[Flashback] One more break with you b*tch ▸Diki ft. Jake

On pouvait qualifier ce soir-là, comme étant l'exception qui dérogeait à la règle. En effet, j'étais un homme du genre ponctuel, voir, qui arrivait parfois, trop en avance. Mais ce jour de janvier, rien ne s'était passé comme il aurait dû. Déjà pendant l'après-midi à mon armurerie, on aurait dit que mes clients s'étaient tous donné le mot pour venir en fin de journée, vous savez, pile à ce moment où j'allais quitter mon comptoir pour retourner la pancarte open, en sorry we are closed. C'était un mal pour un bien puisque j'avais certes perdu une heure ; mais amassé pour trois jolies commandes.
Je dus ensuite retourner chez moi en quatrième vitesse avec ma voiture. Par chance, les flics n'étaient pas du genre à surveiller ce coin-ci de la ville. J'habitais sans doute trop en retrait, un coin où il ne se passait jamais rien. J'avais encore le temps de prendre ma douche et de me changer. Mon choix fut vite fait. En effet, comme à mon habitude, je choisis un jean, un t-shirt, un pull et des bottines le tout, noir. Je me regardai une dernière fois dans le miroir au-dessus du lavabo de ma salle de bain, recoiffant mes cheveux en arrière, puis redescendis. Je m'équipai de mon Smith et Wesson 1911, mon pistolet fétiche, que j'accrochai à ma ceinture, et sorti de la maison que je verrouillais, puis retourna dans ma voiture.
Le trajet jusqu'à mon point de rendez-vous dura plus longtemps que prévu. Je du contourner une zone de travaux qui me mit hors de moi, alors que mon regard s'était posé sur l'affichage de mon autoradio, et plus précisément sur l'heure qu'il indiquait. 22 h 57.
J'arrivai avec exactement six minutes de retard, masque de l'Opposition sur mon visage. Je m'étais garé deux ruelles plus loin, et rejoignais la jeune femme à pieds. Je l'entendais grommeler au loin sans comprendre exactement ce qu'elle disait. Enfin si... J'avais saisi deux mots "Phoenix" et "défoncer".
J'arquai un sourcil tout en répondant d'une voix étonnement calme quoi qu'un tantinet ironique.

"J'espère que tu ne parles pas de moi?.."

Je repris plus sérieusement.

"Crois-moi, ce n'est pas de ma faute si je suis en retard. Tu me connais... Mais trêve de blabla, veux-tu ? On a des choses bien plus intéressantes à faire, toi et moi..."

Un large sourire se dessina sur mes lèvres. À croire qu'on se ressemblait pour pas mal de choses, Elektra et moi, notamment pour l'appel du sang qui nous animait tous les deux.

Je m'avançai dans cette ruelle jusqu'à arriver à la hauteur d'Elektra. Elle me dit que j'avais de la chance parce qu'elle se trouvait dans un bon jour. J'eus un rictus. D'aussi loin que je m'en souvienne, je ne l'avais jamais vu dans de mauvais jours. Je la regardais de haut en bas, sans la moindre gêne. Avec elle, j'étais ce bad boy qui n'avait pas peur de sombrer dans la folie. J'étais moi, sans être bridé.
Je la vis se redresser sur la pointe de ses pieds avant qu'elle ne me vole un baiser. Je souris brièvement en coin tout en arquant un sourcil tandis qu'elle m'avouait son envie de sang bleu. Et moi donc ! On allait commettre des meurtres ce soir, et j'étais enthousiasme pour ça !
Je sentais pourtant, les doigts fins de la jolie blonde effleurer mes fesses. Je la regardais alors sérieusement, arquant un sourcil. Il ne m'en faudrait qu'un peu plus, pour lui sauter dessus. Si elle pensait être la seule à être à fleur de peau, elle avait tort... Elektra savait comment je pouvais être si on me poussait un peu : un animal que personne ne peut maitriser.
Elle dut saisir le sens de mon regard, car elle arrêta son petit manège quoi que fort intriguant...
On devait quitter le point de rendez-vous pour aller à un endroit bien plus intéressant... Je me mis à marcher, elle à mes côtés.

"Dis moi... Tu as quelque chose de prévu après ça? Parce que je connais un hôtel assez sympa... Ce serait dommage de ne pas en profiter pour s'y "reposer" après le travail..."

