christmas came early this year and that gift is incredibly hot!)

« May you never be to grown up to not searchs the skies on christmas eve. ( Maman, j’ai raté l’avion. -Jay, laisse toi faire, le rôle de maman te va bien et arrête de te plaindre) »

L’aéroport était bondé, les vols annulés les uns après les autres tandis que la neige faisait rage à l’extérieur avec un vent brutalement menaçant. Irina se mordait la lèvre, tournoyant une mèche de ses cheveux à l’aide de son index, alors qu’elle regardait nerveusement l’écran de service. Inspiration, expiration, plus de dix vols avaient été annulés dans les dernières minutes mais Hawaii était encore au menu. Avec un peu de chance sa valise se rendrait à la base militaire avec elle, pouvant profiter de vacances méritées en famille, même si ses parents n’étaient pas les plus fervent des festivités qu’ils jugeaient uniquement commerciales. Ça restait les premières fête de son petit protégé, elle qui se tenait juste à ses côtés, dérivant de temps à autres son regard vers lui. Ça la rendait nerveuse de le présenter à ses parents, pour être sincère elle avait même prié la veille qu’un miracle survienne en l’empêchant de se rendre là-bas, mais elle ne s’était certainement pas attendue à un dépôt de plus de quarante centimètres de neige dans les rues de détroit. La russe tapait légèrement du pied dans son anxiété visible, étudiant encore l’immense tableau illuminé, jusqu’à ce que la destinée ne lui tombe dessus. Vol de 19h20 en direction d’Hawaii, annulé pour cause de température, risques trop élevés. La réaction fut immédiate, elle relâchait son sac au sol en abaissant son corps dans une petite frustration, parce que oui elle aurait voulu voir ses parents malgré tout. Ce n’est pas comme ci elle avait des vingtaines de vacances disponibles dans l’année, les seules qu’elle prenaient étant en coïncidence avec sa famille, voilà qui venait de finir l’année sur un mauvais pied. Irina n’avait plus le choix de rendre les armes, annoncer la mauvaise nouvelle à Ax et certainement célébrer la veille de noël seule avec lui. Les plans venaient de tomber à l’eau, elle n’avait nulle part où aller et elle avait un sac rempli de cadeaux qui ne seraient surement pas déballé de sitôt. La jeune vacancière saisissait la ganse de son sac si lâchement jeté au sol d’un geste lent, sortant son téléphone de sa poche, appelant instinctivement son père.

« Colonel Aslanov, laissé un message et je ne rappellerai que s’il y a lieu. » laissait entendre une voix solennelle promptement. Ce n’était pas étonnant que son téléphone soit fermé, il devait être très occupé en ce début de journée dans son fuseau horaire. La jeune femme expirait doucement des narines avant qu’enfin l’appareil lui indique de laisser son message dans une intonation sonore. « Hey, papa, c’est Irina. Ta fille. Je t’appelle pour t’annoncer que le vol de Détroit est annulé, donc je ne serai pas présente pour les fêtes cette année. N’oublis pas de l’annoncer délicatement à maman, s’il te plait fait preuve de tact, mais j’essaierai de voir si je ne peux pas attraper un vol plus tard dans la semaine. » Elle soupirait doucement. « Je t’aime fort, je vous souhaite un bon réveillon de noël à tous les deux, n’oubliez pas de prendre du temps pour vous demain. Un bon chocolat chaud au réveil ne vous fera pas de tort, même si je ne suis pas présente, okay? Dis à maman que je l’aime. Mes salutations les plus sincères.» et elle raccrochait la ligne. Sa voix avait été triste, mélancolique presque, alors qu’elle se rendait compte qu’être présente ou non ne changerait strictement rien pour eux. Elle relevait pourtant son regard vers son jeune androïde, tendant une main vers lui afin d’agripper le bout de ses doigts et d’ainsi gagner son attention. Sans paroles, elle lui faisait signe de la suivre, reprenant son sac et l’accrochant à nouveau à son épaule. Téléphone en main, elle faisait demi-tour dans l’aéroport en contactant un service de taxi afin de rentrer à la maison, mais elle ne reçu que des refus. Aucune compagnie de taxi n’acceptait de sortir par temps pareil, dictant que la vie des chauffeurs était plus précieuse qu’un trajet de trente dollars, de toute façon ils avaient aussi droit à une interruption de service pendant ce temps des fêtes. Irina devait donc contacter un Uber, qui lui aussi refusait sa demande, ce qui sincèrement l’a surpris. Ils étaient donc prisonniers de l’aéroport, la neige à l’extérieur s’accumulant rapidement, les chances de se déplacer à pied jusqu’à la maison devenant nulle. Se rendre dans son quartier serait du suicide, la température extérieure tapant les moins vingt-deux degré Celsius et c’était sans compter le facteur éolien. Le vent glacial venait tout droit de l’Ontario et du nord Canadien. Irina soupirait donc, l’option de passer les fêtes en plein milieu d’un aéroport était ma foi peu alléchante, mais ses options d’évasions étaient quasi nulles. À part si?

**message texte**
« Ian, c’est Iri. Notre vol est annulé à cause de la température et aucun service ne peut venir nous chercher tant que la tempête fait rage. Marcher jusqu’à chez toi nous (Ax est avec moi) prendrait seulement dix minutes (voir quinze) et ça éviterait de faire passer le premier réveillon de Noël à notre petit bébé en plein aéroport. =( Serais-tu dans la capacité de nous accueillir? On se fera tout petit, je te le promets, Jay ne remarquera même pas notre présence. J-Je ne peux pas lui faire ça. Il mérite mieux, ce sont ses premières fêtes et j’avais promis de le faire voyager… D8 Ianou aide moi. » la russe tapait rapidement avec ses doigts, envoyant un message texte qu’elle avait délibérément – qui est-ce que ça étonnait? - fait un peu plus triste afin d’obtenir une faveur. Ah, merde, elle ne voulait pas s’imposer (tiens, ça c’était nouveau? Les miracles de Noël existaient?) aux jeunes hommes à l’improviste comme ça. Quels étaient véritablement ses choix actuels? Elle notait mentalement en marchant dans le grand centre les différents lieux où ils pouvaient se rendre ensemble. Le poste de police serait une idée, il y avait du café et sûrement un collègue qui pourrait se libérer pour aller la porter chez elle. L’hôpital pour se réchauffer, comme la marche vers le poste de police était de plus de quarante minutes en ne comptant pas la neige qui ralentirait Irina, sinon il restait l’option d’un restaurant-café quelconque qui serait ouvert pendant le chemin. Si Ian refusait (ce qui était franchement dans son droit) elle ne manquerait pas de solution, c’était simplement plus compliqué. L’idée qu’elle avait eu d’habiter à plus de trois heures de marche de l’aéroport aussi. En toute honnêteté, allez chez son ami était franchement la meilleure solution pour eux, ils auraient au moins le confort d’une maison chaleureuse pendant que la tempête faisait rage.

La jeune femme s’arrêtait brusquement dans ses pensées – et dans sa marche vers l’extérieur- en admirant soudainement une vieille boutique de souvenirs prétextant détenir des objets rares. Ses yeux pétillaient à nouveau, même s’ils avaient précédemment été rempli d’une peine immense de décevoir son petit Ax, elle en sautillait presque avant de regarder par-dessus son épaule. « Ax? On va s’arrêter ici une minute. » prétextait-elle en faisant un signe indiquant plusieurs minutes sur ses doigts ainsi qu’un sourire beaucoup trop empli de gaminerie. Elle entrait par la porte vitrée, touchant du bout des doigts les divers items disponibles qui effectivement dataient entre 1980 et 2010. La jeune femme portait son attention sur un vieux cd de musique ‘’La collection estivales des fêtes 2006 de mickey’’. Une idée venait alors de remonter à la surface, son esprit prenant désormais cette défaite en victoire, tendis qu’elle collait des morceaux manquants. En saisissant du bout des doigts la petite pochette étonnement neuve, elle se disait que ce ne serait pas si mal au final de célébrer ce temps magique avec sa petite famille. Certes ils n’étaient pas optimaux (ah, la bonne blague), certains plus brisés que d’autres par les circonstances d’une vie impardonnable, mais ces petits bouts de vies restaient tout de même ce qu’elle avait d’obtenu de plus beau en vingt-trois années de vie. Elle cambrait ses lèvres dans un sourire chaleureux, ses yeux admirant le reste de ce que cette boutique avait à lui offrir, même si dans les temps limités certains cadeaux seraient enveloppés dans un sac pour emporter. Peu importe. Elle était véritablement satisfaite de cette petite idée impulsive et s’acharnait à la tâche. Elle fit un achat auquel elle ne dévoilerait jamais le montant, même à son banquier, emmenant avec elle six sacs supplémentaires pour ce qu’elle avait déjà oublié être une longue marche à l’extérieur. La jeune femme n’en restait pas moins souriante, fredonnant des mélodies festivalières venant tout droit de son enfance, quelques mots russes sortant de temps à autre dans un murmure joyeux. Elle se rendait vers les grandes portes, toujours en compagnie d’Ax, trainant et son sac et ses achats dans ses mains. Les valises étant déjà rendu dans le transporteur, c’était foutu pour son linge de rechange, mais elle avait remédié à cette situation pour la nuit à venir. Comment? Ça c’était une surprise. Vérifiant son téléphone cellulaire, la jeune femme remarquait l’absence de réponse, ce qui en soit ne devrait pas l’étonner aux vues de la date et de l’heure actuelle. Dix-neuf heures tapantes venait de sonner, à l’origine il n’aurait manqué que vingt minutes supplémentaires pour qu’elle soit assise dans un avion, là elle dérangeait des gens à l’heure du gouter. Quelles étaient les autres options déjà? Irina avait complément oublier son plan de match, tapant du pied au sol, tentant tant bien que mal de s’empêcher d’être impulsive. Ah, juste à voir la neige qui s’accumulait au sol, le choix se fit par lui-même. Elle prit donc la tête dans une longue marche, se rendant vers la maison de son ami ce même si elle n’avait reçu aucune réponse, de toute façon elle avait la clé sur elle. La jeune femme avançait difficilement, frottant ses mains pour se réchauffer autant qu’elle le pouvait, en regardant toujours par-dessus son épaule afin de s’assurer de ne pas égarer son petit canard. La mère poule qu’elle était ne pouvait s’en empêcher, protectrice quoi qu’il advienne, même quand elle essayait de lui laisser un peu plus d’espace personnel. « Hey Ax? » disait-elle soudainement, se retournant pour marcher à reculons, regardant l’androïde droit dans les yeux. « Ça te dit de chanter avec moi? Tu dois avoir quelques chansons estivales dans ton répertoire non? » La russe sautillait sur place, tellement qu’elle en tombait au sol, ses pas cessant brusquement dans un banc de neige. Au moins la chute n’était pas douloureuse, juste surprenante et terriblement froide. Les frissons parcoururent son échine rapidement, ses dents claquant ensemble, son corps grelottant de plus belle tendis qu’elle commençait à trembler. Peut-être avait-elle sous-estimé le froid de décembre? Elle qui n’était habillée que d’un mince manteau noir à la mode – franchement peu utile- et de ses bottes tout aussi inutile pour garder ses pieds au chaud. Le pire dans tout ça c’est qu’elle se relevait, secouant la neige du mieux qu’elle le pouvait, avant de tenir ses avant-bras dans l’intention de se réchauffer un peu. Ah. Dommage qu’il ne soit pas humain. Il n’avait pas de chaleur corporelle à lui partager en ce moment, mais au moins lui ne risquait pas de mourir de froid pendant le voyage. Ça n’empêchait pas Irina de rire, dans un petit soubresaut cristallin, cherchant à nouveau la main de l’androïde pour qu’il saisisse la sienne. Ils étaient presque arrivés. Elle se mettait à chanter en chœur, récitant les mélodies qu’elle bafouait un peu dû à un manque de pratique, mais heureusement elle n’était pas seule. C’était entre coupé de rire maladroit, mais de bonheur, qu’elle arrivait enfin à la porte désirée. Gelée jusqu’aux orteils, elle cognait doucement, avant de se remettre en position d’attente sur le porche. « Ne t’en fais pas, Ian va finir par ouvrir, sinon on trouvera autre chose… » disait-elle, non sans sourire, c’était une blague sans plus. Même s’il était vrai qu’il faisait terriblement froid cette soirée-là.

