[Flashback]One way or another ∞ ft. Diki Cho-Yang

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One way or anotherDiki Cho-Yang

4 février 2040, au Hart-Plaza

Le lendemain de ma rencontre avec Jake et de la fabuleuse rencontre avec ce Aaron Wellington, je me devais de m’excuser auprès de Diki. C’était arrivé dans son club, ce n’était pas très professionnelle. J’aurais dû ignorer le type qui voulait m'acheter et de continuer la petite soirée comme si rien était. Surtout que l’homme ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire aussitôt… Je préférais m’excuser auprès de ma partenaire d’affaire. Comment ? Oh, j’avais une idée grandiose derrière la tête. D’abord, je lui offrais une tenue appartenant à ma boutique. Ouais, j’allais déduire ça de ma paye. Je m’en fichais, je voulais qu’elle rayonne. Une fois le vêtement choisi avec soin, je l'emballe dans une belle boîte noir l’attachant avec un ruban en velours rouge avec un petit mémo écrit par ma main “Miss Red”. Et le colis allait être livré avec un cappuccino. Oui, sa boisson chaude favorite. Je demandais personnellement un livreur qui allait le porter à ma charmante partenaire. À l’intérieur il y avait une note.

La petite note à l'intérieur du paquet:

J’avais écris le tout à la main, j’étais fière me calligraphie, je m’étais appliquée. Mon livreur allait porter le paquet en mentionnant Miss Red. Tandis que moi je restais dans ma propre boutique. J’avais en ma compagnie deux de mes employés. Une qui faisait l’inventaire, l’autre qui restait au tiroir-caisse, moi ? J’étais à mon bureau ayant le petite sourire collée à mes lèvres. J’attendais patiemment la réaction de ma beauté fatale. Que portais-je aujourd’hui ? Un pantalon propre noir, avec un haut noir et d’un long manteau en satin vert foncé. J’adorais ce genre de tissus. J’avais laissé mes cheveux au naturel cette fois. J’enroulais une mèche blonde autour de mon index tandis que mon crayon dessinait sur mon croquis… Oui, j’étais déjà entrain de faire les prochaines tenues sous le thème de la st-valentin. On était que le 4 février, mais tout de même… Il fallait que je m’y prenne d’avance au risque de me faire tapper sur les doigts.

Je recevais une notification disant que le livreur l’avait apporté à ma partenaire. Bien. Mon sourire s’élargissait suite à cette nouvelle. Mes employées ne m’avait jamais vu d’aussi de bonne humeur. Profitez-en, car c’était rare de nos jours. J’appliquais de la couleur sur les tenue que j’avais dessiné. La St-valentin n’était pas vraiment ma fête favorite… Je faisais toujours en sorte de ne pas rester dans les parages. Voir les couples s’embrasser me donnait la nausé. Des promesses qui se donnait, alors qu’ils pouvaient très bien les brisés. C’était pour cette raison que je ne croyais pas les relations de couple… Sans oublier l’exemple de mes chers parents. La roue avait tournée. Diki était l’exception, je la désirais au plus profond de mon être… Elle m’était complètement inaccessible, du moins j’en avais l’impression.
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One way or another

Le Black Lotus, Février 2040

9h35. Elle s'était levée tôt Diki, animée par une étrange sensation de zen attitude. Pourtant, elle était en droit de virer folle. La veille au soir, alors qu'elle travaillait dans son bureau, son adorable associée fut prise à la gorge par un homme. Elle ne connait pas son nom, ni même son visage. Mais il était là pour la débaucher. À la dure, alors que la beauté profitait de sa soirée. Elle l'avait rembarré certes, mais ça n'avait pas suffi. Une cohue sans nom se serait déclenchée, obligeant une de ses filles à venir la déranger pour lui expliquer la situation.

Elle aurait voulu la voir avant la fermeture... Sans succès. Peut-être avait-elle vraiment honte ? Ou était-elle désolée pour l'incident occasionné ? Dans tous les cas, elle ne lui en voulait pas Diki. Loin de là. Il n'y avait eu aucun blessé, aucune victime quelconque. Un simple haussement de ton et quelques coups bien placés, à la rigueur. Là encore, elle n'avait pas voulu connaître les détails de l'altercation entre eux deux. Tant qu'Olivia lui restait fidèle, elle pouvait mettre des claques à qui bon lui semblait. Ah... les hommes. Elle eut un rictus de dégoût Diki. Elle ne pensait pas à Phoenix, ni à son frère tant aimé. Mais à tous ces salauds qui iraient jusqu'à vendre leur âme au Diable simplement pour pouvoir se servir de leur engin.