J'attendais sa réaction, amusé tandis que je sortais un paquet de cigarettes de ma poche. Je lui en proposai une tout en me servant, puis alluma la mienne avec mon briquet rouge et noir. Je tirai dessus, remettant le reste où je l'avais pris. Si les missions de l'Opposition n'avaient pas un jour ma peau, ce serait surement l'abus de tabac qui risquait de me faire partir les pieds en avant.

J'avais bien senti sa main dans la mienne peu de temps avant que je ne me saisisse de mon paquet de clopes. Et oui, je l'avais laissé faire. Pourquoi la repousser pour si peu?.. On était amant, on pouvait avoir ce genre de geste l'un pour l'autre, ça m'était égale. Je ne savais pas vraiment ce que pensait la blondinette de cette relation, est ce que s'était uniquement pour coucher, ou si elle ressentait quelque chose de plus fort, mais qu'importe, je m'en foutais. Je lui avais dit dès le départ que pour les sentiments, il faudrait qu'elle se trouve quelqu'un d'autre. Tout en marchant elle fut ravie d'entendre que ma proposition concernant l'hôtel, lui plaisait. Je lui fis un clin d'œil entendu. J'aimais jouer avec elle, et ce soir après la mission, c'est bien ce que je comptais faire...
Une fois qu'elle eut émis son avis, je lui donnai une petite tape, taquine, sur les fesses en guise de manifestation de ma satisfaction.
Ensuite, lorsque je soufflais mon premier nuage de fumée, en évitant de l'envoyer sur Elektra, cette dernière me dit qu'elle tenait à la vie, en refusant la cigarette que j'étais en train de lui tendre aimablement. Cette réplique me fit rire.

"Vraiment? Tu tiens à la vie ? Désolé de te décevoir, chérie, mais tu as assez mal choisi ta voie professionnelle. Parce que tu as plus de chance de crever prématurément chez les opposants, qu'en fumant ça..."

Je secouai doucement la main qui tenait la cigarette, avant d'en tirer une nouvelle taffe dessus.
Comme pour changer de sujet, elle me demanda si on comptait toujours les points. De nouveau, j'esquissai un faible sourire.

"Toujours, et comme la dernière fois, je ne compte pas te laisser gagner."

Je la regardai sur un air de défi, tandis que nous arrivons sur les lieux. Enfin !
On se trouvait au bout d'une ruelle. C'était encore plus mal éclairé que le reste. En clair un coin mal famé que la ville comptait par dizaine. Pas de doute, c'était bien dans cet immeuble qu'on devait se rendre. On avait mis des moellons aux fenêtres des étages pour les condamnées,.
Un sourire large carnassier se dessina sur mes lèvres. Je fermai les yeux en prenant une grande inspiration, comme si je sentais un gâteau fraichement sorti du four... Lorsque je rouvris les yeux, ce fut pour les poser sur Elektra.

"Je te laisse le premier, pour que tu ai un peu d'avance... Je suis un homme fair-play."

Et un tantinet macho oui... Mais que voulez-vous, c'était aussi un trait de ma personnalité.

"Par contre, je rentre le premier..."

Je souris en coin, mettant le geste à ma parole, puisque j'étais déjà en train d'ouvrir la porte. Cette dernière grinça légèrement, forcément pour un vieux bâtiment... Je fronçai les sourcils, entrant dans le couloir sombre. On y voyait quasiment rien ici... Il fallait être vigilant...

Comme je me l'étais dit, Elektra n'était pas du genre à s'avouer vaincu aussi facilement, d'autant plus que le jeu n'avait pas encore commencé. Ci bien que j'esquissai un sourire en l'entendant répondre à son défi concernant les androïdes à déscendre.
De tous les opposants que je connaissais, elle était sans nul doute, celle qui me ressemblait le plus. On avait énormément de points communs, et... Elle était aussi folle que je l'étais, chose rare.

Effectivement, le trajet se fit rapidement. Une fois que je rentrai dans le bâtiment, le premier, je sentis une petite tape sur mes fesses. Je levai les yeux en l'air, en entendant la phrase de la blondinette.

"Me "vautrer?" Je ne veux pas te faire cet honneur."

