(Flashback) New History [Feat. Jay Winchester]

7 Juillet 2035

Je me trouvais dans l'arrière boutique de l'un des nombreux magasins que possède CyberLife, à Detroit. Cela faisait déjà quelques jours que je m'y trouvais. [Standby...] J'étais rangé parmi les autres androïdes, dans une file correspondant à mon modèle. Parmi d'autres androïdes tous parfaitement rangés et classés. [Standby...] Je ne faisais qu'attendre en voyant ma file diminuer un peu plus d'heure en heure, jusqu'à ce que je sois le premier en tête de file. [Standby...] Attendre dans un mode veille éveillé, en attente d'ordres, en attente d'informations. Parfaitement immobile, le regard fixe droit devant moi, comme tous les autres androïdes. [Standby...]

Jusqu'à ce que deux employés androïdes viennent dans l'arrière boutique et s'arrêtent devant ma boîte. Ouvrant celle dernière afin que je puisse en sortir, l'un se chargea de prendre la boîte pour s'en débarrasser et l'autre me donnait mes premiers ordres. [Instructions Données...] [Suivre le vendeur.] Je me suis mis naturellement à le suivre sans un mot, quittant l'arrière boutique pour rejoindre le magasin. Mon regard alors parcourait les lieux. Il ne semblait pas y avoir beaucoup de monde. Un couple qui semblait hésiter entre deux modèles, une fillette qui regardait une androïde avec de grands yeux émerveillés pendant que sa mère (?) discutait avec un vendeur, elle ne semblait pas aussi fan de l'androïde sous leurs yeux que sa fille, ainsi que trois autres personnes qui semblaient seules. [Analyse...] Le magasin ne devait que très rarement avoir aussi peu de client à cette heure, à en croire les informations trouvées sur Internet.

Sans un mot j'ai suivi le vendeur androïde jusqu'à un poste informatique où tu nous attendais. Mon programme t'identifiait immédiatement comme acheteur potentiel et aussitôt je me suis mis à te sourire chaleureusement. Le vendeur, lui, continuait de t'expliquer certaines choses et à parler des avantages de mon modèle, faisant la liste détaillée de mes fonctions. [En attente de nouvelles instructions...] A ce moment, tu pouvais toujours changer d'avis, partir sur un autre modèle ou simplement annuler la transaction et il faisait son possible pour te convaincre. Des efforts sans doute inutiles si l'analyse de ton comportement était correcte, le sourire que tu affichais laisser deviner que tu avais déjà pris ta décision. Il paraissait peu probable que tu changes d'avis.

Une analyse qui fut visiblement réellement correcte, puisque tu confirmais ton achat. L'androïde est passé derrière le bureau puis a connecté un câble dans ma nuque pour transférer quelques informations. Des informations dont j'aurais besoin. Ma diode clignote jaune durant ce temps, en quelques secondes c'est terminé, le câble est retiré et le vendeur se prépare à te faire signer les papiers pour la garantie.
By Halloween sur Never-Utopia

New History

@Ian AX400 + @Jay Winchester

Je regardais le courriel qu'on venait de m'envoyer : "PROMO DANS LA BOUTIQUE CYBERLIFE PRÈS DE CHEZ VOUS !" en lettre majuscule en une jolie couleur bleue CyberLife. Je n'étais pas du genre à cliquer sur les offres promotionnelles, bien que je pensasse depuis déjà plusieurs temps de me procurer un androïde. Ma nouvelle maison était beaucoup trop grande, beaucoup trop vide et beaucoup trop dépourvu de vie – j'en avais presque peur d'y habiter seul – sans oublier que les clients de mon entreprise avaient commencés à me juger silencieusement. Quel genre de réparateur d'androïde – je précise, je suis informaticien et je répare toutes sortes d'appareils électroniques, y compris la fameuse marchandise de CyberLife – n'avait pas de robot ? À force d'entendre souvent cette phrase, je me dis qu'il serait peut-être temps d'en posséder un...

Je décidais alors de cliquer sur l'hyperlien et on me dirigea rapidement sur le site officiel. À l'écran ; désirez-vous le modèle féminin ou masculin. Instinctivement, je cliquais sur celui de gauche. Personnel ou professionnel ? Peu importe. Puis, une panoplie de jolies demoiselles robotiques défilait devant moi. Je ne vous le cacherais pas, celle que je voulais était la très parfaite ST200, qui – malheureusement pour moi - n'était plus disponible à l'achat depuis nombre d'années. Aucune ne me plaisait vraiment dans les choix ; peut-être trouverais-je le bonheur du côté des androïdes masculin.



