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 This Is The End {One Shot]

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Anonymous
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This Is The End {One Shot] Empty
MessageSujet: This Is The End {One Shot]   This Is The End {One Shot] EmptyLun 13 Juil - 0:41

This Is The End [one shot]I stand, with both arms, folded, under my chest 'cause I know, I won't stop, 'til I'm the last one left. Fighting 'til I'm dead, eating 'til I'm fed, never gonna stop 'til I catch my breath. Fighting 'til I'm dead, I eat 'til I'm fed and then I'll do it all again.

J'étais dos à l'un des quatre murs de ma prison, vêtu de l'habituel accoutrement, chemise et pantalon blanc hôpital. Ma tête était baissée et mes yeux cernés de noir, rivés sur le sol froid... La seule chose qui brisait le silence de ce moment était le robinet du lavabo de la pseudo-salle de bain, qui fuyait par grosse goute...
Bientôt deux mois que j'étais enfermé dans cette pièce. Je recevais des soins chaque jour... Physiquement, j'allais de mieux en mieux, mais psychologiquement... J'étais devenu fou... Tourner en rond dans cette salle, au point d'en user le lino, n'avait en rien aidé mon état mental qui se dégradait de jour en jour. "Tu sortiras bientôt Phoenix..." m'avait affirmé et répété le soignant qui était présent depuis le jour même de mon réveil... Je ne croyais pourtant pas ses mots. Je n'étais qu'un rat de laboratoire à présent, pensais-je... Me relâcher ? La bonne blague, sans doute, ne le feraient-ils jamais étant devenu certainement trop intéressant à étudier... Et puis, quel jour étions-nous, pourquoi étais-je encore là, si j'allais "mieux" comme ils disaient?.. Je n'en n'avais pas la moindre idée. Personne n'osais me parler de ce qui se passait dehors. Tous voulaient que je reprenne du poil de la bête. Ignoraient-ils que je n'allais pas bien ? Même moi, j'osais enfin l'admettre. Et ce "ils", c'était les dirigeants de l'opposition. Ils m'avaient trahi en me transformant en une bête mie-homme, mie-machine. Tout ce qui me répugnait. Merde ! J'aurais tellement voulu crever ce soir-là plutôt que de devoir vivre avec ça... Une gorge artificielle avec une sorte de pompe et du thirium me maintenaient désormais en vie... "vie"... Ce mot me faisait doucement rire. Pouvait-on parler de vie ? Non... Être enfermé ce n'était une vie pour personne.
J'étais au pied du mur... Mon esprit déraillait... Je n'étais plus vraiment moi. Plus vraiment... Vivant.
J'avais fait une promesse... Une promesse à l'une des personnes à laquelle je tenais le plus dans ma chienne de vie... Une promesse que je m'apprêtais à briser... Non, je n'en étais pas fier. Mais...
J'étais devenu pâle depuis quelques semaines. Même si mes constantes étaient bonnes, mon corps ne pouvait plus supporter cette vérité plus longtemps. Je n'avais pas repris mon poids de forme. Mes côtes étaient toujours apparentes et, pire, depuis deux jours, à mon réveil, je voyais sur mon oreiller, quelques mèches de cheveux... Ma santé mentale qui se détériorait, était en train de prendre le dessus sur mon corps.
C'est ce qui expliquait pourquoi je venais de me détacher du mur pour m'avancer vers mon lit... M'apprétais-je à dormir ? Non... Pas vraiment...
Une fois sur le côté du lit, je soulevais d'une main tremblante mon oreiller pour y découvrir une seringue pleine de thirium. Je ne tremblais pas de peur... Mais de haine, de rage de... Ce seul sentiment qu'il me restait tout compte fait... Mais aussi de dégout envers moi-même... J'allais la trahir... Cette putain de promesse...
Je pivotai pour finalement m'asseoir sur le lit. Je posai mes mains sur mes cuisses, observant la seringue...
Je me doutais que les caméras de ma chambre allaient déclencher l'inquiétude du médecin qui devait me surveiller... Non... Je ne devais pas avoir cette petite chose entre les mains... Pourtant, j'étais parvenu à la dérober sur le chariot roulant du soignant, tôt ce matin...
J'avais les yeux vitreux... Je ne devais pas trop attendre...
Je m'allongeai sur le lit, sur le côté.

"Pardonne moi @Phoenicia Collart ..."

Murmurais-je enfin en laissant mes larmes s'échapper et mourir sur mes joues. J'aurais tellement voulu la revoir une dernière fois... Et Elektra... J'aurais juré avoir senti sa présence pas loin... Mon esprit s'était surement encore joué de moi...
Mon esprit quitta sa rêverie lorsqu'un déclic métallique se fit entendre et la porte de ma chambre s'ouvrit à la volée, frappant le mur, dévoilant le docteur en médecine légale, Peter Matthews. Dans un même temps, je joignis mes deux mains et les abattit en direction de ma poitrine dans un geste puissant et rapide, sans lacher la précieuse ceringue qui me planta en plein coeur.

"Non!"

Cria le médecin en se précipitant vers moi en trois enjambés... mais...
J'avais déjà appuyé sur la seringue. Le thirium pénétra en moi. Ce fut comme si on m'avait injecté de la lave en fusion. La douleur fut puissante. Tout mon corps se crispa naturellement. Mes yeux se révulsèrent et enfin, je fus parcouru par de puissantes convulsions. Le médecin me retourna pour que je sois complètement allongé sur le dos... Il appuya sur mes épaules pour tenter d'arrêter mes spasmes sans succès. Il entendit quelque chose se briser à ses pieds. Je venais de lâcher la seringue vide.
L'envolée du "Phoenix" avait comme des airs de descentes aux enfers...
Je n'avais plus conscience de ce qui se passait autour de moi. J'avais mal. Très mal... Mais... Je savais que tout allait s'arrêter bientôt... Que j'allais enfin pouvoir partir d'ici...
Ma promesse... Je ne devais jamais attenter à ma vie... Mais... Je n'avais plus de vie...
Ce fut avec le visage des deux seules femme que j'ai aimé, gravé en tête, que mon corps arrêta tout mouvement. Mon cœur, déjà fragilisé, s'était arrêté.
Comment aurais-je pus deviner que le médecin disait la vérité et que je devais sortir le lendemain même?..
J'étais allongé là, les yeux ouverts fixant faussement le plafond de ma prison... On aurait pu croire que je me reposai simplement mais...
Le médecin qui avait prit mon pouls dans la précipitation, passa quelques secondes plus tard, sa main sur mon visage et ferma mes yeux à jamais... Ce fut à cet instant que @Dixie Peterson apparu sur le pas de la porte.

Le médecin secoua négativement la tête, le visage grave. Signe que je n'étais plus...

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