Can we start again ? [Feat.Phoenicia Collart]

Can we start again ?

Cela faisait quelques mois que j'étais de retour à Detroit, ma mère adoptive me manquais terriblement, mais je devais vivre avec ça, je n'ai pas le choix, il me faudra quelques mois pour reprendre une vie "normal".

Je venais d'aménager dans mon appart, il était totalement comme je l'imaginais, je n'avais pas fini d'ouvrir tous les cartons, mais je n'avais pas la tête à ça, je les ouvrirais plus tard.

J'avais pris quelques semaines de vacances, donc je ne travaillais pas, je ne fais pas grand-choses de mes journées, mais ça ne me dérangeait pas, je n'avais pas la tête à travailler, ni à faire quelque chose. La seule chose qui occupait mon esprit c'était Phoenicia, encore et toujours, je ne pourrais pas l'oublier et elle non plus d'ailleurs, je voulais la retrouver, je suppose qu'elle à des questions, mais je ne sais même pas où elle est, peut-être encore à Detroit, ou alors elle avait peut-être déménagée. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à elle, que ce soit jour ou nuit.

Je n'avais pas encore totalement visiter la ville, juste brièvement, même si je la connais déjà, je voulais voir si quelques choses avaient été modifiés ou changer et puisque je n'ai rien à faire, c'était le moment idéal.

La ville n'avait pas beaucoup changé à mon goût, je m'attendais surement à plus et il y a des choses qui n'ont pas changée, depuis le temps, c'est cool ça fait rappel à de beaux souvenirs. Même si je ne sais pas si mes amis de l'université sont toujours là, j'en doute, mais ça serait sympa de les revoir.

Mais même si je re-visitais la ville, mon esprit était toujours concentré sur Phoen', pourquoi je ne pensais qu'à elle, surement parce qu'elle me manque et qu'après tout la seule responsable de notre séparation c'est moi. J'espère qu'elle à également envie de me revoir, elle à surement de questions et cette fois-ci je ne ferais pas d'erreur comme la dernière fois.

J'étais assez longtemps dehors, il faut que je rentre chez moi et finir d'ouvrir ses cartons, parce que sinon je ne les ferais jamais. Mes yeux étaient sur mon écran de téléphone, je ne voyais même pas où je marchais, je lève la tête pour voir où je suis, j'étais sur la bonne direction, je regardais aux alentours, à droite c'était la route, il n'y avait pratiquement pas de passages de voitures, je regarde donc de l'autre côté, il y avait des personnes, de quoi me sentir moins seule.

Je regarde encore mon téléphone toujours en avançant et je n'avais pas vu que j'allais accrocher quelqu'un en lui passant à côté.

"Pardon ! Je ne vous ai pas vu !"

C'était évident quand étant sur mon téléphone je ne pouvais la voir, la personne se retourna, c'était elle, Phoenicia, je ne lui laissée même pas le temps de parler.

"Phoenicia.. Je suis contente de te revoir !"

Je ne pouvais m'empêcher de lui faire un sourire, même si elle devait m'en vouloir, j'étais tellement contente de la revoir, même si c'est pas comme ça que j'imaginais la revoir.

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Can we start again ?

Ça faisait un certain temps que Helen était partie. Même si nous étions plus ensemble, je m'inquiétais pour elle. Malgré que nous étions ensemble, il était rare qu'elle me parlait de ses tourments. Surtout celui qui avait pris beaucoup de place avant la rupture. J'avais rompu, sans avoir cherché à comprendre. Pour ça, je m'en voulais. J'ignorais si elle était de retour en ville. J'osais espérer que ces soucis étaient derrière elle à présent. Je n'avais pas été là pour elle. Stupide Phoenicia.

Je voulais me vider la tête, penser à autre chose. Je m'habillais en conséquence et sortais à l'extérieur prendre l'air. J'humais l'air frais du mois de janvier. Je me mettais à marcher, mains dans mes poches. Même si nous étions l'hiver, ce n'était pas trop pire comme température. Perdue dans mes pensées, quelqu'un m’accrochait. Je n'avais pas fait attention également, la personne n'était pas la seule fautive. Elle s'excusait. Cette voix... Je la reconnaissais... Helen ?

Je me retournais vers la demoiselle, oui, c'était bien elle. Elle était devant moi, je voulais lui répondre, mais elle ne me laissait pas la chance. Elle était contente de me revoir. Elle me souriait, méritais-je un tel honneur de sa part ? Je... Je m'en voulais après son départ, j'aurais dû forcer les choses et d'essayer de la comprendre et de la rassurer.

"Helen," commençais-je à dire. "Je suis contente également de te revoir. Comment vas... tu depuis ?"