« Bonjour et bienvenue à la boutique CyberLife, » m'accueillait chaleureusement un androïde vendeur. « Bonjour, » lui répondais-je, beaucoup trop heureux pour cacher mon sourire, « Je serais intéressé par l'achat d'un androïde. Pour la maison, multi-tâche. Je pense bien regarder vers les AX400 ou les PL600. » J'avais fait plusieurs recherches et ces modèles avaient sorti du lot. Et puis, le qualité-prix était très bien. Le vendeur me souriait et m'invitait à le suivre. « Ici, nous avons les AX400, » me présentait-il d'un mouvement de bras. Instantanément, je trouvais la perle rare, je n'étais même pas intéressé à voir les autres modèles, c'était lui que je voulais. Il me souriait aimablement, sur son podium, et j'avais déjà l'impression d'y voir un ami. Je ne pouvais pas défiler une telle sensation. « Cette gamme est très populaire auprès du public. Abordable, esthétiquement plaisant au regard, multi-fonction pour la maison et le travail, s'occupe très bien des enfants, sans oublier qu'il est le compagnon parfait. Du ménage jusqu'au lit. » Je me sentais soudainement gêné, il ne pensait pas que j'allais vraiment l'utiliser à des fins sexuelles ? Je m'empressais de le corriger. « Non non, je ne suis pas intéressé par la fonction compagnon de vie... » « Ne vous en faite pas, ce n'est qu'une fonction disponible en tout temps pour combler certains besoins, vous n'êtes aucunement dans l'obligation de vous en servir, » me disait-on en essayant de me rassurer. Pour tout avouer, ça ne fonctionnait pas ; je voulais un ami, pas d'un objet sexuel. « Parfait, mais je n'ai pas envie de cette fonction. Cependant, je serais bien intéressé à l'achat du AX400 masculin. » Je riais nerveusement ; j'avais la simple impression d'être un pervers.

Quelques minutes plus tard, je complétais avec fierté et excitation la transaction. J'allais enfin recevoir mon androïde, mon tout premier ! Je levais les yeux vers l'arrière du magasin et nos regards se sont croisés. Je te souriais et tu me souriais. On t'a ensuite lié à un câble – pour les mise-à-jour, information et programme – puis j'ai signé rapidement la garantie pour t'avoir le plus rapidement possible. « Voulez-vous lui enregistrer un nom présentement ? » Je fis signe d'affirmation à l'employer. « AX400, enregistre ton nom. »

« Ian. »

Une fois sorti de ma boîte les premières instructions me sont données. [Suivre le vendeur androïde dans la boutique.] Aussitôt reçues, aussitôt exécutées. Après un bref signe de tête pour acquiescer, je suivais sans dire un mot le vendeur androïde jusque dans le magasin. En traversant la boutique mon regard se perdait parfois sur les personnes qui y étaient présentes. La plupart d'entre elles étaient déjà occupées avec d'autres vendeurs qui leurs présentaient les différents modèles exposés en ce moment. Je t'ai rapidement aperçu et je t'ai automatiquement souri. Amical, chaleureux, serviable, c'était des qualités de bases intégrées dans le programme.

Nous sommes arrivés à ta hauteur, le vendeur me connectait à l'ordinateur via un câble. [Téléchargement...] Transférant les données dont j'allais avoir besoin, ainsi que les dernières mises à jour du système s'il y en avait. Cela a été rapide, CyberLife avait un réseau très haut débit et cela n'a pas duré plus d'une minute pour que toutes les données soient transférées, analysées et sauvegardées. [Nom du Propriétaire : Jaiden Winchester. Date de naissance : 14 mars 2012. Âge : 23 ans. ] [Adresse : XXXX Avenue Lafayette, Detroit, Michigan. ] [...] Les informations défilaient, je savais désormais tout ce que j'avais besoin de savoir pour le moment. Le reste serait complété avec le temps. [Standby...]

L'androïde chargé de la vente s'occupait alors de te faire signer les papiers, te donner les manuels et t'expliquer une dernière fois les fonctions incluses. Une fois les papiers signés le câble fut débranché. Et le vendeur androïde te demandait alors si tu désirais me donner un nom. Tu hochais la tête. [Enregistrement d'un prénom.] Et tu décidais de me nommer Ian.

"Je m'appelle Ian." Je souriais une nouvelle fois.

Le nom désormais enregistré s'affichait sur l'uniforme CyberLife que je portais, alternant avec le nom de mon modèle. Le vendeur te remerciait alors pour ton achat et t'incitait à contacter CyberLife si tu avais des questions ou un quelconque problème. Je te suivais ensuite jusque l'extérieur de la boutique. Il y avait une bonne distance jusque ton domicile. Le programme m'indiquait qu'un taxi serait sans doute recommandé et il y en avait de disponible dans quelques minutes. Je me tournais alors vers toi pour te proposer d'en appeler un.

"Désirez-vous que j'appelle un taxi ?"
By Halloween sur Never-Utopia

New History

@Ian AX400 + @Jay Winchester

Je me sentais complètement ridicule devant le vendeur, mais lorsque je t'ai finalement aperçu dans le fond de la boutique, le sentiment négatif s'était très vite changé en joie. Avoir un nouvel androïde, un nouvel ami, je ne pouvais qu'exprimer mon bonheur en te souriant. C'est à cet instant présent que j'ai su que j'avais choisi le bon, oubliant cette Chloe dont je rêvais tant depuis mon enfance. Ce que j'avais hâte de te faire visiter la maison - que j'avais préalablement nettoyé de fond en comble, bien que j'eusse fait exprès de laisser quelques petits désordres pour me prouver que j'avais bel et bien besoin d'un androïde pour la maison, idiot vous ne trouvez pas ?

Le vendeur me demandait ensuite si je voulais te donner un nom présentement et j'avais répondu par l'affirmatif. J'avais choisi Ian ; un de mes personnages favoris dans l'univers des livres du Parc Jurassique, le docteur Ian Malcolm. Bien que tu ne ressemblasses pas du tout au mathématicien des bouquins, je trouvais que ce nom te collait parfaitement. Sur ta veste, on pouvait maintenant y lire ton nom ainsi que ton modèle AX400 et, tout en souriant, tu affirmais ton tout nouveau nom verbalement. D'ailleurs, moi qui n'avais encore jamais entendu la voix de ton modèle, je la trouvais très bien choisie ; les types qui travaillaient sur les androïdes sont de vrais génies.

Transaction complétée, on m'informa sur les garantis de mon achat, bien que je sois en mesure de te réparer moi-même s'il t'arrivait malheur. Je n'étais pas inquiet que cela arrive, la marchandise de CyberLife était toujours de très bonne qualité.

Je saluais une dernière fois du vendeur avant de me concentrer sur toi. « Aller vient ! J'ai tellement hâte de te montrer la maison. » J'étais incapable de cacher mon excitation ; j'étais si heureux. Nous sortions à l'extérieur, et, par habitude, je sortais mon téléphone portable pour demander un taxi. Cependant, tu interrompais mon geste en me proposant d'en appeler un. Je te rendais ton sourire. Moi qui étais habitué à faire tout moi-même, je me sentais un peu con de ne pas avoir pensé t'utiliser. Tu semblais si humain. Je rangeais mon portable dans ma poche arrière. « Oui ! Oui, s'il te plaît, » te répondais-je.

Tu contactais enfin notre transport qui ne tarda pas à arriver. La porte coulissante s'ouvrit devant nous, mais au lieu de sauter dans le véhicule autonome, je me suis permis de faire quelques pas vers la droite. « Après vous, Ian, » te disais-je en te laissant entrer le premier.

Il n'a pas fallu longtemps pour compléter la transaction. Le vendeur androïde ré-expliquait tout une dernière fois pendant que les informations se transféraient. Tel le parfait vendeur qu'il était, il mentionnait aussi que la gamme de modèles masculins AX400 étaient en promotion en ce moment, une réduction de trois cents dollars. Puis il continuait en détaillant que le prix comprenait toujours une garantie pièces et main d'oeuvre de deux ans. Il te conseillait de ne pas hésiter à contacter CyberLife si tu avais un problème ou des questions. Il te proposait de me donner un nom, chose que tu acceptais et j'enregistrais mon nouveau nom avant de le confirmer, en me présentant.

Une fois les papiers signés, les manuels donnés, le câble débranché, mon nom enregistré, il te remerciait pour ton achat et te souhaitait de passer une bonne journée. Désormais la transaction était officiellement complétée, tu étais officiellement mon propriétaire. Tu as salué le vendeur avant de t'adresser à moi, en me disant que tu avais hâte de me montrer ta maison. Un sourire s'affichait sur mon visage alors que je te répondais. Mon programme essayait de faire écho à ta joie, m'incitant à me montrer aussi heureux que tu l'étais.

"Très bien, dans ce cas allons-y. Je vous suit."

Je te suivais à l'extérieur du magasin, marchant à tes côtés dans la rue. Mon regard se perdait parfois sur les passants, ou les voitures. [Calcul de l'itinéraire...] Etant donné la distance à parcourir, il était sans doute recommandé de prendre une voiture. Je prenais alors la parole pour te demander si tu voulais que j'appelle un taxi. Tu me répondais oui. [Recherche en cours....] ... [Course commandée. Délai d'attente estimé, 4 minutes.]