▸J'espère qu'elle va bien...

Son texto de la veille était resté sans réponse. Une première ! Son caractère bien trempé a raison de tout d'habitude. Cette fois-ci, c'était différent. Elle soupira la népalaise. Non pas déçue de son attitude, mais révoltée parce qu'elle n'avait pas été là pour lui prêter main forte. Une méprise qui n'arriverait plus à l'avenir.

10h15. Elle arpentait les couloirs de son club la boss, en charge d'une inspection drastique. Comme chaque début de moi, Diki devait s'assurer de l'état des lieux du Black Lotus. Elle pourrait embaucher quelqu'un... mais non. Aucune confiance en ces soi-disant professionnels qui demandent des sommes folles pour si peu. Il n'y avait qu'elle dans la salle principale. Le bar semblait si vide sans son boy au boule fabuleux. Le seul garçon de son équipe ! Un petit bijou en terme de cocktails. Elle ne comptait pas s'en séparer. Pas aussi facilement. Son regard se reporta sur son formulaire d'inspection, cochant au fur et à mesure les cases concernées. Elle était concentrée Diki, suivant à la lettre la checklist qu'elle s'était fixée dans la tête.

Jusqu'à ce qu'une sonnette ne vienne la sortir de ses occupations. Elle leva le nez Diki, surprise par l'activation de l'ascenseur. Qui pouvait bien venir la déranger à une heure pareille ? Elle se redressa et arrangea sa combinaison noire. Déposant sa pile de papier sur le présentoir à l'entrée, elle croisa les bras sous sa poitrine et attendit. Un livreur fit son apparition sous ses yeux perçants. Il détenait un paquet pour elle, ainsi qu'un... café ? Elle s'avança Diki, scrutant le gobelet qu'il lui tendit en premier. L'odeur ne la trompait pas. Il s'agissait d'un cappuccino. Issu du petit café où Olivia et elle allaient régulièrement. Elle sourit finalement, ravie de voir que la demoiselle donnait signe de vie. Quand au paquet, elle était perplexe. Alors, après avoir signé le reçu et remercié le livreur, elle s'empara de la boite et l'ouvrit à l'arrachée. Qu'elle ne fut pas sa joie d'y voir une superbe robe à l'intérieur !

▸Elle est superbe ! Mais pourquoi ?

Elle avait parlé un peu trop fort. Mais qu'importe ! Personne ne pouvait l'entendre. Elle sortit la robe du paquet et la déplia en entier. Elle siffla, soufflée par le talent qu'avait Olivia pour la gâter. Elle ne remarqua pas sur l'instant, mais une petite enveloppe avait glissé du nœud rouge de la boite. Elle remit la robe dans le paquet, se baissa et ramassa ladite enveloppe. Lire son contenu la démangeait. Mais elle avait encore du travail ! Tant pis. Elle ouvrit et ota un petit mot écrit à la main.

▸Chère Miss Red, Je m’excuse pour le désagrément de la veille, je m'assurerais qu’à l’avenir ce genre de chose ne se reproduise plus à sein de l’établissement du Black Lotus. Accepte cette robe en guise de pardon et le cappuccino n’est qu’un petit supplément. Liv'... Mais qu'elle est fine ce n'est pas croyable !

Au diable la paperasse ! Là ! Elle n'allait pas rester les bras ballants à attendre son retour au club. Diki dégaina son cellulaire et envoya un texto assez explicite à son amie et associée. Celui de ramener ses fesses. Et fière d'on ne sait pas trop quoi exactement, elle laissa papiers et stylo sur le présentoir, reprit la boite avec la robe, but une gorgée de cappuccino et quitta la grande salle à la hâte. Olivia viendrait, elle le savait. Quoi de mieux que de l'accueillir avec ce qu'elle lui offrait ?

