What The Fuck?! [Diki - Phoeni]

Depuis combien de temps, j'étais là, entre ses quatre murs à l'origine blancs et qui s'étaient assombrit par la crasse. Combien de temps, encore, devrais-je rester là ? D'ailleurs, "là ", c'était où ? J'étais assis sur une chaise métallique, le regard perdu dans le vide. Une dizaine d'hommes et de femmes m'entouraient, certain poussait des cris, d'autres étaient allongés en position fœtale, se balançant d'avant en arrière... Un autre avait les mains attachées dans une espèce de combinaison blanche, une camisole de force ! Un autre, encore, courait nu, tandis qu'une femme : une infirmière, tentaot de le revêtir de manière déscente.
Je secouai la tête, pour me réveiller de ce cauchemar, mais... Je ne rêvais pas ! Je me rappelai à présent, cela faisait trois jours que j'avais arrêté de prendre ses foutus médicaments que les soignants nous prescrivaient chaque matin.
J'étais dans un hôpital psychiatrique !
J'avais été arrêté pour meurtre et placé ici, car on avait trouvé que j'étais, je cite, mentalement inapte pour pouvoir intégrer une vulgaire prison.


Flash-back
Le jour de mon arrivée, j'étais escorté par deux policiers... Je découvris le lieu : une grande allée en pierre bordée d'arbres presque tous morts, s'arrêtait devant les deux grandes portes en bois de l'entrée. Une fois franchis dans un grincement digne de réveiller les morts, j'avais observé le hall, tout était sombre à l'intérieur de la pièce aux murs fait en vieilles pierres. Au centre de la pièce, se trouvait un immense escalier en colimaçon, aux marches en marbres et à la rampe métallique. Les policiers qui étaient de part et d'autre de moi, me saisirent par les épaules et m'entrainèrent vers l'escalier de façon assez musclé, je dois avouer. Pourquoi je ne disais rien ? On m'avait préalablement donné une dose de calmants.
Une fois arrivé au premier étage, on me fit entrer dans un bureau, et asseoir sur une chaise. Une femme âgée d'environ soixante ans, sortie une pile de papiers et me demanda de signer en bas de trois exemplaires, chose que je fis sans en avoir pleinement conscience. Les policiers et la gérante de l'établissement parlèrent un moment ensemble puis les forces de l'ordre sortirent. La femme m'emmena ensuite dans la grande salle à côté de son bureau.

Fin du Flash-back


Cette salle, c'est celle dans laquelle je me trouvais aujourd'hui... J'étais dans l'établissement depuis maintenant cinq longues années, je connaissais les prénoms de chacun des résidents, ou presque. J'étais habillé avec l'uniforme du lieu, à savoir un pantalon et un t-shirt en lin blanc... Enfin blanc, c'était vite dit, de plus ; le tissu était usé... Depuis combien de temps l'hôpital n'avait pas changé ses affaires au juste?!

Je ne m'étais pas rendu compte, mais... La folie, la vraie était en train de me posséder depuis un an. Je n'arrivais plus à discerner le vrai du faux de ce qui se passait dans ma tête...
Assis sur ma chaise, près de la fenêtre à laquelle ils avaient rajouté des barreaux, je regardais l'extérieur. Ce fut à cet instant que j'entendis des hurlements s'échapper de derrière moi. Plus fort qu'à la normale dans un hôpital psychiatrique...
Je me retournai et restai sans voix... Mon cœur s'accéléra et tout mon être fut parcouru d'énormes tremblements. Je dus me relever. Ma chaise tomba derrière moi, alors que je titubai en arrière. Ce que mes yeux étaient en train de voir, me tétanisai.... Je voyais des centaines de milliers d'araignées passer sous la porte, et entrer dans la pièce dans laquelle je me trouvai... Que se passait-il?!