Répondis-je du tac au tac tandis que je m'engouffrai à l'interieur. Je dus plisser les yeux pour essayer de discerner quelque chose dans l'obscurité. J'avais pris la mauvaise habitude de ne pas mettre mes lunettes. Un jour viendra ou ça me jouera un tour... Je fis quelque pas pour finalement être au milieu de la pièce. Il s'agissait d'un long couloir. J'allais poser ma main sur la cross de mon arme quand j'entendis soudain Elektra crier mon nom. Je fis volt-face, tournant du côté gauche, côté de l'ombre qui venait de passer, et vis un androïde s'attaquer à la jeune femme. J'allais dégainer pour l'aider, mais un autre androïde me sauta dans le dos. Je manquai de tomber en avant tandis qu'il serrait mon cou de toutes ses forces. J'entrouvris machinalement la bouche cherchant à respirer, alors que je reculais rapidement pour atteindre le mur le plus proche. Je réussis à le heurter une première, puis une seconde fois, frappant le dos de l'androïde contre le mur. Au bout de la troisième fois, ce fut le crâne de la machine qui y frappa contre. Il fut sonné et desserra son étreinte autour de mon cou. Je réussis enfin à prendre de l'air, emplissant mes poumons d'oxygène. Après cela, je me mis à tousser, pliant mon dos vers l'avant. Une fois ma quinte passée, je dégainai franchement, visai et tirai sans perdre de temps, sur l'androïde qui venait de me mettre dans cet état. Mon regard se tourna vers la jeune femme, qui en avait fini avec son assaillant, elle aussi.
L'espace d'un instant, je la trouvais assez sexy avec ce thirium sur le visage...

"Oui... J'ai cru comprendre. Ce sera plus équitable... Et par la force des choses, plus amusant."

Je souris en coin, tout en passant une main sur mon cou, pour le masser. Il n'y était pas allé de mains mortes ce con.

"Ca fait un partout... Mais il faudra faire attention... Le tir va les faire rappliquer.."

Comme pour mettre le geste à la parle, des bruits de pas se firent entendre dans les escaliers au bout du couloir dans lequel nous nous trouvions. Ils étaient nombreux, c'était certain, combien ? Aucune idée... Je resserrai la main sur la cross de mon arme, avançant à mon tour vers les pieds de l'escalier. Il était hors de question que j'attende sagement mes cibles. Ça aurait été bien trop facile...
Alors que je passais devant l'une des nombreuses portes qui étaient de part et d'autre du couloir, un androïde typé pour les travaux sorti par l'une d'elles et me sauta dessus avant que je ne réussisse à atteindre les marches de l'escalier. Il me plaqua à terre, de tout son poids. J'essayai de le faire rouler sur le côté, mais au vu de la masse de la machine, c'était peine perdue. Je réussis à dégager ma main armée qui était posée entre nous, et tira. Je réussis à avoir son épaule. À vrai dire, je ne pouvais rien lui toucher d'autre au vu de la position dans laquelle je me trouvais.
Lorsque je réussis à le blesser, j'en profitai pour le repousser sur le côté, et cette fois-ci ça fonctionna. Je ne perdis pas une seule seconde et me positionnai au-dessus de lui, lui donnant coup de poings sur coup de poings en plein visage. J'avais besoin de me défouler...
Les autres androïdes arrivaient au pied de l'escalier...

Je ne me préoccupais pas de ce qu'il se passait autour de moi, des androïdes qui dévalaient les escaliers ou bien du combat que menait pourtant Elektra avec brio. J'étais devenu une boule de rage à moi seul, me défoulant sur un innocent qui n'avait rien demandé ou presque, il m'avait quand même sauté dessus, ce gorille, et il pesait son poids ! Je sentais mes poings devinir endoloris, mais j'ignorais completement cette sentasion qui me passait par-dessus la tête. J'enchainais coup après coup, sans la moindre modération, si bien que je fis couler le thirium... Au bout d'un moment, sa led s'étégnit, je lui avait défoncé le crane. Un sourire sadique se dessina sur mes lèvres, relevant la tête vers la jeune femme. Merde ! Un androïde cherchait à l'attaquer par-derrière ! Lâche... Sans hésiter une seule seconde j'attrapai mon arme visai et tirai BANG ! En pleine tête, comme toujours. Ce n'était pas pour me vanter, mais je raté jamais ma cible, avoir un stand de tir dans ma boutique aide énormément...

J'abaissai mon arme tout en me relevant. Je fis un petit clin d'œil entendu à la jeune femme, pour lui dire en silence que j'étais toujours dans la course. Je m'élançai ensuite dans l'escalier, passant devant la jeune femme, tout en chantonnant sadiquement :

"Qui a peur du grand méchant loup, méchant loup..."

Mon sourire carnassier n'avait pas disparu, bien au contraire... Avant de tourner dans la première pièce sur la gauche, je lançai un regard à Elektra, lui disant :

"Tu es mal barrée pour gagner, chérie..."

Je savais que cette pique allait l'agacer, ou la faire rire. J'aimais la taquiner, voir son visage changer suite à mes mots.

J'entrai donc dans la pièce de gauche. Mes yeux balayaient la salle. Ils étaient trois. Parmi eux, deux protégeaient le troisième qui était une femme. Je rangeai mon arme et m'avançai vers eux. J'avais envie de me les faire à mains nues, j'aimais sentir mes poings heurter leur "peau", les fracasser tout simplement. La folie meurtrière s'était emparée de moi, et comme toujours, ça me faisait un bien fou. J'étais le loup qui allait attaquer le troupeau effrayé. L'un des deux protecteurs s'avança vers moi, laissant l'autre protéger la femme, en la plaçant derrière lui. j' aurais pu trouver ce geste touchant, si je n'étais pas un tueur sadique sans le moindre état d'âme.

Une fois face à face, ce fut l'androïde qui attaqua le premier en donnant un coup-de-poing dans mon ventre.

"Gnnn..."

Je me pliai en deux suite à la douleur que le coup m'infligea. Mon réflex fut de lui donner un coup de coude violent au niveau de la tempe, lui écrasant sa led au passage. L'androïde recula de quelques pas, j'en profitai pour lui flanquer un coup de pied dans le ventre, il tomba à genoux. Le second androïde protecteur prit son courage à deux mains et s'avança à son tour vers moi.

Je me redressai lentement. Je savais que le lendemain matin, je risquais d'avoir un bel hématome au niveau du ventre. L'androïde qui était à genoux, devant moi, m'avait tellement mit en rogne que je sortis mon flingue l'assomma d'un coup de crosse. La machine s'écroula lourdement sur le côté. J'allais me retourner face au second androïde, qui quelques instants auparavant protégeait encore la femme, mais ce dernier fut le plus rapide, et me frappa dans l'épaule gauche, d'un coup-de-poing. Je gémis alors de douleur, manquant de lâcher mon arme. Par chance j'eu le reflex de tirer. L'androïde se prit la balle dans le ventre, il tomba à son tour. Cette haine que j'avais envers ses choses, grandissait de jour en jour... Cet enfoiré avait failli rouvrir mon ancienne blessure. En rage, je m'avançai vers la femme qui s'était accroupie dans l'angle de la pièce. Elle me suppliait de la laisser partir. Ses mots me firent pourtant l'effet inverse. Je levai mon arme et m'apprêtais à tirer quand une nouvelle vague de douleur s'empara de mon épaule. Mon mal venait par vague. Je grimaçai, posant ma main droite, celle armée, sur mon épaule, retenant un nouveau gémissement de douleur. Je redressai la tête puis fis quelques pas en arrière avant de me retourner pour quitter la pièce, laissant le premier androïde, KO ainsi que la femme en pleur, toujours dans son coin. Je croisai le regard de mon amante, lui lançant un :

"Je te les laisse..."

Mes mots avaient le mérite d'être clair. Je ne voulais pas d'un point aussi facilement accessible. Ce petit jeu m'excitai oui, mais je ne voulais pas gagner ainsi, j'étais venu pour me battre ! Je tournai pour continuer mon avancée dans le couloir. Je n'avais pas lâché mon épaule depuis le dernier coup que je venais de recevoir. Cela faisait trois mois que je m'étais fait tirer dessus, et non, la cicatrisation de ce genre de blessure mettait plus de temps que ça à guérir complètement...
Alors que je continuai à avancer, je vis une silhouette au fond de couloir. Ce ne fut qu'en m'avançant encore que je compris que l'androïde qui se tenait là, était armé ! Il avait un flingue dans sa main. Je me figeai l'espace de quelques secondes avant de comprendre qu'il était en train de me viser. Je fis les yeux ronds. Oublions les poètes quelques secondes, car les seuls mots que je réussis à prononcer furent :

"Ho, pu-tain !"

J'eu à peine le temps de me mettre à l'abri en entrant dans la pièce la plus proche, qu'il se mit à tirer. Je sentis la balle passer tout près, si bien qu'elle érafla mon bras. J'avais vraiment eu de la chance. De cette pièce, je criais à Elektra :

"Fais gaffe !"

Pour qu'elle comprenne que je n'étais pas à l'origine de ce tir.
Je fis une brève observation de la situation en sortant ma tête, il n'avait pas bougé de place... À peine eus-je le temps de retourner à l'abri, qu'il tira une seconde fois, la balle ricocha à l'encadrement de la porte. L'androïde n'était visiblement pas un expert au tir, mais il se débrouillait quand même... Je regardai mon arme en inspirant lentement pour me concentrer.

Je résumais la situation tout en continuant de faire rouler mon épaule pour la soulager comme je le pouvais. J'avais un androïde juste à côté de moi, qui me canardait avec son flingue. Ce con ne rigolait pas, il voulait ma peau, pas m'avoir en tant qu'otage ou je ne sais qu'elle chose tiré du premier film policier venu... J'avais aussi une opposante, et amante, à l'abri au fond du couloir, bon ça, c'était un bon point. Mes yeux n'avaient pas quitté mon arme que j'examinai toujours, comptant les coups de feu de mon adversaire. Un... Celui qui m'avait effleuré juste avant que je ne trouve refuge dans cette pièce, mon bras s'en était plutôt bien tiré malgré mon égratignure. Diki lança d'ailleurs une phrase d'étonnement, elle ne s'attendait pas à ce qu'ils aient eux aussi des armes...

"Et ils savent les utiliser!"

Lui répondis-je d'une voix assez forte pour qu'elle porte jusqu'à l'autre bout du couloir, pour qu'elle comprenne qu'eux aussi pouvaient être dangereux quand ils le voulaient...
Deux... Ce fut au tour de la balle de l'encadrement de la porte. Trois... Cette fois, la balle entra dans la pièce dans laquelle je me trouvais et alla s'encastrer dans l'un des moellons qui servaient à conbamner la chambre. Je m'éloignai d'un pas de l'entrée par sécurité. J'allais fermer les yeux pour me concentrer, mais une voix me poussa hors de mes pensées. Elektra! Elle avait des ennuis ! Je sorti instinctivement ma tête hors de la pièce pour savoir ce qu'il se passait. La jeune femme avait de sérieux ennuis avec l'androïde femme que j'avais laissé en vie. Merde ! Je n'avais pas le temps de réagir, j'étais toujours mis en joue... Dès que l'androïde fut expédié dans sa salle d'origine, je sautai en arrière pour retourner dans la mienne. J'avais bien fait, parce que : 4... Le projectile entra une seconde fois dans ma pièce et s'arrêta dans le mur... Allez plus d'un coup avant qu'il ne daigne recharger... Comment pouvais-je le savoir ? Parce que les quelques secondes qui s'étaient passées juste avant que ne saute dans la pièce, où je me trouvais face à l'androïde armé, je reconnu son flingue... Et oui ça aide de bosser en armurerie. Il avait un S&W Model 360. Petite arme, mais jolis dégâts... Mais qu'importe parce que... Cinq !
Je sortis enfin de ma cachette. J'allais zieuter Elektra avant de viser l'androïde armé, mais, mes yeux se posèrent sur la jambe blessée de l'opposante. Je vis rouge, sans mauvais jeu de mots. Sans m'en rendre compte, je lachai un cris de rage, puis me retournai vers l'androïde qui n'avait pas fini de recharger. Sans la moindre pitié, je lui tirai une balle en pleine tête. Il s'écroula avec fracas, mais je n'en fis pas cas, trop occuppé à foncer vers la jeune femme. Une fois à ses côtés, j'abattis d'un coup de feu, l'androïde encore en vie, que l'opposante avant éloignée.
Enfin, je pouvais m'occuper d'Elektra.

"Merde... Tiens toi à moi."

Je lui fis passer son bras derrière mon cou et la soulevai sans peine, pour la porter.

"Je t'avais pourtant dit de t'occuper d'eux... Tu as de la chance qu'ils n'étaient pas armés, eux aussi..."

Tout en la sermonnant à cause de la peur qu'elle m'avait fait, nous sortimes du batiment. Je dus enjamber des corps tachés de bleu. Quand j'ouvris la porte de dehors, l'air frais me piqua un peu. Je la déposai à même le sol. Maintenant qu'elle était à l'abri, je pouvais commencer à lui administrer les premiers soins. Je retirai ma veste, la balançant parterre, puis ce fut au tour de mon pull. Je me retrouvai ainsi en marcel noir. Je retirai une manche en la déchirant au reste du vêtement pour pouvoir m'en servir de garrot.

"Tiens toi tranquille..."

Je nouai le bout de vêtement au-dessus de sa plaie.