"Le taxi ne devrait pas tarder à arriver. Environs quatre minutes."

[Standby...] Finalement l'attente aura été moins longue que prévu, le taxi est rapidement arrivé et s'est arrêté sur le bord de la route, attendant ses passagers. J'attendais que tu montes le premier dans le véhicule autonome, mais il semblerait que tu préfères que je monte le premier. J'ai souri et je me suis exécuté, je suis monté dans le taxi le premier. J'en profitais alors pour indiquer la destination. [En attente de nouvelles instructions...] Le trajet jusqu'à la maison n'aura pas été très long. Après une bonne dizaine de minutes de trajet, le véhicule a fini par s'arrêter et nous avertir que nous étions arrivés à destination.
By Halloween sur Never-Utopia

New History

@Ian AX400 + @Jay Winchester

Le taxi ne tarda pas à arriver que je t'invitasse à y grimper en premier. Tu en profitais ensuite pour entrer les coordonnés de la maison. J'avais très hâte de te faire découvrir ma nouvelle maison, j'étais certain que tu allais bien t'y plaire ! Le trajet dans le véhicule passa rapidement ; en étant sur ma tablette, je lisais les informations qu'on m'avait données sur ton modèle. Nous nous parlions de temps en temps, du genre : « oh, tu sais faire ça ? Génial ! » et autre de ce genre. J'adorais avoir un androïde, je me demandais pourquoi je n'en avais pas acheté un plus tôt ! « J'ai bien hâte d'essayer ta cuisine ! Les AX400 sont de vrai chef ! » Enfin, je pouvais dire adieu à mon foutu riz au poulet ; le seul plat que j'étais capable de me cuisiner, et qui était, sans mentir, terrible. J'avais si hâte de le voir en action !

Arrivés à destination, nous sortions du taxi et, tout fier, je te précisais « Voici ton nouveau chez-toi ! » J'étais si impatient que je me précipitais pour t'ouvrir la porte de ta future demeure. « Laisse-moi te faire une petite visite guidée ! Pour commencer, tu peux retirer tes chaussures. » Notre visite commença au rez-de-chaussée où il y avait salon, salle à manger, cuisine et mon labo, puis, nous montions à l'étage pour retrouver la salle de bain, la salle de lessive et ma chambre. Mais ce que j'avais le plus hâte, c'était de te montrer ta propre chambre. « Et voici ta chambre ! » La pièce faisait très unisexe et était décorée avec goût. Il s'agissait avant tout d'une chambre d'invité que j'avais modifié pour en faire ta propre chambre. « Oh, attends-moi ici, je reviens ! » m'empressais-je de te dire avant de disparaître vers ma chambre.

Quelques minutes plus tard, où tu avais eu le temps de faire le tour de ta nouvelle pièce, j'arrivais avec quelques vêtements. « On fait environ la même taille, je suis sûr qu'ils te feront. » Je déposais le chandail et le pantalon sur ton lit. « Nous pourrions aller magasiner plus tard, si tu en as envie. J'aimerais que tu portes ce que tu veux à la maison. L'uniforme te va très bien, mais je trouve que ça fait un peu impersonnel. » Je te souriais. Décidément, je venais de faire le meilleur choix de toute ma vie.

Le trajet jusqu'à la maison n'était pas très long. Une dizaine de minutes, quinze peut-être si la circulation est mauvaise. Tu en profitais visiblement pour surfer sur ta tablette, regardant les informations à propos de mon modèle. Tu pourrais lire le manuel d'utilisateur également si tu le voulais. Tu parlais de temps en temps, parfois surpris des fonctionnalités que je possédais. Et puis tu avouais que tu avais bien hâte d'essayer ma cuisine, tu ajoutais que les AX400 sont de vrais chefs. Je te souriais pour te répondre.

"Je ferais de mon mieux pour ne pas vous décevoir."

Et très vite nous étions arrivés, le taxi se garant rapidement devant la maison. Les informations rentrées dans le magasin CyberLife me permettaient déjà d'avoir accès à tout ce dont j'avais besoin pour régler le taxi. Une fois chose faite, je sortais du véhicule et tu me présentais avec joie et fierté mon "nouveau chez moi" comme tu disais. Mon regard s'attardait un peu sur la jolie maison devant nous pendant que tu te précipitais pour ouvrir la porte. Je t'ai rapidement rejoins.

