Groupe A ○ Bon appétit ○ ｢ Deuxième partie ｣

Dû à la surpopulation de l'événement, vous voyez les hôtes séparer certains participants vers une deuxième salle à dîner. Enfin, vous pouvez à nouveau respirer, l'air redevient plus calme alors que votre salle se vide un peu. On vous annonce que le dîner sera bientôt prêt, les divers employés vérifient vos billets afin d'assurer votre place à votre table. On vous rassure, bientôt vous serez tous réunis, ce sera beaucoup plus agréable de pouvoir s'entendre penser que d'être étouffé dans une pièce contenant beaucoup trop d'être vivants. Les employés vous semblent débordés, épuisés, peut-être même stressés. Il vous faut être indulgent, il y a beaucoup plus de participants à cette soirée que ce qui était prévu au départ, c'est compréhensible après tout. On commence à servir les repas, les employés ressemblent à de véritables fourmis dans un nid, dépêchant chaque action en se précipitant de chaque côté. On offre aux androïdes une coupe de Thirium afin d'accompagner les nombreux humains présents. Un chanteur fait son entrée dans votre salle, reprenant des classiques français que la plupart d'entre vous ne connaissent pas entant qu'américain, mais certains sifflote sur l'air populaire. Beaucoup d'entre vous ne semblent pas heureux de votre présence à cette soirée, à la tristesse du maire qui avait pourtant donné son 100 % pour vous rendre heureux. On le voit pleurer dans un coin de la pièce en vous observant malheureusement. Il voulait tellement vous rendre heureux, vous l'avez déçu, j'espère que vous êtes fier. Quoi qu'il en soit @Ben ST200, @Phoenicia Collart, @Carlos Santiago, @Jake Price, @Hank Anderson vous vous retrouvez à une des tables de votre pièce pour le souper. La deuxième table est réservée à @Zhayn J. Blackwell, @Irina Aslanov, @Wednesday Moon, @Markus Manfred & @Jay Winchester.  Bon appétit.

Spoiler:

Se laissant aller au rythme de la danse, la jeune policière souriait de pleine dent, rigolant ici et là d’un bonheur plus que visible. Ah, certes ce cher Adrian ne dansait pas complètement de son plein gré, mais si seulement vous saviez d’où il venait peut-être comprendriez-vous l’implication de cette danse. Le simple fait d’être pris au milieu d’une transe dans laquelle ils étaient les seuls propriétaires de cette danse était un véritable miracle. Il débutait, par petit pas, à prendre ses propres décisions sans qu’elle n’ait à l’y pousser. Lentement, mais sûrement, l’évolution du jeune homme était absolument étourdissant. Peu prendrait pourtant le temps de regarder au tout début de son épopée, mais ceux ayant l’œil aguerrit saurons tout ce que cela impliquait. Irina était tout simplement heureuse de cette danse amicale dont elle avait longuement rêvé. Rien de plus. La danse prit pourtant fin lorsque l’on annonçait que les salles allaient être séparés dû à la popularité de l’évènement ce qui au départ ne fit même pas relever un sourcil à la rousse. Ce fut lorsque les nouvelles indications firent données qu’elle ravalait sa salive brusquement. « Quoi? » s’était-elle empressée d’exprimée quand on donnait une nouvelle carte à Adrian en lui disant de rejoindre les autres. Pas le temps de faire une scène, Irina devait penser rapidement à une solution qui pourrait la sauver pour le temps du souper, avant de pouvoir rejoindre son protégé comme si rien de tout cela n’était arrivé. Respirant par les narines, elle se dirigea à une vitesse folle vers Ian en emportant Adrian par la main. « Tu le protège comme la prunelle de tes yeux. » pas de bonjour, pas de merci d’être venu à la soirée, juste un regard de pure haine. « S’il lui manque des cheveux, tu lui fais don des tiens. » continuait-elle. « Pour les prochaines trente minutes tu es le gardien légal de ce que j’ai de plus précieux au monde. » encore des paroles rapides. « N’échoue pas ta mission. » terminait-elle avant de faire une bipolaire d’elle-même en reprenant un sourire plus charmeur et un visage détendu. « Merci d’être venu, je m’occupe de Jay, bon souper vous deux. » Sans demander, la jeune femme entrecroisait son bras dans celui du fameux Jaiden Winchester en lui faisant un petit clin d’œil. « Oh! » La policière se retournait vers Adrian. « Écoute Ian comme s’il était moi Adri’. Sois sage, sois surtout gentil avec lui, on se revoit dès la fin du repas. » Puis elle se retournait vers…  « Hey! J’ai toujours rêvé d’avoir une tête à tête avec toi, voilà enfin notre chance. » La rousse profitait de sa proximité pour ajouter dans un murmure « Tu aurais pu avoir pire comme compagnie, détend-toi, c’est juste moi. »

Et tout juste comme elle tentait de rassurer le docteur qui semblait approcher la crise d’anxiété, Irina remarquait Ashton qui devait rejoindre les autres. Elle lui souriait sincèrement en se disant qu’Adrian serait entre de bonne main avec lui dans les alentours. Elle avait confiance maintenant qu’elle l’avait aperçu et relâché un peu de son propre stress dans un soupire de soulagement. Plus rien ne pouvait mal aller, elle en avait la certitude. Ses yeux de jade cherchaient le reste de la pièce, voyant son lieutenant non loin – encore un détail rassurant, même si elle était un véritable fantôme à ces yeux, l’homme restait son modèle de vie. – puis son regard s’agrandissait en voyant Markus Manfred. Irina en ouvrait la bouche, laissant aller un très petit couinement aigu. « Oh par le créateur…ne me dis pas qu’on va diner avec…avec……. » Irina aurait sauté sur place si elle n’avait pas portée ses talons haut ce soir. Où était la policière professionnelle devant son plus grand fantasme idole à vie. « Aller Jay, viens! »

Qui, dans un élan d'intelligence n'atteignant pas le QI d'un canard, avait proposé cette séparation désordonnée et inefficace? De plus, la soirée venait à peine de commencer et les employés semblaient exténuer. L'organisation avait était fait à la pisse. Probablement le maire qui avait voulu tout faire tout seul et foiré dans tous les domaines. C'était aberrant. L'ambiance avait plombé plus rapidement que lors d'une fusillade pour cet arrangement de salles déplorables. Comment pouvaient-ils être trop nombreux? C'était eux qui imprimaient les billets et le travail de l'accueil est aussi de limiter le nombre d'entrées. C'était la base de tout événement. Parce que là, le buffet aussi va en chier. Les employés allaient être en sous-effectif. Pourquoi séparer les gens de cette façon? Comme si un dieu random avait fait une pige rapide avec les participants. Calme Carlos, chillax. La soirée était importante; représentant la police et surtout le travail de sa meilleure amie. Il espérait que celle-ci ne cédait pas au stress. Le policier chercha celle-ci du regard, la chevelure rousse aidant le jeune homme à la repérer à travers la foule. Juste à temps pour voir que son groupe d'amis qui avait réussi à se réunir se séparait déjà, les androïdes et les humains divisés par une coïncidence raciste. Stupide...et pas si important.

Certes, la logique de Carlos pouvait lui rappeler constamment les erreurs d'organisation et le désastre de la soirée, mais était-ce juste et si grave? Des soirées pourries, il y en avait à la tonne et sincèrement, c'était plus les employés qui avaient à se plaindre que les participants. Ils montreraient beaucoup plus leur bonne volonté en étant indulgents qu'en donnant le surplus monétaire. Oui, la gestion n'était pas optimale, mais ce n'était pas forcément gâché. Wow, j'ai vraiment eu une éducation trop élitiste. Ma mère n’en serait pas fière . La plupart des gens s'installaient et bien qu'il y ait des bouderies, personne n'en faisait de crise. À l'endroit qui était supposément sa table, le lieutenant Anderson avait capté l'attention pour prononcer ce qui s'apparentait le plus à un discours. Simple, mais efficace. C'était parfois bien agréable de ne pas enjoliver le tout. Des remerciements et une appréciation du moment présent. Il y avait une telle distinction entre les invités tentant de profiter de leur soirée et le personnel s'affaissant à les satisfaire malgré le surplus de travail. Carlos avait une certaine culpabilité à cet égard. Il savait relaxer et profiter, ne pas dramatiser en surplus les événements de la vie, mais au prix d'une autre personne? C'était difficile. C'était le plus grand dommage d'un problème d'organisation. Les erreurs hiérarchiques font mal aux bas niveaux même quand la faute se trouvait au sommet. Le maire semblait malheureux dans son coin. Le jeune Santiago ne savait pas quoi ressentir à ce sujet. Cependant, libre de la déploration mentale, son ouïe capta finalement les paroles françaises s'élevant dans la pièce. Oh. Ça, c'était bien.

Finalement, c'était presque nostalgique. Des soirées de ce genre étaient des moments de son enfance. C'était un endroit différent et surtout une foule étrangère, mais l'émotion venait de le frapper instantanément. Peut-être que c'était pour ça qu'il était moins indulgent. Ou alors c'était le stress par proximité. Maintenant, il pourrait certainement juste aller s'assoir et discuter ou alors céder a une impulsion et chercher un endroit plus calme pour faire un appel. Ses pas l'emmenèrent vers un couloir.