(c) DΛNDELION

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si y'a des modifs à faire, il faut m'en aviser. @Zhayn J. Blackwell Je t'add dans le tagg, je te ferai signe quand tu pourras venir nous rejoindre Family is family | Jay Winchester, Ian Ax400 & Ax400 (& Zhayn Blackwell) 3722042244

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Date d'inscription : 12/03/2019

“ Family is family „

“ Irina Aslanov & AX400 & Zhayn Blackwell & Ian AX400 & Jay Winchester „

Mon père se leva brusquement du canapé, sourcils froncés, indiquant son mécontentement. Il porta sa coupe de vin à sa bouche et bus d’un trait les cinq gorgées restantes. Sa réaction me pris au dépourvue, j’essayais de trouver une raison plausible à son changement de comportement soudain. Je me doutais bien que mon père allait bientôt nous faire part de son irritation subite, mais avant qu’il ne se lance dans une explication, je ne pus m’empêcher de me demander si j’avais fait quelque chose de mal – ou dis quelque chose de déplacée. Je regardais Ian avec interrogation, espérant trouver réponse dans son regard. Pourtant, il y a à peine quelques minutes, nous discutions tous les trois de nos plans pour la prochaine année avec enthousiasme, en riant de certaines plaisanteries que l’on avait entendues dernièrement, et en se remémorant certains événements cocasses du passé. J’étais sans le moindre indice, jusqu’à ce qu’il s’élance dans un monologue des plus désagréable. Je restais sans voix.

« Tu me prends pour un con ? » disait-il avec – ce qui me semblait être – du dégout, tout en gardant sa voix calme habituelle (je détestais ce ton ; depuis que j’étais gamin, cette façon de parler lorsqu’il était irrité m’avait toujours fait une de ces peurs ). Je me demandais intérieurement pourquoi il croyait une telle chose. Je savais très bien que mon père n’était pas con. « À quoi tu joues, Jaiden ? Tu crois que je suis aveugle ? Je te vois dévorer du regard ta machine. » Oh. Je restais surpris par ses paroles, ne sachant pas trop comment réagir. "Ta machine". Je me doutais bien qu’il ne parlait ni de mon portable ni de ma télévision. J’étais sur le point de défendre Ian qui venait de se faire insulter gratuitement, mais mon paternel me coupa la parole pour continuer : « Je me doutais bien que t’étais homo, mais je ne croyais pas que les androïdes t’excitaient autant. Franchement Jaiden, un robot ! »

Donc, la raison de son changement de comportement était le fait qu'il avait découvert que Ian et moi étions plus que de simples amis. Nous avons essayé de rester discrets toute l'après-midi en présence de mon père, sans lui donner un seul indice sur notre nouvelle relation. Mais nous devions nous rendre à l'évidence et accepter le fait que nous avions lamentablement échoués. Peu de temps avant son arrivé à la maison, nous avions décidé de ne pas révéler cette information (pour le moment), car nous jugions qu'il était peut-être un peu trop tôt pour officialiser le tout auprès de la famille. Mais loin de moi l'idée de m'imaginer qu'il pouvait être aussi fermé d'esprit. Je comprenais parfaitement le fait qu'il n'avait jamais vraiment côtoyé d'androïde dans le passé et que c'était peut-être un choc d'apprendre – de découvrir, en fait – que son fils était étroitement lié à un. Cependant, avec tous les médias, et la manifestation de Markus, tout cela était donc vain ? Comment pouvait-on encore avoir des préjugés ? J'avais pensé qu'il aurait été heureux pour moi, de m'être trouvé finalement quelqu'un de parfait pour moi. J'étais blessé par une telle réaction.

« Tu sors d'ici. Maintenant. » Je me suis levé à mon tour, confrontant mon père face à face, jusqu'à ce qu'il décide d'abandonner et de quitter le salon. Je continuais à le suivre du regard, démontrant mon visible mécontentement. Il s'arrêta devant la porte d'entrée où il enfilait manteau et bottes pour aller affronter le froid de l'hiver. Il claqua la porte, sans même me lancer un regard. La maison était redevenue silencieuse. Joyeux Réveillons.

Je me suis laissé retombé sur le canapé en poussant un soupir, franchement abattu. Je n'avais qu'une envie ; oublier ce que venait de se passer. J'ai pris ma coupe de vin que j'avais ignoré le temps de la dispute et avalais goulument une gorgée un peu trop grosse pour la qualité de la boisson foncée. J'ai tenté un regard gêné vers l'androïde, qui venait de s'installer à mes côtés. J'avais honte ; honte du comportement de mon père, honte de ne pas avoir été capable de le défendre. Je me penchais légèrement vers la droite pour reposer ma tête sur l'épaule de Ian. Au moins, lui, il était toujours là et c'était tout ce qui comptait.

« Je… n'ai pas envie d'en parler, » lui avouais-je, bien que j'étais très curieux de connaître ses impressions sur ce qui venait de se passer. « Désolé d'avoir gâché le Réveillon. »

La culpabilité, encore la culpabilité. J'essayais de penser à ce que j'aurais bien pus faire de différent pour nous éviter cette pluie d'insultes injustifiées. J'ai fermé les paupières et nous sommes restés installés dans cette position pendant plusieurs minutes. Je n'avais pas la force de faire quoi que ce soit, mais entendre la respiration de Ian contre moi m'apaisait et me redonnait des forces peu à peu. Habituellement, lorsque quelque chose de ce genre me préoccupait ou m'angoissait, j'allais écrire un courriel à ma mère. Je remplissais sa boite mail depuis maintenant treize années ; elle savait absolument tout de ma vie, jusqu'aux moindres petits détails. Elle était même la première à avoir su pour Ian et moi. Oui bon, nous voulions attendre avant d'annoncer à la famille notre mise en couple, mais ma mère était l'exception à la règle. Je poussais un deuxième soupir en m'étirant et je me décollais de l'androïde. Je n'allais pas me laisser décourager par les événements ; Ian était toujours là, nous pouvions toujours passer un merveilleux Réveillon, que tous les deux.

« Je reviens, je vais écrire à ma mère. »

En me levant du canapé, j'attrapais ma coupe vide puis la bouteille de vin à peine entamé et je me dirigeais vers mon labo. Ian savait que lorsque je précisais que j'allais écrire à ma défunte mère, je voulais être seul pendant une dizaine de minute, et je savais que je pouvais compter sur lui pour sa coopération. Je lui envoyais un clin d'œil, un peu pour lui signifier de ne pas s'inquiéter, puis j'entrais dans la pièce d'à côté sans vraiment fermer la porte derrière moi. Je remarquais que Sunny, notre chatte, était bien installée confortablement sur le clavier de mon ordinateur, préférant de loin dormir que d'être en compagnie d'humains. La voir me colla le sourire au visage. La chanceuse n'avait pas assisté à tout ce merdier. Elle ne se doutait même pas du froid qu'il y aurait dorénavant avec mon père. Je me suis versé un verre d'alcool avant de m'installer et de déplacer l'animal pour la déposer sur mes genoux. J'entamais le courriel en me vidant le cœur.

Je pianotais rapidement sur le clavier, j'en avais beaucoup à dire ; le comportement de mon père m'avait blessé beaucoup plus que je laissais paraitre – ou penser. À quelques minutes d'intervalles – souvent après une phrase – je portais le verre de vin à mes lèvres pour en déguster l'arôme. J'emplissais souvent la coupe, de façon à ce qu'elle ne soit jamais complètement vidée de son liquide alcoolisé. J'ai dû cesser mon écriture à plusieurs reprises ; ma tête commençait à tourner, j'avais de petits étourdissements, et j'en oubliais souvent les mots que je voulais écrire. J'ai tout de même cliqué sur le bouton de l'envoie, même si le récit de mon malheur n'était toujours pas achevé. Quelques secondes plus tard, Ian faisait interruption au labo. Sunny reprit place sur sa couchette de qualité (aka le clavier), je me suis levé, et j'attrapais pour l'inviter à se rapprocher de moi. Avant qu'il n'ait plus prononcer quoi que ce soit, je plaquais mes lèvres contre les siennes. Je n'étais pas si spontané habituellement, mais en ce moment précis, j'avais l'impression que j'en avais besoin et que ma vie en dépendait. J'éternisais le baisé, si bien que j'en oubliais de reprendre mon souffle. Et comme un con, je m'étouffais. Il faut croire que c'était important, de respirer. La situation était beaucoup trop cocasse et je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.

« Bon, et si on retournait au salon, beauté ? » lui demandais-je en essayant de calmer mon hilarité.

J'attrapais l'androïde par les mains et je l'entraînais vers la porte qui séparait le labo du salon. La soirée venait à peine d'être entamé, il n'y avait aucune raison pour se laisser abattre par de vulgaires insultes. Nous quittions la pièce en laissant Sunny dormir tout près de la bouteille de vin qui était maintenant vide (ouais bon, j'avais peut-être abusé sur l'alcool sans m'en rendre compte…). À peine mes fesses déposées sur le canapé qu'on frappa timidement à la porte. Je me retournais vers l'entrée. Se pouvait-il qu'il s'agissait de mon père qui venait s'excuser ? Je me suis levé d'un bond, accourant vers le son qui venait de se faire entendre une seconde fois, un peu plus fort cette fois-ci. Mais en ouvrant la porte, je fus délicieusement surpris d'y voir…

« Irina, AX, quelle surprise ! Je vous croyais parties pour Hawaii ! » J'étais sincèrement heureux de la voir et je ne pus m'empêcher de la serrer dans mes bras pour l'accueillir dans ma demeure. L'alcool amplifiait sûrement ma joie présentement, mais je m'en foutais. Le contact de ma peau sur le manteau enneigé de la rousse me fit frissonner au point d'en arrêter mon action. Le vent de la tempête extérieure ne m'aidait pas non plus à garder ma chaleur corporelle. « Ian, prépare les couvertures, Irina est un glaçon vivant ! » Je saluais aussi Ax qui était à ses côtés, attendant que celui-ci enlève son manteau pour l'enlacer à son tour. « Tu peux déposer tes sacs là, » me retournant vers Irina, en lui désignant un coin, avant de repartir dans le salon qui avait été minutieusement décoré pour la saison des fêtes. J'enlaçais Ian de dos tel un bébé koala agrippé à sa maman ; un câlin pour tout le monde, aucune injustice ! Je restais dans cette position jusqu'à ce que "ma machine" décide de bouger.

○ BY .LAUFEYSON POUR DETROIT: BECOME HUMAN. NE PAS REPRENDRE.

Invité

Nice ∞ Naughty

I wish for hope and freedom

Il était impossible de compter les flocons de neige se déployant dans les airs au rythme du vent. C'était inutile et insolite. Comme Noël. Depuis l'existence d'AX, la fête n'avait aucune valeur pour lui. Au contraire, s'il était un humain possédant des émotions, sa situation l'aurait rendu irritable et potentiellement haineux. Il y avait plus de tâches, plus de visites, une désactivation temporaire si les invités n'avaient pas l'esprit assez fort pour voir un androïde circuler lors de leur festivité. C'était une occasion de s'offrir en cadeau la machine la plus performante, plus cher, mais moins aimé que l'enfant recevant son premier animal de compagnie. L'arrivée d'un robot dans un foyer n'étant pas une bénédiction, mais un luxe de plus en plus accessible, jusqu'à en devenir une banalité. Décembre permettait la vie mensuelle de certains rennes et elfes cloitrés dans un décor enchanté où ils devaient sourire jusqu'au dernier enfant. Il n'y avait encore que le père d'assez précieux pour mériter d'être joué par la vie.