Une seule envie me consumait de l'intérieur, qu'est-ce que c'était ? La prendre dans mes bras tout simplement. Je calmais cette pulsion en chassant cette idée de mon esprit.

"Je... m'en veux de t'avoir laissé, j'aurais dû insister, à la place je t'ai laissé partir." ajoutais-je en baissant le regard. "Tu avais certainement besoin de moi et je n'ai pas su te soutenir dans cette épreuve."

Non, j'ignorais toujours le pourquoi elle avait été distante. Une chose est sûr, j'aurais du insister et la garder auprès de moi. J'ai fuit et... je n'étais pas fière de moi.

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Can we start again ?

Retrouvée Phoenicia est la plus belle chose qui m'est arrivée depuis longtemps, depuis le temps que je la cherche, j'aurais fini par croire que je ne pourrais plus jamais la revoir, heureusement que cela n'est pas arrivée, sinon j'aurais été déprimer toute ma vie. Je n'aurais pas pu continuer de vivre, sans savoir qu'elle va bien et sans la revoir.

Elle était également contente de me revoir, ça fait plaisir à entendre. Elle me demandait comment j'allais comment je ne pourrais pas bien aller en la voyant.

"Je vais bien merci ! Et toi comment tu vas ?"

J'espère qu'elle va bien, je n'ai aucune idée de comment elle vit depuis, ni si ça se passe bien, mais je l'espère au plus profond de moi. Si je lui aurais dit pourquoi j'étais distante, je serais encore avec elle aujourd'hui, j'aurais dû lui dire, mais au lieu de ça, je n'ai rien et je l'ai laissée partir, c'était la plus grosse erreur de toute ma vie, je lui aurais dit elle m'aurait soutenue, elle aurait été la pour moi, elle ne serait pas partie.

Phoenicia s'en voulait de m'avoir laissée, elle aurait dû rester avec moi et me soutenir, mais elle ne devait pas s'en vouloir, c'est moi qui à fait une connerie, en préférant gardant ma langue.

"Mais... Ce n'est pas de ta faute Phoenicia.. C'est de la mienne, j'aurais dû te dire ce qu'il n'allait pas, au lieu de ça, je n'ai rien dit et tu es partie.. C'est moi qui suis désolée, si je t'aurais tout dit, tu serais restée.. La seule qui doit s'en vouloir entre nous deux, c'est moi et que moi, alors ne t'en veux pas, s'il te plait.."

Et dire que pendant tout ce temps, elle a cru que c'était de sa faute, à cause de moi, décidément tout est à cause de moi, notre séparation, qu'elle pense que c'est de sa faute, alors que pas du tout. J'aurais surement réagis comme elle, elle à réagis normalement, elle à fait ce qu'elle penser devoir faire, personne ne devrait s'en vouloir, de faire ce qu'il lui semble juste.

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Can we start again ?

Elle allait bien, c’était une bonne nouvelle. Oui, car la dernière fois que l’on s’est vue, elle semblait être… triste et je pèse mes mots. J’ignorais ce qu’elle avait ressentie. Maintenant qu’elle était là face à moi, je pouvais constater qu’elle allait bien. Puis, elle me retournait la question. Comment j’allais ? Mal… Depuis notre rupture, j’avais noyé ma peine dans un bon verre de whisky et je faisais le tour des bars. Oui, c’était ma façon d’oublier celle que j’avais aimé. Je ne voulais pas l’inquiéter davantage. J’esquissais un doux sourire.

“Je vais bien, même s’il y a des jours où que ça ne va pas du tout… Rien d’inquiétant.”

Tenter d’oublier la femme que j’aimais en couchant de gauche à droite, n’était pas la bonne chose à faire.  Et pourtant, c’est ce que j’avais fait depuis… Je lui expliquais que j’aurais dû être là, que je m’en voulais de l’avoir quitter à un moment où elle en avait plus de besoin. J’aurais dû me battre… Elle me disait que ce n’était pas de ma faute. Que c’était de la sienne. Qu’elle aurait dû m’informer ce qu’il se passait. Ce qui a causé mon départ.

Si elle m’aurait tout dit, j’aurais restée. Oui, j’aurais resté et je l’aurais  aidé du mieux que je le pouvais. Elle me disait que la seule qui devait s’en vouloir, c’était elle, pas moi et qu’elle. Elle ne voulait pas que je m’en veuille. Je la regardais de nouveau, croisant son beau regard. Je ne pouvais pas résister davantage, je sortais mes mains de mes poches avant de l’enlacer contre moi. Je fermais les yeux humant discrètement son doux parfum. Je me retenais de pleurer.

“Dis-moi Helen… Qu’est-ce qu’il s’est passé ?”

Mes bras étaient toujours enroulés autour d’elle tandis que je redressais mon visage vers elle. Je la regardais droit dans les yeux. Je cherchais à comprendre. J’étais là pour elle désormais, je ne comptais pas fuir une seconde fois.

“Je veux comprendre… Et si je peux aider, je le ferais sans hésiter !”

Je ne cessais de la regarder, mon regard brillant, oui, des larmes menaçaient de couler. Je les chassais du mieux que le pouvais. Je m’en voulais même si elle me disait de ne pas m’en vouloir, mais les choses que j’avais fait suite à notre rupture, c’était ça que je pensais… Donc oui, je m’en voulais pour ça.

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Can we start again ?

Phoenicia allait bien, même s'il y a des jours rien ne va, mais rien d'inquiétant, pour être franche je ne sais pas comment j'aurais réagis si elle m'aurait dit qu'elle ne va pas bien, souvent dans ces conditions tu soutiens la personne, c'est ce que j'aurais fait, oui, mais si elle m'aurait dit ça, je ne me sentirais pas bien, je ne peux pas accepter qu'elle ne va pas bien, ou qu'elle ne soit pas heureuse.

"Je suis contente de savoir que tu vas bien."

J'étais plus que contente de savoir qu'elle allait bien et de la voir, j'étais tellement heureuse, aussi heureuse que le jour où je l'ai rencontrée.

Si vous vous demandez comment j'ai réagi à notre rupture, mal très mal, mais je n'en voulais pas à Phoenicia, qu'à moi, alors pendant des mois, je suis restée enfermée chez moi en buvant, pour essayer d'oublier, d'ailleurs ça ne marchait absolument pas, dommage qu'on ne peut pas changer le passé je l'aurais fait. Et après ma seule raison de sortir était de retrouver Phoenicia et ce jour est enfin arrivé.

Phoenicia me prends dans ses bras, j'avais également envie de la prendre dans mes bras, mais je n'osais pas le faire, ça m'avait manquée de l'avoir dans mes bras. Elle demande ce qu'il s'est passé, je savais qu'elle allait me poser la question.

"Je... Je suis désolée de ne pas te l'avoir dit plus tôt"

Elle voulait comprendre, ce qui est normal et elle m'aiderait s'il le fallait sans hésiter, mais maintenant il est trop tard pour que quelqu'un puisse m'aider.

"Ma mère adoptive était malade... Alors, j'ai décidé de me débrouiller toute seule, comme je le fais à chaque fois.. Mais je n'aurais pas dû..."

Non je n'aurais pas dû, parce qu'à cause de ça, j'ai perdu Phoenicia, celle que j'aimais au-dessus de tout et que j'aime toujours autant.

Si on continuait comme ça, j'allais commencer à pleurer, je ne pourrais pas retenir mes larmes éternellement.

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Can we start again ?

Helen était contente de constater que j’allais bien, allais-je vraiment bien ? Pas tout à fait, j’aurais fait les choses différemment, si j’aurais le pouvoir de reculer dans le temps… Je n’aurais pas fait tout ces choses pour oublier une personne que j’aimais terriblement. Je ne pouvais pas m’empêcher de la serrer dans mes bras, car elle me manquait. Tout chez elle me manquait. Après cette étreinte, je lui posais la question tant attendu. Elle était désolée de ne pas me l’avoir dit plus tôt. Je secouais doucement la tête, non, elle n’avait pas à s’excuser…

Mon regard était posé sur elle, je la détaillais sans gêne. Je voulais comprendre. Elle m'avoua que c’était à propos de sa mère adoptive. Qu’elle avait été malade, alors elle avait pris la décision de se débrouiller toute seule, comme à chaque fois. Il était vrai que j’ai rencontré Helen tranquille dans son coin, mais sa prestance m’avait conquis le coeur. Elle venait de se rendre compte qu’elle n’aurait pas dû.

Je reculais légèrement de notre étreinte, glissant mes mains sur ses épaules remontant jusqu’à ces joues. Je secouais doucement la tête.

“Je suis désolée Helen… Pour cette perte…” je baissais le regard me sentant complètement idiote. “J’aurais dû le deviner, j’aurais dû faire l’effort de comprendre au lieu de penser à ma propre personne.”

Je savais comment agissait Helen, elle ne voulait pas me déranger pour ça, régler la situation toute seule comme une grande, mais ce genre d’événement était lourd, même pour une personne douce comme elle. Je retirais mes mains de ses joues, comme si… Je n’étais plus en droit de la toucher… Mon comportement était mal placé…

“Je ne te mérite pas… clairement je n’avais pas du tout saisi…” je glissais mes mains au niveau de ma nuque. “Tu n’aurais pas dû vivre ça seule…Surtout si ça concernant ta mère adoptive.”

Oui, je m’en voulais, j’étais idiote. Je voulais frapper ma tête contre un mur ou quelque chose de dur, mais rien à l’horizon. Rien. Je baissais le regard vers le sol.

