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 (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]

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Elyan AX400

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MessageSujet: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyVen 12 Juin - 23:22



(Flashback) Two Against One
Feat. Jay Winchester


10 Mars 2040

Lydia vivait avec nous depuis un moment maintenant déjà. Et malgré tout je n'arrivais toujours pas à m'habituer à la situation. Enfin, je vais être honnête, je n'attendais qu'une chose c'est qu'elle parte. Lydia ne m'appréciait pas, pas du tout c'était même sûrement tout l'inverse, et je lui rendais bien. Bien sûr j'avais essayé de faire des efforts ! J'ai essayé de mettre côté ma première impression, ce mauvais pressentiment... C'était ta cousine après tout, ta famille. Seulement c'était en vain et on ne peut pas dire que Lydia faisait beaucoup d'efforts, je veux dire de vrais efforts, pour effacer cette sensation.

En apparence bien sûr, elle faisait des efforts, mais ça se voyait -pour moi du moins- à des kilomètres que c'était de la pure comédie. Lydia était douée, elle a raté une carrière d'actrice visiblement. J'avais essayé en douceur de t'en parler, d'essayer de sous-entendre que quelque chose clochait, mais on ne peut pas dire que c'était un succès. En tout cas, elle savait parfaitement semblant de faire des efforts, puisque tu y croyais, et autant ça lui plaisait peut-être de jouer les hypocrites autant ce n'était pas mon cas. Je ne fais pas semblant d'apprécier quelqu'un quand ce n'est pas le cas. Au moins, on ne pourra pas me reprocher de ne pas être honnête. Contrairement à d'autres...

Lydia avait passé l'après-midi Dieu et rA9 seuls savent où, je ne demandais jamais où elle allait car ça ne m'intéressait tout simplement pas de savoir. Je n'allais certainement pas me plaindre de son absence, au contraire ! J'ai pu profiter d'une après-midi tranquille avec toi. Une excellente après-midi qui est passée vite, beaucoup trop vite, malheureusement. Au moins j'ai pu me changer les idées. Après ce qui était arrivé à Adrian ainsi qu'à Carlos et Irina qui était injustement accusée de leurs meurtres... On ne peut pas dire que le moral soit très haut. Honnêtement je ne sais pas comment je tiendrais le coup sans toi. Ils me manquaient, horriblement et j'étais mort d'inquiétude pour Irina. Je commençais à croire qu'elle avait été tuée aussi et que c'était l'Opposition qui était derrière tout ça. Ils auraient pu cacher son corps pour faire croire qu'elle était la responsable de ce cauchemars. J'ai dû organiser l'enterrement d'Adrian sans elle, cela a été particulièrement difficile. Mon jumeau avait été tué, avant même d'avoir eu le temps de vivre.

Finalement Lydia avait fini par t'envoyer un message pour dire qu'elle rentrait pour le dîner. Nous n'avons alors pas eu à attendre longtemps avant de la voir rentrer. Il était temps de m'éclipser dans la cuisine pour préparer le dîner. Je t'embrassais rapidement avant de me lever du canapé et d'aller dans la cuisine.

Lydia profitait que je sois occupé dans la cuisine pour te parler, probablement pour te raconter en détail ce qu'elle avait fait durant l'après-midi. Je n'écoutais pas la conversation, préférant me concentrer sur ce que je faisais. Sunny se frottait contre mes jambes, sûrement dans l'espoir d'avoir une nouvelle ration de croquettes alors qu'elle avait déjà mangé. Et Luna était assise et me regardait fixement en faisant les yeux doux pour que je lui lance des morceaux. Après une quarantaine de minutes, le repas était prêt. J'allais tout servir à table et puis je te laissais avec Lydia, retournant dans la cuisine pour céder aux caprices des filles en leur donnant chacune une friandise.

Tout se passait bien et puis Lydia s'est levée brutalement, manquant de renverser sa chaise. Naturellement je me retournais pour voir ce qu'il se passait. Elle s'est mise à tousser, brièvement, les yeux rougis. La toux rapidement calmée, elle inspectait son assiette comme si elle cherchait à savoir quelque chose, tout en se grattant. Je me suis approché pour savoir ce qu'il se passait.

"Qu'est ce qu'il se passe ?"

En m'approchant dans la salle à manger, j'ai pu constater avec surprise que des plaques rouges commençaient à apparaître sur le visage de Lydia et son cou. Elle faisait une réaction allergique à quelque chose, probablement un des ingrédients. Lorsqu'elle m'a vu, elle m'a immédiatement accusé de l'avoir fait exprès. Elle faisait semblant d'être choquée et blessée, me reprochant ce qui arrivait. Je n'en revenais pas ! Comment ça pouvait être de ma faute ? Elle ne m'a rien dit ! Elle croit peut-être que je lis dans les pensées ?

"Il fallait m'avertir ! Je ne suis pas devin !"

Cette fois il semblerait qu'on allait réellement se disputer devant toi. J'ai déjà eu beaucoup d'accrochages avec Lydia durant ton absence, lorsqu'elle montrait une partie de son vrai visage. Elle mentait alors soudainement, en te disant qu'elle m'avait averti pour son allergie, que par conséquent je l'avais fait exprès, que j'avais voulu l'empoisonner, que cela aurait pu être grave. Elle en avait les larmes aux yeux, arrivait à faire trembler sa voix. Même moi j'aurais pu tomber dans le panneau, elle savait pleurer sur commande ? J'en avais ras le bol, cette fois elle allait trop loin, ce n'était plus de petites piques qui pouvaient passer pour des blagues là. Et j'avais déjà les nerfs à vif ces derniers temps, ce n'était clairement pas le bon moment pour me chercher. J'avais trop de colère, trop de souffrance accumulées qui ne demandaient qu'à sortir. Mes paroles sont sorties toutes seules, froides et dures.

"Si j'avais voulu t'empoisonner tu ne t'en serais pas rendue compte avant qu'il soit trop tard."
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyMar 23 Juin - 19:54


Two Against One
J'aurais espéré que tout se passe bien entre ma cousine et toi, mais je remarquais bien que ce n'était pas le cas. Bien que tu aies toujours eu de la difficulté à gérer tes émotions, je t'avais demandé d'être gentil et compréhensif. La pauvre Lydia avait récemment perdu ses parents dans un accident de la route, et c'était un miracle dont elle-même avait survécu, puisqu'elle était aussi en compagnie de mon oncle et de sa femme. Elle était fragile, elle était encore sous le choc, c'était inimaginable ce qu'elle avait vécue. Je lui avais proposé hébergement à la maison le temps qu'elle se trouve une maison à Détroit, et ce, même si j'étais conscient qu'il y avait des chances qu'elle reste ici pendant plusieurs temps. Mais tu ne semblais pas du tout aimer que quelqu'un vienne s'installer sans notre petit nid d'amour.

Tu étais venu me voir à plusieurs reprises pour me parler du fait que Lydia était hypocrite (bon, tu avais utilisé d'autres mots plus légers, mais la signification était identique). Était-ce la façon dont tu avais finalement trouvé pour qu'elle parte d'ici ? L'insulter dans son dos ? Je savais que ce n'était pas toujours rose entre vous deux, les personnalités ne fonctionnaient pas vraiment ensemble, mais Lydia, elle faisait des efforts pour t'apprécier. Mais toi, c'était différent et ça commençait à m'agacer. Je voulais t'en parler encore une fois, car Lydia était venue se plaindre une énième fois de ton comportement froid envers elle. Je ne comprenais pas pourquoi tu agissais ainsi. Du coup, ma cousine m'annonçait qu'elle allait magasiner toute l'après-midi et en soirée, j'en profiterais pour te parler.

Nous avions passé l'après-midi ensemble et j'ai eu un si bon moment que j'avais même oublié de te parler de ce qui me tracassait. Si seulement on pouvait toujours être comme ça, ce serait la perfection. Tu étais câlin et attentionné -et j'étais complètement sous ton charme-. Puis, je reçus un message de ma cousine, m'annonçant qu'elle revenait pour le souper. Je dois avouer que j'étais un peu déçu, car j'aurais aimé profiter de mon moment romantique avec toi plus longtemps. « Lydia revient bientôt, » t'annonçais-je. Et quelques minutes après, la voilà déjà à la maison. Tu te levais, sûrement pour aller à la cuisine faire le repas, et tu me donnais un rapide baiser. Je me levais à mon tour et, en t'agrippant par la taille, je te fis retourner pour ainsi me faire face. « Le dîner peut attendre encore un peu, ne crois-tu pas ? » me permettais-je de dire avant de t'embrasser plus longtemps.

Tu es reparti vers la cuisine lorsque Lydia s'approchait de nous ; elle avait envie de me parler de son après-midi. Elle en profitait aussi pour me demander si je t'avais parlé sur la froideur et les piques que tu lui envoyais. Réponse négative, je n'avais pas vu le temps passer aujourd'hui. Ce n'est pas grave, qu'elle me dit, puis, elle continuait à me parler de ses achats.

Le dîner était fin prêt et Lydia et moi sommes assis à la table où tu nous apportais nos assiettes. Je te remerciais avant de me mettre à manger. C'était délicieux ! Cependant, à peine commencé et Lydia se mit à tousser de plus en plus. Tout pointait qu'il s'agissait d'une réaction allergique. Sa toux arrêta enfin puis elle commença par inspecter son assiette. Tu es enfin arrivé en demandant ce qu'il se passait. Lydia t'a accusé d'avoir fait exprès. Tu n'avais certainement pas fait exprès ! J'allais prendre ta défense, mais tu fus plus rapide que moi, en précisant que tu n'étais pas devin. « Ian ! » m'écriais-je en fronçant les sourcils. Ce n'était pas le moment d'avoir une telle réaction de ta part, la pauvre avait sûrement cru mourir ! Ma cousine se mit à pleurer en ne cessant de répéter qu'elle te l'avait pourtant dit. « Ian, des erreurs, ça arrive, ce n'est pas ta faute. »

Puis, la phrase de trop, celle que tu disais que si tu voulais l'empoisonner, elle ne s'en était jamais rendu compte. « Lydia, excuse-nous, » lui disais-je tout en me dirigeant vers toi. « Ian, on va dans le labo, maintenant. » Je savais que tu me suivais maintenant. La discussion allait se faire maintenant.

« C'était quoi ça, Ian ? » commençais-je. « C'est si difficile d'être tolérant avec Lydia ? Elle a perdu sa famille, devant ses yeux ! C'est dur pour elle et tu ne la ménages jamais. Tu lui lances toujours des piques, tu crois que je ne les attends pas ? Elle a de la difficulté à vivre avec tout ça et maintenant, au lieu de lui demander pardon, tu lui dis la pire chose qu'il soit ? »

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MessageSujet: Re: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyMar 23 Juin - 22:54



(Flashback) Two Against One
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Je commençais sérieusement à désespérer un peu d'être le seul à voir clairement que Lydia n'était pas du tout celle qu'elle prétendait être. C'était incroyable à quel point tout chez elle sonnait faux. Et j'avais réellement essayé de faire des efforts au début. J'avais mis ma mauvaise impression de côté, faisant de mon mieux pour ignorer l'alarme qu'elle déclenchait. Seulement je me suis rapidement rendu compte que ça ne servait absolument à rien. Elle faisait bien devant toi, mais une fois que tu avais le dos tourner le masque tombait, en partie du moins. J'étais certains qu'en la poussant un peu, le masque tomberait pour de bon. Je me retenais tout de même, il y avait déjà assez de tensions comme ça. J'avais alors simplement décidé de l'éviter autant que possible et de lui adresser la parole le moins possible.

C'est pour ça que je partais dans la cuisine dès qu'elle était rentrée. J'ai apprécié le fait que tu me retiennes pour m'embrasser à nouveau. Au moins, je savais que tu n'avais pas honte de moi. Je souriais, mais j'étais toujours mal à l'aise lorsqu'elle était présente. Je détestais sentir son regard désapprobateur sur moi, d'ailleurs comment je pouvais sentir ça d'ailleurs ? Je ne crois pas qu'il existe des capteurs pour pouvoir sentir ça. Enfin peu importe. Je n'ai pas adressé un seul mot à Lydia. Je n'avais rien de bon à lui dire et j'avais passé une bonne après-midi ce qui me passait l'envie de lui lancer des piques ou de répondre à celles qu'elle pourrait m'envoyer. Heureusement Lydia ne m'a rien dit non plus. Elle préférait reporter son attention sur toi pour raconter ce qu'elle avait fait cette après-midi. Du moins, c'est ce que je pensais.

Et tout c'était plutôt bien passé jusqu'au moment du repas. Jusqu'à ce que Lydia soit prise d'une violente réaction allergique. Evidemment la première chose qu'elle faisait c'était m'accuser de l'avoir fait exprès. C'est drôle comme dans le fond ça ne m'étonnais même pas qu'elle soit capable de faire ça. Cela aurait sûrement dû m'inquiéter, qu'est-ce qu'elle était capable de faire d'autre après tout ? Seulement j'étais trop occupé à lui répondre pour m'en rendre compte. Visiblement tu n'as clairement pas apprécié que je me défende mais je n'allais quand même pas me laisser faire ! Evidemment Lydia s'est mise à pleurer, en disant qu'elle m'avait prévenu pour son allergie. C'était un mensonge. J'étais tellement habitué à son cinéma que désormais la voir fondre en larme ne me faisait plus rien, ni chaud, ni froid. Tu me disais alors que des erreurs ça arrive, que ce n'est pas ma faute. J'étais surpris, dans le mauvais sens du terme. Tu pensais vraiment qu'elle me l'avait dit et que j'avais oublié ?

"Je suis un androïde, je ne fais pas d'erreurs."

J'aurais bien ajouté qu'une machine ne peut pas faire d'erreurs, mais cette phrase aurait donné l'effet que je me rabaissais et cela lui aurait fait bien trop plaisir. Ce qui était idiot, car après tout je suis une machine mais bon, je gardais donc cette réflexion pour moi. Lydia avait clairement choisi la mauvaise période pour m'énerver. J'étais à bout de nerfs ces derniers temps. Je savais parfaitement que j'étais capable de rapidement m'emporter mais en même temps sur ce coup elle allait trop loin ! J'ai répondu sèchement que si j'avais voulu l'empoisonner, elle ne s'en serait pas rendue compte. Non, elle serait morte tout simplement. Et je venais sûrement de dire la phrase de trop. Tu demandais à Lydia de nous excuser avant de m'ordonner de te suivre dans ton labo.

Je te suivais en lançant un regard noir à ta cousine. Elle avait voulu créer une nouvelle dispute et la garce avait bien réussi son coup. Je me disais alors que j'écouterais simplement le sermon et que ça s'arrêterait là. Je t'écoutais alors commencer par me demander c'était quoi ce qui venait de se passer. Je ne répondais pas tout de suite, car je devinais que ce n'était que le début. Et je ne me suis pas trompé. Tu poursuivais rapidement pour me répéter qu'elle avait perdu sa famille devant ses yeux. Je crois que vu le nombre de fois où elle y faisait référence, c'était gravé dans ma mémoire. Je ne comprenais pas d'ailleurs, comment pouvait-on utilisé la perte de ses proches pour justifier son mauvais comportement ? Pour moi, ça n'avait aucun sens. J'ai perdu Adrian et Carlos, sans doute Irina aussi car Dieu et rA9 seuls savent ce qui lui est arrivé et je ne les prenais pas comme excuse pour me justifier. Tu disais que je ne la ménageais jamais, que je lui faisais des piques sans arrêt. C'était étrange comment tu remarquais les piques que je lui lançais mais pas celles qu'elle me lançait. J'ai été choqué lorsque tu mentionnais qu'au lieu de lui demander pardon, je lui ai dit la pire chose qu'il soit.

"Parce que j'aurais dû m'excuser ?"

J'avais du mal à croire ce que j'avais entendu. Non mais quelle blague ! Pourquoi ce serait à moi de m'excuser ? Je n'avais rien fait ! Franchement c'était la meilleure celle-là, non mais je rêve... Et puis quoi d'autre encore ? Il ne faut pas que je me mette à genoux tant qu'on y est ?

"Je ne comprends pas pourquoi tu prends encore sa défense ! La prochaine fois elle fera quoi hein ? Elle va se jeter dans les escaliers pour ensuite m'accuser de l'avoir poussée ? Il faudrait que j'accepte toutes ses crises sans rien dire ?" Je m'énervais un peu trop. C'était sûrement la première fois que ma diode devait être rouge et clignotante aussi longtemps. "J'imagine que je n'ai pas le droit de la provoquer mais qu'elle, elle a le droit. C'est bien ça ? Dans ce cas il faut pas s'étonner que je ne me laisse pas faire." La suite est sortie toute seule, plus brutale que ce que j'aurais voulu. "Je ne comprends pas comment tu fais pour ne pas voir qu'elle te manipule. "
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MessageSujet: Re: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyLun 29 Juin - 3:11


Two Against One
Tu ne semblais pas apprécier lorsque je t'accusais d'erreurs. Même que tu précisais que tu étais un androïde et que tu n'en faisais point. Jamais je ne t'avais vu comme ça. Et pour la première fois depuis qu'on était ensemble, j'étais déçu. Déçu que tu croies qu'être un androïde te donnait l'avantage de ne faire aucune erreur. Je n'allais pas t'obstiner devant ma cousine, du coup, je ne t'ai pas répondu. Cependant, je ne cachais pas le fait que j'étais embêté par ta réponse.

Puis, tu ne tardais pas à répondre sèche à ma cousine comme quoi si tu avais voulu l'empoisonner, elle ne s'en serait pas rendu compte. Bien que j'eusse décidé de rester calme il y a quelques secondes, je ne pouvais pas laisser passer cette réplique. Je nous excusais à Lydia et je t'ordonnais de me suivre au labo pour discuter en privé. Je détestais me comporter ainsi, mais je n'avais point le choix. Je voulais que tu sentes mon mécontentement. Une fois la porte refermée derrière nous, je te demandais de t'expliquer. « Tu aurais dû t'excuser ? » répétais-je après toi. « Tu n'aurais même pas dû agir comme ça en premier lieu ! Bien sûr que tu aurais dû t'excuser, c'est la moindre des choses. » Je passais une main dans mes cheveux en signe d'agacement. Je détestais avoir une confrontation contre toi.