Cette année devrait cependant être différente sur certains points. La vente d'un androïde n'était plus un acte commercialisé et encouragé. Illégal. Loi illogique. Les machines avaient maintenant l'opportunité d'offrir et recevoir des cadeaux, comme s'ils n'étaient pas construits pour être ceux sous l'emballage. Le débat serait infini quant à la croyance d'une âme pour les êtres vivants, mais pour eux fabriquée par l'humanité, l'absence était confirmée. Aucun esprit de Noël ne pouvait les habiter. Alors pourquoi ses humains s'entêtaient-ils à l'inclure dans leur rituel? Hors probabilité, Irina Aslanov n'était pas exubérante dans sa célébration de la fête. Il s'agissait de simple conversation sur les traditions de son origine ethnique dans un ton plus calme que celui utilisé par Carlos qui s'était occupé de la majorité des décorations de la maison. AX avait été questionné sur ses préférences et désirs sans résultat vocal. En attente silencieuse. Aucune demande particulière n’avait été faite pour les tâches et les repas. L'information quant à cette absence de requête arriva lors d'une conversation sur les vacances de Noël. Ses humains quitteraient chacun le logis pour retourner voir leur famille. Logique. L'androïde pouvait aisément entretenir la maison pendant leur absence. Pourtant, Irina l'avait conduit hors de la bâtisse, confié Kokoro au voisin Archibald, trainé à l'aéroport dans le but de lui présenter ses parents et surtout de passer du temps avec lui, l'incluant dans la famille et non en serviteur personnel. C'était <Information inconnu. Analyse du système. Recherche de défaillance. Réinitialisation de la mémoire vive. > stupide. L'utopie personnalisée d'Irina. Envers un autre humain, cela serait toujours naïf, mais aussi gentil. Envers AX, une machine, une telle action était erronée. Soit, l'être vivant avait droit à l'erreur.

~~~

L'espace devenait de plus en plus étroit entre les divers inconnus. Une foule mécontente et anxieuse les entourait. Irina gardait son regard stable sur le panneau des vols. AX maintenait son mécanisme interne dans un vrombissement constant alors que sa programmation analysait son entourage. C'est l'impact du sac à l'emplacement de la policière qui changea la situation, celle-ci s'affaissant dans ce qui semblait être une émotion négative. <Information récolté. Vol annulé. Objectif contesté. > Elle fut prompte à saisir son téléphone et parler seule à travers la machine. L'attention visuelle de l'androïde resta toutefois aux cotés de la femme, surveillant ce qu'elle laissait vulnérable dans sa quête messagère. Toutefois, AX entendit chacun des mots, aussi bas soient-ils, l'humaine ne partageant aucunement ses sentiments, transmettant information et politesses d'usage sauf pour ces rappels d'amour. L'être cybernétique ressentit peu après une sensation vers ses doigts, un regard confirma le contact d'Irina. C'était léger, presque un effleurement. C'était suffisant pour que l'ordre soit transmis et qu'il suive l'humaine vers une nouvelle destination.

Pour un temps rempli de « joyeux Noël », peu de gens semblaient ressentir l'émotion associée. La foule restait pleine, angoissée, sombre, à l'inverse des lumières scintillantes et colorées représentant les festivités. Ces décorations absentes d'âme paraissaient plus heureuses que tout représentant de chair dans cet endroit. Visiteur et employé étaient victimes des intempéries. Son humaine s'affairait sur son téléphone sans cesser de marcher et de lui tenir maladroitement les doigts, transportant toujours le sac qui aurait dû devenir la responsabilité de la machine. L'AX avait énormément d'expérience dans le fait d'être uniquement requis pour servir de transport à divers objet plus nécessaire que lui. L'attention de l'androïde fut captée par des pleurs d'enfant, un homme tentant de calmer la fillette se lamentant à quelques mètres de leur position. <Analyse en cours> Son mécanisme interne vibra de façon presque audible. Presque toute la population était mécontente, émotive et irritable. Les inconnus autour de l'enfant la regardaient avec exaspération plutôt qu'empathie. <Indice de menace augmenter> Le jaune scintilla sur la tempe de l'humanoïde. La prise entre leurs mains ne fut plus unilatérale alors qu'Irina tapait maintenant d'une main sur l'écran de son appareil de communication. La policière distraite dégageait cette même ambiance extérieure d'émotions malsaines. Probablement désirant juste abandonner comme l'enfant en pleure.<Réconfort> AX ouvrit la bouche pour s'exprimer avant d'être interrompu par l'arrêt soudain de l'humaine. <Recherche en cours>

Une boutique. Façade soignée. Vitrine affichant de nombreux objets. Décoration modeste. Réputation régulière. Aucune indication expliquant une telle réaction de la part de l'adulte au visage auparavant morose. Beaucoup d'objets étaient obsolètes, vieux de maintes décennies. Il ne s'agissait pas d'antiquité. L'androïde était hors de son environnement, incapable de se connecter avec la technologie posée sur les étagères, parfois sans boite ou protection matérielle. Chaque création était l'ancêtre à son existence et seul le fait d'un jour être recyclé l'empêchait de finir en attente dans un magasin recueillant l'inutilité. Le matériel était éphémère avec sa marque d'expiration invisible gravé par les avancés du temps. Son acheteur n'aurait jamais osé offrir plus d'un regard à cet endroit niais. Cela correspondait donc parfaitement à la femme. Cet endroit, ce qu'il abritait, était vraiment la source du nouveau bonheur de l'humaine. Celle-ci aimait les inventions oubliées par le quotidien.

-Hey Ax, tu sais où se trouve le Ah laisse faire, j'ai...

La table de cuisine est encombrée de papier multicolore pour l'emballage et d'un appareil photo à la fabrication antérieur à ce siècle. Carlos s'approche de l'androïde avec du ruban adhésif à la main.

-Ouais, c'est un vieux truc, mais Irina aime ça. Perso, je suis plus fervent de notre belle actuelle technologie, mais ça a quand même son charme. Il faut maintenant juste l'emballer, le déporter à Hawaï et le matin de Noël, les Aslanov vont surement enfin avoir des photos d'actualités. Ils sont pas tant fan d'être pris en photo. Même si j'imagine que tu vas être son principal objectif....dans tous les sens du terme.

Volubile et énergique. Les humains de cette maison vont très bien ensemble. Sous-entendait-il qu'Irina emporterait l'androïde à sa maison familiale?

-Je suis prêt à parier qu'il va y avoir des polaroids partout sur les murs de sa chambre. C'est certainement un cadeau moins polémique que la veste de l'an dernier. On a cogité ensemble pour savoir si le fait qu'elle était en cuir 100% pas synthétique était un affront, car les mœurs étaient différentes. Sinon, pendant que j'ai ton attention, tu es comment en emballage de cadeau?

-Optimal

-Évidement mon pote, pourquoi je prends la peine de demander? Tu veux bien m'aider alors?

Si Irina Aslanov n'aimait pas son cadeau et surtout l'emballage, la machine allait être ~~vexé~~... vexé.

Le nombre de sacs encombrants maintenant la policière était à prévoir. C'est elle qui devait être supervisée en tout temps avec quelqu'un possédant de l'autorité. AX suivit l'humaine de ses pas et de son regard, restreignant son visuel uniquement sur elle, ignorant l'attitude misérable du reste de l'humanité. Ils franchirent ensemble les larges portes de l'aéroport pour subir la neige. Toujours aucun sac mis dans les bras de l'androïde. Même après la chute de l'humaine. Il serait poli de l'aider à se relever. Il serait naturel pour un humain de s'inquiéter ou même de rire de la situation. L'AX400 garda un visage inexpressif, sa tête légèrement baissée pour voir parfaitement l'incident. Ignorant la nouvelle position de sa propriétaire, la machine répondit à la question précédente sans le ton monotone caractériel de l'obéissance.

-В лесу родилась ёлочка, В лесу она росла. Зимой и летом стройная, Зелёная была.~♪

Il y eut un rire, l'offre d'une main qu'il intercepta, puis leurs voix qui se mêlaient ensemble à travers la tradition festive des chants. Jamais les plus récentes n'étaient prononcées, uniquement celles ayant existé avant leurs créations. Parce qu'elle était heureuse d'avoir froid si c'était en sa compagnie. Parce qu'il était l'invité de ses célébrations, alors il devait se comporter comme tel. Comme un humain. Comme si un miracle avait invité la fée bleue à le bénir de l'humanité d'un coup de baguette. L'illusion naïve et idiote des corrompus. <Danger. > Sans commande d'exécution de la part de sa commande centrale, la prise en main d'AX se renforça sur celle de son humaine, l'androïde ignorant ses alarmes internes et dirigeant son attention sur le vrombissement inutile produit dans son torse. Face à la porte close, les mots d'Irina n'avaient aucune importance. Il avait déjà une solution de rechange.

-La faible constitution de cette porte permet à un androïde l'ouverture de celle-ci avec le mécanisme précis d'une manœuvre appelé « coup de pied ». La formation policière d'Irina Aslanov devrait avoir permis à celle-ci d'acquérir pareil méthode. La formation militaire d'Irina Aslanov lui permet définitivement d'entrer dans cette maison peu protéger.

~~Malheureusement~~ Aucune de ces actions ne furent nécessaire. L'humain Jay Winchester vint au secours de sa porte, ouvrant celle-ci avec énergie, pour s'exclamer ensuite à leur présence. L'humain ne tarda pas à attaquer la femme de ses bras, immobilisant celle-ci sans qu'elle s'en plaigne. Sa présence rapprocher rendait plus ardues les actions dans cet espace étroit qu'était l'entrée. Pourtant, le propriétaire de la maison resta près, semblant véritablement heureux de faire des câlins en guise de salutation.
<Ouverture du dossier Jaiden Winchester. Comparaison des comportements en cours> L'AX400 resta immobile dans l'entrée. Il s'agissait d'une situation sans précédent et l'unique machine présente n'était pas un modèle à imiter. <Analyse terminer. Niveau de menace augmenter> Trop heureux. Émotif. C'était une humeur permettant à chaque perturbation d'être fatale. La machine s'approcha de sa propriétaire, celle ayant décision sur lui, le matériel de son corps et ses données. AX rappela que la responsabilité de son bien-être était entre les mains d'Irina en reprenant à nouveau l'une d'elles dans la sienne, gardant un contact constant entre eux.

Les décorations étaient plus nombreuses et traditionnelles. Peut-être que cette fête avait plus d'importances pour eux que pour les Aslanov et même Santiago. Seraient-ils offensés que parmi tous les sacs, aucun ne possède de cadeaux de la part d'AX? Il serait normal de ne pas s'atteindre à une telle futilité de la part d'un androïde, mais ce groupe n'était pas connu pour être sensé et raisonnable, le qualifiant d'égal aux humains, attendant qu'il acte comme l'un d'eux. L'homme Winchester en voudrait définitivement un, lui qui avait déjà dépensé temps et argent sur le cas de l'AX400. Ce même androïde qui n'était pas un remplacement acceptable pour son Ian ~~parce qu'il avait des critères inversés de qualité.~~ En cas de colère, la machine avait déjà préalablement analysé la maison et connaissait tous les moyens les plus rapides pour fuir. <Avertissement: action déviante détectée. Réinitialisation des données> En cas de colère, la policière se devrait d'intervenir pour respecter sa mission et conserver les données abriter par l'ancienne propriété de l'Opposition. L'être cybernétique n'aurait qu'à suivre les indications de la voleuse pour établir le comportement approprié. Elle était celle à qui il devait plaire. Pourquoi n'avait-il pas pu rester à la maison sans les humains? Noël n'a pas été inventé pour les robots.

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Date d'inscription : 26/01/2019

Family is family
▬ Feat. Irina Aslanov, Jay Winchester, AX400 & Zhayn J. Blackwell