J'étais debout dans cette salle qui se faisait envahir par ses araignées. Je n'arrivais plus à bouger, comme si mon corps refusait de me répondre. Qu'est-ce qui se passait ici?! Ma respiration était saccadée, j'essayais de réfléchir, mais tout se mélangeait dans ma tête... Quelque chose réussi pourtant à me faire sortir de mes réflexions, un bruit de fracas comme si la fenêtre qui se trouvait à ma droite s'était cassée. Pourtant, le verre était intact. Je fronçai les sourcils puis j'entendis autre chose, une voix... Non pas encore...
Je grimaçai tout en plaçant mes mains de part et d'autre de ma tête.

"Non.... Non..."

Répétais-je sans fin, tout en fermant les yeux. Je reconnaissais la voix, pourtant, ce ne pouvait pas être elle... Ma fiancée n'était pas venue me voir, Jamais, excepté dans mes moments de faiblesse, lorsqu'il m'arrivait de perdre la tête... Qui ne la perdrait pas ici?.
Je me crispai de plus en plus, tandis que mes oreilles traduisant sans que je ne le sache, des mots... Quoi ? J'ouvris légèrement les yeux essayant de ne pas regarder les araignées qui continuaient à entrer dans la pièce.
Elle était népalaise, et... Les mots, l'étaient aussi... Pourquoi est ce que j'arrivais à traduire en anglais ce que Diki me disait ?

"Arrg..."

Non ! Ce n'était pas possible, j'étais en pleine crise. Je n'aurais jamais dû arrêter de prendre mes médicaments. Je baissai ma main pour rechercher le plateau sur lequel se trouvait habituellement les médicaments, il était plus loin, renversé, et les médicaments éparpillés au sol. Merde. J'avais envie de crier, mais mon cri resta bloqué dans ma gorge lorsque je sentis quelqu'un attraper ma main, il n'y avait personne pourtant... Lorsque je retirai ma main, quelqu'un se materialisa devant moi. C'était Elle, celle que je devais épouser il y a de cela cinq ans auparavant. Mon premier réflex fut de la détailler, elle était vêtue en treillis et était armée des pieds à la tête.
Je ne pus m'empêcher de l'enlacer quelques secondes, respirant son doux parfum... Puis...
Je reculai ayant l'impression d'avoir vu un fantôme.

"Ne t'approche pas !"

Lui lançais-je alors tandis qu'elle me demandait si j'allais rester là à la regarder. Surement pas !
Je remontai mes mains autour de mon visage, tapant même ma tempe du côté droit, avec la paume de ma main. Je devais me réveiller... Je devais me réveiller ! La Népalaise demanda ensuite ou est ce qu'on était.

"En enfer..."

Je levai ma main, armée en sa direction ! Pendant que je la serrai contre moi, tout à l'heure, je lui avais discrètement dérobé un pistolet... Au dernier moment, je décalai mon bras et dirai dans la fenêtre par laquelle Diki était entrée. Le verre se brisa encore, mais... Il se reforma dans la foulée. C'était quoi ce bordel !
Oui, pendant quelques secondes, l'idée de sauter du premier étage m'avait traversé l'esprit... Je me retournai vers la porte, envahis d'araignées lorsqu'elle s'ouvrit enfin. Pourtant... Je ne voyais rien, personne de l'autre côté...
Mon teint, déjà pâle de ne pas avoir vu la lumière du jour de puis cinq ans, pâlit encore d'avantage. Je voulais me réveiller, je devenais fou, ce cauchemar me rendait fou.

"Arr.."

Je secouai la main, pris d'une violente douleur. Une araignée avait réussi à me grimper dessus et m'avait piqué au poignet. Dans mon mouvement, l'arachnide s'était fait éjecter plus loin.
La douleur... Cette sensation, on ne pouvait pas la ressentir dans les songes... Cela voulait dire que... C'était vrai?.. Tout était vrai?!
La peur s'empara une nouvelle fois de moi. La folie également...
Une voix semblant proche de Diki et moi, se fit entendre, une voix féminine. Elle aussi, il me semblait la connaitre... Non, c'était sur, je la connaissais bel et bien !

"Phoenicia..."

Murmurais-je en regardant devant moi, pourtant, elle n'était pas là... Elle demandait si ça allait...