« Prendre sa défense ? Bien sûr que je vais prendre sa défense avec ce que tu viens de lui dire ! Elle ne va pas bien, elle est malheureuse. Elle n'a pas besoin de se faire parler de la sorte, surtout pas lorsqu'on lui a offert hospitalité dans notre maison. » Je marquais une pause apercevant ta diode écarlate sur ta tempe. Je n'aimais pas voir cette couleur. « Peut-être que si tu arrêtais de la provoquer, elle cessera aussi de le faire. Tu n'as pas envie d'essayer ? »

Je fronçais les sourcils lorsque tu me disais qu'elle me manipulait, d'un ton plutôt sec. « Me manipuler, hein ? Et comment penses-tu qu'elle me manipule ? En me demandant gentiment de te dire d'arrêter de lui envoyer des piques ? Ou de cesser d'être toujours après elle ? De vouloir que tu sois plus doux avec elle et compréhensif ? Tu appelles ça manipuler ? » Je te laissais le temps de répondre. « Et pourquoi penses-tu qu'elle veut me manipuler ? » Et je le pensais vraiment. Pourquoi chercherait-elle à me manipuler ? « Non, tu sais quoi ? Je n'ai pas envie de l'entendre. » Je ne te croyais pas, et je n'avais pas non plus envie d'en entendre parler. Une me disait ci, l'autre me disait ça, je commençais à en avoir marre d'être toujours dans le milieu. « Je sais que tu veux qu'elle parte -et elle va partir aussi, éventuellement-, mais faut lui laisser le temps de se stabiliser ! C'est pas facile pour elle... surtout si tu es toujours après elle. » Je faisais mon possible pour rester calme, bien que la situation commençât à m'énerver. J'avais simplement envie que ça finisse, et que tout redevienne comme avant ; nous avions passé un si bel après-midi, pourquoi ça ne pouvait pas durer ?

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MessageSujet: Re: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyLun 29 Juin - 22:22



(Flashback) Two Against One
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Je m'emportais sans doute un peu trop. Peut-être que la meilleure décision aurait été de laisser couler et de l'ignorer totalement. Seulement ce n'était clairement pas la bonne période pour m'énerver. J'avais les nerfs trop à vifs, mes émotions trop présentes. Alors elle m'a cherché et elle m'a trouvé. Ce n'était pas la première dispute que j'avais avec Lydia, mais celle-ci prenait beaucoup plus d'ampleur, beaucoup trop. Et voir que tu prenais sa défense m'énervait encore plus. J'ai bien vu que tu n'avais pas aimé ma réplique, lorsque j'ai répondu que j'étais un androïde et que je ne faisais pas d'erreurs. Cette réflexion ne t'as vraiment pas plu mais tant pis, c'était sorti. Et puis ce n'était que la vérité non ? Une machine ne peut pas faire d'erreur ?

Et puis finalement j'ai dit la phrase de trop, quand elle m'a accusé de l'avoir fait exprès, d'avoir voulu l'empoisonner... J'ai répondu que si j'avais vraiment voulu le faire, elle ne s'en serait pas rendue compte. Lydia n'aurait pas fait une banale réaction allergique si j'avais voulu faire ça, elle serait tout simplement morte. Elle n'aurait pas été capable de détecter le poison avant qu'il ne soit trop tard. Si tu n'avais déjà pas apprécié ma réflexion sur le fait que je suis un androïde, celle-ci venait de donner une nouvelle tournure à la dispute. Parce que tu m'ordonnais de te suivre dans ton laboratoire.

Je trouvais ça ridicule de fermer la porte derrière nous car je savais très bien qu'elle était derrière en train d'écouter et de jubiler. Elle avait bien réussi son coup après tout. Cette fille avait un sérieux problème, elle avait vraiment besoin d'un psy ! Et si Lydia imaginait entendre des excuses, elle pouvait toujours courir. C'était à elle de s'excuser après tout bon sang ! Seulement tu n'étais clairement pas du même avis, puisque tu disais que je n'aurais pas dû agir comme ça en premier lieu... Alors bien sûr à tes yeux j'aurais dû m'excuser, c'était "la moindre des choses" tu disais. Je tombais de haut, vraiment très haut. Là pour le coup j'avais réellement envie de l'empoisonner pour de vrai celle-là.

"Tu n'es pas sérieux ? C'est à elle de s'excuser !"

Et c'était reparti pour le même refrain, encore et encore. Je le connaissais par coeur. Lydia était malheureuse, Lydia avait toutes les excuses du monde. Lydia pouvait visiblement faire tout ce qu'elle voulait et personne ne lui dirait jamais non. Le fait que les dernières semaines aient été difficile pour tout le monde, sauf elle justement, ne comptait pas visiblement. On aurait dû me le dire que je n'avais pas le droit de me sentir mal, moi aussi, je me serais épargné la peine de devenir déviant ! Tu ajoutais que peut-être que si j'arrêtais de la provoquer, elle cesserait aussi de le faire. Je levais les yeux au ciel lorsque tu me demandais si je n'avais pas envie d'essayer.

"C'est vrai que ce n'est pas comme si j'avais déjà essayé." Je marquais une pause. "Peut-être que si elle arrêtait de me provoquer, moi ensuite j'arrêterais plutôt non ?" Puis je fis semblant de réaliser soudainement quelque chose. "Ah mais c'est vrai j'oubliais ! Lydia a tout les droits."

Je t'écoutais, ahuri, demander comment elle te manipulait. La réponse était évidente, en jouant la comédie de mademoiselle parfaite quand tu étais présent, pour se faire passer pour la victime. Lydia avait clairement raté une carrière d'actrice, vu comment elle arrivait à te faire croire n'importe quoi. Tu mentionnais le fait comme quoi elle venait se plaindre de moi, dans mon dos. Cela ne faisait que me confirmer qu'elle te manipulait complètement. Je n'osais même pas imaginer quelles conneries elle avait pu raconter à mon sujet. Moi au moins je ne parlais pas sur son dos. Enfin pas pour raconter des mensonges à son sujet du moins, ni me plaindre. Je cherchais juste à te faire comprendre qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez elle.

"Oui, j'appelle ça manipuler. Je paris d'ailleurs qu'elle a dû raconter énormément de mensonges à mon sujet. Je ne veux même pas savoir quoi."

Voilà ensuite la question à laquelle je n'avais -pas encore- de réponse. Pourquoi elle te manipulerait... Honnêtement je n'en avais pas la moindre idée. Je ne savais pas quel plan tordu elle avait en tête, ou si elle aimait juste créer des histoires pour être au centre de l'attention. J'étais sûr d'une chose, elle avait un problème avec moi, ou peut-être les androïdes en général je n'en sais rien. Je me souvenais parfaitement de son expression lorsqu'elle avait finalement remarqué la diode sur ma tempe. Dès lors j'ai su que quelque chose clochait chez elle. Je ne répondais finalement rien, vu que tu ajoutais ne pas vouloir savoir. Tu ajoutais que tu savais que je voulais qu'elle parte. Je me demandais bien comment tu savais ça, j'imagine que c'est elle qui te l'a dit.

"Tu inverses les rôles, c'est elle qui en a toujours après moi. Alors écoute, j'en sais rien si c'est moi qu'elle supporte pas ou le fait que je sois un androïde et je m'en fiche. Mais si tu crois que je vais sortir et aller m'excuser, ça n'arrivera pas." Je marquais une pause. "Bon sang Jay ! Si tu ne me crois pas, quand je dis que je n'y suis pour rien alors très bien. Tu n'as qu'a fouiller dans ma mémoire et tu le verras par toi-même."

En fait c'était une excellente idée, je cherchais alors après le câble pour me connecter à la tablette. Elle voulait jouer ? Très bien. Mes souvenirs ne mentaient pas. J'étais un androïde et je comptais bien en profiter pour me défendre s'il le fallait. Une fois le câble trouvé, je le branchais dans ma nuque avant d'attraper ta tablette, qui était posée sur le bureau et de m'y connecter. Puis je te la tendais. Là c'est moi qui jubilais en sachant très bien qu'en ce moment, elle écoutait tout et devait sûrement paniquer à l'idée que tu regardes dans ma mémoire.

"Je t'en prie. Regarde donc comment elle est lorsque tu n'es pas là. Et cherche donc le moment où elle m'avait soit-disant parler de son allergie, je pari que tu ne le trouvera étrangement pas, puisqu'elle n'a rien dit." Je marquais une pause. "Moi par contre je suis sûr qu'elle ne l'a pas mentionné justement parce qu'elle voulait retourner ça contre moi." Je soupirais, agacé. "Je ne comprends pas comment tu fais pour ne rien voir à son petit jeu !"
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MessageSujet: Re: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyMar 30 Juin - 4:05


Two Against One
« Oh, maintenant, tu crois qu'elle te déteste, car tu es un androïde ! » Je riais sarcastiquement. Je n'en revenais toujours pas que tu prennes l'excuse d'être un androïde, elle qui n'avait jamais dit une phrase raciste. Selon moi, vos personnalités n'étaient tout simplement pas compatible, voilà tout. « Je pense que tu dois des excuses à elle et à moi. Alors oui, lorsqu'on sort du labo, c'est la moindre des choses ! » Tu me parlais ensuite de fouiller dans ta mémoire. Avais-je bien compris ?

Je pris la tablette que tu m'offrais en la regardant, surpris. Tu voulais que je fouille dans ta mémoire. J'étais soudainement embarrassé, je ne pouvais pas le faire. Si j'avais accepté, ce serait comme si j'envahissais ta vie privée. La tablette dans les mains, je levais finalement les yeux sur ta personne tout en déposant l'appareil sur la table, tout à côté. Mécontent, je tirais sur le câble accroché à ta nuque pour le débrancher, peut-être un peu trop sèchement. « Tu penses vraiment que j'ai envie de revoir tout ça ? J'en ai déjà assez de vous voir comporter comme des enfants ! » m'exclamais-je, contrarié. En fait, la vraie raison pour laquelle je ne pouvais regarder dans ta mémoire était le fait qu'il s'agissait de tes souvenirs. C'était très personnel. Je ne pouvais pas me permettre de t'envahir comme ça, surtout pas dans une telle situation. Et puis, je te faisais confiance, malgré notre désagrément. Cependant, je n'étais point capable de le réaliser présentement, étant trop hors de moi.

« Ça suffit, Ian ! » m'écriais-je, agacé par le fait que tu me dises qu'elle voulait retourner la non-mention de ses allergies contre toi. « Mais arrête de croire qu'elle est toujours contre toi, tu deviens parano ! » Je soupirais à mon tour en passant mes mains sur mon visage. « Il n'y a aucun petit jeu, arrête de penser ça ! J'en ai marre à la fin. » Merde, je n'aimais pas ça, ça allait trop loin à mon goût. « Tien, pourquoi ne pars-tu pas d'ici, si je t'énerve autant ! Je ne te retiens pas ! » Je regrettais instantanément cette phrase. Bien sûr que si, je te retenais. Je ne voulais absolument pas que tu partes, je voulais que tu restes avec moi. Je t'aimais, te sentir loin de moi me faisait souffrir à la simple pensée. Cependant, je continuais à soutenir ton regard. Je pouvais affirmer que j'étais en conflit avec moi-même.

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MessageSujet: Re: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyMar 30 Juin - 22:41



(Flashback) Two Against One
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Cette dispute commençait à partir beaucoup trop loin, surtout en sachant que la responsable était bien tranquille de l'autre côté de cette porte. Je parlais sans réfléchir, j'étais beaucoup trop énervé pour prendre le temps de penser plus de deux secondes à ce que j'allais dire. Tu as ri à ma réflexion sur le fait que Lydia me détestait peut-être parce que je suis un androïde. Cette réaction m'a particulièrement blessé. Tu ne me prenais pas du tout au sérieux. Après les humains de couleurs, les femmes maintenant c'était visiblement au tour des androïdes de subir sans pouvoir crier à l'injustice parce que personne n'y croirait, ou alors ils allaient minimiser ? Alors qu'au fond, tout le monde savait la vérité. Les humains disaient évoluer mais en réalité ils restent les mêmes. C'est simplement la cible des préjugés qui changeait.

Enfin peu importe, on ne changerait pas le monde je suppose. Seulement je pensais que tu n'aurais jamais pris ça de cette façon. En tout cas tu insistais sur le fait que je lui devais des excuses et que je t'en devais à toi aussi. Je ne comprenais pas, pourquoi je te devais des excuses ? Tu ajoutais que ce serait la moindre des choses à faire dès qu'on sortirait du labo.

