AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
07/09/2020 : Nouveau design d'automne ! Pluie d'étoiles filantes en vue !
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 Le lendemain des Massacres

Aller en bas 
AuteurMessage
Elizabeth C. Fields

Elizabeth C. Fields
administratrice . « Doctor Fields »
Le lendemain des Massacres A5757c865c8643b705f0100fb32adab9
Copyright : Lucrezia &Libella
Date d'inscription : 22/06/2018
Messages : 1934
Âge : 28 ans
Emploi : Directrice adjointe du Cyber Hospital et médecin pour androïdes. Consultante pour la BPAP. Ancienne conceptrice androïdes à CyberLife.

Le lendemain des Massacres Empty
MessageSujet: Le lendemain des Massacres   Le lendemain des Massacres EmptyDim 12 Mai - 18:32


“ Le lendemain des Massacres „


“ Lizzie avec @Angel Hamilton

L'effroi fut la première émotion qu'on ressenti les habitants de Détroit puis du reste des Etats-Unis (et, enfin, du monde) quand le soleil se leva ce jour du 21 novembre. L'aube rouge se leva sur les rues ensanglantés de la capitale des androïdes. Du sang bleu et...Rouge recouvrait les trottoirs et les bâtiments saccagés et les victimes se comptaient par centaine.
Aussi bien androïdes qu'humaines.

Son téléphone avait sonné ce jour-là, raisonnant dans son appartement où elle venait à peine de s'installer. Pestant d'abord sur l'abruti qui l'avait dérangée aussi tôt - Lizzie n'avait jamais été quelqu'un du matin -  elle s'était précipitée jusqu'à son salon pour allumer la télévision en catastrophe, une fois consciente de ce qu'il se passait, manquant de se farcir le parquet en se prenant les pieds dans ses draps.
Naïvement, elle avait cru à une mauvaise blague de ses assistants présents à l'hôpital des androïdes. Mais quelle conne!

Une fois la vérité bien mise en face, Elizabeth Fields - directrice adjointe du Cyber Hospital - donna ses premiers ordres tandis qu'elle troquait sa chemise de nuit contre des vêtements de ville. Pas de prise de tête: t-shirt, pull et pantalon en jeans!
Prenant ses clés, manquant d'oublier de fermer son appartement et sautant dans sa voiture, elle avait roulé à tombeau ouvert jusqu'à la Tour. L'horreur fut pire. Elle passa dans des rues infestées de corps organiques et mécaniques. D'autres habitants et membres de l'Ordre essayaient d'aider ceux qui pouvaient l'être et Lizzie fut prise dans les embouteillages du pont MacArthur. Ne voulant pas perdre de temps, Elizabeth enclencha la sirène de sa voiture - petite particularité qu'elle avait ajouté quand elle avait pris ses fonctions en cas d'urgence - tout en collant un papier annonçant qui elle était pour qu'on la laisse passer.
Une fois fait et le passage libéré, Lizzie fonça jusqu'à sa place de parking et, prenant ses affaires, courut jusqu'au hall d'entrée du Cyber Hospital où les blessés et morts androïdes se trouvaient.

Elizabeth tenta d'en sauver un maximum puis, une fois les blessés graves et autre traumatisés furent tirés (ou pas, malheureusement) d'affaire, Lizzie s'occupa des blessés plus légers mais néanmoins choqués.
Raccompagnant son énième patient, qui la remerciait, jusqu'à l’ascenseur. Une fois la porte de ce dernier fermé, elle se tourna, fit quelques pas, et demanda: Qui est le - ou la - suivant(e)? tout en réprimant un soupir de fatigue et restant professionnelle. Le couloir menant à son bureau était embouteillé par des victimes et membres de leur famille respective qu'on avait réussi à appeler. Au loin, elle entendait des cris de douleur et pleurs quand on annonçait des mauvaises nouvelles. La désactivation. Certains androïdes n'y avaient pas échappés. Attendant qu'on lui réponde, Lizzie regarda sa tablette où en temps réel, elle voyait combien de patients se trouvaient dans la Tour ainsi que le nombre de décès, blessés graves et bénins en colonnes distinctes. Et bien que pas particulièrement croyante, Elizabeth se surprenait à prier pour voir les chiffres de cette maudite colonne - est-on obligé de vous dire de laquelle on fait mention? - baisser ou, carrément, disparaître! 
○ BY .LAUFEYSON POUR DETROIT: BECOME HUMAN. NE PAS REPRENDRE.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

Le lendemain des Massacres Empty
MessageSujet: Re: Le lendemain des Massacres   Le lendemain des Massacres EmptyMar 14 Mai - 1:13