Texto:

@Olivia A. Smith ~ @Diki Cho-Yang

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One way or anotherDiki Cho-Yang

4 février 2040, au Black Lotus

Ding, ding ♪
Un nouveau message que j’avais reçu. Je prenais mon téléphone pour consulter mes messages textes. Diki. Un nouveau sourire s’élargissait sur mes lèvres. Elle avait donc ouvert mon présent. Mon regard scrutait le messages. Il disait quoi ? Elle voulait que je vienne si je voulais voir son boule dans sa nouvelle robe. Cette superbe robe, c’était ces mots. Elle avait aimé mon présent alors, j’étais heureuse. Elle voulait que j’aille la voir. Pas d’hésitation, je rangeais le tout dans mon sac, tandis que je sortais de mon bureau. Je saluais mes filles.

“J’ai un imprévu, je vous reviens plus tard ou sinon à demain.”

Elles me souriaient, car jamais elles ne m’avaient jamais vu d’aussi bonne humeur. Oui, je l’étais. Les mains dans les poches, je me dirigeais vers le club. J’y allais à pied, car ce n’était pas si loin d’où que je travaillais. C’était plutôt pratique. Je souriais aux quelques passants, tandis que j'accélère le pas. Au pied de l’établissement, j’entrais à l’intérieur, empruntant l’ascenseur jusqu’au 27ème étages. Je m'adosse contre le murs de la boîte de celle-ci. Je détestais les espaces confinés. Ça me permettait de me concentrer, de penser à autre chose, comme imaginer Diki dans sa nouvelle robe.

La sonnerie retentit, signalant que j’étais arrivée à l’étage. Le Black Lotus. Il n’y avait personne en vue. Je sortais de l'ascenseur, les portes se fermaient derrière moi. J’avais toujours les mains dans mes poches. Je m’avançais dans le club à la recherche de mon amie, mon associée, dont j’avais une grande obsession envers elle. Ça paraissait, car je lui offrait des présents quand je jugeais que mon comportement était de trop, comme la veille.

“Miss ?” demandais-je tandis que la cherchais du regard. “J’ai reçue ton texto.” ajoutais-je tandis que je m’arrêtais lorsqu’elle apparaissait devant moi.

Mon regard la détaillait de haut en bas, ce que je voyais me plaisait grandement. Ça la mettait en valeur, surtout la couleur rouge. Je sortais mes mains de mes poches m’approchant de quelques pas avant de m’arrêter. Je ne me gênais pas de la regarder davantage. Mon coeur avait fait un bon. Un gros coup de coeur. J’adorais ce que je regardais. Je calmait une autre pulsion qui voulait surgir. Il fallait que je me calme.

“Tu es très sexy dans cette robe.” un petit sourire était toujours glissé sur mes lèvres. “J’ai bien choisi, elle te va comme un gant.”

J’aurais voulu lui offrir un parfum, mais ça aurait fait trop. Un autre fois, peut-être à la St-Valentin ? Qui sait… Rien que cette idée en germait une autre. Avec Diki… Je me sentais différente, dans le bon sens. Pourquoi je ne déclarais pas ma flamme ? J’avais cette peur, mais je n’avais pas peur de montrer un autre côté de ma personnalité. Lui offrir des présents très coûteux, car je pouvais le faire avec mes moyens financier.
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One way or another

Le Black Lotus, Février 2040

Elle rentra chez elle Diki, pour enfiler cette superbe robe rouge offerte par Olivia. Un fin tissu des plus remarquables au toucher... Elle ne l'avait pas encore essayée qu'elle se doutait déjà qu'elle lui irait comme un gant. Comme cette tenue de soirée qui avait fait des ravages lors des fêtes. Conquise, elle jeta sa combinaison noire sur le lit et revêtit ladite robe, observant le résultat final de son haut miroir. Elle eut un léger fou-rire, forcée de constater qu'elle avait le corps adéquate pour ce genre de vêtement. Soucieuse de son apparence, elle se précipita vers son walk-in, dénichant avec chance une paire de talons hauts lacés de couleur assortie. Elle ne l'avait pas remise depuis une éternité ! Peut-être dû à un manque de rouge dans sa garde-robe ? Qu'importe. Il ne lui manquait qu'une boucle d'oreille sur son lobe gauche. Un ajustement de sa coiffure sur le côté droit... Voilà. L'ensemble était parfait.