"Non. Certainement pas. J'étais catégorique.

Et alors soudainement j'ai eu une idée, une idée qui me paraissait être la solution miracle au problème. C'était une évidence ! J'aurais même dû y penser bien plus tôt, quel idiot ! Tu pouvais fouiller dans ma mémoire, alors tu verrais tout ! Puisque, apparemment, tu semblais ne jamais remarquer les piques et les remarques que Lydia m'envoyait. Et sans compter le fait que tu ne me croyais pas pour ce soir, quand j'ai dit que je ne savais rien de son allergie. J'ai vite trouvé le câble et j'ai pu me brancher à ta tablette. Tu as pris la tablette pour simplement la reposer là où elle se trouvait juste avant que je ne la prenne. Et puis tu as sèchement débranché le câble dans ma nuque. J'étais content de ne pas sentir la douleur, car le retirer aussi brutalement ça avait l'air douloureux ! Tu ne voulais pas revoir tout ça, tu refusais de regarder. Tu disais en avoir assez de nous voir nous comporter comme des enfants. J'aurais bien répliqué que j'avais, moi, l'excuse de n'avoir que cinq ans, à peine, mais je savais que ça ne me servirait à rien.

"Alors tu préfères la croire elle plutôt que moi, c'est bien ça ?"

Le fait que j'accuse ensuite Lydia de l'avoir fait exprès te mettait encore plus en colère. J'en étais pourtant persuadé, je pourrais parier ma vie là-dessus sans hésitation ! Tu me disais d'arrêter de croire qu'elle était toujours contre moi, mais c'était le cas ! Tu pensais que je devenais parano. Tu ne me croyais pas. Tu ne m'apportais aucun soutiens, alors que j'en avais bien besoin... Je ne répondais plus, je comprenais que ça ne servait plus à rien de toute façon. Tu ne me croyais pas, qu'importe ce que je disais. Tu préférais la croire, elle. Je me sentais trahi, blessé, déçu... Peut-être que c'était moi le problème, peut-être que je m'étais trop attaché. Peut-être que je t'aimais trop. Parce que moi, je n'aurais jamais remis ta parole en doute, même contre Irina. Tu étais tout pour moi, j'aurais fait n'importe quoi pour toi. Et j'étais visiblement idiot de croire que tu ressentais la même chose.

Et puis finalement tu me demandais pourquoi je ne partais pas d'ici, si tu m'énervais autant, tu ajoutais ensuite que tu ne me retenais pas. La douleur que je ressentais soudainement dans ma poitrine, qui s'est rapidement étendue et amplifiée, était une véritable surprise. Sous le choc, j'arrêtais de respirer. Je connaissais bien sûr l'expression "avoir le coeur brisé", je ne pensais pas qu'il y avait réellement un lien physiologique. Cette sensation que quelque chose se déchirait dans ma poitrine était contre toute logique. Ma main venait se poser sur mon coeur, machinalement, serrant le poing. Le chagrin, le choc, les larmes je m'y attendais oui, mais certainement pas cette douleur. Jamais je ne m'étais senti aussi mal. Jamais je n'avais ressenti un tel sentiment de trahison et d'injustice. Jamais.

A cet instant je regrettais absolument tout, je regrettais d'être devenu déviant, d'avoir des sentiments. Je regrettais d'être en vie. J'avais envie de m'arracher le coeur pour ne plus le sentir si douloureux. Un geste qui aurait été inutile puisque la douleur se répandait partout comme du poison. J'allais me mettre à pleurer, de douleur, de souffrance, pour la première fois. Je faisais de mon mieux pour garder la tête froide, je ne voulais pas que qui que se soit puisse me voir dans cet état. Tout mon corps tremblait, mais je ne m'en rendais même pas compte. Je me sentais fragile, vulnérable, brisé. J'avais l'impression d'être déconnecté de la réalité, d'être piégé dans un cauchemars. Il fallait que je sorte d'ici. Et vite.

"Très bien." Je faisais au mieux pour qu'aucune émotion ne soit perçue dans ma voix. "Alors je m'en vais."

J'avais besoin de prendre l'air. De toute façon tu ne voulais clairement plus de moi ici. Il fallait que je quitte cette pièce, cette maison, avant que je ne me mette à pleurer. Je t'ai regardé, la souffrance et la trahison devaient clairement se lire sur mon visage mais je m'en fichais. Et je suis sorti, laissant la porte du labo ouverte derrière moi. Alertée par la vive ouverture de la porte, Luna s'était approchée, au loin j'ai aperçu Sunny sursauter. Je lui ai brièvement caressé la tête pour la rassurer et je me suis précipité vers la porte d'entrée pour m'enfuir. Je ne me suis même pas rendu compte si tu m'avais appelé ou non. Je voulais juste partir, loin. Dehors j'ai couru pendant un moment, au hasard, n'ayant nulle part où aller. J'aurais tellement aimé qu'Irina soit là. Je donnerais n'importe quoi pour qu'elle soit chez elle en ce moment, pour qu'Adrian et Carlos soient vivants. Pour avoir une famille et des amis chez qui j'aurais pu avoir du soutien et du réconfort, ou des remarques qu'importe. J'ai couru jusqu'à être assez loin pour me retrouver seul dans un coin tranquille où l'on ne viendrait pas me déranger. Désormais seul et à l'abri des regards, je me suis assis contre un mur. J'ai enfouis mon visage dans mes mains et je me suis mis à pleurer.
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MessageSujet: Re: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyMer 1 Juil - 23:58


Two Against One
Encore une fois, tu refusais catégoriquement de faire des excuses à ma cousine et moi. Je ne comprenais pas ce qui était si difficile dans ce que je te demandais. Pourquoi ne le faisais-tu pas simplement pour moi ? Et comment ma cousine réagira-t-elle lorsqu'elle apprendra que tu n'es pas désolé pour ce que tu lui fais subir ? Ça me faisait mal que la personne que j'aimais le plus au monde détestait le peu de familles que j'avais. Je croisais les bras d'agacement à ta négation. « T'es pas possible, » disais-je en soupirant.