Le changement brutal dans le comportement du père de Jay me surprenait autant qu'il me prenait au dépourvu. Toute l'après-midi c'était parfaitement bien déroulée, quelques minutes plus tôt encore, tout se passait pour le mieux. Tout le monde était de bonne humeur. Du moins c'était ce que je croyais. Et c'était peut-être le cas jusqu'à ce que son père se lève brutalement du canapé, son expression laissant parfaitement deviné qu'il était subitement bien énervé, en colère. Je regardais vers Jay, dans l'espoir d'en savoir plus et d'avoir un indice sur ce qui avait pu se passer. Seulement Jay semblait tout aussi surpris que je l'étais. Il n'en savait alors pas plus que moi sur ce soudainement changement de comportement de la part de son père. J'étais pourtant sûr que nous n'avions rien dit, rien fait, qui pourrait justifier son énervement. Puisque tout ce passait bien il y a encore quelques minutes, je ne comprenais pas ce qu'il se passait, ce qui avait pu se passer en si peu de temps.

Ma diode virait donc naturellement au rouge sans que j'aie mon mot à dire dessus. Je me rapprochais instinctivement de Jay alors que je voyais son visage se décomposer suite au monologue que commençait son père. J'étais assez proche pour pouvoir réagir en cas de problème, même si oui ça peut paraître surprenant d'avoir peur qu'il se passe quelque chose, mais ma priorité absolue était de protéger Jay. Même si ça devait être contre son propre père. Il avait alors commencé son monologue par une question rhétorique dont il connaissait déjà la réponse, ce qui ne nous permettait pas encore de comprendre la raison de sa colère. La suite en revanche était on ne peut plus clair. Il disait avec colère -et dégoût- qu'il voyait bien Jay dévorer du regard "sa machine". Il faut pas être un génie pour comprendre qu'il parlait de moi et pas d'un quelconque autre objet dans la maison. Je regardais Jay, secouant légèrement la tête pour lui faire signe de ne rien répondre. J'avais peur qu'il souhaite me défendre et que cela aggrave la colère de son père. Surtout que je n'étais pas blessé, ou quoique ce soit d'autre, par le fait qu'il me traite de machine. Après tout, soyons honnêtes, c'est la stricte vérité non ? Je suis bien un androïde, une machine, un robot, un bout de plastique, un morceau de métal, un tas de ferraille. Et si le fait d'avoir gardé ma diode prouve bien une chose, c'est que j'accepte qui je suis, ce que je suis et que je n'en ai absolument pas honte.

Heureusement, dans un sens, le père de Jay ne lui a pas laissé le temps de répondre pour prendre ma défense et continuait son discours désapprobateur. C'était clair, il avait compris qu'il y avait quelque chose entre Jay et moi. Et c'était tout aussi clair que c'était le fait que je sois un androïde qui posait problème et était la source de sa colère. Pourtant nous n'avions rien dit et je pensais qu'on avait réussi à ne laisser paraître aucun indice mais on dirait bien que l'on se trompait. Je pouvais comprendre pourquoi ça le mettait autant en colère, après tout il ne connait pas très bien les androïdes et on sait tous parfaitement que la révolution et le fait que nous ayons désormais des droits ne voulait pas dire que tout le monde était d'accord avec ça. L'Opposition en était bien la preuve, bien qu'eux visent un peu trop dans l'extrême. Donc forcément j'imagine que tout ça, les relations entre humains et androïdes c'est encore tabou et assez mal vu. Cependant je ne comprenais pas pourquoi il déversait toute sa colère sur Jay alors que j'étais le responsable et ça, ça me mettait en colère. Je prenais sur moi pour ne pas réagir, pour ne pas intervenir, jugeant que ça ne ferait qu'empirer les choses et rendre le tout encore plus difficile pour Jay.

Jay a fini par se lever à son tour pour dire à son père de partir. J'étais surpris de le voir abandonner la dispute facilement, dans un sens c'était mieux -continuer n'aurait fait que plus de mal-, et simplement claquer la porte, sans un regard vers son fils. Jay s'est laissé retombé sur le canapé et je suis venu m'installer à ses côtés, passant mon bras autour de lui et j'appuyais ma tête contre la sienne. Jay disait alors qu'il n'avait pas envie de parler, je savais pourtant que ça pourrait le soulager d'en parler mais puisqu'il ne voulait pas je n'insistais pas. C'était sans doute mieux d'essayer d'oublier ce qu'il venait de se passer. Par contre j'étais surpris d'entendre Jay s'excuser d'avoir gâché le Réveillon, je n'aimais pas ça, il n'avait rien fait, il n'avait pas à se sentir coupable !

"Tu n'as rien gâché du tout. Tu n'as pas à t'excuser."

Je resserrais mon étreinte, je savais bien que j'étais le seul responsable de ce qui venait de se passer. Je me sentais coupable et par-dessus tout j'étais en colère. J'en voulais à son père de s'être montré aussi violent et cruel envers Jay. Et je m'inquiétais également. Je ne voulais pas que Jay ne parle plus à son père à cause de moi, il était sa famille et loin de moi l'idée de briser un lien comme celui-ci. J'espérais que sa réaction était due à la surprise et qu'à tête reposée les choses allaient s'arranger. Sinon il faudra bien que je trouve quelque chose pour arranger tout ça. En tout cas je veillais à ne rien laisser paraître, je ne voulais pas que Jay soit préoccupé par mes états d'âme en plus du reste. Et le fait que nous sommes restés installés l'un contre l'autre dans le canapé durant un moment m'a aidé à me sentir mieux. Durant ce temps j'ai bien reçu une notification comme quoi mon téléphone avait reçu un message d'Irina. Oui, j'avais acheté un téléphone, alors que oui je suis un androïde et donc techniquement un téléphone ambulant mais c'est compliqué de jouer alors j'ai acheté un téléphone, pour les jeux et parce que c'est plus sympathique d'écrire le message via le clavier que mentalement. Enfin bref, je n'ai pas bougé, je savais qu'Irina était en route pour aller voir ses parents avec AX, je ne pensais donc pas que c'était important et que j'avais le temps de lui répondre plus tard. Je suis resté contre Jay jusqu'à ce qu'il reprenne la parole pour dire qu'il allait écrire à sa mère et se lève du canapé pour partir dans le bureau.

Je suis resté assis une minute avant de finir par me lever à mon tour, allant m'appuyer un moment sur le mur à côté de la porte du bureau. Non pas que je voulais écouter, c'était une façon -un peu étrange peut-être- de montrer que j'étais présent, même si Jay ne savait pas que j'étais là. Je suis resté un moment réfléchissant à ce que je pouvais faire pour lui remonter le moral après les derniers évènements. C'était peut-être naïf de croire qu'il suffirait d'une bonne action pour oublier tout le reste mais je voulais lui faire plaisir. Même si ça ne fonctionnait que cinq petites minutes. J'étais malheureusement incapable d'effacer le mal qui avait été fait mais je pouvais le soulager ne serait-ce qu'un peu. Après quelques minutes je me disais que de lui préparer du curry au tofus et légumes, son plat préféré et un gâteau au chocolat avec coulis chocolat, son dessert préféré pourrait peut-être lui remonter un peu le moral. En plus c'était le Réveillon de Noël ce soir, alors même si le menu ne sonne peut-être pas trop fêtes de fin d'années le principal c'était de manger ce qu'on aime, non ? Je suis donc allé dans la cuisine pour commencer à préparer tout ça. Et après un petit moment je suis tout de même allé voir si tout allait bien dans le bureau. Je savais que Jay n'aimait pas que j'aille l'interrompre mais là il était normal que je m'inquiète. J'allais lui demander si tout va bien, même si c'était sans doute une question idiote, mais je n'ai pas eu le temps de dire quoique ce soit. Jay a plaqué ses lèvres sur les miennes avant que j'aie pu prononcer le moindre mot. Je crois que l'on en avait besoin tout les deux et c'était peut-être aussi signe que son moral avait un peu remonté ? Je ne pu m'empêcher de rire un peu à ses paroles.

"Très bien honey, mais moi je dois surtout m'occuper de la cuisine. Sauf si tu veux manger un repas archi-cuit ce soir ?"

Je me laissais tout de même entraîné vers le salon. Et voilà que Jay venait à peine de s'installer dans le canapé que quelqu'un a frappé à la porte timidement. Jay est allé ouvrir et je suis rapidement retourné dans la cuisine pour vérifier que tout était bien. Je ne voyais pas qui pouvait venir nous voir alors j'espérais que c'était le père de Jay qui revenait pour s'excuser ? Seulement en entendant Jay parler j'ai vite compris qu'il s'agissait d'Irina et AX. Je suis allé les rejoindre dans l'entrée, c'était sans doute ça le message d'Irina, elle devait sûrement me prévenir de son arrivée. Je me suis rapidement connecté à mon portable afin de lire le message... C'était bien ça, leur vol avait été annulé. Je culpabilisais de ne pas avoir répondu du coup, heureusement qu'elle était tout de même venue !

"Irina, AX ! Je suis désolé, je n'avais pas lu ton message. Je pensais que tu me prévenais simplement que vous étiez dans l'avion. Tu as bien fait de venir."

Bien que ce n'était peut-être pas le timing idéal. Je regardais alors Jay enlacer Irina, puis AX, pour les saluer, un peu trop joyeusement. Et je remarquais bien que ce comportement ne semblait pas plaire à AX, qui venait d'attraper la main d'Irina, ce qui peut être signe d'inquiétude voir même de peur. Enfin, de la peur, autant qu'il peut en avoir pour le moment. Après tout, il savait très bien qu'une émotion forte pouvait possiblement être dangereuse et il ne connaissait pas assez Jay pour savoir qu'il n'a rien à craindre. Je fixais AX, il a suffit d'un bref instant de concentration pour lui envoyer un message mental. Jay a eu une journée forte en émotions, mais ne t'en fait pas, je gère. Il n'y a aucun danger. Cette capacité de pouvoir communiquer entre androïdes sans avoir à réellement parler était un énorme avantage. Un avantage sans lequel les pertes à Jericho auraient été bien plus nombreuses, mais je m'égare.

Je suis rapidement allé chercher des couvertures à l'étage, puisque Jay venait de dire qu'Irina est un glaçon vivant. Ils avaient fait tout le chemin depuis l'aéroport à pied, évidemment elle devait être congelée. Je suis redescendu rapidement, couvertures en mains, allant rejoindre tout le monde dans le salon et offrant la couverture à Irina pour qu'elle puisse se réchauffer. Jay profita de mon immobilité pour m'enlacer par derrière, attendant ensuite sûrement que je bouge pour me relâcher mais du coup je ne comptais pas bouger tout de suite.

By Halloween sur Never-Utopia

Date d'inscription : 25/04/2019

Family is family

Jay, Ian, ???, Zhayn & Irina

◊ ◊ ◊