“Je me sens complètement stupide… Tu as le droit de me vouloir, de me frapper, me hurler dessus… Comme tu le sens.”  

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Can we start again ?

Si j'aurais dit à Phoenicia que ma mère adoptive était malade, les choses seraient différentes, peut-être que ma mère serait toujours en vie et Phoenicia serait toujours avec moi, mais j'avais décidée de me débrouiller toute seule comme une grande et ça m'a donc coûté deux pertes, ma mère adoptive et Phoenicia.

Phoenicia était désolée pour ma mère adoptive, puis après elle dit qu'elle aurait dû le deviner, mais elle ne pouvait pas, je ne lui disais rien, elle dit également qu'elle aurait dû faire l'effort de comprendre et de ne pas penser qu'à elle-même, mais encore une fois c'est moi qui ai pensée qu'à moi. Phoenicia glisse ses mains sur mes épaules, remontant jusqu'à mes joues, ces moments comme là, m'avait tellement manquée, elle m'avait terriblement manquée, je ne pourrais pas accepter de la perdre une seconde fois.

"Tu ne pouvais pas le deviner, je ne te disais rien et même si tu avais fait l'effort ça n'aurait rien changée, je ne t'aurais toujours rien dit, c'est moi qui ai pensée qu'à ma propre personne, pas toi.."

Elle ne doit pas s'en vouloir, elle a essayé de comprendre ce qu'il n'allait pas et moi au lieu de tout lui dire, je l'ai rejetée.

Elle retirait ses mains de mes joues, comme ci elle ne pouvait plus me toucher, mais elle pouvait, ça ne me dérangeait absolument pas. Puis elle dit qu'elle ne me mérite pas, que je n'aurais pas dû vivre ça toute seule.

"C'est moi qui ne te mérite pas, tu es parfaite, moi non... Je voulais vivre ça toute seule, sinon je t'en aurais parlé.."

Elle s'en voulait tellement et je ne peux rien faire pour changer ça, malheureusement. Elle se sent complètement stupide, j'ai le droit de lui en vouloir, de la frapper, ou de lui crier dessus, je ne pourrais jamais faire ça !

"Phoenicia, tu n'es pas stupide, tu es la meilleure personne que je connaisse de toute ma vie... Je ne t'en veux pas, donc je ne vais pas te hurler dessus et surtout pas te frapper, je..."

"Je t'aime trop pour ça" c'est ce que j'allais dire, mais je n'ai assez de confiance pour lui dire. Je prenais sa main.

"Tu m'as tellement manquée Phoenicia..."

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Can we start again ?

Je regardais Helen, je m’en voulais… J’aurais voulu l’aider pendant qu’elle était en difficulté. Elle était seule à vivre cette peine. Elle n’aurait pas dû. J’aurais dû me battre, jusqu’au bout. Même si elle m’aurait repoussé, j’aurais été vers elle jusqu’à ce qu’elle cède. J’étais comme ça, mais à la place, j’ai fuit… On ne pouvait pas dire que j’étais la petite amie de l’année face à mon comportement totalement égoïste. Je ne pensais qu’à ma propre personne, songeant qu’elle voyait une autre femme que moi. Je m’en voulais pour ça…

Elle me disait que je ne pouvais pas le deviner, mais j’aurais pu faire un effort de le deviner. Elle ne me disait rien, ça c’était vrai. Ça n’aurait rien changé, si au contraire, j’aurais vu que quelque chose n’allait pas. Elle ne m’aurait toujours rien dit… C’était elle qui pensait qu’à sa propre personne, c’était faux. Je m’en voulais encore et toujours. Pour la peine, je retirais mes mains de ces joues, si ça m’était interdit.

Helen disait que c’était elle qui ne méritait pas, j’étais parfaite. J’étais loin de l’être… Je n’étais pas parfaite, j’avais mes défauts, comme être complètement têtue. Dur comme fer. Elle m’avouait qu’elle voulait vivre ça seule, sinon, elle m’en aurait parlé. Voilà… Le rideau était tombé. Pendant tout ce temps, je pensais que j’avais fait quelque chose de mal, alors qu’elle voulait vivre cette expérience seule.

Je lui avais même autorisé à me frapper, hurler dessus, mais elle en fit rien. Elle me disait que je n’étais pas stupide, que j’étais la meilleure personne qu’elle connaissait. Mon regard se figeait vers elle. Elle ne m’en voulait pas, elle n’allait pas me hurler dessus et surtout pas me frapper. Elle s’arrêtait me prenant par la main, mon regard se baissait vers nos mains joints. Elle ajoutait que je lui avais manquée. Je serrais sa main dans la mienne.

“Tu m’as manquée aussi, Helen.”