"Non..."

Je secouai la tête, de ma main libre, je me remis à taper ma tempe.
Pris d'un excès de courage, je franchis la salle, traversant Phoeni, qui se matérialisa enfin à ma vision. Ce ne fut qu'en sautant par-dessus les araignées et ainsi franchis la porte, que je me retournai pour voir les deux jeunes femmes. Elles étaient ensemble dans la même pièce... Rien que ça me faisait dire que j'étais en plein délire. Je me mis à respirer rapidement, ne me sentant pas vraiment bien, comme pris par une crise d'angoisse. Toujours armé, je tournai la tête vers le couloir dans lequel je me trouvai, entendant des bruts de pas... Ils se rapprochaient ! Mais qui?..

J'essayai de me répéter en boucle dans ma tête, que tout ce qui se passait autour de nous était réel... Mon crâne allait exploser ! Les araignées, Diki et... Phoenicia qui venait d'apparaitre comme par enchantement. Ca faisait beaucoup à digérer d'un coup... Je me mis à rire, en regardant es jeunes femmes tour à tour. C'était un rire nerveux. Je ne les avais pas revues depuis cinq ans... Cinq putains d'années ! Et les revoilà, ici, ensemble ! À présent je me disais que même les araignées pouvaient paraitre plus réelles ! Puis je me tus. Les bruits de pas ! Je les avais oubliés... Tandis que je me retournais vers eux, pour en déterminer l'origine, Phoeni et Diki me rejoignirent. La porte face à nous explosa, mais les débris ne nous atteignirent pas, par chance.
De l'autre côté, il y avait des clowns... Ils avaient les dents acérées. J'eus un frisson tandis que la Népalaise semblait paralysée par sa peur. Mes vieux réflex voulurent refaire surface, tandis que je levai ma main armée vers les clowns multicolores. Mais Phoenicia fut plus rapide, et certainement plus efficace que moi, puisqu'elle usa de son lance-flamme contre eux. Ils se tordirent de douleur, tout en criant d'agonis avant de finalement s'écrouler, tour à tour.
Le feu m'hypnotisa. Je rangeai l'arme en la coinçant dans l'élastique de mon pantalon en lin, puis m'avançai, fasciné. Voir les flammes danser ainsi, c'était un spectacle magnifique. Une fois tout proche des corps enflammés, je m'accroupis pour mieux les voir. Mon côté Phoenix ressortait peu à peu de l'ombre.J'avançai ma main vers le petit bucher quand j'entendis qu'on murmurait quelque chose derrière la porte près de moi.

"Phoenix... Phoenix..."

Je me relevai intrigué, penchant la tête sur le côté.
À cet instant, j'avais complètement oublié Diki ou Phoeni, comme si je me retrouvais dans une sorte de bulle, seul...
Je m'approchai de la porte qui s'ouvrit à mon arrivée. Je ne trouvais pas cela étrange, pourquoi?..
Une fois à l'intérieur, la porte se referma et se verrouilla.
Je me retrouvai dans une grande salle dans laquelle se trouvait une vieille table en bois massif, marquée par des traces de lacération causées par des ongles, comme si on avait rayé intentionnellement la table. Je me rapprochai de ce seul et unique meuble. Dessus, il y avait une sorte de jarre en verre dans laquelle dansait une épaisse fumée noire. La jarre était fermée par un bouchon en liège.

"Libère moi..."

Ma respiration était posée, je ne contrôlais plus les actes. Ma main saisit le bouchon et obéit aux paroles de cette entité que je ne voyais pas, lui répondant même par un :

"Bien maitre..."

Le bouchon m'échappa des mains, et la fumée se mit à sortir de sa prison. Elle tournoya au-dessus de ma tête avant de me pousser en arrière. Je tombais lourdement sur le dos.
La fumée s'immisça en moi en m'obligeant à ouvrir la bouche.

en image:

Lorsque je rouvris les yeux, ses derniers étaient noirs... Je clignai et mes yeux reprirent leur couleur marron d'origine... Je me relevai, titubai quelques instants avant de retourner près de la porte. Il y eut un cliquetis, et elle s'ouvrit seule. J'avais perdu toute notion de folie, j'étais redevenu, moi. Et vous savez quoi ? J'étais en colère ! Je sortis de la pièce d'un pas décidé.
Je fus surpris de ne voir que Diki. Qu'importe !

"Où est-ce que tu étais?!"

Non, je ne parlais pas de maintenant non, mais bien de ses cinq ans d'absence...
De nouveaux bruits de pas se firent entendre, me coupant dans mon état de rage. C'était Phoenicia. Serrant les poings de plus belle je m'avançai vers elle. Quand je clignai des yeux, ils redevinrent noirs. Là, je vis une toute autre chose à la place de la jeune femme... Une sorte de spectre cadavérique. Je plongeai ma main sur mon arme et tirai sans hésiter un seul instant. Le spectre disparut dans un vent de poussière. Je souris en coin alors que je sentis quelque chose tomber à mes pieds. Mon arme. Ma main l'avait lâché sans que je ne m'en rende compte ? Une faiblesse musculaire sans doute... Je ne mangeais rien ici et parfois, pas grand chose...
Je m'accroupis pour reprendre le pistolet, mais... Lorsque ma main passa sur la cross... Mes doigts la traversèrent. Effrayé, ne comprenant pas ce qui se passait, je regardai ma main comme si je ne la reconnaissais pas. Elle était devenue à moitié transparente. Mon regard se posa ensuite sur la morsure d'araignée de toute à l'heure. De mon poignet : l'endroit où il y avait les traces des mandibules, et jusqu'au sommet de mon bras mes veines étaient devenus noires.
Oubliant ma rancune, je relevai mon regard vers ma fiancée.

"Je crois qu'on a un autre problème..."

Je me relevai tout en secouant la tête. Non, il y avait plus urgent... Je secouai ma main à moitié invisible tout en reprenant la parole.

"On doit retrouver Phoenicia... Vite !"

Sans attendre sa réponse, je me dirigeai vers l'endroit d'où venait de ce spectre, elle était forcément par là!

Pourquoi est-ce que j'étais certain de la trouver par là, dans la direction où j'allais?.. Je ne m'étais pourtant jamais aventuré dans ce coin, et pourtant avec mes années d'enfermement, j'aurais pu avoir l'occasion d'y être allé. À croire qu'il y avait quelque chose à cacher par là...
Je fronçai les sourcils. Qu'est-ce que ça faisait du bien d'avoir enfin les idées claires ! Enfin plus claire, que mon bras qui, comme ma main devenait à son tour transparent... Le bout de mes doigts étaient devenu complètement invisible. Je devais me dépêcher...
Je me mis à courir dans ce long couloir, Diki près de moi. Enfin, celle que je pensais être Diki...

D'ailleurs qui était-ce ou c'est ce que c'était?.. La seule chose que je peux vous garantir, c'est que cette fausse jeune femme était pour le moins.. Silencieuse, ce qui commençait à éveiller en moi, un semblant de soupçon la concernant.
Je n'avais pas réussi à récupérer l'arme que j'avais dérobée à Diki. Il fallait, par la force des choses, que je fasse sans...
Tout en pensant à ça, je sentis comme un courant d'air me faire face. Au début, ce n'était rien, mais au plus, j'avançai et au plus le vent se levait dans ce couloir. Après quelques minutes, ce fut une véritable tempête qui se déclenchait ! J'avais du mal à aller de l'avant. J'étais en train de lutter contre cet élément, l'air..
Si quelqu'un criait, je ne l'entendrais pas...

"Phoeni!!!"

Lançais-je malgré tout, de toutes mes forces.
Sans que je puisse faire quoi que ce soit, mon cœur accéléra, jusqu'à s'emballer. Ma respiration fit de même, avant de la bloquer tout en serrant les poings, ou ce qu'il en restait...
Mes yeux changèrent de couleur, virant au noir, intégralement.