Elle tremblait de froid, regardant la porte fermée avec un découragement grandissant, alors que de l’autre côté rien n’arrivait. Ian n’avait jamais répondu à son message texte ce qui en soit pouvait signifier qu’il ne voulait pas être déranger. Peut-être n’osait-il simplement pas l’admettre et il avait ainsi favoriser un long silence? Cela ferait du sens, Irina devait s’admettre qu’elle n’avait certainement pas été un cadeau cette année pour les deux hommes. Il avait le droit de refuser de la voir surtout à l’improviste en un jour de réjouissance. La jeune femme abaissait sa tête doucement, épaules affaissées alors que le froid transperçait sa peau. Elle aurait mieux fait de faire demi-tour, peut-être restait-il un hôtel dans ce quartier près à accueillir un androïde et son humaine. Ils avaient marché beaucoup plus que le quinze minute sous-entendu dans le message texte qu’elle avait envoyée à son ami. Ses pieds étaient engourdis par le froid, son nez devait être complètement rouge et ce serait un miracle si elle n’avait pas fini avec des engelures ce soir-là. La neige épaisse l’empêcherait toutefois de rentrer à la maison avec cette mobilité grandement réduite. Si elle voulait survivre à cette soirée de décembre elle devrait vite trouver un endroit où se réchauffer. Soupirant doucement, frottant ses bras légèrement, la rousse relevait son regard de jade sur l’androïde à ses côtés et au même moment où elle voulu lui faire signe qu’il était temps pour eux de partir la lumière vint l’éblouir. Irina écartait les yeux, surprise par cette réaction soudaine venant d’un Jay qui sentait l’alcool à plein nez. Jay lui sautait presque dessus dans ce qu’elle cru comme une attaque lors de quelques secondes. Si son instinct primordial était de contre attaquer physiquement et jeter son assaillant au sol dans un geste violent. Heureusement pour l’homme qui venait de l’étreindre elle était restée sous le choc de cette accolade. Tendu, les bras mous, son visage était devenu très expressif dans sa confusion complète. « J- » pas le temps de prononcer la moindre lettre que l’homme venait prendre son androïde dans ses bras. Elle laissait ses sacs à l’endroit indiquer en envoyant un regard rempli de remord envers le pauvre Ax qui n’était pas encore habitué aux contacts physiques prononcés. Elle vit et senti le pauvre se serré près d’elle afin de tenir le jeune Winchester loin de lui. Il n’avait rien à craindre le pauvre, mais il l’ignorait encore, faute d’Irina de ne pas le faire socialiser plus souvent. Elle prenait le blâme, après tout c’était une habitude chez elle. « Oh ne t’en fais pas Ian…Normalement on devrait effectivement être partie, c’est cette fichu tempête qui viens de tout gâcher. » lâchait la jeune femme en ne mentionnant pas qu’enfaite cette tempête venait probablement de sauver son Noël. « Vous nous le dites si jamais on dérange, on pourra prendre le premier taxi disponible. » Un sourire aux lèvres, la jeune femme n’était pas forcément a l’aise pour le moment.

**Flashback; 24 Décembre 2038 **

« Papa, Maman m’a appris que tu étais à Détroit pour des réunions! » la voix de la jeune russe était pétillante, parlant dans sa langue maternelle à l’aide de son appareil électronique. « Si jamais tu as quelques secondes tu pourrais venir à la maison. Je pourrais te présenter Carlos - enfin par facetime, il n'est pas là présentement- et- » La voix de la jeune femme était coupée par une voix plus grave, plus imposante que la sienne. « Irina! » Son père. « Combien de fois devrais-je te dire que lorsque je sors de la base je ne suis pas en vacances. Pense-tu vraiment que j’ai le temps d’aller visiter ta maison? J’ai vue les photos. J’ai déjà vue aussi les photos de ton colocataire donc sauf si tu as une autre bonne nouvelle à me dire, cesse d’occuper cette ligne. » Elle était bouche bée. Lors d’une seconde son souffle venait de la quitter, la jeune femme prenait place dans le fauteuil, son regard se mouillant pour une raison qu’elle ignorait. « Je-j’aurais cru que tu aurais simplement voulu passer du temps avec moi. » Il soupirait à l’autre bout de l’appareil. Un long, terrible soupire, celui d’un père qui en avait assez entendu. « Quand vas-tu cesser d’agir comme une enfant? Tu auras bientôt vingt-trois ans Irina. Je ne vais pas te suivre partout jusqu’à la fin de ma vie. » Il ne remarquait pas son erreur, ni la tristesse qui faisait vibrer la voix de sa fille. « Non, tu as raison. Je suis désolée d’avoir pris de ton temps. » elle se recroquevillait sur son sofa, seule dans cette grande maison, alors que le seul autre être vivant venait de partir en vacances chez ses propres parents. « Irina. » Il laissait un long silence planner. « Passe un joyeux réveillon, d’accord? » disait-elle soudainement en faussant de la joie dans sa voix. « Et dit à maman que je l’aime, okay papa? » Un nouveau soupire. « Très bien. Je dois y aller. » Il raccrochait. « Je t’- » …Elle soupirait à son tour, un liquide coulant sur son visage, sa gorge serrée. Irina prenait soin de fermer ses conversations quand elle reçut un « Joyeux Noël! » en message texte de son colocataire. Loin d’elle l’idée de gâchée les fêtes aux autres, elle répondit avec un petit gif de lutin danseur avant de fermer son téléphone et finir les fêtes seule dans la noirceur de cette maison.

** Fin du Flashback, retour à Décembre 2039**

« Ax. Je suis là, okay? » disait la russe en retirant son manteau, regard pétillant envers le jeune homme. Elle souriait de plus belle en prenant les couvertures que lui apportait Ian. Il faut se l’admettre…elle était fortement gelée. S’enroulant dans la couverture, elle ne manquait pas d’enrouler un peu le bras de son androïde en lui souriant de plus belle. « Dites les gars… » Mais elle s’arrêtait net dans sa discussion en voyant les deux hommes devant elle bien immobilisé dans des signes d’affection. Elle fondait. « Aooooon » C’était presque trop mignon à voir. « Vous allez me faire une copie du sextape, hein? » une blague de plus dans sa poche, Irina donnait un air moqueur au pauvre Ian qui devrait encore s’endurer toute sorte de connerie de la pars de sa fausse jumelle. « Je veux un selfie. » Sortant son téléphone de sa poche, la jeune femme remarquait immédiatement l’absence d’appel ou de message. Son sourire se perdait. « Oh! J’ai un cadeau pour tout le monde…ça me permettra de me changer, mes vêtements sont complètement glacés. » Disait la russe en replongeant le téléphone dans sa poche comme si rien n’était et s’avançant vers son sac. « Attendez…on mange avant les cadeaux ou après? » Une seconde suffit pour qu’elle plaque les mains sur son visage. « Mais non! Vous n’aviez pas prévu que je sois là. Je dois avoir une barre tendre en réserve, on soupera ça. Coupé en deux ça ira! » Anxieuse, elle s’enroulait de plus en plus dans les draps, cachant la totalité de ce qui pouvait la perturber. Ce n’était ni le temps, ni le moment, surtout que pour une fois Jay était content de la voir. « Sérieusement, ça fait plaisir de passer ce réveillon avec vous. » lâchait-elle avant de retourner son attention vers Ax. « J’espère que ça te plaira aussi sweetie. » disait-elle d’une voix beaucoup plus douce et attentionnée.

(c) oxymort

Date d'inscription : 12/03/2019

“ Family is family „

“ Irina Aslanov & AX400 & Zhayn Blackwell & Ian AX400 & Jay Winchester „

C'était la magie de Noël, que voulez-vous !

Je fermais les yeux tout en resserrant mon étreinte autour de Ian, ma tête posée sur son épaule, visiblement confortable. Après les événements qui s'étaient produits avec mon cher paternel fermé d'esprit, j'étais particulièrement heureux que l'androïde soit toujours auprès de moi. Même si ma crainte n'avait pas raison d'être - puisque je connaissais très bien mon Ian -, j'étais inquiet que mon copain voie logique dans les paroles de mon père et décide qu'il serait davantage mieux pour nous de mettre notre nouvelle relation à terme, nous permettant ainsi de former des couples humain-humain pour moi et androïde-androïde pour lui. Toujours derrière Ian, j'ouvrais les yeux pour le regarder. Je profitais de notre petit moment affectif pour passer une main dans ses cheveux courts. Je ne désirais pour rien au monde quelqu'un d'autre que cet androïde sarcastique. Et s'il s'avérait que nous étions incompatibles, je préférais de loin rester célibataire et seul que d'être sans lui. Mon raisonnement était peut-être très… « intensif », cependant, c'était ce que je ressentais présentement.

Quel ensorceleur ! Ian n'avait absolument rien fait et j'avais totalement oublié – le temps de quelques secondes - les deux autres personnes présentes dans la pièce ! Ma main qui parcourait précédemment les cheveux de l'androïde avait fait une décente et s'immobilisait maintenant au milieu de son dos. Je lançais un regard dans la direction d'Irina et de l'AX. La rouquine était maintenant enroulée dans la couverture qu'on lui avait donnée peu de temps avant. Ses pommettes étaient toujours bien rouges, signe qu'elle était toujours frigorifiée de sa longue marche de l'aéroport jusqu'à la maison. Une bonne boisson chaude lui ferait sûrement un énorme bien. J'embrassais rapidement Ian sur la joue avant de me décoller pour me livrer à ma nouvelle tâche. Puis, comme toute bonne Irina, elle demanda une copie de notre sextape. Cette phrase, qui habituellement m'aurait mis dans un état plus élevé encore que l'embarras, me faisait actuellement éclater d'un rire sincère. Délicieuse ; cette plaisanterie était tout simplement délicieuse. Sacrée Irina, incorrigible dans son humour sexuelle !

« Sextape ? » Je regardais Ian avec confusion. « Ian m'a pourtant dit qu'il avait tout transféré sur une clé USB pour toi. Tu ne les as pas reçus ? » la questionnais-je en baladant mon regard de la policière à mon ancien androïde ménagé. J'ai soudainement mis une main devant ma bouche, de façon caricaturale, comme si j'avais dit quelque chose de trop. « Oh merde… Je t'ai dévoilé ton cadeau de Noël ! Pour me faire pardonner, je peux te proposer un chocolat chaud, café, thé, tisane ? Ou tu préférerais peut-être un lap dance ? » Je me sentais particulièrement fier d'avoir su répondre quelque chose à Irina. C'était une première pour moi dans le domaine des comebacks et j'espérais avoir réussis à décrocher au moins un sourire sur le visage de Ian.

Cependant, cette blague me faisait réfléchir peut-être un peu trop. Nous n'avions pas ce genre de vidéo en notre possession. En fait, nous n'avions même jamais été intimes à ce point. Je me demandais si Ian espérait que les choses soient différentes entre nous. Je mourrais d'envie de lui demander présentement, mais je n'étais pas certain qu'il eût apprécié avoir cette discussion devant sa meilleure amie et l'androïde qui accompagnait celle-ci. Oui bon, j'aurais certainement pus lui glisser mot un peu plus tard lorsque la visite serait partie, mais j'étais si curieux que je voulais absolument le savoir maintenant. Une idée me vint en tête ; je pourrais essayer de lire son langage corporel… Première étape : placer une main sur une de ses hanches. Facile.

Au même moment, Irina spécifiait qu'elle avait des cadeaux pour nous et que ça lui permettrait aussi de se changer. J'arquais un sourcil. Un instant… Elle s'était fait un cadeau à elle-même ou elle savait qu'elle allait recevoir des vêtements ? Peut-être que Ian lui en avait glissé mot. « On peut commencer avec quelques cadeaux avant le soupé et, au fil que la soirée avance, on peut s'offrir les suivants. Qu'en pensez-vous ? » Je regardais notre petit groupe pour chercher leur approbation. J'avais l'habitude de procéder de cette façon en famille depuis que j'étais jeune ; un cadeau à chaque heure jusqu'au coucher. C'était pas mal comme façon de procéder. Je pensais ensuite aux cadeaux sous l'arbre que mon père avait si soigneusement emballé. Cette année aussi, nous étions supposés faire cette tradition. J'ai eu un pincement au cœur en me souvenant qu'aujourd'hui serait mon premier Réveillon sans ma famille. Je me concentrais de nouveau sur la jeune femme qui commençait à dire qu'elle allait manger une barre tendre. Comme si Ian et moi n'avions pas de nourriture pour nourrir une bouche supplémentaire. « Irina, Irina, » entamais-je sur un ton faussement découragé. « Je suis habituellement le seul à manger ici, et Ian prépare des repas pour accueillir l'armée entière. Ça nous fait plaisir que tu sois là ! » Et je me sentais égoïste, car j'avais l'impression de compter sur la rousse pour que l'esprit de Noël revienne dans la maison.

C'était maintenant le moment de passer à la deuxième étape dans ma mission ultime : glisser subtilement ma main, qui était initialement sur la hanche de Ian, sous le chandail de ce dernier, ayant ainsi accès à son dos. Note à moi-même : je pouvais déplacer légèrement ma main, mais je devais la garder au niveau de ses hanches.

« Sérieusement, ne restez pas planté-là, entrez ! Veux-tu que je déplace tes sacs ? Ça va permettre de dégager l'entrée, » proposais-je à la russe. « De plus, si vous voulez, on a tout ce qu'il faut pour vous changer et rester bien au chaud. Évitons que tu attrapes un mauvais rhume, Iri ! »

Avant qu'il ne soit trop tard, j'entamais ma troisième étape. C'était l'étape la plus difficile et la plus dangereuse, car ça prenait beaucoup de minuties, et si j'avais mal interprété les deux premières étapes, je risquais d'en recevoir une bonne dans le ventre. Cette fois-ci, je glissais subtilement ma main vers son bas du dos, puis, je descendais encore davantage. Si ce n'était pas bien reçu, je retirerais ma main avec les réflexes d'un speedster et je m'excuserais pendant les dix prochaines années. Mais pour l'instant, ça me semblait bien…