10h45. Elle avait reprit sa paperasse le temps que son amie fasse son apparition. Diki aurait pu mettre cinq minutes de plus pour se maquiller... Pas cette fois-ci. Elle jouait sur le naturel pour changer. Rendue dans son bureau, elle déposa sa pile de papier ainsi que son stylo sur le meuble concerné. Mais le temps de revenir dans la salle principale, elle n'entendit pas la sonnette de l'ascenseur, signe inévitable de l'arrivée de sa costumière en titre. Elle distingua le son de sa voix résonner depuis le couloir. Miss Red était demandée. Son texto avait donc été suivi à la lettre.

▸Me voici !

La népalaise fit une entrée triomphale dans la salle de réception, sous le regard approbateur de celle qui lui avait offert ce qu'elle portait. Elle se faisait détailler Diki, littéralement avalée toute crue par Olivia qui ne se gênait même plus pour la reluquer. Un petit jeu entre elles qui risquait de demeurer un long moment. Elles s'avançaient les deux femmes, tandis qu'un double compliment fusa de l'invitée tant désirée. Évidemment que la robe lui allait ! Elle avait ce don de savoir cerner ses clientes et de choisir en conséquence.

▸Tout ce qui vient de toi est irréprochable. N'en doute jamais.

Proche de son amie et associée, Diki lui fit la bise en guise de remerciement. Elle prit ses mains dans les siennes et l'entraîna vers le couloir. Une petite discussion en tête à tête s'imposait. Là, tout de suite. Certes pas par rapport à la robe, mais à cause de l'altercation de la veille au soir. Non... Elle ne comptait pas lui en tenir la moindre rigueur, mais son désir de ne rien savoir avait subitement foutu le camp. À cause du cadeau justement. Le duo de choc traversa le couloir et s'enferma dans le bureau de Diki. Toujours aussi proche de son associée, elle l'invita à s'asseoir sur le divan prévu à cet effet.

▸Viens. Assieds-toi... Et raconte-moi ce qui s'est produit hier soir.

Un sourire à la fois enjôleur et rassurant se lisait sur le visage de la demoiselle. Elle n'allait pas la juger. Elle voulait des détails. Surtout concernant le porc qui a osé lui causer autant de complications. Histoire de le rembarrer s'il devait revenir. Olivia n'avait aucune idée de ce dont Elektra était réellement capable, à défaut de Diki, lorsqu'il s'agissait de semer le chaos pour faire régner l'ordre.

@Olivia A. Smith ~ @Diki Cho-Yang

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One way or anotherDiki Cho-Yang

4 février 2040, au Black Lotus

Elle était magnifique, sa prestance, de sorte à ce que je la veuille encore davantage. Mon désir envers elle grandissait, surtout qu’elle portait la robe que je lui avais offert en guise de pardon. Aucun homme ne la méritait. La méritais-je ? Ça je l’ignorais… Mais j’aimais pensé que oui. Elle me disait que tout ce qui venait de moi était irréprochable, il ne fallait pas que je doute, jamais. Trop tard, j’avais ce doute depuis hier soir. Elle se tenait proche de moi puis elle me faisait la bise. Elle me prenait par la suite mes mains, m’entraînant dans le couloir. Je la suivais sans broncher. Nous traversons donc le bureau pour se rendre au bureau de Diki. Elle m’invitait donc à prendre place sur le canapé.

Elle voulait que je m’assoie pour que je lui parle ce qu’il s’était produit la veille. Son sourire était rassurant, mais mon visage dégageait autre chose. J’avais perdu mon sourire tout d’un coup. Je prenais place sur le canapé, je regardais Diki. Je mordais à l’intérieur de ma joue. Par où commencer ? Elle voulait savoir… Alors autant tout lui dire… Je n’ai jamais eu ça une confiante auparavant, sauf ma grand-mère… Je prenais une grande inspiration.

“Aaron Wellington, c’est son nom,” soufflais-je pour commencer. “Il a demandé à la serveuse qui faisait les costumes au Black Lotus. Elle a parlé de moi, se sentant peut-être obligé, ça je ne le sais pas. Puis avec elle, il s’est dirigé vers moi.”

Je glissais une mèche de mes cheveux blonds derrière mon oreille. Je joignais mes mains ensemble sur mes cuisses. Je regardais à nouveau mon amie.