Tu désirais me faire une visite guidée pour commencer, ajoutant que pour commencer je pouvais enlever mes chaussures. Je me suis exécuté et j'étais rapidement prêt à te suivre. Tu me faisais d'abord visité toutes les pièces du rez-de-chaussé, cuisine, salon et cetera. Puis je te suivais à l'étage où tu as pu me montrer la salle de bain et les chambres. J'ai été assez surpris lorsque tu me faisais visiter une chambre que tu désignais comme étant la mienne. Mon programme m'indiquait que ce n'était sans doute pas commun pour un androïde d'avoir une chambre, puisque nous n'avions pas besoin de dormir. Rester debout en veille suffisait amplement pour recharger nos batteries. Mon programme a rapidement calculé une réponse.

"Ma chambre ? C'est très généreux de votre part, je vous remercie." Accompagnée d'un sourire.

Tu me demandais alors d'attendre, avant de t'éclipser rapidement. Je restais immobile, mon regard parcourant la pièce bien décorée, tu avais visiblement bon goût en décoration. Nul doute que je serais parfaitement bien dans cette chambre. Tu es revenu quelques minutes plus tard, des vêtements en mains. Tu expliquais qu'on faisait sûrement pratiquement la même taille, qu'ils m'iraient sans problème. Tu désirais que je porte des vêtements normaux à la maison ? Il n'y avait qu'ici que je le pourrais, la loi exige que les androïdes soient démarqués des humains sur les lieux publiques. Mon programme avait bien deviné, puisque tu expliquais que l'on pourrait aller faire les magasins plus tard, tu voulais que je porte ce dont j'avais envie à la maison. Tu ajoutais que l'uniforme m'allait très bien, mais que tu le trouvais trop impersonnel. Sobre et modernes comme tous les uniformes de CyberLife, dans les tons blancs et gris.

"Très bien, je mettrais des vêtements normaux lorsque je le peux."

Je souriais et me tournais vers le lit pour regarder les vêtements que tu avais déposés. Je devais sans doute me changer immédiatement. J'ai simplement commencé naturellement, sans la moindre gêne, à enlever le haut de mon uniforme pour pouvoir enfiler celui que tu avais apporté.
By Halloween sur Never-Utopia

New History

@Ian AX400 + @Jay Winchester

« Oh tu sais, tu peux me tutoyer, Ian » t'annonçais-je après m'avoir vouvoyé pour la énième fois. « Je suis heureux que tu aimes ta chambre. Tu peux faire ce que tu veux, tu peux même te recharger ici, je ne t'embêterais jamais lorsque tu es dans ta chambre. » C'était... étrange... avoir quelqu'un qui allait habiter avec moi, même si cette-dite personne était un androïde. La maison semblerait plus vivante, j'en étais certain.

Je m'étais ensuite éclipsé dans ma chambre pour te trouver des vêtements propres à porter -en attendant d'aller magasiner les tiens, sûrement plus tard dans la journée ou demain-. Je revenais avec un chandail et un pantalon, les miens, que je t'offrais en les déposant sur ton lit. J'ai peut-être oublié de me retourner lorsque tu enlevas ton chandail. Non par perversité, mais par curiosité. Ton corps semblait parfaitement humain, la personne qui avait fait ton design avait fait attention à tous les petits détails, car je croyais à l'illusion. Il n'y avait que ta petite diode sur ta tempe qui informait que tu n'étais pas des miens. Je sortais de mes pensées lorsque, une fois le chandail enfiler, tu allais t'attarder sur ton pantalon. Est-ce que CyberLife t'avait fourni des sous-vêtements ou étais-tu... simplement libre... en dessous. La réponse, je n'allais pas la savoir présentement, car je me retournais pour te laisser de l'intimité. Malgré le fait que tu sois un androïde. Con, n'est-ce pas ? En attendant que tu te changes, je ne pus m'empêcher de prendre mon portable dans ma poche et envoyer un message à Mike.



Je me trouvais drôle ; après tous les efforts que mon ami faisait pour que je rencontre quelqu'un. Mon téléphone vibra rapidement. C'était Mike qui répondait à mon message.






Merde... moi qui voulait l'embêter, comment avait-il fait pour deviner ? Je ne lui laissais pas le temps de me répondre une deuxième fois et je rangeais mon portable pour ainsi reposer mon attention sur toi. Tu avais enfin fini de t'habiller et je me précipitais pour t'aider à plier ton uniforme. « Je suis content ! J'étais sûr que les vêtements allaient te faire, » m'exclamais-je. Plusieurs personnes me diraient que j'humanisais trop un androïde, mais je m'en ficherais. Même si ton programme ne faisait que simuler des émotions, j'avais envie que tu te sentes bien ici. Idiot, je sais.

« Alors, envie de faire quelque chose ? On peut faire davantage connaissance si tu veux ? » J'avais envie de découvrir et d'essayer tout ce que ton programme te permettait de faire. Justement, je commençais à avoir un peu faim. Je pourrais bien te regarder pendant que tu cuisinais quelque chose.