"ASSEZ !!!"

C'était au vent que je m'adressai, d'une voix qui n'était pas mienne...
L'élément cessa d'un seul coup. Je manquai de tomber en avant, alors que la résistance contre laquelle je me battais, disparue.

Mes pulsations se calmèrent, et après un instant, je redevins moi. Mes yeux reprirent leur couleur marron. Là, j'entendis mon prénom au loin.

"Phoenicia ! Je suis là!"

Je me remis à courir jusqu'à ce qu'une chose, colla mes jambes l'une contre l'autre. Par la force des choses, je trébuchai. Je me mis sur le dos pour regarder ce qui m'était arriver, mais... Il n'y avait rien. Je ne pouvais plus bouger. Très vite, mes bras se colèrent à mes côtes, comme ligotés sans la moindre corde.
Paniquai, je me mis à me débattre, ensevelis par l'incompréhension jusqu'à ce que mon regard se posa sur celle que je pensai être Diki. Elle était là, debout face à moi, en train de me regarder, ou plus de me contempler.
La, mes doutes se confirmèrent.

"C'est ton œuvre..."

Murmurais-je jusque avant qu'elle fige ma mâchoire à son tour.
J'étais ainsi figé au sol, et dans l'incapacité de prononcer le moindre mot...

L'entité se rapprochait. Ce ne fut qu'à cet instant que je remarquai que ses pieds ne touchaient pas le sol... Elle avançait comme sur un tapis roulant, mais dans l'air...
Son sourire s'élargit de façon non-humaine, comme cette légende japonaise qui parlait d'une femme au sourire taillé au couteau... J'eus la chair de poule tandis que mon bras entier avait disparu pendant ce temps...
Toujours à terre, immobile, je sentais mon cœur s'accélérer. J'étais seul. Tandis que l'angoisse me faisait paniquer, une mèche de mes cheveux, se mit à blanchir...
L'entité n'était plus qu'à une trentaine de centimètres de moi... Elle s'agenouilla et s'approcha.

Incapable de prononcer le moindre mot, cris ou son, je me résolus à fermer les yeux, fortement. La créature continuait de rapprocher son visage du mien. Quand est-ce que cet enfer allait cesser ?!
Comme pour répondre à mes interrogations intérieures, j'entendis des bruits de pas se rapprocher de moi. Lorsque je rouvris les yeux, je vis au loin Phoenicia et Diki ensemble, venir vers moi.
L'entité fut prise au dépourvu, si bien, qu'elle arrêta de s'avancer vers moi. Sans quitter sa place, elle se retourna vers les jeunes femmes et d'un mouvement de main, créa un mur invisible.
Phoeni, qui ne le vit pas, tomba, puis munie d'acharnement, se releva et se mit à presser contre ce mur. L'entité satisfaite de son travail, se retourna vers moi, et reprit son avancé, vers mes lèvres. Non, je ne voulais pas que cette chose m'embrasse ! Qu'est-ce qui allait se passer si elle réussissait à poser ses lèvres sur les miennes ?

J'avais l'impression que ni Phoenicia, ni Diki n'étaient capable de voir la femme au sourire élargit...
De nouveau, la panique reprit le dessus, et la mèche blanche de mes cheveux, s'étendit encore.
Les poings serrés, je me sentis de nouveau partir...
Mes yeux se révulsèrent, laissant place pour la énième fois, à cette noirceur. Je ne contrôlais rien. L'entité semblait soudainement effrayée. C'est alors qu'elle disparue, en même temps que son mur. Là, les deux jeunes femmes réussirent à s'avancer vers moi.
Ce ne fut qu'une fois entouré de Diki et Phoeni, que mes yeux redevinrent marron.

Je pouvais de nouveau bouger mes jambes et mes... Bras... Le droit avait totalement disparu, et le gauche... Ma main devenait transparente à son tour.
Je me relevai rapidement, secouant la tête, dépassé par tout ça.

"oui... Barrons-nous !"

À présent, il était hors de question qu'on se sépare !