“Il a dit qu’il travaillait dans le même domaine que moi, mais j’ai un gros doute à ce propos.” une autre pause. “Il était impressionné par mon travail, au point de m'acheter pour travailler pour lui. Ça m’a frustré, car faire une telle proposition au Black Lotus, sous ton toit… Ça ne fait pas.”

Mon expression venait encore de changer, j’avais froncer les sourcils. Je serrais mes doigts ensemble sous l’effet de la colère.

“J’ai refusé par deux fois son offre, il est le genre de type que l’on ne peut refuser quelque chose. Comme un enfant pourri gâté. Il ne voulait pas lâcher l’affaire, mais il a reculé pour penser à une autre tactique.”

Là, je détournais le regard. Je fixais mes mains.

“Plus tard, en sortant des toilettes, il m’attendait. Il avait bu. Je l’ai prévenu que j’allais appeler la sécurité. Il a ignoré mon avertissement et a essayé de me séduire…” à mes paroles, mes yeux se remplissaient d’eau. “Il m’a embrassé, mais je me suis défendue, assez pour le mettre à terre. Et…”

Je prenais une grande inspiration venant à essuyer mes larmes qui menaçaient de couler. Ce n’était pas des larmes de peine, mais de rage. J’étais en colère contre moi.

“J’ai eu cette pulsion meurtrière, mais il n’en vallait pas la peine. Une des filles est venue me voir, j’ai demandé à ce qu’elle aille voir la sécurité pour faire sortir Aaron et de le bannir du Black Lotus.”

Je n’osais pas regarder Diki, mon coeur martelait contre ma poitrine. Je me sentais mal, vraiment… Impuissante, j’aimais avoir un certain contrôle sur les gens, mais là…

“Je n’ai pas aimé ce que j’ai ressenti… Que quelqu’un ait ce genre de contrôle sur moi…”

Après, ce n’était qu’un baiser si on regardait de ce côté. J’aurais été flatté si mon coeur était destiné à aimer les hommes, mais c’était loin d’être le cas. J’aimais les femmes, un point barre. Je me demandais comment Diki allait réagir à toute cette péripétie.
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One way or another

Le Black Lotus, Février 2040

Le regard de Olivia changea du tout au tout. Non, elle ne voulait certainement pas rendre des comptes la Diki. Même si au final, il ne s'agissait là qu'une simple et bonne conversation entre femmes civilisées. Rien de plus. Tapotant le canapé de la main, son associée et amie fut priée de venir prendre place à ses côtés. Son sourire n'avait pas quitté ses lèvres. Et elle s'escomptait pas l'interrompre avant qu'elle eut terminé. Aaron Wellington, c’est son nom... commença t'elle à relater. Elle rata un battement la népalaise avertie. Ce nom ne lui était pas inconnu, loin de là. Parce que ce connard arrogant avait mis les pieds dans son club à ses débuts. Il voulait le poste de costumier à l'époque. Diki avait eu un gros doute en lisant son CV. Et de ce que lui expliquait Olivia, elle aussi n'était pas dupe.

Elle continuait son monologue la française, insistant sur l'indélicatesse flagrante de cet homme à l'égard de la boss des lieux. Effectivement, ce genre de recrutement sauvage n'avait rien à faire au Black Lotus. Elle irait en toucher deux mots à ses filles, mais d'ors et déjà, ce Aaron ne risquerait plus de remettre les pieds ici. Elle argumentait fort, disant qu'elle avait refusé à deux reprises de quitter ses fonctions pour lui. Chose qu'il n'a pas dû apprécier ! Elle soupirait Diki, constatant que son amie aurait pu avoir des ennuis bien plus violents que ça. Si seulement elle avait su que Phoenix était son compagnon de soirée, aurait-elle eu la même pensée alors ? Elektra n'avait pas sa place dans ce club, sauf quand Devî lui rendait visite lors de ses soirées masquées et... Ah, qu'importe. Elle haussa les épaules mentalement. Seule Olivia comptait en cet instant.