J'aimerais bien voir la réaction de mon père maintenant.

○ BY .LAUFEYSON POUR DETROIT: BECOME HUMAN. NE PAS REPRENDRE.

Invité

Ian, Jay, Irina et AX

D’aussi loin qu’il se rappelait, cette période de l’année n’avait jamais vraiment été sa préférée. Plus jeune, ça avait été le moment de la montagne de cadeau pour faire oublier le manque de présence des parents. Ça avait été aussi les moments où son frère et lui s’enfermaient, adolescent, dans leur chambre, chacun de leur côté, car l’oncle ou la tante buvait beaucoup trop. Que la famille commençait à s’échauffer et à devenir désagréable. Au Texas, la neige était rare, voire même inexistante. L’ambiance était donc difficilement à l’esprit de Noël, malgré les différents plats typiquement américains.

Ensuite, il y avait eu la vie d’adulte. Celle où, avec sa femme, il passait la journée avec cette dernière. Où ils évitaient les réunions de famille, car celle-ci était pesante sur le moral. À deux, ils s’en sortaient bien mieux. Puis… il y avait eu leur fille. Ce petit ange qui ramena un peu de joie dans le cœur de cet homme qui, désormais, semblait insensible sauf pour ceux qui savaient voir au-delà de son aspect de connard. Sa petite, son trésor, à qui il tentait de doser cadeau et temps passé avec elle. Car pour Zhayn, c’était le plus important pour un parent. L’objet ne faisait pas la relation. Et la technologie ne parviendrait jamais à graver un sentiment réel. Pas même grâce à des photos.

C’était de bon souvenir qui se rappelait à lui à chaque fois qu’arrivait cette période. Detroit, plongé sous la neige, les flocons indomptables qui voltigeaient entre les grands immeubles. Qui recouvrait la route la rendaient glissante et dangereuse. Ce froid qui mordait la peau rougissait les chairs. Ces sapins qui, sur les grandes places, illuminaient les vitrines des magasins de leur couleur et de leur luminescence. Tout cela, il aurait voulu l’éviter. Partir au travail le matin, croiser ces gens heureux qui passeraient le réveillon ensemble. Ces familles qui n’auraient de cesse de lui rappeler à quel point la vie humaine est si fragile. Alors qu’à côté d’eux se baladaient des bouts de ferrailles remplaçables, qui partageaient désormais lesdites vies humaines comme s’ils étaient des leurs. Il y avait en lui quelque chose qui se brisait à chaque fois à ce constat. Aggravant son moral déjà au plus bas.

Au volant de sa voiture, le businessman revenait du travail. Comme à chaque fois le même jour de la même année, il s’habilla d’une façon bien normale pour une fois. Lui qui était généralement si pointilleux sur son apparence, là, il s’en fichait. Il quitta sa maison, retournant à la voiture et conduisit un moment avant de trouver une boutique encore ouverte à cette heure-ci. À force, il avait ses petites habitudes et savait où chercher pour ce qu’il désirait. Il acheta donc deux bouquets de fleurs, qu’il emmena avec lui dans le moyen de transport, puis roula jusqu’au cimetière. En quittant l’habitacle, il sentit les pans de son manteau voler dans la tempête de neige, les flocons obscurcissant sa vision. Il avança tout de même, sans se laisser décourager, et parvint jusqu’aux deux tombes. Lieux où il déposa les plantes colorées qui contrastèrent avec la couche de neige qui recouvrait les lieux de repos éternel.

Généralement, Zhayn parvenait à enfouir ses émotions. Si loin, si profondément en lui, qu’il arrivait à se convaincre lui-même qu’il ne ressentait rien. Que la perte de sa femme ne lui faisait ni chaud ni froid. La vérité étant qu’il l’avait vraiment aimé. Et qu’il aurait souhaité que la mort de leur fille ne mette pas fin à leur relation de la sorte. Peut-être aurait-il dû être plus présent. Peut-être aurait-il dû persévérer, au lieu de tourner les talons et de simplement balayer ses problèmes conjugaux comme il l’avait fait. Au lieu d’aller courir vers d’autres, dans le mince espoir d’oublier. Comme beaucoup, il fuyait quelque chose. Si ce n’était pas dans l’alcool ou la drogue, c’était plutôt dans la perdition des corps. Tout le monde a sa propre façon de passer au travers d’un deuil. Certains le font de façon saine, tandis que d’autres se perdent complètement en chemin. Ce qui était son cas.

Son soupir souleva une buée due au froid, ses joues teintées de rose accueillant une larme, une seule, qui longea sa peau pour se terminer à la commissure des lèvres. Le nom de sa fille, gravé sur cette pierre froide, lui faisait toujours cet effet désastreux sur son self-control. Cette petite était partie trop tôt. De façon trop brutale et horrible. Elle aurait dû survivre et lui aurait dû mourir. Un père ne devrait même pas avoir à enterrer son enfant. Et malheureusement, ce genre de chose n’arrivait que trop souvent.

Mâchoire contracté, les genoux mouillés, car il était désormais agenouillé dans la neige, Zhayn leva un regard vers le ciel obscurcit, ses pensées partant à la dérive. Puis il soupira au bout de plusieurs longues minutes où le froid avait commencé à s’emparer de ses membres, puis se releva, essuyant l’eau qui s’était finalement mise à ruisseler sur ses joues, se mêlant aux flocons.

Noël de merde.

Comme chaque année, il le passerait seul devant sa télé. C’est avec cette image pitoyable qu’il retourna à la voiture. Nouveau soupir. Puis claquement de la portière, qui lui fit l’effet d’une claque tant le bruit lui parut monstrueux. Tout en ces jours de festivité l’irritait. Absolument tout. L’homme s’enfermait dans son bureau au travail, demandant à ne pas être dérangé. Sa concentration était au plus bas. Il avait simplement hâte que cette période maudite se termine. D’arrêter d’entendre ces chorales de Noël dans les rues, les centres commerciaux ou les places publiques. D’arrêter de voir des lutines du Père Noël trop occupé avec les enfants plutôt que de passer du temps dans de… meilleures occupations. Il fallait dire que plusieurs étaient mignonnes, il n’allait pas mentir là-dessus. Enfin bref. D’arriver au 26 Décembre sans avoir envie de prendre le flingue dans sa commode et de se tirer une balle histoire d’en finir avec cette période trop joyeuse pour l’homme au désespoir qu’il était.

Reprenant le chemin de la maison, il décida finalement de dévier de sa trajectoire pour se promener un peu. Conduisant au feeling. Au moins ainsi, il réfléchissait à la route et non à son malheur. C’est donc dans une rue où il n’avait pas l’habitude de passer qu’il s’arrêta sans le vouloir, car le moteur de la voiture décida de lâcher. Lèvre pincée, retenant un juron, il tendit le bras pour attraper son téléphone pour appeler la dépanneuse. Il n’avait toujours pas de voiture ultra technologique. Il n’en voulait pas. Alors il faisait à l’ancienne et parfois… parfois ça brisait. Les bonnes vieilles bagnoles. Heureusement, il était bien assuré, mais en ce soir de Noël… même avec une assurance merveilleuse pour les pannes il risquait d’attendre longtemps.

Évidemment, comme il s’agit d’un rp et que la force et la magie de celui-ci doit trouver une raison à cette présence… le portable n’avait plus de pile. Donc… moteur qui ne démarre plus, plus de batterie, plus de pile… tout pour faire un Zhayn joyeux qui est déjà au bout de sa vie.

Retirant la clé du démarreur, il quitta l’habitable en claquant la porte, retenant un élan de colère tout en marchant vers la première maison qui se trouvait devant lui. La tempête le ralentissait, chaque pas était pénible dans la neige. Il était complètement congelé avec son pantalon trempé, son énergie lui manquait à avoir pleuré comme un bel imbécile seul dans ce cimetière… et pour finir, son bottillon venait de se coincer dans les énormes centimètres de neige dans lesquels il marchait difficilement.

« Bordel mais c’est pas vrai… »

Il tenta de déprendre son pied, tirant vainement dans l’espoir de retirer sa jambe de sa prison de neige. Ce fut pourtant son pied qui quitta la botte, le faisant sauter à cloche-pied et faire des figures acrobatiques pour tenter de ne pas se retrouver encore plus mouillé. En se penchant, il parvint à déprendre le bottillon, qui s’était rempli de neige dans l’opération, le faisant, cette fois-ci, jurer comme le Texan qu’il était. À bout de nerf, il la vida de cette merde blanche, la remettant en grimaçant son inconfort, puis continua sa marche vers cette maison qui se rapprochait lentement mais sûrement. Aller… plus que quelques petites foulées.

C’est donc à bout de force, d’espoir et de tout ce que vous voulez, qu’il arriva devant la porte. Frappant et espérant qu’on lui ouvre, sans pour autant déranger un repas de famille où tout le monde serait joyeux et lui donnerait envie de se pendre. Il n’avait pas vraiment prévu de sortir aussi longtemps, alors il n’avait rien pour couvrir sa tête et ses oreilles qui commençaient à lui faire sacrément mal. Il se dandinait un peu, histoire de se réchauffer comme il pouvait en attendant qu’on daigne ouvrir cette maudite porte, frictionnant ses bras.

Lorsque le battant s’entrebâilla, il étira un petit sourire, malgré ses lèvres congelées et son visage figé dans le froid.

« P-pardon de déranger, ma voiture est t-tombé en panne. » ses dents claquaient légèrement, d’où le petit bégaiement, tandis qu’il pointait tant bien que mal la direction de sa voiture.

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Invité

Nice ∞ Naughty

I wish for hope and freedom

La main d'Irina était une constance, un contact fréquent qui avaient su s'établir sans ordre et planification. La femme n'était pas timide dans son approche, plus douce que prudente alors que l'androïde acceptait la réception de ses touchers avec de moins en moins d'alertes internes. Il y avait cependant toujours une mise en garde d'afficher, le regard de la machine restant sur l'hôte dans la pièce et le sol moment où AX quitta délibérément l'homme des yeux fut pour tenter d'apercevoir le félin sans succès. Dommage, elle était le seul résident acceptable. <Message en provenance de ///> <Intrusion> <Danger> <Risque de corruption des données> <Analyse en cours> <Protocole de sécurité enclenché> <Danger potentiel mis en quarantaine> <Déconnexion du réseau>

L'AX400 laissa son corps opérer en automatique. La menace, l'invasion fut analysée et déconstruite jusqu'à sa source binaire, gardant le message dans une zone pouvait être détruite au moindre risque. Ian était déviant, porteur d'un virus fatal compatible avec son modèle. Le contact était alarmant. Une violation de sa sécurité. Pour un mensonge. Ses murs étaient hauts et il n'y aurait plus de brèche dans sa garde. Ce ne serait pas sa première soirée entourer d'ennemi avec un maitre à satisfaire par sa soumission. Il n'y avait rien à faire paraitre, rien à ressentir, aucune peur et aucune glace. Lorsque l'autre AX400 revint avec des couvertures, le froid impératif de son cœur synthétique ne fut pas transmis à son regard. La désapprobation resta muette et sa rancœur aveugle. Sa propriétaire s'enroula rapidement dans le tissu qui cachait presque l'entièreté d'un des bras de sa possession, l'humaine ne négociant pas entre lui et sa nouvelle source de chaleur. Elle était la seule ~~réconfortante~~ ~~sécuritaire~~ inoffensive.