Il fallait changer de sujet avant que je puisse continuer à m’en vouloir.

“Tu vis dans le coin toi aussi ?”

Demandais-je en haussant un sourcils. Je savais que sous certain angle, on se ressemblait. Surtout en matière goût. D’ailleurs, je commençais à avoir froid. Il ne faisait pas très chaud à l’extérieur, c’était frisquet.

“Veux-tu… que l’on aille boire un truc de chaud chez moi ? Ce n’est pas très loin…”  

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Can we start again ?

Phoenicia s'en ai voulu, je lui ai dit qu'elle ne devait pas s'en vouloir parce que tout était de ma faute, je ne sais pas si elle m'en veut, mais si c'est le cas je ne lui en veux pas, elle a cru que c'était de sa faute, elle aurait dû forcer, mais je voulais vivre ça seule, je ne voulais pas l'inquiéter, je voulais juste qu'elle soit heureuse, pas qu'elle s'inquiète pour moi, c'est pour ça que j'ai décidée de ne rien dire et de rester dans mon coin.

Oui elle m'a manqué c'est évident, je pense à elle h24, 7jrs sur 7, maintenant que je suis en face d'elle, je voudrais juste à quel point je l'aime, je n'ai jamais aimée quelqu'un autant que je l'aime, après lui avoir parlé, l'avoir serré dans mes bras, lui tenir la main, c'est à ce moment que j'ai compris que j'étais toujours folle amoureuse d'elle, comme le premier jour, est ce qu'elle était toujours amoureuse de moi, je ne savais pas, je l'espère au plus profond de moi. Elle est magnifique, j'étais obligée de la regardait, je n'arrive pas à regarder ailleurs.

Elle serait sa main dans la mienne, en disant que je lui avais également manquée, ça me touchait très profondément. Elle me demanda si j'habitais dans le coin.

"Oui j'habite pas très loin au-dessus."

On était en hiver, il ne faisait pas beau, mais je n'avais pas froid, sûrement parce que mon coeur bas la chamade quand elle est là. Elle me demanda si je voulais boire un truc chaud chez elle, bien sûr que oui je voulais.

"Bien sûre, je te suis !"

Non je ne pouvais m'empêcher de lui sourire, je ne peux pas la regarder sans lui faire un sourire, c'est impossible, je l'aime et je l'aimerais toujours, c'est mon premier amour, mais aussi mon dernier.

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Can we start again ?

Helen vivait dans le même quartier, pas très loin au-dessus. Un simple hochement de tête en guise de réponse en esquissant un doux sourire. Par la suite, je proposais d’aller chez moi afin de boire un truc de chaud. Elle acceptait mon invitation, formidable ! Elle continuait à sourire, son sourire était contagieux, car je lui souriais également. Je lui tenais toujours la main, je la guidais vers chez moi. Ça allait être la première fois qu’elle posait pied chez moi…

Nous arrivons au bloc d’appartement, qui semblait être luxueux vu de l’extérieur. Nous entrons à l’intérieur montant jusqu’à mon étage. En tout, il y avait trois étages et 6 appartements dans le bâtiment. Je possédais le plus grand appartement que les autres. J’en avais les moyens alors… Je la laissais entrer une fois que j’avais déverrouillée la porte. Une fois à l’intérieur, je fermais derrière moi.

“Tu peux retirer ton manteau et le poser n’importe où, ça n’a pas d’importance.”

Dixit la fille qui avait un appartement super bien ranger, épuré… Ouais, quand j’avais de la visite ça ne me dérangeait pas. J’étais une maniaque du ménage ainsi que de la propreté. J’étais beaucoup de chose à vrai dire… Je me dirigeais vers la cuisine.

“Tu peux prendre place sur le canapé, je nous prépare un petit quelque chose.”

Une fois le pied dans la cuisine à air-ouverte avec le salon, je prenais un plateau mettant deux tasses vides avec une assiette au milieu pour y mettre quelques trucs à grignoter. Je remplissais la bouilloir avant de la démarrer entendant quelques minutes, je préparais le thé au fleur de cerisier. Je fredonnais une mélodie tout en préparant le tout… Une fois fait, je revenais dans le salon posant le plateau sur la table basse. Je prenais place sur le canapé tendant la tasse à Helen.

“Et voilà, et j’ai des biscuits si tu veux en manger, c’est là pour ça.”

Je souriais toujours venant à prendre ma tasse et d’y boire une petite gorgée. C’était encore chaud. Les quelques tableaux qu’il y avait dans mon appartement, c’était moi qui les avait peints, car je ne trouvais rien qui me plaisait dans les boutiques de décoration. Helen savait ma passion pour l’art ainsi que pour la peinture. On était toutes les deux adoratrices d’art de toute manière.

“Tu t’y plais à ton nouvel appartement ?” demandais-je en penchant légèrement la tête sur le côté. “As-tu repris ton boulot depuis ton retour ou… tu as préféré de prendre ça relaxe ? J’avoue que nous sommes le 1 janvier, les écoles sont fermés de toute manière…” ajoutais-je en me tapant légèrement la tête comme si j’avais dit une bêtise.

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Can we start again ?

J'étais contente que Phoenicia m'invite chez elle, je ne pouvais pas arrêter de sourire une seconde, je ne sais pas pourquoi. Mais il faut que j'arrête sinon Phoenicia va trouver ça bizarre. On avançait vers son appartement, main dans la main. C'est la première fois que je suis allée chez elle et j'avais hâte.

De l'extérieur l'appartement est luxueux, on entrait dans son appartement, il était magnifique et parfaitement bien rangé. Phoenicia me disait que je pouvais mettre mon manteau où je le voulais, mais je sais qu'elle préfère que ce soit rangée surtout quand elle reçoit de la visite, elle est maniaque à propos de la propreté. Alors je pose mon manteau sur une chaise. Après avoir posée mon manteau, Phoenicia allait nous préparer quelque chose, donc je peux prendre place sur le canapé.

"D'accord.."

J'étais contente que Phoenicia m'ait invitée chez elle, sa déco lui ressemblait totalement, je n'étais pas surprise. Phoenicia revenait, plus tôt que je ne le pensais, je prenais la tasse qu'elle me tendait, elle avait également amené des biscuits, elle est toujours aussi serviable.

"Merci !"

Elle avait ses propres peintures chez elle, elle est une artiste il n'y a aucun doute.

"Tu es toujours une artiste à ce que je vois."

Je n'avais toujours pas arrêtée de sourire, mais Phoenicia souriait aussi, son sourire est magnifique, tel que dans mes souvenirs. Phoenicia me demandait si je me plaisais à mon nouvel appartement, plutôt bien, même si la plupart du temps, j'étais à sa recherche.

"Oui ça va et toi tu te plais ici ?"

Question bête, je doute qu'elle ne se plaise pas ici. Après elle me demandait si j'avais repris mon travail, même si nous étions le 1 janvier.

"J'ai pris quelques semaines de congé, donc non, je ne travaille pas pour le moment. Et toi tu as repris ton travail ?"

J'avais pris des congés, pour avoir le temps d'aménager dans mon appartement et en profiter pour chercher Phoenicia. Maintenant je n'aurais plus à le faire, puisque je sais où elle habite.

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Can we start again ?

Je tenais toujours ma tasse tandis que je prenais un biscuit, je mangeais la moitié gardant l’autre moitié entre mon pouce et mon index. Je savourais le biscuit en question, c’était délicieux, oublié de préciser que c’était moi qui les avait fait, par ennuie. C’était moelleux. Une fois la bouchée avalée, je buvais une gorgée du thé avant de finir mon biscuit. Helen remarquait que j’étais toujours une artiste. J’hochais doucement la tête tandis que je terminais de manger mon biscuit.

“Ouais, toujours et mon frère aussi. Deux artistes dans l’appartement, c’est magnifique.”

J'émets un léger ricanement. Oui, il y avait également des oeuvres de Jeremy accroché sur les murs, pas juste les miens. C’était varié. Seul lui avait fait les études pour devenir artiste tandis que moi c’était tout simplement un passe-temps. Rien de plus compliqué que ça. Ça me plaisait quand même, car je vendais mes oeuvres sur le net. Je demandais d’ailleurs à Helen si elle se plaisait à son nouvel appartement. Une réponse plutôt positive tandis qu’elle me retournait la question.

“Oui, je m’y plais assez bien.” disais-je tandis qu’un sourire était toujours glissé sur mes lèvres. “Surtout que c’est un quartier plutôt tranquille, pas trop de brouhaha, donc… ça va.”

Puis je lui demandais si elle avait repris le travail réalisant que trop tard que nous étions le premier janvier, donc pas d’école… La gaffe. Elle me disait qu’elle avait pris quelques semaines de congés, donc elle ne travaillait pas pour le moment. Puis, elle me retournait la question… Moi ? Ha ha, oui, je n’étais pas si cruelle envers moi-même j’avais le droit à des congés, non ?

“J’ai pris deux semaines, décompressez de ce boulot, que j’adore, bien entendu, mais étouffant parfois.” avouais-je doucement avant que je prenne une gorgée de mon thé. “Je suis à mon propre compte, alors je fais comme je veux.”

Malgré que j’avais seulement trois patients par jour, ça faisait beaucoup. J’essayais d’organisé le tout pour que ça soit moins lourd sur le moral.  Je buvais une autre gorgée avant de déposer ma tasse sur la table basse prenant un biscuit au passage. Je regardais Helen esquissant un bref sourire.