Tu cessas de soutenir mon regard quelques secondes pour aller chercher ma tablette. Tu avais eu l'idée de me montrer tes souvenirs en te liant par un câble jusqu'à l'appareil. Cependant, je ne pouvais le faire. J'en avais aucune envie, pour être honnête. Cherchant l'excuse la plus plausible, je déposais la tablette sur la table et, puisque je savais que tu ne ressentais pas la douleur, je n'hésitais pas à tirer sur le câble pour te déconnecter. Tu pouvais ressentir mon mécontentement dans ce geste, c'était clairement de la provocation. Tu me demandais alors si je préférais la croire plutôt que toi. Je ne savais pas trop quoi répondre. Je n'étais du côté de personne, je voulais simplement que tout le monde s'entende bien. Je voulais que la maison redevienne calme, chaleureuse et plaisante à vivre. « C'est pas ça, Ian, » lançais-je. « Je ne veux pas savoir qui a commencé. Je veux juste que tu sois compréhensif, c'est trop demandé ? » Visiblement, c'était trop pour toi. Une simple excuse aurait suffi. Cependant, tu préférais tenir tête et continuer la dispute.

Je n'en pouvais plus. Les mots ont sorti seuls. Je te provoquais encore une fois en le disant de partir, que rien ne te retenait. Une phrase que je regrettais, dites par la colère. Jamais je n'aurais pensé que tu m'aurais cru. Je voyais la douleur se dessiner sur ton visage. Je te regardais, perplexe, ne trouvant aucun mot pour m'excuser. « Ian... » Je m'en voulais terriblement. Te voir trembler me donnait la simple envie de te prendre dans mes bras et de te chuchoter que rien de tout ça n'était réel, que tout allait bien. Contre toute attente, tu approuvais mes paroles et tu me déclarais que tu partais.

Le regard que tu me lançais me laissa pétrifier. Je distinguais de la douleur et de la trahison sur ton visage. J'avais soudainement mal au cœur de t'avoir mis dans cet état. « Ian, je... » n'eues-je le temps que de dire avant de me dépasser pour rejoindre la sortie. Je voulais t'empêcher de partir, je voulais te supplier de rester, mais je savais qu'il était trop tard.

Non ! Il n'était pas trop tard ! J'avais encore le temps d'aller te rejoindre et ne m'excuser pour les méchancetés que je t'avais lancées gratuitement. J'aurais dû prendre le temps de t'écouter, de ne pas me fâcher. Je me précipitais vers la direction que tu avais précédemment empruntée, pour te rejoindre. Cependant, Lydia m'intercepta à la sortie du labo. « Laisse-le seul un instant, il va revenir, ne t'inquiète pas. Il a simplement besoin d'air, » me disait-elle d'une voix posée. Mon regard se promenait entre elle et la porte d'entrée. « Oui, tu as peut-être raison... » avouais-je tristement. « Tu sais, je ne lui en veux pas... enfin bon, tu comprends. »

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MessageSujet: Re: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyJeu 2 Juil - 23:22



(Flashback) Two Against One
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J'avais catégoriquement refusé de m'excuser, je ne m'excuserais pas alors que je n'ai absolument rien à me reprocher. C'était hors de question. Et j'allais encore moins m'excuser auprès de Lydia alors qu'elle ne cesse de me provoquer depuis qu'elle est là. Et puis de quoi j'étais censé m'excuser ? D'un empoisonnement fictif ? Ou bien de m'être défendu quand elle m'accusait ? Cela n'avait aucun sens. C'était plutôt à elle de me présenter des excuses plutôt, oui ! Seulement non, c'était visiblement toujours à moi de m'excuser, de faire des efforts, d'être compréhensif...

Alors puisque tu ne semblais pas me croire j'avais eu l'idée de te faire regarder par toi-même. Je trouvais que c'était une excellente idée ! Malheureusement tu n'étais absolument pas d'accord, tu refusais alors que c'était contre toute logique. Pourquoi refuser ? C'était donc plus agréable de simplement tout me mettre sur le dos ? J'en concluais que tu préférais simplement la croire elle, même si tu me répondais que ce n'était pas ça. Tu disais que tu voulais juste que je sois plus compréhensif. Encore une fois, c'était toujours à moi de me plier en quatre pour mademoiselle.

"Oui, c'est trop demander. Je l'ai assez été. Pourquoi ce ne serait pas son tour pour une fois ?"

J'ai alors réalisé que ça ne servait plus à rien de toute façon. Quoique je puisse dire, quoique je puisse faire, ça ne changerait absolument rien. Tu préférais être de son côté à elle plutôt que du mien. C'était toujours de ma faute, tu ne la remettais jamais en question. Après tout, je ne suis qu'une machine, une pièce rapportée alors qu'elle était ta famille, je ne pouvais pas rivaliser. Alors que je pensais que l'amour était censé être plus fort que tout, quel idiot j'étais... J'aurais tenu tête face à Irina pour toi, ou n'importe qui d'autre, mais je me trompais clairement lorsque je pensais que tu aurais pu faire pareil pour moi. Tu étais complètement sous son emprise. J'avais l'impression de ne plus te reconnaître...

J'allais simplement laisser tomber, quitter le labo et aller prendre l'air dans le jardin, j'avais besoin de sortir, d'être seul. Et puis finalement tu as dit la phrase de trop. Tu as dit que si tu m'énervais tant que ça, je n'avais qu'à partir, que tu ne me retiendrais pas. Une simple phrase qui venait d'être gravée dans ma mémoire. Je ne pensais pas être capable de ressentir une telle douleur, une telle souffrance, un tel sentiment de trahison et de déception. Il fallait se douter qu'avoir le coeur brisé n'était pas qu'une exagération, vu le nombre de chansons qui ne parlent que de ça. Tant de choses qui décrivaient cette sensation. Pourtant je ne pensais pas qu'on puisse réellement avoir l'impression que quelque chose s'était réellement brisé, déchiré. Surtout que j'étais un androïde, je ne pensais pas être capable de ressentir ça. Je me trompais.