Une fois que nous étions arrivés à la maison, tu désirais me faire une petite visite guidée des lieux. Je t'ai alors simplement suivi dans toutes les pièces de la maison, jusqu'à celle que tu désignais comme étant ma chambre. Ce n'était sans doute pas commun, mon programme analysait et trouvait que c'était beaucoup de chance d'avoir une chance. Un androïde n'ayant nul besoin de dormir, généralement ils n'en possédaient donc pas. Alors naturellement je te remerciais en disant que c'était très généreux de ta part. Là tu me répondais que je pouvais te tutoyer. Je hochais la tête pour acquiescer. [Nouvelle donnée sauvegardée.] Je prenais note que tu préférais être tutoyé. Tu reprenais une nouvelle fois la parole pour me dire que tu étais content que j'aime ma chambre, je te souriais, puis tu ajoutais que je pouvais y faire ce que je voulais, que je pouvais m'installer ici pour me recharger. Tu terminais en ajoutant que tu ne viendrais pas me déranger lorsque je suis dans ma chambre.

"D'accord. J'ai compris."

Et puis tu t'éclipsais rapidement, me laissant seul dans la pièce quelques minutes avant de revenir avec des vêtements en mains. Vêtements que tu déposais sur le lit en expliquant que tu désirais que je porte des vêtements normaux, des vêtements humains, lorsque je me trouvais à la maison. Une fois cette nouvelle information enregistrée dans mon programme, j'avais commencé à me déshabiller, retirant le haut de mon uniforme pour enfiler celui que tu avais apporté. Je n'avais alors aucune gêne et je ne me souciais même pas du fait que tu pouvais très bien regarder. Cela n'avait absolument aucune importance pour mon programme, j'exécutais simplement les ordres. Je me suis déshabillé entièrement pour enfiler les vêtements que tu m'offrais. Ils étaient effectivement à la bonne taille.

Une fois changé, je pliais soigneusement l'uniforme de CyberLife. Tu es vite venu m'aider à le plier et tu semblais content de voir que tes vêtements m'allaient parfaitement. Tu le confirmais rapidement de vive voix. Je rangeais alors l'uniforme dans l'armoire présente dans la chambre pendant que tu me demandais si j'avais envie de faire quelque chose. Une demande qui fut difficile à analyser par mon programme, puisqu'une machine ne pouvait avoir envie de quoique ce soit. Tu ajoutais aussi que l'on pouvait faire davantage connaissance. Une commande jugée encore peu claire. Est-ce que j'étais censé activer la fonction de partenaire intime ? Mes données indiquait que les humains utilisaient parfois cette expression pour désigner ce genre d'activités intimes. En tout cas, les réponses possibles n'étaient peut-être pas totalement correctes, pourtant il fallait bien en choisir une. J'allais devoir attendre d'avoir des instructions plus claires pour décider de l'activité à faire.

"Faire davantage connaissance ? Bien sûr, avec plaisir, que désires-tu faire ?"

By Halloween sur Never-Utopia

New History

@Ian AX400 + @Jay Winchester

Je revenais te voir pour t’aider à plier ton uniforme d’androïde. Bon, tu n’avais sûrement pas besoin de mon aide, mais j’étais si habitué de faire les choses seul, que j’en oubliais presque ta fonction première. Et puis, faire les tâches à deux allait toujours plus rapidement, si ? Je te proposais enfin de faire davantage connaissance et à toi de me répondre, tout souriant, par l’affirmatif. Tu me retournais ensuite la question. Qu’avais-je envie de faire ? « Il se fait tard, et si on préparait le diner ? Tu pourrais me parler de ton modèle et de tes fonctions en même temps, et je pourrais répondre à toutes tes questions. » Je savais que les androïdes étaient dépourvus de curiosité, mais il y avait sûrement dans ton programme des questions pré-enregistrées du genre connaître ma routine ou quel était mon repas favori. Des trucs utiles, quoi !

Je sortais de ta chambre pour rejoindre le couloir puis l’escalier. Je savais que tu me suivais. « Après le souper, que dirais-tu de regarder un film ? » J’avais en tête mon classique de toujours ; Jurassic Park ! Tu pourras ainsi connaître l’origine de ton nom. Oh que j’avais très hâte de te le faire découvrir. En fait, j’avais simplement hâte de faire plusieurs activités avec toi. Jouer à des jeux vidéo, des jeux de table ou tout simplement parler pendant des heures. Peut-être que j’idéalisais un peu trop ma vie avec un androïde, mais comprenez-moi, ce n’était pas tous les jours que nous achetons un androïde tout neuf !