“D’ailleurs… Bonne année Helen.”

Oui, j’avais complètement zappé tout ça… Quelle impolitesse de ma part.

“Je te souhaite tout le bonheur du monde, la santé, l’amour et d’avoir tout ce que tu désires.”

Je continuais à sourire tandis que je mangeais mon deuxième biscuit. Une vraie gourmande dis donc… C’était vrai que j’aimais plus le sucre. J’avais besoin de ma petite dose chaque jour, sinon ça n’allait pas, comme le café, c’était pareil, sans oublier le thé. Là n’était pas la question. Je me retrouvais aux côtés de Helen le jour de l’an buvant un thé tout en mangeant des biscuits. Un beau programme.

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Can we start again ?

La tasse en main, je buvais une gorgée, c'était toujours très chaud, mais c'était bon. Phoenicia avait également apportés des biscuits, j'en prenais un, je ne mangeais qu'un petit bout, c'était bon également. J'avais dit à Phoen' qu'elle était toujours une artiste, elle me répondit que oui elle l'était toujours, mais il y avait aussi des tableaux de son frère, qui lui aussi est un artiste. Donc deux artiste dans l'appartement, c'est magnifique, elle avait raison, c'est magnifique !

Elle m'avait demandé si je travaillée, je lui avais répondu, que je ne travaillée pas pour le moment et je lui avais retournée la question. Elle me répondit qu'elle avait pris deux semaines de congés, elle ajouta aussi que le travail était étouffant, elle n'avait pas tort.

"Je confirme, ce travail peu être étouffant."

J'aime mon travail, je l'ai décidée donc c'est normal. Mais parfois prendre quelques jours de congé, ça ne fait de mal à personne.

J'avais pris des congés pour me vider la tête, pour finir d'ouvrir tous mes cartons, ce qui n'est pas fait. Je voulais me reposer, surtout après le décès de ma mère adoptive, qui est très dur à faire face. Et être ici avec Phoenicia, c'est ce qui m'est de mieux arriver depuis mon congé, et depuis mon retour a Detroit.

Plonger dans mes pensés, je n'ai pas pensés à parler, heureusement Phoenicia prends la parole, en me souhaitant une bonne année et elle me souhaite tout le bonheur du monde, la santé, l'amour et d'avoir tout ce que je désire. C'est vrai, on était le 1 janvier, j'aurais dû lui dire, mais j'avais oubliée, un jour j'oublierais ma tête.

"Merci ! Bonne année à toi aussi ! Et je souhaite également tout le bonheur du monde, la santé, l’amour et d’avoir tout ce que tu désires !"

Phoenicia souriait, je souriais également. J'aimerais lui dire que je l'aime encore, mais je ne sais pas, si elle m'aimait toujours, je ne voulais pas gâcher ce moment. Alors je ne dis rien.

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Can we start again ?

Helen me confirmait que ce travail pouvait être étouffant, ça l’était vraiment. Ce n’était pas les gens en général, c’était plus la situation dans laquelle ils étaient, ça c’était difficile de les aider. Quelque soit les raisons qui poussaient mes patients à venir me consulter. Je trouvais souvent les réponses à leur questionnement en leur offrant mon aide. Donc oui, c’était tout de même épuisant. Je l’admettais que j’avais mes propres problèmes, que je devrais peut-être consulter moi-même… Mais mon cas ne pouvait être guéri, j’étais incurable. Du moins, c’est ce que je me disais. De plus en plus, je devenais comme mon père… La triste réalité quoi. Je ne voulais pas inquiéter Helen pour autant, donc je continuais à sourire.

Je buvais tranquillement le thé au fleur de cerisier tout en croquant dans un autre biscuit. Si ça continuait j’allais tous les finirs… Je ne voulais pas que cela arrive. Je reprends la parole me souvenant la date que nous étions. Le jour de l’an. Je lui offrais tous mes voeux et que 2040 soit une excellente année pour elle. Elle me remerciait en me souhaitant une excellente année, le bonheur, la santé, l’amour et tout ce que je désirais. Ouais, ça ça risquait d’être compliqué. Je posais ma tasse vide avant de prendre les mains de Helen, une fois qu’elle avait déposé sa tasse sur la table à café bien entendu.

“Il faut que je t’avoue un truc, Helen…” débutais-je doucement. “Je ne suis plus la même que tu as connue, j’avais fait des erreurs, beaucoup même… J’ai l’impression de devenir comme mon père biologique.”

Je fermais les yeux prenant une grande inspiration comme si je m’arrêtais à lui dire un de mes plus grand secret, alors que c’était loin d’être le cas. Je voulais juste qu’elle soit au courant et qu’elle ne le découvre pas d’une autre manière.