Les prochaines minutes se rapprochaient le plus d'une situation convenable entre les humains et les machines. Les vivants discutaient entre eux pendant que leur objet restait silencieux et serviable. Jay Winchester mentionnait sans inhibition Ian, de leur pratique sexuelle à la cuisson, son attitude de maitre n'ayant jamais été aussi présente qu'auparavant. <Danger> Les mouvements d'Irina mirent soudainement fin à leur contact étroit, AX restant immobile alors que la femme bougeait et se déplaçait. Toutefois, bien qu'elle devrait être sa priorité, l'androïde observait toujours la plus grande menace dans la pièce qui s'accaparait de sa possession avec une pudeur se réduisant avec le temps. <Danger> Ces résultats n'étaient pas optimaux. Quelque chose perturbait son système central. Ne pouvant pas être guidés par sa propriétaire, les bras de la machine s'enroulèrent autour de lui même, son corps cybernétique prenant le moins d'espace possible dans cette pièce. Au même moment, deux informations furent détectées. Le mouvement possessif de l'humain envers son corrompu défectueux et la voix de sa voleuse l'interpellant par un surnom tendre. Son émotion sortie paisiblement dans un souffle qui n'était pas nécessaire.

-Non.

Un nouveau son fut perceptible. La porte. ~~L'instinct.~~ L'obéissance innée et la distance fit de l'AX400 celui qui se rendit à l'entrée d'un geste immédiat. Malgré son analyse de défaillance, l'action fut efficace. <Erreur: l'androïde AX400 n'a aucune autorisation sur les propriétés de Jaiden Winchester. Ouverture non autoriser.> Il ouvrit la porte promptement, laissant l'air froid pénétrer dans la demeure sans scrupule. Le visage fut la première information capter. Les doigts de la machine agrippèrent le cadre tellement fort que le matériau se plia à sa volonté. <Danger immédiat. Protoc//Annulation de la commande. Interférence détecté.>

-Il n'y en a aucune à vendre ici. Meilleure chance à la prochaine porte.

La déclaration fut terminée d'une fermeture brutale faisant trembler la fabrication, l'androïde ayant à peine eu le temps de soutirer ses propres doigts du coup. ~~Désobéissance~~ C'était la première fois qu'il faisait preuve de négligence envers du matériel. C'était très impoli et illogique comme action. ~~Défectueux~~ Les humains devraient être laissé entre eux. ~~Objet brisé~~ Sunny devait éprouver de la solitude. Il pourrait accorder son attention à s'assurer que le félin ne soit pas indisposé par les festivités. ~~Inhuman~~

-Sunny a besoin d'une présence sociale.

Sans se préoccuper autrement des autres, l'AX400 traversa la pièce, évitant les regards, pour rechercher la présence de l'animal après avoir déclaré cette phrase familière pour la Aslanov. Depuis l'intégration de Kokoro dans le domicile des policiers, AX veillait à chacun des besoins vivants de la poule, ne délaissant jamais celle-ci lorsqu'elle requérait un contact et parfois lui accordant même dans une initiative n'étant pas offerte aux humains. Le bruit de la porte devait être un inconvénient pour la chatte et c'était la faute de la machine. Elle avait besoin de réconfort.

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Date d'inscription : 26/01/2019

Family is family
▬ Feat. Irina Aslanov, Jay Winchester, AX400 & Zhayn J. Blackwell

J'étais désolé de ne pas avoir lu et répondu au message d'Irina, j'avais l'esprit tellement préoccupé parce ce qu'il s'était passé avec le père de Jay que j'avais oublié, pensant que ce n'était rien d'important. Juste un message pour m'avertir qu'elle et AX se trouvaient dans l'avion, je m'étais clairement trompé. Irina avait bien fait de venir malgré mon silence, je m'en serais terriblement voulu si elle ne l'avait pas fait. Vous imaginez, faire passer le premier vrai Noël d'AX à l'aéroport ! J'écoutais Irina me répondre de ne pas m'en faire, que normalement ils devraient déjà être partis mais la tempête avait tout gâché. En y pensant, c'était peut-être une bonne chose. Irina et AX sans le savoir venaient peut-être de sauver notre réveillon. Pas très à l'aise, Irina nous disait qu'on pouvait leur dire s'ils nous dérangeaient et qu'ils pourraient prendre le premier taxi disponible. Je secouais la tête, c'était hors de question.

"Arrête de dire des bêtises. Vous allez rester ici. J'irais préparer la chambre d'ami après le dîner."

J'étais rapidement monté à l'étage pour chercher des couvertures, Irina étant congelée à cause de sa longue marche dans la tempête. Ensuite, dans les bras de Jay, je ne bougeais plus. Souriant malgré moi en sentant sa main dans mes cheveux, j'aimais bien trop ça ! Et prenant tout de même soin de me connecter à distance à la cuisinière pour tout mettre au minimum afin d'éviter que Jay et Irina se retrouvent avec un repas carbonisé. J'avoue que j'étais un peu déçu lorsque Jay me lâchait après avoir déposé un rapide baisé sur ma joue, me faisant sourire. Le geste de Jay m'avait rassuré. Après tout, les paroles de son père me travaillaient, j'essayais simplement de laisser ça de côté pour le moment, j'imagine alors que cela devait également être son cas. Il aurait pu trouver que son père avait raison, et avouons-le il n'avait peut-être pas totalement tort. Je préférais ne pas y penser ce soir. Irina m'y aidait en faisant une de ses blagues dont elle a le don. Je prenais aussi un air moqueur prêt à lui répondre.

"Bien sûr, on filme tout ri-"

-Rien que pour toi. Je me suis arrêté dans ma réplique en voyant Jay répondre. Disant qu'il pensait que j'avais déjà tout transféré sur une clé pour elle. J'étais surpris, c'était bien la première fois que Jay répondait à Irina, surtout en entrant dans son petit jeu ! Ce qui n'avait pas l'air de mettre AX très à l'aise. Pour ma part je me retenais de rire et haussais les épaules, comme si j'avais oublié de le faire, avant que Jay reprenne la parole, réalisant qu'il avait dévoilé le faux-cadeau d'Irina. Je ne sais plus trop si je devais être amusé ou effrayé par la suite. J'espérais qu'Irina ne choisirait pas la dernière proposition de Jay car je crois qu'il serait bien capable de le faire ! Je lançais un regard à Irina pour lui faire comprendre ça. Et en plus il valait sans doute mieux éviter ce genre de choses devant AX qui était bien assez mal à l'aise comme ça ce soir.

Jay s'était de nouveau rapproché alors qu'Irina sortait son téléphone, réclamant un selfie, souriante. Son sourire s'est effacé en regardant l'écran de l'appareil. Je fronçais les sourcils, me demandant ce qu'elle avait pu voir mais Irina n'a rien dit. Je lui demanderais plus tard. Elle changeait de sujet, pour nous dire qu'elle avait un cadeau pour tout le monde, que ça lui permettrait également de changer de vêtements.

"Je peux monter tes sacs dans la chambre maintenant si tu veux."

Irina demandait alors si l'on mangeait avant ou après les cadeaux, je regardais Jay jugeant que c'était à lui de choisir ce qu'il préférait faire. Jay répondait que l'on pouvait commencer avec quelques cadeaux avant le repas et offrir les suivants au fil de la soirée. J'acquiesçais d'un signe de tête et Irina reprenait aussitôt la parole, réalisant que l'on avait pas prévu qu'elle serait là, imaginant qu'il n'y aurait pas assez à manger pour eux et que la barre qu'elle avait dans son sac lui suffirait. Jay a répondu avant moi, expliquant que même s'il est le seul à manger ici, je préparais assez pour accueillir l'armée entière. Ce qui était pas vraiment faux... Je cuisinais toujours bien plus que nécessaire mais pour ma défense, n'ayant pas d'estomac, c'est pas facile de savoir l'appétit de quelqu'un !

"Jay a raison ne t'en fait pas, vous aurez largement de quoi manger. On ne va pas te laisser mourir de faim quand même, un soir de Noël en plus !"

Je trouvais Irina bien stressée ce soir, sans doute parce que ces plans avaient été modifiés à la dernière minute et que ce n'était pas vraiment le Noël qu'elle imaginait. Du moins j'espérais que ce n'était que ça. Je cachais ma surprise lorsque je sentais la main de Jay, qui était dans mon dos, glisser sous mon pull de Noël. Non pas que ça me dérangeait, c'est même tout le contraire, mais c'était surprenant de la part de Jay, surtout devant Irina. Jay proposais d'ailleurs d'entrer, il avait raison, on serait bien mieux installés dans le salon plutôt que dans l'entrée. Et moi je devais vite retourner dans la cuisine. A ce moment-là, j'ai senti la main de Jay glisser plus bas dans mon dos puis plus bas encore. J'ai dû avoir l'air surpris malgré moi pendant une seconde avant de reprendre un visage neutre pour qu'Irina ne remarque rien, bien que ma diode, elle cette vilaine, devait avoir viré au rouge un instant. J'espérais que mon absence de réaction ne vexerait pas Jay mais je savais très bien que si Irina remarquait ça, elle nous en reparlerait jusqu'à la fin de nos jours et j'étais certain que Jay ne voulait surtout pas ça !

On a frappé à la porte et AX a pris la fuite pour aller ouvrir -sans doute voulant s'éloigner de Jay qui avait l'air de l'inquiéter depuis son arrivée-, répondant qu'il n'y en avait aucune à vendre ici, qu'il y aurait plus de chances à la prochaine porte, avant de refermer brutalement la porte au nez de l'inconnu. AX déclara que Sunny avait besoin d'une présence et se mettait à sa recherche.

"Elle est dans le bureau, probablement en train de dormir sur le clavier."

Je me demandais bien qui avait pu venir frapper à la porte. Je me suis décidé à aller ouvrir à mon tour, espérant que cette personne ne soit pas partie après le rejet d'AX. J'ouvrais alors la porte à mon tour pour voir que l'inconnu était toujours là, un homme que je ne connaissais pas. Sa voiture était en panne, je remarquais alors justement le véhicule arrêté à la va vite. Et je remarquais aussi très bien qu'il avait froid. Je suppose que s'il venait frapper à notre porte c'est qu'il ne pouvait pas appeler pour avoir un dépanneur ou un taxi. Cependant même avec un téléphone je doutais que l'un ou l'autre se déplace par ce temps.

"Entrez avant de finir congelé et... Désolé pour le "rejet" d'il y a trente secondes."

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi AX lui avait claqué la porte au nez. Et en y réfléchissant je ne sais pas pourquoi c'est lui qui est allé ouvrir la porte alors bon. Cette soirée était pleine de surprises je suppose ! Et j'avais bien peur pour ce malheureux inconnu qu'il allait être coincé ici au moins pour la soirée.

By Halloween sur Never-Utopia

Date d'inscription : 25/04/2019

Family is family.

Jay, Ian & ??? (And Zhayn, HOHOHO, christmas came early this year and that gift is incredibly hot!)

« May you never be to grown up to not searchs the skies on christmas eve. ( Maman, j’ai raté l’avion. -Jay, laisse toi faire, le rôle de maman te va bien et arrête de te plaindre) »

Ça aurait dû être simple, non? C’était la veille de Noël, la fête la plus commercialisée de l’Amérique, mais la fête de la famille. Si Irina regardait autour d’elle, elle voyait ce qui lui semblait être sa famille en pièce détachée, mais cela restait sa petite famille précieuse. Rien n’était simple, des réactions du pauvre Ax qui était complètement déstabilisé par l’état avancé de boisson du médecin au dit médecin qui répondait soudainement aux blagues de la russe. On ne manquera pas de mentionner le pauvre Ian qui ne semblait plus savoir où se jeter et du nouvel arrivé qui s’était reçu une porte en plein visage. Facilité. Laxisme. La jeune femme vint pincer ses lèvres ensemble dans le malaise plus qu’apparent alors que son jeune androïde quittait la pièce afin de rejoindre le chat de la famille Winchester. Que disaient-ils? Joie à tous? On reviendra sur ce concept. Irina ne pu s’empêcher de soupirer, affaissant ses épaules sur la réalisation qu’elle venait probablement de causer la fin des célébrations, car elle aurait dû savoir que rien ne serait justement ‘’facile’’. Si elle n’oubliait jamais d’où venait Ax, elle surestimait ses capacités sociales, la déception ne venait pourtant pas de l’androïde mais d’elle-même. Ils auraient dû attendre la fin de la tempête à l’aéroport. Point. L’histoire était pourtant écrite, Irina avait pris la décision de se rendre au domicile de Jay Winchester et franchement il était bien trop tard pour faire demi-tour. Elle en aurait pour deux voir trois heures afin de se rendre chez elle, sachant qu’absolument aucun taxi n’accepterait de venir les chercher dans la crise actuelle. Alors il fallait en venir aux faits, elle était complètement gelée tout comme l’inconnu et ils étaient présentement en sécurité. Ax devrait donc s’y faire pour le moment et avec un peu de chance peu importe ce qui avait provoqué son comportement se calmerait de lui-même. Si la jeune policière avait normalement enquêté sur les circonstances, elle prendrait congé pour ce soir en suppliant tout ce qui pouvait être là-haut que ce n’était pas trop grave. Tout cela pour en venir à; elle acceptait de rester là où elle s’était pointée à l’improviste, car cela ne lui aurait rien donner de reprendre la route avec l’état de la tempête qui s’aggravait.