C'était beaucoup trop, je ne pouvais pas supporter davantage. J'avais beaucoup trop mal. Je ne m'étais jamais senti aussi mal. Brisé. Détruit. Je réalisais mon erreur, aimer quelqu'un à ce point c'était donné le pouvoir à cette personne de nous détruire. Lorsque l'idée de la désactivation s'est mise à flotter dans mon esprit, j'ai compris que je perdais toute raison. Il fallait que je m'en aille. Tu voulais que je m'en aille. Je n'écoutais plus rien, tout le reste n'était que des sons sans importance. Seule cette phrase comptait, résonnait. Alors j'ai fait ce que tu voulais, je suis parti. Je me suis enfui, vite et loin. Je ne savais même pas si tu avais essayé de me retenir ou non. C'est idiot, tu avais clairement dit que tu ne me retiendrais pas et pourtant j'avais eu espoir que tu le fasses. Ce qui n'arriva pas, mon coeur se montrait alors encore plus douloureux. J'allais finir par l'arracher pour de vrai. J'avais alors couru un long moment avant de finalement m'arrêter dans un coin désert pour pouvoir me mettre à pleurer.

J'ai pleuré jusqu'à que mon corps ne soit plus capable de me fournir les larmes que je lui réclamais. Les réserves étaient vidées, mais je continuais à pleurer, sans larmes. Il m'aura fallu des heures pour réussir à me calmer, la nuit était tombée depuis bien longtemps. Et là encore, je songeais à simplement me jeter sous une voiture pour en finir. Arrêter la souffrance. Complètement déconnecté de la réalité, l'étrange impression de me trouver hors de mon corps, je m'étais relevé et j'avais marché de nouveau, dans une direction au hasard. Perdu comme un animal errant. Je me retrouvais à tourner en rond dans le quartier. Et je me suis rendu compte que quelqu'un s'approchait. Lorsque je me suis retourné et que je l'ai vue, Lydia, la colère est remontée aussitôt. J'étais alors prêt à lui hurler dessus. Je voulais lui claquer ses quatre vérités, faire enfin tomber son masque pour de bon cette fois. Enfin voir son vrai visage, celui qu'elle dissimulait avec tant d'efforts.

"Alors toi..."

J'ai amorcé un pas vers elle mais je n'ai pas pu aller plus loin. Elle a rapidement sorti un appareil et m'a électrocuté avec. Sans doute un taser, amélioré pour les androïdes visiblement. La surchage électrique m'a paralysé et rapidement mon système prenait le relais, lançant un décompte de quelques secondes avant désactivation. En cas de surcharge électrique, de court-circuit, c'était la solution pour empêcher que le système subisse des dommages. Une mesure de sécurité initialement prévu pour les accidents ménager. CyberLife n'avait sans doute pas pensé que ce genre de taser existerait. Lydia m'avait certainement vu passer devant la maison et elle m'avait suivi, pour mettre en place je-ne-sais quel plan tordu qu'elle avait prévu. Sans doute quelque chose qu'elle prévoyait depuis longtemps. Mon portable m'envoyait alors une notification indiquant un nouveau message reçu, de la part d'Irina. Pas un seul indice sur le contenu du message. C'est le seul espoir auquel j'ai eu droit avant que la désactivation ne m'emporte dans les ténèbres.
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MessageSujet: Re: (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester]   (Flashback) Two Against One [Feat. Jay Winchester] EmptyVen 10 Juil - 15:42


Two Against One
À la suite de l'intervention de ma cousine, j'allais m'étendre sur le canapé dans le but de patienter jusqu'à ton retour. Comme l'avait dit Lydia, tu avais sûrement besoin d'être seul après ce qui venait de se passer. Je la croyais. Cependant, j'avais l'étrange impression que je ne faisais pas la bonne chose ; je voulais te rejoindre, m'excuser de mon comportement et espérer que tu me pardonnes ne serait-ce qu'un peu.

J'étais inquiet.

J'étais inquiet, car j'attendais maintenant depuis une heure, surveillant la porte d'entrée religieusement. Mais elle restait toujours fermée. Ma cousine, inquiète de me voir dans cet état, venait me voir régulièrement. « Ne t'inquiète pas, ça peut prendre du temps, il en a besoin, » disait-elle d'une voix beaucoup trop douce. « Je sais... » commençais-je, hésitant. « Mais jamais il ne s'est absenté aussi longtemps... Il est dehors depuis une heure... » Ce n'était pas dans ses habitudes, les seules fois que nous nous séparions, c'était pour aller travailler. J'essayais de me calmer du mieux que je pouvais, ce n'était pas le temps de faire une crise de panique. « Il m'en veut... Il ne veut sûrement plus me voir... »

Les minutes passèrent beaucoup trop lentement, j'avais l'impression que j'étais sur le canapé depuis une semaine, bien qu'il y eût maintenant deux heures que tu avais franchi la porte. Où étais-tu allé ? Que faisais-tu ? Est-ce que ton départ voulait signifier la fin entre nous ? Je me suis mis à pleurer, tâchant d'être silencieux pour ne pas embêter Lydia. Cependant, mes efforts furent sans succès ; celle que je ne voulais pas déranger est venue me voir rapidement. « Jay, tu devrais aller dormir, » me disait ma cousine tout en me passant une main rassurante dans mes cheveux. « Tu as sûrement raison... » acquiesçais-je à sa proposition. Je n'étais pas d'humeur à dormir, mais je pouvais toujours t'attendre à l'étage. Je me levais en essuyant mes larmes du revers de ma main et je me dirigeais d'un pas las jusqu'à ma chambre. Rendu dans la pièce désirée, je me laissais choir sur mon -notre- lit.

Je ne peux dire depuis combien de temps je t'attendais, mais je me relevais vivement lorsque j'entendis la porte claquer. Remplis d'espoir, je dévalais les escaliers quatre par quatre pour finalement m'apercevoir qu'il n'y avait personne ; c'était sûrement ma cousine qui partait tard le soir, comme à son habitude. La déception me parcourait soudainement le corps. Pendant un instant, j'avais vraiment cru que tu étais revenu.

Je me laissais tomber sur le canapé, en pleurant toutes les larmes de mon corps. Luna me rejoignit, abordant une mine aussi triste que la mienne. Je la serrais dans mes bras. « J'ai tout foiré. Ian ne reviendra jamais, c'est certain. Il ne veut plus me voir. Et je ne peux pas lui en vouloir... » Je me suis remis à pleurer, incapable de prononcer un mot de plus.

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