“Après notre rupture j’ai noyé ma peine dans l’alcool fort et avoir des aventures d’un soir sans réellement me soucier qui c’était. Je voulais oublier la personne que j’aimais tellement et que j’ai laissé tomber…” je me tus un instant. “C’était une façon de me punir, je sais… Ce n’est pas digne d’une psychologue, mais… Tu mérites mieux que moi, même si ça me fait du mal à l’admettre.”

Merde, qu’est-ce que j’avais mis dans le thé moi ? Rien de spécifique pourtant… Le sérum de vérité n’existait pas de toute manière alors pourquoi je lui disais ça.

“Car malgré tout ce que j’ai fait, je n’arrive pas à t’oublier… Ta voix… Ton odeur… et surtout ton sourire totalement contagieux.”

Je lâchais doucement ses mains venant à me lever du canapé, je m'éloigne de quelques pas, croisant mes bras. J’étais dos à elle, intérieurement je tremblais de tout mon être.

“J’ai conscience que ça fait beaucoup à prendre et le pire dans tout ça c’est… que je n’ai jamais cessé de t’aimer Helen…”  

Codage par Libella sur Graphiorum

Can we start again ?

Je suis psychologue au lycée, donc je pense que c'est moins étouffant qu'être psychologue. Mais j'ai choisi ce métier et je suis fière d'avoir choisi ce métier et pas un autre. Pouvoir aider des personnes, c'est bien. Dans le sens où tu peux les aider et les écoutait raconter ce qu'ils doivent raconter. Et quand je parviens à aider un patient, je suis contente de savoir qu'il va mieux.

J'avais pratiquement fini de boire le thé au fleur de cerisier et je prenais un autre biscuit. Ses biscuits étaient délicieux et le thé aussi. En même temps c'est Phoenicia qui les a faits, ça ne peut être que parfait.

Je buvais la dernière gorgée du thé, pour poser la tasse. Peu de temps après Phoenicia prends mes mains. Mon regard se tournait vers elle. Elle commençait à parler, en disant qu'elle devait m'avouer quelque chose. Je l'écoutais donc. Elle continuait en disant qu'elle n'était plus la personne que j'ai connue autre fois, elle a fait beaucoup d'erreurs, selon elle et puis elle a l'impression de devenir comme son père biologique.

Elle n'est pas du tout comme son père biologique, peut-être que c'est une différente personne. Elle a du vivre des choses qui l'ont changée, mais elle n'est pas du tout comme lui. J'attendais qu'elle me raconte tout, avant de prendre la parole.

Elle fermait les yeux, pour prendre une grande inspiration. Je suppose que la suite était plus dure à révéler. Elle reprenait la parole, pour dire qu'après notre rupture, elle a noyé sa peine dans l'alcool fort. Je l'avais fait aussi, donc je ne peux pas lui en vouloir. Puis après elle disait qu'elle avait eu des aventures d'un soir sans se soucier de qui était la personne, elle voulait oublier la personne qu'elle aimée tant et qu'elle a laissée tombée.

Elle voulait m'oublier, on a tous une façon différente pour tenter d'oublier la personne dont on aimait tant. Et après tout la seule responsable de notre rupture c'était moi, donc peu importe ce qu'elle a pu faire. Je ne pourrais jamais lui en vouloir.

Phoenicia reprends la parole en disant que c'était une façon de se punir, que ce n'était pas digne d'une psychologue. Et elle disait que je méritais plus qu'elle, même si ça lui fait du mal de l'admettre. Mais c'est le contraire, c'est elle qui ne me mérite pas, elle à toujours était parfaite. Moi non.

Elle lâchait doucement mes mains, pour ensuite se lever du canapé. Elle s'éloignait de quelques pas, en croisant ses bras. Elle était dos à moi. Quant à moi, je la regardais toujours. Et elle disait, qu'elle avait conscience que ça fait beaucoup à prendre et que dans le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'a jamais cessé de m'aimer.

Elle avait donc tout dit ce qu'elle avait à dire. A présent c'était à moi de parler. Je me levais doucement du canapé, pour me mettre devant Phoenicia, je la regardais. J m'étais mes mains sur ses joues, pour prendre la parole.

"Phoenicia... Tu as essayée de m'oublier comme tu as pu, tu n'as pas en t'en vouloir et moi, je ne pourrais jamais t'en vouloir... Et tu n'es pas comme ton père biologique, crois moi." Je me tus un instant, pour finalement reprendre, toujours en la regardant. "Tu as tort, c'est toi qui ne me mérite pas.. Tu as toujours été parfaite, moi non..." Il ne manquait plus qu'une seule chose à lui dire, c'est que je l'aime. "Phoenicia... Je t'aime.. Et personne ne pourra changer ça."

Codage par Libella sur Graphiorum