« Je n’ai pas beaucoup de choses dans le réfrigérateur… J’espère que nous allons pouvoir ajuster une recette avec le peu qu’il me reste. » J’avais effectivement oublié de faire les courses aujourd’hui. Je crois qu’il me restait que des légumes et du porc. Peut-être des pâtes aussi, mais je n’étais pas certain.

Arrivés au rez-de-chaussée, nous nous dirigions vers la cuisine. La cuisine qui deviendra bientôt ton lieu de choix, puisque tu ne voudras plus que j’y mettre les pieds, de peur que j’y mette le feu. Effectivement, j’étais si maladroit lorsqu’il s’agissait de faire la cuisine ! Et c’était pour cette raison qu’avant toi, je ne me faisais que du riz au poulet, fait entièrement dans mon cuiseur à riz de A à Z. Pathétique, oui. Débrouillard, non. « Je suis impatient de voir ce que tu vas me préparer ! Je te laisse carte blanche ! »

Une fois tes vêtements enfilés, j'allais m'occuper de plier soigneusement l'uniforme fourni par CyberLife pour le ranger. Seulement tu étais rapidement venu pour m'aider. Mon programme m'indiquait que cela non plus, ce n'était pas quelque chose de commun. Est-ce que tu m'aidais simplement parce que tu avais, jusqu'ici, eu l'habitude de devoir tout faire par toi-même ? C'était une possibilité que mon programme avait trouvée. L'autre possibilité était simplement le fait que tu ne cherchais pas un androïde ménagé en premier lieu. C'était tout aussi possible.

Tu me proposais alors de faire davantage connaissance. Une phrase qui semblait assez ambigüe, qui pouvait avoir bien des significations. Je n'étais pas sûr de la façon dont je devais interpréter cette phrase. La solution la plus simple et la plus efficace était tout bêtement de te demander ce que tu désirais faire. Tu me répondais alors qu'il commence à se faire tard, que l'on pourrait préparer le dîner. Tu voulais que j'en profite pour te parler de mon modèle et de mes fonctions. J'acquiesçais d'un signe de tête. Tu ajoutais que tu pourrais répondre à toutes mes questions.

"Très bien. Allons préparer le dîner." Je souriais.

Je te suivais naturellement hors de la chambre, pour t'accompagner dans la cuisine. Tu reprenais alors la parole pour me proposer de regarder un film après le dîner. C'était une bonne idée, puis cela semblait te faire plaisir.

"C'est d'accord. Quel film vas-tu choisir ?"

Tu m'avertissais ensuite qu'il n'y avait sans doute plus grand-chose dans le réfrigérateur, mais tu espérais que l'on parviendrait tout de même à ajuster une recette. J'avais en mémoire un grand nombre de recettes. Et je pouvais toujours télécharger de nouvelles recettes sur internet si c'était nécessaire. Je ne m'inquiétais pas.

"Je suis sûr que l'on trouvera de quoi faire."

Lorsque nous sommes arrivés dans la cuisine j'inspectais automatiquement le contenu du réfrigérateur. Je trouvais tout de même plusieurs recettes qui pouvaient correspondre. Avant de commencer quoique ce soit, j'avais tout de même besoin de plus d'informations.

"Quelles sont tes préférences en cuisine ? Tes plats préférés ? Des aliments que tu préfères, ou au contraire que tu n'aimes pas ?" Je marquais une pause, puis j'ajoutais d'autres questions à la liste. "Est-ce que tu suis un régime particulier, ou est-ce que tu as des allergies ?"
By Halloween sur Never-Utopia

New History

@Ian AX400 + @Jay Winchester

Tu acquiesçais lorsque je proposais d’aller préparer le dîner. Je te souriais. Je dois avouer que j’avais bien hâte de goûter à ce que tu allais me préparer. J’étais certain que ce serait un vrai délice. Je sortais enfin de ta nouvelle chambre, sachant que tu me suivais, pour emprunter l’escalier qui menait au salon.

Même si tu étais programmé pour accepter toutes mes requêtes, j’étais content que tu acceptes de regarder un film avec moi. « Que penses-tu de Jurassic Park ? » répondais-je à ta question. Ce film, bien qu’il fût produit des années avant ma naissance, était un classique pour moi et, bien évidemment, mon préféré. Ce film devait donc absolument être le premier que tu visionnerais.