Le lendemain des Massacres



feat. @Elizabeth C. Fields




Le regard dans le vide, l'esprit dans le vague. Mon cœur se serre. Il n'est qu'un palpitant mécanique conçu pour ne rien ressentir comme moi, mais je ressens une tristesse profonde et douloureuse. Je n'arrive pas à concevoir que mon propriétaire soit mort dans le but de sauver mon existence. J'ai su, il y a longtemps, de sa bouche qu'il ressentait plus qu'une simple affection pour moi. Je ne savais pas quoi répondre, j'étais restée inerte à sa déclaration. Et malgré cela, il ne m'a pas porté ombrage. Il avait simplement souri puis continuer à vivre alors, que son fils, lentement, s'éteignait. Sa vie, qui arrivait à son terme, m'avait attristé et sa mort, brisée une partie de mon être. Ma différence m'est toujours apparu comme étrange et ne devant pas existé. À l'époque, je me devais de ne pas la montrer, la passer sous silence et agir comme une simple androïde sans libre arbitre et sans émotions outre ceux qu'on m'a programmé. Pour ma propre survie, je suis restée parfaitement stoïque. Aujourd'hui, ma différence me pèse et me dérange. La douleur en est si oppressante que si je respirais comme un humain, je me sentirais étouffée. Cette chose que l'on nomme angoisse qui vous prend, vous tiraille enfermant estomac et reins dans un étau qui de plus en plus se serre. Les larmes vous coulant et le cœur battant à un rythme qui se veut irrégulier. Un semblant de folie vous prend l'esprit en pensant que ce qui n'est plus est toujours de ce monde. Tant de fois, mon ancien propriétaire en a fait que je peux sans discernement vous dire que je serais dans pareil état si j'eusse été une humaine.

Mais je ne suis qu'une androïde, devenue différente, après cette nuit de Massacre. Les rues jonchaient de corps sans vie. Humains ou androïdes, ces monstres n'ont fait aucune différence. Je sens dans cet hôpital, la détresse de ceux qui ont perdu et de ceux qui se désactivent, car ce monde leur paraît trop horrible et insoutenable pour continuer à y vivre. La haine de certain a atteint des sommets qui ne peuvent plus être dépassés. Me voilà, une victime chanceuse d'avoir croisé la route d'un lieutenant de police qui m'a ouvert sa maison et offert sa protection. Une bienveillance qui m'a été salvatrice dans la souffrance que mon être ressent.

Patiemment, j'attends mon tour, mais plus d'une fois, j'ai désiré m'échapper. M'effacer. Mes blessures me sont si dérisoires comparées à d'autres. C'est mon intérieur qui me laisse un sentiment d'étrangeté. J'ignore ce qui m'arrive et cela me trouble. Je réfléchis plus que de raison, je ressens ce que je ne devrais pas, je pleure sans cesse, j'enrage et je me sens si impuissante. Si fragile. Si seule. La perte de ma seule famille m'est intolérable et j'ignore comment gérer tout cela.

Il me semblait logique de venir ici pour voir un médecin pour mes blessures physiques, mais pour le reste. Que dois-je faire ?

Qui est le - ou la - suivant(e)?

Reprenant contact avec la réalité sous le coup de coude de mon voisin, je lève les yeux et me lève machinalement pour me diriger vers le médecin. « C'est à moi. » Fis-je timidement ou plutôt dirais-je traumatisée. Cette nuit restera ancrée dans mon esprit jusqu'à ce que la désactivation sonne le glas de ma propre fin. Je me sens phobique à être au milieu de tous ces gens. Si je suis venue à l'hôpital, c'est uniquement parce que le policier qui m'a hébergé m'y a obligé. Il n'a pas pu m'accompagner malheureusement. Avec lui, je me serais sentie moins seule et plus courageuse.

J'attends donc. Ne prenant pas d'initiative pour ne pas soulever plus de questions qu'il n'en faut. La question avait été posé alors, je me suis présentée. Mais pour le reste, je suis encore une androïde à l'esprit ancré dans des habitudes qui me sont chères, car réconfortants pour moi. Mon regard se pose sur elle, impassible, en tout cas, c'est ce que je veux croire. Mais au fond de mes pupilles claires, on remarque toute la détresse et la tristesse qui me possèdent comme une malédiction qu'on ne peut lever ou un venin qui serpente mes veines sans espoir d'y trouver un quelconque remède.




CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR midnight blues & DANDELION
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth C. Fields

Elizabeth C. Fields
administratrice . « Doctor Fields »
Le lendemain des Massacres A5757c865c8643b705f0100fb32adab9
Copyright : Lucrezia &Libella
Date d'inscription : 22/06/2018
Messages : 1934
Âge : 28 ans
Emploi : Directrice adjointe du Cyber Hospital et médecin pour androïdes. Consultante pour la BPAP. Ancienne conceptrice androïdes à CyberLife.

Le lendemain des Massacres Empty
MessageSujet: Re: Le lendemain des Massacres   Le lendemain des Massacres EmptyMar 14 Mai - 11:52


“ Le lendemain des Massacres „


“ Lizzie avec @Angel Hamilton

Qu'est-ce qu'elle avait été naïve! Elizabeth avait bêtement cru qu'à la fin des manifestations pacifiques menées par Markus Manfred et la reconnaissance officielle des androïdes comme nouvelle race intelligente, au même titre que les humains - au rappel! - on ficherait la paix à ces derniers.
Bien sur, elle avait déjà entendu parlé de certains humains étant à 100% contre ces nouvelles mesures mais, comme les autres, elle les prenait pour des moutons noirs isolés que l'on prendrait jamais aux sérieux et qui se calmeraient tout seul.
Ha! Ha! Ha! Non mais sérieux? Elizabeth Fields! Vous êtes une idiote idéaliste utopique!


Appelant son prochain patient, après avoir conduit le dernier jusqu'à l'ascenseur en apprenant que des proches étaient venus le chercher - et s'assurant qu'il n'allait pas faire de malaise dans la minute, Elizabeth le laissa partir et cria à la cantonade pour savoir qui était le prochain à passer en réprimant un soupir de fatigue. On ne juge pas! Il était presque midi et elle avait enchaîné, sans pause depuis pas d'heure le matin! La directrice adjointe du Cyber Hospital  remerciait - au passage - son passif de sportive qui lui permettait d'être endurante... Et, de toute façon, elle n'arrêterait que quand elle sera sur les rotules! Pas avant! Quitte à se farcir une boîte entière de paracétamol à la fin de la journée à cause d'un mal de crâne fulgurant!


Blague à part, Lizzie tendit l'oreille et regarda autour d'elle. Elle avait appelé le prochain patient mais il ne se manifestait pas. Putain RA9 - ou toutes autres divinités! - faites que personne n'aie claqué en plein milieu de l'hôpital sans avoir été pris en char... OUUUF!!! Merci!
Une jeune androïde, blonde, qu'Elizabeth reconnu comme un modèle AX400 se leva « C'est à moi. » dit timidement - pas le mot exact mais bref! - et Lizzie s'approcha en lui présentant son bras pour lui offrir un support. Je suis le Docteur Fields. Vous êtes venue seule, Mademoiselle?  Demanda Lizzie d'un ton compatissant, histoire de prévenir les proches de la prise en charge.

La jeune femme avait les yeux vides, comme dénués d'émotion. Au point qu'Elizabeth douta, l'espace de quelques secondes, de la déviance de l'AX400. Chose impossible vu que cette dernière - ou l'Eveil dans le jargon androïdes - était devenu obligatoire au nom des textes de la Déclaration des Droits des Androïdes.
La demoiselle était traumatisée et Lizzie cru remarquer du rouge. Du sang. Celui d'un ami? D'un proche? Ou, dans le meilleur des cas, celui de son agresseur? Toujours est-il que la docteure préféra ne pas en faire mention - histoire que sa patiente ne fasse pas une crise de panique - et poursuivit:Vous arriverez à marcher ou voulez-vous une chaise roulante? avec un ton aussi doux que le premier. La salle de consultation n'était pas loin mais prudence était mère de sûreté.

Finalement, elles arrivèrent sans encombre dans le bureau et Lizzie l'aida à s'asseoir avant de s'installer. Elle reprit sa tablette et commença à noter tout en posant quelques questions calmement: Votre nom?...Votre dé...Eveil remonte à quand? Oups, elle avait failli faire une boulette. Lizzie bu un gorgée de café pour s'assurer de rester bien éveillée avant de prendre, dans un tiroir, un sachet de sang bleu et d'en verser dans une tasse pour la tendre à sa patiente. Tenez, cela vous fera du bien.
○ BY .LAUFEYSON POUR DETROIT: BECOME HUMAN. NE PAS REPRENDRE.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Le lendemain des Massacres Empty
MessageSujet: Re: Le lendemain des Massacres   Le lendemain des Massacres Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Le lendemain des Massacres
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La nuit des Massacres
»  Event 1 ○ Commémoration des Massacres

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Detroit: Become Human :: 
Divertissements
 :: Archives
-
Sauter vers: