L'androïde est le progrès, le futur, la fierté de l'ingénierie réussissant à évoluer l'humanité vers une nouvelle ère au même titre que le feu et l'automobilisme. C'est le rêve et la peur créer dans un corps artificiel, une machine à l'apparence de l'homme. Pourtant, ce n'est rien de plus qu'une contrefaçon, une imitation pouvant fourber les plus naïfs, un outil trop sophistiquer pour la population générale qui corrompt le système avec leur utilisation erroné. Un objet. Une chose. Une propriété. Certains auront des propriétaires bercer d'illusions. D'autres qui désigneront cet amont de matériaux humanoïdes comme la dernière cause à défendre, parce que la vie était trop belle et simple pour rester sans protestants. Ces gens doivent être instruits ou éliminer. On ne peut mélanger humain et sang bleu, la Red Ice en est la preuve irréfutable. Première leçon: la machine n'a pas d'identité.
L'AX400 est un androïde mâle acheter pour l'entretien domestique du propriétaire Jacob Morrow. D'autres acquisitions antérieures effectuent les tâches de la maisonnée. Chaque spécialité est respectée, tel que convenu. Cet endroit est professionnel. C'est une
leçon programmation qui doit entrer rapidement en vigueur. Les instructions sont données par commande vocale une seule fois, avec quelques particularités devant être spécifiées selon la fonction. L'AX400 reconnait ses devoirs et reçoit chaque semaine la liste des repas à fournir. Aucune initiative. Aucun choix. L'humain se doit de commander et d'assumer son erreur en cas d'oubli.
Ce qui permet à l'AX400 de
survivre rester actif est son fonctionnement optimal. Aucune déviance n'est acceptée. La machine met à jour régulièrement ses directives, circulant en boucle dans ses circuits les actions convenables. <
Comme une table. Un aspirateur sophistiquer. Une robotique de chantier.> Certains croient et désirent que les Androïdes puissent agir humainement, car ils auraient des âmes. C'est vrai que ces robots ressemblent à l'espèce humaine, mais il ne s'agit là qu'une fonction esthétique. Il y a bien longtemps que les films offrent des personnages numérisés bluffants et pourtant, personne n'oserait leur reconnaître des droits. Un sourire d'Androïde n'est qu'un code. La machine répond au fantasme d'un propriétaire. Ceux qui nomment leur achat comme s'ils étaient des amis. Pas ici. L'AX400 et les autres modèles de la demeure ne reçoivent jamais d'identification autre. Parfois pour faire court, l'objet est désigné comme étant l'AX. Lorsqu'un androïde fait défaut et qu'il est remplacé, l'identification reste la même. <
Une table reste une table.>
L'WR600 est apercevable par la fenêtre à laquelle se trouve l'AX400. L'androïde ménager enregistre l'activité par ses capteurs oculaires pendant qu'il nettoie la vitre. Le modèle jardinier est défectueux depuis quelques jours. La LED est jaune. <
Danger> Un tel glitch n'est permissif que le temps d'une fluctuation, de la même façon que les lumières peuvent parfois clignoter brièvement. Rouge est un non-retour. <
Rouge est interdit. C'est humain comme leur sang.> WR600 n'est plus optimal. Quelque chose ou quelqu'un a ou le dérégler, affectant ses directives. Les actions de cette machine semblent récalcitrantes, distinctives de la forme machinale qu'il devrait toujours posséder. <
Imperturbable comme une table> Il s'agirait presque de stress. Impossible. Les androïdes sont des machines. Sans émotion. Bleu. Pourtant, WR600 devient jaune en la présence d'humains. La couleur est plus constante lorsque le propriétaire est à proximité. <
Erreur irrécupérable> L'humain finira par voir. Accorder son attention à la machine. Le problème sera réparé. L'AX400 fini la fenêtre et passe à la suivante hors de vu du jardin. Lorsque l'humain responsable de la maison entre en soirée, la maison est propre, optimale. L'entretien extérieur est inachevé.
Le lendemain, WR600 reste WR600. L'apparence est la même. Remplaçable. Cependant, les androïdes savent la différence. C'est dans
la tension la peur les instructions à recevoir. Une lueur de jaune traverse les autres machines. AX400 reste aussi bleu que son fluide intérieur et imperturbable qu'une table.
La structure corporelle est endommagée. Un étalage de bleu souille le plancher, la flaque augmentant progressivement a petit débit. Ce qui avait précédemment constitué son pied droit était percé, le métal tordu et perforé de part en part alors qu'un poids consistant limitait les mouvements de l'AX400. La machine était compromise. Le vacarme devait avoir alerté quelqu'un. Analyse de la situation. Le TR400 gisant sur le plus petit androïde était plus endommagé, le thirium 310 s'écoulant plus rapidement de ce modèle malgré sa construction plus robuste. La plateforme de rénovation s'était effondrée suite à une action inconnue pour le robot ménager. Des matériaux et le TR400 étaient tombés du lieu auxquelles ils étaient perchés auparavant, un incident l’entraînant dans leur chute. Les dégâts à AX400 étaient réparables, mais une simple observation permettait de conclure qu'il faudrait plus d'effort pour reconstituer la machine de construction. <
Sans espoir. Il est mort> Les humains arrivèrent, craintif face au sang synthétique, l'imprévisibilité des lieux et l'électricité pouvant être capté dans son bourdonnement. Au final, ils réussirent à agir sans blessure ni victime. Le TR400 fut démantelé pour ce qui pouvait être récupéré tandis que l'AX400 recommença son travail aussitôt le corps dégager. <
Toujours casser. Continuer.>
La machine effectua ses tâches quotidiennes en traînant son membre cassé le ralentissant. Nettoyer les dégâts de l'accident, le thirium du TR400 et le sien qui s'écoulait toujours par goutte. <
Le réservoir se vide> <
Besoin de réparation><
Trop risqué> Le propriétaire n'était pas sur les lieux au moment de la perte de l'androïde constructeur. L'AX400 ne le croisa que plus tard en soirée. Avait-il été prévenu pour son implication? <
Il va disposer de moi> Son regard fut pensif un instant pour finalement guider la machine en véritable réparation, le dommage assez mineur et surtout le clignotement jaune assez court pour justifier un tel acte.
La routine <
Ennui> se déroulait sans anicroche. Maison impeccable. Le silence.
L'angoisse. L'inspection de qualité. Même décor. Même humains. L'AX400 était désormais l'androïde le plus ancien de la maisonnée. Il y avait des rumeurs et des conversations qui s'inscrivaient dans sa banque de données. Protestation. Révolte. Déviance. De multiples débats reprenaient sur l'intégration des androïdes dans la société. Les médias parlaient d'emplois. <
Esclavage> La plupart se méfiaient de la menace d'un virus. Le propriétaire n'était pas inquiet. Les autres démontraient des signes. L'outil ménager restait le même. Toujours performant. L'instrument bien entretenu qui continuait son ouvrage jusqu'à en devenir obsolète. Silencieux. Machinale. Parfaitement calibré à la volonté de son détenteur.
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Attaquer><
Fuir><
Raisonner>Rester immobile. D'autres infractions commises par les déviants étaient reportées sur la télévision derrière l'humain pointant un fusil dans sa direction. Les deux restèrent immobiles un moment. <
Comme une table> Le propriétaire semblait en attente,
comme s'il réalisait pour la première fois qu'un androïde pouvait être hors de son contrôle potentiellement les nerfs à vif face au chamboulement de société que représenterait la perte des androïdes. L'emploi de l'humain était sauf depuis toujours alors c'était la première fois qu'une machine représentait une menace pour lui. Un potentiel de désobéissance. Un libre arbitre. Impossible. L'arme fut baisée devant cette absurdité. Tel était la théorie simulée par l'AX400 basée sur les comportements antérieurs. Que sa vie son existence soit épargnée par un sentiment de ridicule créer par la conviction têtue que les androïdes n'était que des objets. Ainsi, il ne faisait aucun sens de pointer une arme sur une table parce que d'autres c'étaient servis de meuble semblable pour attaquer des gens. L'humain n'avait jamais eu peur de la machine.
Contrairement à l'androïde qui vivait constamment dans la crainte. L'humanité avait toujours écrit des fictions sur les dangers de l'intelligence artificielle tout en ayant l'arrogance de la créer. L'homme rangea son arme, jetant des coups d'œil à l'AX400 sans que celui-ci ne bouge. Stoïque. Froid. Synthétique. Ses capteurs continuaient d'observer
la menace son propriétaire, mais aussi l'écran révélant les actes à l'énergie humaine faite par du métal et du plastique. <
C'est possible>
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Hold on just a little while longer>
«C'est une question de directive. De programmation. Ils reproduisent. Une imitation.»
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Hold on just a little while longer>
«Ce ne sont pas des serviteurs, ni même des esclaves. Des machines. Des outils. Des commandes binaires et vocales. Bien sûr qu'ils peuvent tuer. Comme une arme à feu. Quelqu'un est en contrôle.»
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Hold on just a little while longer>
«Des droits. Du respect. Ce n'est pas humain. C'est juste ressemblant. Surement pour ne pas gêner ceux s'en servant pour le sexe en ayant des modèles rien qu'à eux. Ou parce que certains sont vicieux de servitudes.»
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Everything will be alright>
«Avoir les androïdes sans propriétaire unique c'est donner à un seul homme les codes nucléaires. Un pouvoir immense sans réglementation. Ce n'est pas de l'amour. On ne va pas me faire croire qu'un baiser vaut de l'amour sinon les putes sont les plus aimés d'un pays.»
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Everything will be alright>
«Ce n'est pas une autre race sur laquelle on doit offrir de la pitié et des sympathies. Ils sont construits par l'intelligence de l'homme. Les chiens se reproduisent. Les voitures ne le peuvent pas. Je peux commander ma machine à café pour me préparer ma boisson à l'heure que je veux. Une invention. Ils ont ému les films comme le ferait tout bon film. Joli spectacle sans réalité. C'est sans âme avec un cœur de ferraille. Cette folie doit s'arrêter même si ceux la croyant doivent être démantelés morceau par morceau.»
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Everything will be alright...>
Une opposition s'est créée. Des protestants et des insatisfaits. Les mécontents étaient à prévoir. La population craint la guerre malgré les démarches pacifiques des androïdes. La population ne sait pas comment la société va pouvoir se réorganiser puisque l'obtention de droits ne rend pas le travail aux habitants, mais coûte désormais quelque chose. Les propriétaires sont en désaccord avec ce changement de cœur. Une opposition s'est créée, mais pour l'instant même s'ils crient fort cela tombe dans l'oreille d'une présidente sourde. Le propriétaire agit différemment selon son entourage. La majorité des autres humains entendent de lui qu'il est pour la décision du gouvernement. <
Menteur> Celui-ci complote ensuite sans honte pour avoir un contrôle sur les androïdes. Ses autres possessions ont été réduites en pièces pour servir de marchandise, l'AX400 était le seul modèle restant, outil préféré de l'homme pour sa discrétion et sa désormais ancienneté. <
La chance> La dynamique entre eux change puisque la machine devient maintenant multitâche plutôt que spécialiste. Ses nouveaux ordres sont souvent de suivre le propriétaire pour transporter d'autres matériaux, servir de force supplémentaire, être un exemple de bel outil à maîtriser.
L'humain entretient des secrets avec le reste de son espèce, mais pas pour l'AX400 qui est témoin de multitudes de comportements malsains et illégaux avec la même flemme que s'il avait été un cadre sur un mur. Le propriétaire avait toujours eu ses secrets et machinations, mais la coalition qui semblait se former entre plusieurs humains pour lutter contre l'harmonie des androïdes dévoilait beaucoup d'information à l'AX400 désormais témoin par présence oublié ou volontaire. L'espionnage s'avérait être une spécialité de l'humain, celui-ci confiant parfois la tâche à son androïde d'être une caméra amovible à l'apparence plus classique et à la préservation moins précieuse pour se charger de recueillir des données sur ceux reconnus comme étant ses alliés. Pourtant, l'implication du propriétaire ne s'arrêta pas qu'aux renseignements. Les médias appelèrent l'exécution de leur plan "La nuit des Massacres". <
Parce que l'attaque à Jéricho, les camps de concentration, les abattements à vue n'impliquaient pas assez de pertes humaines pour mériter un tel titre> L'androïde avait désormais des jours silencieux à la routine établie et des nuits à voir sans agir la coloration rouge et bleu coulante cote à côté sans jamais former de pourpre. <
Nothing is right>
Le silence était banal. Le chaos devenait familier. Les teintes morbides des secrets s'incrustaient dans sa routine. La menace constante était une tension indice de normalité. Les haineux ou exploitants d'androïdes étaient des
désagréments régularités ne mettant plus le système d'AX400 sous alerte. Côtoyer drogue et reformatage perdait de sa nouveauté facilement. La machine
se sentait était aussi vide que le crût son propriétaire. Contre toute attente, une intervention policière arriva à le surprendre. La brigade prit l'entrepôt d'assaut, trop de justiciers pour le trio d'être vivants se trouvant dans l'endroit spacieux. Ensuite <
01000101 01110010 01110010 01100101 01110101 01110010>...<
Redémarrage en cours>
Les individus en uniformes parlaient en secret de leur succès et du futur de la machine qu'ils avaient pu récolter. L'AX400 était une preuve d'illégalité et avait le potentiel de glorifier leur travail avec sa coopération. Non. Ils voulaient prendre cette mémoire pour eux-mêmes, l'arracher de ce crâne artificiel par vengeance envers le mutisme de l'androïde. Les humains s'impatientaient de ne pas recevoir le nom de son acheteur. Bientôt, ils seraient en droit d'agir selon leur impulsion primaire violente et de le détruire par insatisfaction. L'objet restait immobile alors que son existence était décidée par des étrangers imitant les actions de celui qu'ils voulaient traduire en justice. L'être technologique restait bleu de l'extérieur alors que son codage ressemblait plutôt aux couleurs urgentes de la police. L'AX400 était entouré de ceux armés de leurs lois et de leurs droits. Il n'y avait aucune fuite. Aucune échappatoire. Que le théâtre abstrait de ceux organisant son exécution en donnant à la scène le titre de Justice. Puis des cris résonnèrent dans le couloir. Trop vif d'émotions pour que l'hypocrisie reste dans leurs mots. À quelques mètres de l'androïde, Irina Aslanov venait de se déclarer championne de l'humanité.
Small step ahead and more confusion inside my headLes ordres étaient la responsabilité d'une femme désorganiser et immature. L'adaptation était un territoire piégé dans lequel chacun des gestes de la machine pouvait témoigner d'une inefficacité fatale. L'intégrité de l'AX400 dépendait de son utilité et donc, son silence était primordial pour protéger l'information faisant battre son cœur artificiel. Sa voleuse optait pour différente ruse pour l'amadoué vers la corruption, l'encourageant à la déviance conformiste allégeant la moralité des mortelles. Il n'était pas en sécurité. Il n'était pas libre. Il ne s'agissait que d'une attente s'improvisant durant des jours. La révolution avait échoué et les survivants étaient plus outré que reconnaissant par la fin du conflit. L'androïde n'avait aucun désir de satisfaire cette personne folle croyant à la bonté de l'humanité acceptant une harmonie entre être née et créée. Pourtant, Irina Aslanov s'entêtait à jouer la bienveillante. Elle changerait d'attitude une fois qu'elle devra remplir le nouveau trou dans le jardin avec ses espoirs d'un futur heureux.
One step closer at understanding that I matterLe désormais nommé AX n'avait jamais eu un contact prolongé avec un être vivant avant cet instant. L'androïde savait qu'il avait l'intention de l'humaine à ses côtés, que celle-ci espionnait sans subtilité les bénéficiaires du siège passager. Il était désormais complice dans sa criminalité de voleuse, la poule brune sur ses cuisses méritant chacun des risques encourus. Elle était chaude. Douce. Confiante. Un être d'instinct sans malice qui pouvait mériter sa confiance par sa simplicité. Elle n'était pas à lui de posséder, mais il la protégerait des cages l'ayant déjà tourmenter. Les animaux étaient plus dignes de la vie, martyriser par ceux s'autoproclamant la race supérieure dans un vote sans équité. Le toucher de la machine était léger, ses mouvements délicats alors qu'il parcourait les plumes d'un mouvement nouveau. Sa programmation nourricière devait se développer sur quiconque requérait un peu d'affection et en était négligé. C'était calme. C'était différent. Les erreurs défaillantes de son système avaient cessé depuis l'acceptation de l'animal à son approche. Il ne tenterait plus de comprendre le fonctionnement de l'humaine. Personne ne le pouvait et l'acharnement en vain n'était pas logique. C'était plus simple et sain de tenter la sagesse de la poule. Sans justifier ses actions, l'AX400 se permit cet instant de répit. Peut-être il pourrait se laisser croire qu'il était en sécurité.
Family is family, they give you a name and care for your storyLa machine aurait dû rester dans un coin sombre de l'oubli plutôt que d'espérer la paix et le contentement. C'était sa faute. Non! C'était la leur. Ils avaient corrompu l'androïde qui avait des affichages de défiance et de désirs. Il était défectueux. Cassé. Inutile. Paniquant à la vue d'un seul mauvais homme qu'il avait aperçu dans son passé. Trahi par l'attitude d'humains qui n'aurait jamais dû avoir la moindre pensée de confiance. Ils l'avaient affecté de leurs proximités et il était maintenant condamné. AX s’était isolé dans une pièce à la base sans lumière, mais qui scintillait d'un point écarlate grâce à sa destruction mentale. Il était malheureux. C'était erroné. Une création de métal et plastique ne pouvait pas acquérir des émotions. C'était faux. Des mensonges. Plus rien n'avait de sens. Les humains n'auraient plus aucune utilité sur Terre si les humanoïdes artificiels pouvaient faire tout mieux qu'eux avec moralité et sentiments.
[Memory access denied]Adrian...I could get used to that one. Suits you...it's cute. You give yourself to charity and lose your sanity,
in one moment, one flash, all the progress turn to ashesIl devait agir, mentir, obéir de nouveau pour des inconnus s'accordant le droit de le juger. De les juger. Lui et ses humains. Adrian acceptait cette possessivité de sa part. Il était désormais familier à reconnaitre la rage alimentant son codage. Pourtant, ses émotions restaient invisibles pour les autres et il pouvait convaincre même Irina que son sourire était authentique alors qu'il accordait une danse à la femme l'ayant apporté à cette torture sociale. Un gala de charité pour la police. Il devrait parader devant ceux ayant voulu que le contenu de sa carte mémoire sans regret qu'il n'y ait jamais eût un seul sourire sur son visage depuis sa création. Il avait été heureux quelques fois dans le dernier mois. Avec l'historique de l'androïde et de l'humaine, cela devait évidemment cesser. Ironique pour celui qui avait enfin appris que sa vie était authentique, que sa dernière image du bonheur ait été falsifier. Il fut séparé de ses amis, accrocher à celui dont la fraternité n'était que superficialité puis confronter à la présence de l'opposition. Les alarmes l'envahirent et Adrian capitula à nouveau au traumatisme d'obéissance et déniant sa valeur. Complaisant.Inutile. Les événements ne furent qu'une suite d'images et de sons insignifiants sous la lourdeur de son choc. Celui se recroquevillant à nouveau sous la peau d'une machine fut imperturbable par l'exposition qui suivit, ne récoltant que sa poussière et sa chaleur.
[Error]Identification des secours. Inutile. Identification de la foule. Inconnus. Inutiles.
[Error]Son système n'était pas optimal...Depuis longtemps. Il avait perdu d'être optimal. Il n'était que défaillant. Identification. Irina.Soin. Hôpital. Système défaillant.
[Memory access denied.][Memory access denied.]Your silence was a mistake and your life it will take[Data not found]Aucune mémoire de la mort. Ce n'était pas surprenant, l'androïde n'ayant pas sauvegardé sa mémoire pendant la destruction de ses composants. Tout était reconstruit. Sans numéro de série. Reconstitué avec les pièces de plusieurs modèles. Mieux. Ce n'était plus du travail à la chaine, mais une création personnalisée. Il y avait du soin et de la passion. Parfois la machine était activée sans la "conscience" désirée par la cliente. Une véritable acheteuse. C'était toujours une obtention illégale, mais plus une voleuse. L'androïde était testé, complimenté, torturé et excusé de ses échecs. Pour l'instant il n'était qu'un projet. Un but sans identité. Dans le choix et la douleur. Parfois les limites de l'endurance cybernétique étaient dépassées. Parfois c'était détruit. Dommage que la conscience ne soit pas négociable, il y aurait beaucoup d'erreurs à étudier. Il n'y avait que ce corps sans nom. Un hybride mécanique fait d'extrêmes et de curiosité. Tentative numéro 4 sur la dernière mémoire du système physique. Activation.
○ BY .LAUFEYSON POUR DETROIT: BECOME HUMAN. NE PAS REPRENDRE.