Sujet: Comme une envie de se Défouler [Hunter] Ven 5 Juin - 23:59
Comme une envie de se Défouler [Phoenix & Hunter ]I stand, with both arms, folded, under my chest 'cause I know, I won't stop, 'til I'm the last one left. Fighting 'til I'm dead, eating 'til I'm fed, never gonna stop 'til I catch my breath. Fighting 'til I'm dead, I eat 'til I'm fed and then I'll do it all again.
Je m'étais réveillé le 3 avril 2040 au matin, d'un profond coma d'un mois et deux jours... J'étais en vie. Bon nombre d'hommes se contenteraient de ça, mais... Moi, je n'étais pas comme eux... Pourquoi ? Parce que j'avais appris que j'étais animé par des pièces mécaniques et que du sang bleu coulait en parti dans mes veines et artères au niveau de mon cou pour me maintenir en vie. Seule, apparaissait une cicatrice, tout ce qu'il y a de plus humain après s'être fait trancher la gorge. Il n'y avait pas la moindre pièce apparente, physiquement, j'étais presque comme avant, mais... Psychologiquement, on était loin du Jake d'il y a deux mois de ça. J'étais brisé. On avait usé ma confiance, la piétinant parterre et en y crachant dessus... Uriel savait, il savait que je maudissais par-dessus tout, ses engins, et il m'avait changé en parti en l'un d'eux ! Il me dégoûtait... Non... JE me dégoutai...
Nous étions le 29 avril 2040. La pièce dans laquelle j'étais enfermé depuis bientôt deux mois se présentait ainsi, il y avait un lit une place contre un mur, près d'une fenêtre avec des barreaux, et, caché derrière une porte, se trouvait un petit cagibi qui faisait office de toilette et salle de bain. Oui, le confort était sommaire. Mes muscles répondaient presque parfaitement à présent. Au moins, je n'étais plus cloué dans ce foutu lit d'hôpital... J'arrivais de nouveau à parler correctement, mais surtout à marcher, un miracle aux dires de ce docteur Williams. Ce même docteur qui avait signé mes papiers officiels de décès... D'après ce que j'ai appris, il aurait secondé Uriel lors de mes multiples opérations, et aurait ensuite veiller sur moi, pendant que j'étais plongé dans le coma.
Achlys avait fait parvenir des affaires aussi, histoire de changer des pantalons en coton blancs qu'on retrouvait typiquement dans les hôpitaux. À présent, je retrouvais des affaires dans lesquelles je me sentais, moi ? En quelque sorte... D'ailleurs, ce matin-là, je portai un t-shirt, un jean ainsi qu'une paire de bottes le tout, noir de geai. Enfin, je reprenais mes marques. Je n'avais pas de miroir dans cette foutue salle, je savais que ma barbe avait poussé tout comme mes cheveux d'ailleurs, seul à l'arrière de mon crâne, se trouvait un endroit précis, une ligne, ou mes cheveux étaient plus court que le reste. L'endroit qu'Uriel avait dû raser pour me faire je ne sais quoi... Putain... J'étais devenu un cobaye... Un vulgaire rat de laboratoire, prisonnier dans sa cage... J'avais besoin de me défouler, c'est pourquoi j'avais demandé à ce qu'on fasse venir Hunter, et ça avait été accepté, à mon grand étonnement. Avant qu'il n'entre, je mis le masque sur mon visage, faisant disparaitre Jake Price pour faire revenir Phoenix. Que c'était bon de le faire revivre.
Je fermai les yeux quelques secondes pour profiter, inspirant à plein poumon. La douleur au niveau de mon cou était encore là. L'espace d'un instant, je me demandai même si elle finirait par partir complètement... Allez savoir... Mon ventre quand à lui allait mieux, mais je ne demanderai pas à mon adversaire de maîtriser ses coups pour autant, non je voulais sentir le côté réel d'un combat, je voulais apprendre... Me plaindre? Ce n'était pas prévu au programme. Un bruit me fit sortir de mes pensées, la serrure venait d'être déverrouillée, Hunter était là. Une fois qu'il referma la porte à clef derrière lui, je pris la parole :
"Hunter, ça fait un bail... Sais-tu pourquoi je t'ai fait venir ?"
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