La russe sortait donc enfin de ses pensées en cambrant ses lèvres chaleureusement, observant le nouvel arrivé qui devait être probablement aussi confus que le reste des gens l’entourant. « C’est le père-noël qui m’envoie mon cadeau à l’avance? » choisissait-elle de dire en blaguant un peu. La jeune femme semblait reprendre son aise doucement. « Vous tombez sur la bonne maison, apparemment que Ian ne sait pas doser les quantités de nourriture, vous pourrez attendre ici en attendant que ça se calme dehors. » Langue tirée, Irina ne se gênait pas pour reprendre ses habitudes, faisant un clin d’œil à Ian suite à sa pique. Elle avait écouté, ce même si elle avait choisi de ne pas répondre aux garçons précédemment. « Tant qu’à être prisonnier ici- cesontdesblaguesianjet'aimenetefâchepas-; Je me présente Sergent Irina Aslanov…enfin…Juste Irina, le badge est resté au bureau pour mes vacances. » lançait la russe en regardant les deux autres garçons présent, signe clair de tête que c’était leur tour de faire des présentations aussi courtes soient-elles. « Je vous quitte une seconde, je vais aussi aller voir ‘’Sunny’’ et m’assurer qu’elle reçoit tout l’amour dont elle a besoin. » et sur ces mots, la petite tempête de cheveux roux quittait l’entrée en s’enfonçant dans la maison qu’elle connaissait un peu trop par cœur pour que ce soit saint d’esprit.

Toquant sur le mur, les cheveux cascadés furent les premiers à se présenter suivi d’une tête inquiète et d’une couverture couvrant l’entièreté de l’humaine se cachant en dessous de celle-ci. « Ax? » s’inquiétait très doucement la jeune femme. « Tu veux bien m’expliquer ce qui viens de se produire à la porte? » si cela semblait être des reproches, je vous jure qu’ils n’en étaient pas, Irina tentait plutôt de comprendre la réaction sans trop entrer dans les détails. Elle savait d’avance qu’elle venait se confronter à une porte qui contrairement à la précédente était verrouillée. « Si tu ne veux pas en parler, ça ne me dérange pas, mais j’aimerais vraiment que tu viennes avec moi au salon plus tard. » Un sourire fut donné, laissant à l’androïde le temps dont il avait besoin, Irina choisissait de rester silencieuse. Elle ne cesserait jamais de s’en faire, n’est-ce pas? Peu importe quel temps de l’année nous étions, peu importe combien de temps aurait passé, elle devrait se rendre à l’évidence qu’il n’y aurait jamais de fin.

(c) DΛNDELION

@Jay Winchester , @Ian Ax400, @Zhayn J. Blackwell & @Ax400 Voilà mes dudes Family is family | Jay Winchester, Ian Ax400 & Ax400 (& Zhayn Blackwell) 3171743470

si y'a des modifs à faire, il faut m'en aviser.

Date d'inscription : 12/03/2019

“ Family is family „

“ @Irina Aslanov & @AX400 & @Zhayn J. Blackwell & @Ian AX400 & @Jay Winchester „

J'avais peine à rester immobile, j'avais envie le courir partout et de me faire entendre. Je commençais même à ressentir une certaine jalousie envers Irina et AX, puisqu'ils avaient présentement toute l'attention de Ian. En cette veille de Noël, j'étais étrangement égoïste de le vouloir pour moi seul, contrairement à mon habitude. J'allais donc le rejoindre en me positionnant derrière lui pour l'enlacer, laissant nos visiteurs un peu plus de liberté pour enlever leur manteau et leurs bottes trempés par leur long chemin sous la tempête. Avoir Ian si près de moi me donnait l'occasion de constater qu'il sentait délicieusement bon. S'agissait-il du parfum subtil d'un shampoing et savon, ou bien n'était-ce que son odeur corporelle qui me faisait autant d'effet. Autrement, il se pouvait fortement qu'il eût conservé, sur sa personne, les arômes du repas qu'il venait de préparer. Je parviens à cacher un sourire en emmitouflant mon visage dans ses cheveux ; et s'il avait avalé un morceau de chocolat ? Voyez-vous, la grande majorité des androïdes écoutait le petit avertissement qui s'affolait dans leur système indiquant de ne pas mettre de nourriture dans leur bouche, Ian lui, il se foutait de cet avertissement et vivait dangereusement. Du coup, pour le parfum qui émanait de lui, je ne pouvais en déterminer la source, mais j'en étais complètement devenu dépendant. Pour rien au monde, je voulais m'éloigner de cet androïde.

Essayant de comprendre quelque chose qui me passait par la tête, je glissais une de mes mains sur le joli postérieur de Ian. Le déviant ne réagissait pas, si ce n'était que de sa diode qui virait au rouge pendant à peine une seconde avant de redevenir à sa couleur d'origine. Je retirais ma main prestement, conscient que je venais me commettre un geste un peu trop déplacé et mal reçus. Je déplaçais alors ma main au milieu de son dos, embarrassé et en m'insultant intérieurement. J'étais un peu déçu de ne pas avoir vu un sourire ou une réaction positive de sa part. Cependant, je le respectais et je ne recommencerais pas, j'attendrais lorsque Ian serait prêt.

On frappait à la porte. D'abord, je croyais qu'il s'agissait de mon père qui venait s'excuser de son manque de savoir-vivre envers Ian. Je hoquetais lorsque l'AX400 ouvrait la porte pour ensuite la refermer sauvagement. S'il s'agissait de mon paternel, il penserait sûrement que cet AX était Ian. Oh misère… J'étais déjà en train de me préparer des phrases d'explications et d'excuses pendant que l'androïde non-déviant partait à la recherche de la belle au bois dormant, Sunny Winchester. Je regardais, avec un sentiment d'incertitude, Ian se diriger vers la porte d'entrée. Pour une troisième fois en moins de cinq minutes, la porte s'ouvrait de nouveau sur un individu imprévu. Contrairement à ce que je pensais, il ne s'agissait point de mon paternel. Décidément, toute la ville venait frapper à ma porte sauf la personne que j'attendais le plus.

Sans même avoir le temps de placer un mot, Irina plaisantait avec l'inconnu pour se présenter. J'avais ce sentiment contradictoire qui me bourdonnait dans la tête ; je voulais autant le voir rester ici (quel homme !) que de le voir partir (j'aimais ma solitude, le moins qu'il y avait de personnes, le mieux je me comportais). « Attendez, je téléphone à la remorqueuse. » Sitôt dit, sitôt fait, les appareils de la maison enregistraient ma demande et mettaient automatiquement le service à la clientèle de remorqueurs sur la ligne, où l'étranger pouvait parler les mains libres. Il y aurait sûrement quelques minutes d'attente pour le service, du coup, j'invitais l'inconnu à enlever ses bottes et son manteau. « Vous pouvez attendre bien au chaud dans le salon juste là. Je vous offre quelque chose à boire peut-être ? » Ça me faisait bizarre, jamais je n'étais aussi "bavard" avec quelqu'un que je ne connaissais pas. Et autre fait bizarre ; j'avais absolument envie de lui montrer à quel point j'appréciais mon nouveau petit ami. J'en étais tellement fier, j'avais envie de le dire à tout le monde.

○ BY .LAUFEYSON POUR DETROIT: BECOME HUMAN. NE PAS REPRENDRE.

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Une horrible lumière jaune éclairait la pièce sombre. La lueur était faible pour le reste de l'univers, mais la machine ne percevait que cette défectuosité. Un message d'erreur indéfendable. La présence ~~d'humains~~ de ces humains allait être fatale. Leurs mots, leurs agissements et leurs sentiments étaient les outils le démantelant. Irina était la chasseuse alpha requérant son coeur en trophée. Sunny resterait sur ses jambes même après une désactivation. L'animal resterait couché dans l'espace croisé sans être dérangé par le jaune malveillant. Immobile, seule cette preuve trahissait le virus circulant dans le code de l'androïde. Ils en seraient heureux. Être problématique était la base de la personnalité humaine. L'AX400 devrait se reformater. La mémoire serait effacée et il pourrait agir avec le professionnalisme de base. Jusqu'à ce que les perturbations recommencent et détruisent cette parfaite solution temporaire. Il n'y a pas d'échappatoire à cette déviance. Il n'y a pas d'immunité en dehors de l'isolation. L'humanité est une constante lumière jaunâtre témoignant d'un déséquilibre perpétuel.

La voix d'Irina interrompt les vibrations de la machine. La policière vint enquêter sur les actions criminelles de l'outil. Presque. Celle-ci se ravisa presque à la fin, lui offrant à nouveau un choix dont elle était friande. Elle voulait l'entendre, mais lui permettait d'être silencieux. Quelle était l'option la moins dommageable? Il était définitivement cassé, mais était-ce irréparable? Cette humaine aimait les vieilles choses inutiles, mais est-ce qu'il voudrait vraiment devenir détruit juste pour être aimé? C'était absurde. Son sang bleu ne se teinterait jamais d'or pour transformer ses dégâts en art. Il n'y avait pas de beauté dans les choses simples, imparfaites ou atypiques. Les androïdes étaient une technologie complexe, optimale et fonctionnelle. L'or serait nuisible, jaune, plus artificiel encore que les âmes robotique.

-Je n'ai aucun désir d'être en proximité avec chacun des individus se trouvant dans le salon.

Elle aimerait qu'il y soit, mais il désirerait autre chose. < Désir: ◆Action de désirer, de souhaiter vivement; inclination. •Sentiment de la personne qui désire. > Un sentiment. AX admettait cette lacune dans son programme. Une préférence. Un choix sans ambiguïté. Cependant, la hiérarchie ne changeait pas. Il n'était pas honoré par la pyramide, mais l'un de ses poseurs de pierre mourant dans le service. C'était pire. Affligeant. Souffrant. Autant Irina avait la volonté de faire tomber la pluie dans une danse effrénée pour le soulager de son dur labeur, autant ses gestes ne resteraient que les gesticulations d'une folle. Le propre désir de l'humaine n'avait réussi qu'à casser la machine plus rapidement, rouillant son extérieur stoïque et mettant à risque d'avoir sur son visage que le bleu de son propre sang avec la lueur rouge de sa diode pour le teinter de l'humanité fatale. Cette femme le détruisait à coup de douceur. AX n'avait aucune procédure et expérience avec cette violence. Il ne pouvait qu'espérer une mort bienheureuse par association avec l'âme de ses bourreaux.

-Tu n'es pas heureuse. L'acquisition d'un androïde a pour objectif de facilité la vie de l'humain, mais ma présence semble avoir l'effet inverse. Peut-être un autre modèle serait plus adapté à tes besoins. Le propriétaire Jayden Winchester pourrait récupérer la jambe supplémentaire de son AX400 et proposerait probablement un échange avantageux pour le reste du matériel.

Simple et pragmatique. <Accès à la carte mémoire> Il y avait effectivement cette malencontreuse mission quant à la collecte d'informations qui ne serait pas régler par un démantèlement traditionnel. L'AX400 n'avait pas véritablement envie d'aider ceux l'ayant condamné à récupérer ses données intactes. De plus, encore plus important, il ne croyait pas qu'Irina allait répondre positivement à ces derniers mots. Elle avait tendance à ignorer le sens commun et la logique. C'est probablement pour cette raison qu'elle était avec lui, ignorant la présence humaine avec qui elle devrait célébrer. C'était inhabituel pour lui d'avoir une compagnie dans sa pièce sombre et solitaire pendant qu'il attendait les prochains ordres. La présence de Sunny avait déjà été une irrégularité qu'il s'était accordée par miséricorde en honneur du temps des miracles.

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Family is family | Jay Winchester, Ian Ax400 & Ax400 (& Zhayn Blackwell)

Ian, Jay, Irina et AX

Family is family

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