À peine quelques secondes plus tard, nous arrivions enfin dans la cuisine. Tu examinais le contenu de mes placards et de mon réfrigérateur avant de te retourner vers moi pour me poser quelques questions. Tu voulais connaître mes préférences et mes plats préférés. Je te regardais, pensif. C'était d'excellentes questions que je n'arrivais malheureusement pas à répondre comme j'aurais voulu. « Eh bien, » commençais-je d'une voix incertaine. « Je n'ai pas de plats préférés... J'aime de tout, je mange de tout ! La seule chose que je n'aime pas, c'est le riz au poulet. Du coup, on évite ça, s'il te plaît ? » Tu ajoutais ensuite d'autres questions, me demandant si je suivais un régime particulier et si j'avais des allergies. « Aucun régime. Et aucune allergie ! Tu n'as donc aucune restriction et tu es libre de faire ce qui te plait. » Par "ce qui te plait", je voulais bien parler de ton programme de choix. Je savais bien qu'un androïde, malgré leur apparence plus qu'humaine, n'avais pas de libre-arbitre. « Du coup, si tu as besoin d'aide avec quoi que ce soit, n'hésite pas à me demander, Ian ! »

Je me dirigeais à la table pour enfin m'asseoir. Le fait d'avoir quelqu'un d'autre dans la maison m'était encore un peu étrange. Je n'avais pas l'habitude de parler, d'où le fait qu'il eut un moment de silence pendant que tu prenais certains aliments dans le réfrigérateur. « Alors, humm... que penses-tu de ta nouvelle vie jusqu'à présent ? »

Tu souhaitais désormais que je prépare le repas, pour que l'on puisse ensuite regarder un film. J'acquiesçais en te suivant. Pour faire la conversation je décidais de simplement te demander quel film tu souhaitais regarder. Tu me demandais ce que je pensais de Jurassic Park. Mon programme reconnaissait rapidement ce film, il datait un peu mais il était connu, encore aujourd'hui il connaissait le même succès. Tu avais l'air d'avoir vraiment envie de visionner ce film, qui avait l'air d'être un très bon choix. J'étais de toute façon programmé pour répondre à chacun de tes désirs. Alors je souriais pour approuver ton choix.

"Oui, ça me paraît être un excellent choix."

Lorsque nous sommes finalement arrivés dans la cuisine, j'inspectais le contenu des placards ainsi que celui du réfrigérateur. J'avais besoin d'analyser les ingrédients que tu avais pour déterminer les différentes recettes possibles. Il n'y avait pas grand-chose mais ce serait amplement suffisant. Alors maintenant il ne restait qu'à faire le tri dans les recettes et pour ça, je t'ai posé plusieurs questions. En même temps cela permettrait de faire la conversation, comme tu le souhaitais. Et moi j'apprenais des informations essentielles pour fonctionner correctement et ne pas te décevoir. Tu me répondais que tu n'avais pas vraiment de plat préféré, que tu n'étais pas difficile et que tu manges de tout. Tu ajoutais que la seule chose que tu n'aimais pas c'était le riz au poulet et tu me demandais d'éviter ça.

"Pas de problèmes, je n'en ferais pas si tu n'aimes pas ça." Je te souriais de nouveau.

J'avais posé bien d'autres questions, j'avais besoin de savoir tes préférences alimentaires oui, mais pas mal d'autres choses. Si tu suivais un régime particulier, ou si tu avais des allergies. Tu me répondais que tu ne suivais aucun régime et que tu n'avais pas d'allergies, que j'étais donc libre de choisir ce que je voulais. Je hochais la tête.

"D'accord. Parfait."

Tu me disais alors que si j'avais besoin d'aide, je ne devais pas hésiter à te demander. Je te souriais et je hochais la tête pour signifier que j'avais compris. Tu allais ensuite t'asseoir à la table pendant que je me mettais au travail. J'avais trouvé une recette, simple, mais qui devrais plaire malgré tout. J'espérais en tout cas réussir ma mission et te faire plaisir avec cette recette. Pendant que je cuisinais, tu m'as demandé ce que je pensais de ma nouvelle vie jusqu'à présent. Le terme "penser" déstabilisais toujours mon programme, qui avait du mal à analyser comment répondre à ce genre de demandes.

"Je pense que j'ai beaucoup de chance. Je crois que je vais être très bien ici, à ton service."

Je finissais tranquillement de préparer le repas, tout en discutant. Ce ne serait pas très long. Quand ce fut prêt, j'ai tout préparer pour venir t'apporter ton plat à table. Des spaghetti bolognaise. Simple, mais j'espérais que ça n'en serait pas moins délicieux. En tout cas, cela avait l'air bon et ça sentait bon.

"Bon appétit Jay."

Je te souriais et je retournais à la cuisine. Pendant que tu mangeais tranquillement ton repas. J'en profitais pour nettoyer ce que j'avais pu salir en préparant le repas. Quand tu as eu terminé, je venais débarrasser la table et mettre en route le lave-vaisselle. On allait désormais pouvoir regarder Jurassic Park comme tu le voulais.
By Halloween sur Never-Utopia