Plus tard, en sortant des toilettes, il m’attendait... Son sang ne fit qu'un tour. Elle semblait plus que perplexe l'éprouvée. Elle serra le poing Diki, prenant soin de le cacher derrière son dos. Du coin de l’œil, elle guetta son katana, trônant sagement au dessus de son bureau laqué. Il ne payait rien pour attendre celui-là... Non ! Elektra, sors de ce corps. Elle ne pouvait pas se permettre de cramer sa couverture à cause de ce genre de différent. Et même si au final, il ne s'était contenté que de l'embrasser à défaut de lui faire bien pire. Fort heureusement, Olivia et son sale caractère auront eu raison de lui. Elle se sentait mal, au point de lutter pour ne pas pleurer. Et il y avait de quoi ! Un homme avait tenté de prendre le dessus sur elle. Il la croyait faible... Il a été surpris. Dorénavant, la sécurité serait renforcée. Diki allait lui faire une promesse.

▸Tu veux que je te dise Olivia ?

Elle lui prit les mains, laissant son regard pointer là où elle le désirait. Ses genoux, le mur... ses yeux de biche, peu lui importait. Tant qu'elle écoutait ce qu'elle avait à lui dire à son tour.

▸Je connais Aaron. Il a déjà voulu semer le trouble ici. Mais il s'est fait rembarré. J'imagine qu'en s'en prenant à toi, il a voulu me transmettre un message...

Elle n'avait pas eu cette réflexion quelques minutes plus tôt. Pourtant, il y avait un faux-semblant de logique dans sa façon de faire non ? La honte de ne pas avoir été choisi, ce besoin de se venger tout en faisant du mal à celle qui occupait avec brio ce poste... Elle resserra son emprise sur les mains de son amie. Ce fut à son tour de virer rouge, parce qu'elle n'avait pas anticipé les faits.

▸Je te demande pardon Olivia. Je pense sincèrement que ce qui s'est produit hier soir est de ma faute. Ce connard arrogant n'a pas eu ce qu'il voulait quand il est venu me voir la première fois... Je vais informer le cordon de sécurité de son cas. Il ne montera plus ici. Et s'il ose...

Son visage se tourna net vers le katana accroché au mur. Elle n'avait pas besoin de dire le fond de sa pensée. Le message était clair. Il n'allait pas en sortir vivant. Et encore, seulement si Diki laissait la place à Elektra. Et si sa sécurité personnelle commettait l'impair de ne pas suivre les directives à la lettre.

@Olivia A. Smith ~ @Diki Cho-Yang

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One way or anotherDiki Cho-Yang

4 février 2040, au Black Lotus

Je me sentais libérée, mais pas moins coupable. J’aurais du agir autrement, plus férocement pour le bien du Black Lotus. D’avoir baisser ma garde, ce n’était pas dans mes habitudes. J’avais trop bu, bien plus qu’à la normal. Habituellement, j’étais toujours en contrôle de mes moyens, hier, je ne l’étais pas. Je passais du bon temps avec mon compagnon de beuverie. C’était pour cette raison que j’avais été dans cette position de faible. Argh ! Je détestais ce sentiment. Au moins, j’avais encore mes réflexes de pouvoir me défendre. Un bon coup de pied entre les jambes et un autre dans le bide… Ça défoulait sa race ! Et puis ce fut au tour de la demoiselle à parler. Qu’est-ce qu’elle voulait me dire ? J’étais toute ouïe, malgré mon expression que je démontrais, comme abattue.

Je sentais ses mains se saisir des miennes, c’était un geste banal, mais c’était plutôt rassurant. J’en voulais plus. Mon regard se dirigeait vers les siens. Ces magnifiques yeux. Elle disait qu’elle connaissait Aaron. Ah bon ? Il avait déjà voulu semer le trouble par le passé. Alors ce n’était pas la première fois… Elle imaginait qu’en prenant à moi, il a voulu transmettre un message. Je supposais que c’était peut-être le cas, donc pas impossible. Je sentais ses mains resserrer son emprise sur les miennes.

Elle me demandait pardon, car elle pensait ce que s’était produit hier était de sa faute. Ça ne l’était pas. Aaron n’avait pas eu ce qu’il voulait la première fois. Quoi donc ? Faire des vêtements de scène pour femme ? Il était un pervers, ça se voyait… Peut-être même un narcissique… Elle allait en informer la sécurité, il ne monterait plus ici. Bien. Et s’il osait… Et bien j’imaginais que ma belle s’en occupera personnellement. Son regard avait changé.

J’approchais doucement mes lèvres des siennes, puis je l’embrassais à la commissure de ses lèvres. Je voulais l’embrasser et partager ce que je ressentais, mais je stoppais là. Ça me déchirait le coeur de cacher ce que je ressentais à l’égard de mon amie, associée. Ce que je venais de faire en donnait un gros indice ce que je ressentais. Je me reculais légèrement venant à la regarder esquissant un sourire rassurant.

“J’aurais du être plus prudente à son égard… J’aurais dû le faire sortir à la minute où il a agit bizarrement avec l’une de tes filles.”

Oui, sa manière de la regarder, de la toucher discrètement en disait long sur son personnage. Aaron. Je gardais mes mains dans les siennes, resserrant finalement son emprise également.

“Merci Miss…” soufflais-je doucement. “Sincèrement, je peux compter sur très peu de gens depuis… des lustres, tu es la première dont je peux me confier sans jugement.” une petite pause. “La seule que je peux réellement appeler mon amie.”

Amie, c’était bien pour le moment même si je la désirais davantage, elle dans sa robe rouge que je lui avais offert. Elle ne m’appartenait pas et le désir de mettre mon grappin dessus était fort.

“Si tu veux mon avis, tu as bien fait de le refuser au départ…” disais-je d’une voix douce de mon accent purement britannique avec une touche de français. “La façon dont il regardait les filles, il n’avait guère une bonne intention dès le départ.”

On pouvait dire ça de moi, mais moi, j’adorais mon emploi et de créer les choses. Les jolies choses. Je n’avais aucune idée perverse à l’esprit. C’était le défaut à Aaron, pas la mienne. Je désirais qu’une femme, mais j’en couchais avec d’autre pour assouvir mon petit côté dominant.
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One way or another

Le Black Lotus, Février 2040

La paranoïa retomba aussi vite qu'elle était montée. Parce qu'Olivia fit quelque chose que Diki ne pensait plus voir venir. Un baiser vint se poser sur sa joue. Trop proche de ses lèvres, pas assez officiel à son goût mais c'était la règle. Les deux femmes travaillaient ensemble depuis plus de deux mois maintenant. Une relation amoureuse entre elles ? Pas si impossible aux premiers abords, mais trop tôt dans son esprit. Elle avait assez de son frère et de Phoenix à gérer. Et elle refusait de lui faire du mal. Elle ne méritait pas ça. Leurs mains restaient tout de même liées, tandis que la jolie française continuait de dire ce qu'elle avait sur le cœur.

▸Ne t'inquiète pas pour elle.

Elle venait de parler de l'une de ses filles. Diki ignorait laquelle pour le coup ! Mais elle le saurait vite. Une petite réunion s'imposait ce soir, avant qu'elles ne prennent leur poste. Pour toute demande liée à la boss ou à Olivia, elles s'en tiendraient au secret professionnel. Inutile de créer un autre capharnaüm dans son club ! Un sourire émergea enfin sur son visage. Il était temps non ? De son côté, son associée et amie se livra à une confidence. Le genre de propos que la népalaise n'avait plus entendu depuis... une éternité. Elle lui faisait confiance. Elle était la seule qu'elle considérait au plus profond de son être comme étant son amie. Une vraie amie. Avec de vrais principes, de vraies valeurs. Le rouge lui montait aux joues.

▸Je te remercie Olivia. Tu pourras toujours compter sur moi.

Ce qui était la vérité. Elle plongea son regard aguicheur sur elle, comme un aigle fonce sur sa proie. Elle voulait la prendre dans ses bras et lui compter fleurette tout à coup. Mais encore une fois, il n'était pas question de ça. Diki se contenta donc de serrer encore plus fort ses doigts avant de lâcher prise, prenant soin de recoiffer sa masse capillaire sur le côté. La pression s'était évaporée. Olivia avait même pris soin de tacler Aaron, donnant un léger fou-rire à Diki.

▸Je pense qu'Aaron est un pervers narcissique... Il mériterait que je lui enfonce mes talons où je pense ! À défaut de pouvoir lui botter le cul. Quoi que, si on s'y met à deux, je pense qu'il ne fera pas long feu ! Sale connard de merde...

Une joyeuse ambiance venait de faire son apparition. Les deux femmes riaient aux éclats. Le simple fait de s'imaginer Aaron en proie à deux psychopathes folles à lier était un divertissement des plus fructueux. Parce que tout était envisageable. Le frapper, le mutiler, le pousser du balcon principal et voir sa cervelle éclater sur le bitume plus bas... Elektra s'en tiendrait à cœur joie c'est certain ! Mais pas devant Olivia. Ça non. Et après plusieurs minutes à se bidonner de rire, comme deux gamines de primaires, Diki se calma un instant et reprit un tout autre sujet, un peu plus posément.

▸J'ai du temps. De quoi as-tu besoin Olivia ? Dis-moi.

Un jour de repos ? Un café ? Une séance de shopping dans sa boutique ? Il y avait du choix. Et elle en avait besoin. Tant de stress et d'inquiétude à cause d'un homme aussi insignifiant que Aaron ? Ça n'avait pas de sens. La népalaise avertie allait se rendre disponible pour son amie. Là, tout de suite.

@Olivia A. Smith ~ @Diki Cho-Yang

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One way or anotherDiki Cho-Yang

4 février 2040, au Black Lotus

Elle ne voulait pas que je m’inquiète pour la fille d’hier. Pourtant… Je n’avais pas eu de nouvelle en ce qui la concernait. Diki allait s’en charger, c’était elle la patronne après tout. Je lui faisais confiance. Elle était mon amie, mon associée et surtout une personne très importante à mes yeux. J’étais à nouveau souriante. Il fallait que j’oublie ce connard de Aaron. Ce pervers narcissique. Je ressentais des choses quand j’étais avec Diki. Des choses que je soupçonnais pas que c’était existant. Coeur de glace par moment, je m’inquiétais pour peu de gens. Elle. Elle était l'exception, la petite flamme qui jaillissait au niveau de mon coeur. Diki me remerciait, que je pouvais toujours compter sur elle. Oui, toujours compter sur elle pour n’importe quelle situation embarrassante.

Elle resserrait ses doigts entre les miens, à défaut de me prendre dans mes bras. Elle faisait bien, car j’ignorais si je pouvais encore résister. C’était dangereux. Elle lâchait mes doigts avant qu’elle se recoiffe. Sa magnifique chevelure, dont je voulais glisser mes doigts… Pourtant, je n’y avais pas le droit. Elle m’était inaccessible. Je le savais, son coeur appartenait à quelqu’un d’autre…

Repensons à Aaron. Elle pensait qu’il était également un pervers narcissique. Oui, il en était un. À coup sûr ! Elle disait qu’il méritait qu’elle lui enfonce ses talons là où qu’elle pensait. À défaut de lui botter le cul, et puis elle ajoutait que si on était deux, il n’allait pas faire long feu. Un sourire s’élargissait sur mes lèvres suite à cette idée fort intéressante. On venait à rire aux éclats, toutes les deux. Oh que ça faisait du bien de rire un peu. C’était amusant même, juste à imaginer la scène, c’était magique. Le pire, c’était que j’en étais capable de le faire. Me venger.

Après quelques minutes de fou rire, Diki se calmait la première, je suivais le mouvement glissant le revers de mon index sous mon oeil qui pleurait. De joie cette fois. Diki me disait qu’elle avait du temps. Qu’est-ce que j’avais de besoin ? Honnêtement… Juste sa présence était suffisant. J’inspirais doucement avant de me lever du canapé, glissant mes mains dans ma veste. Je pivotai sur moi-même pour faire face à la charmante Diki.

“Si je t’invitais à manger un morceau ? Je te laisse choisir l’endroit.”

Un clin d’oeil tandis je lui offrais mon bras à la demoiselle. Je la laissais récupérer son manteau avant que l’on sorte du Black Lotus. Nous nous dirigeons vers un restaurant ouvert sous les coups de midi. Je l’avais invité à manger. Elle était dans sa magnifique robe rouge moulante. Je voulais la couvrir de cadeau, me fichant complètement du prix… Tant que ça pouvait lui faire plaisir. Était-ce un moyen de conquérir son coeur ? Peut-être… La St-Valentin approchait à grand pas, j’allais peut-être lui réserver un petit quelque chose de sympa. Pour l’instant, je profitais de chaque moment avec elle, entre amie. La seule vraie amie que j’avais en ce bas monde. Si jamais elle me brisait le coeur… Elle allait connaître la vraie Olivia Ava Smith. Je ne souhaitais pas que ce genre de chose arrive… Loin de là… Je l’aimais trop pour ça, mais parfois l’amour rendait aveugle et ça me rendait faible.
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