○ PRÉNOM : Noé ○ PSEUDO : ByTheStars ○ ÂGE : 28 ans. ○ PV, INVENTÉ OU SCÉNARIO : PV. ○ COMMENT TU AS DÉCOUVERT LE FORUM : Facebook. ○ TES PREMIÈRES IMPRESSIONS : 10/10. ○ CE QUE TU PENSES DU JEU DBH : Oui oui, très bien. ○ FRÉQUENCE DE CONNEXION : Daily. ○ UN MOT POUR LA FIN : Je m'ennuyais d'elle | Bonjour. Je m'appelle Leilani Richardson. J'ai vu le jour, le 15 octobre 2007 à Chicago, Illinois, je suis donc Américaine. Pour pouvoir payer mes factures, j'ai dû trouver un emploi, j’exerce la fonction de dirigeante du Marché Bleu ainsi que chef de l'Oppostion, rien de moins. Côté coeur, je suis célibataire, mais j'entretiens une relation purement physique et profitable avec Keith O'Neal. J'adore le pouvoir, le contrôle, l'argent, les beaux habits, et je déteste les hommes blancs privilégiés, les nouvelles lois sur les Androïdes, les cat-call et ceux qui confonde "Androïde" avec "Humain". J'ai quelques signes particuliers, qui sont : prendre toujours des notes (je collectionne tous ce qui peut s'avérer pertinent), toujours très bien habillé (je fais attention à mon image). Et pour finir, je me vois bien dans Les Opposants. Merci, bonne journée à vous. Caractère du personnage : Observatrice • Séductrice • Féministe • Opportuniste • Prudente • Calme • Posé • Ordonné • Douce • Sociable • Superficielle • Matérialiste • Narcissique • Avare • Secrète • Profiteuse |
J'ai pris mon premier souffle entre les bouteilles de vins bons marchés de ma mère et les seringues d'héroïne du paternel. Inutile de vous dire que mes parents n'étaient pas très compétents dans le domaine familial, ce qui n'a cependant pas empêché ma mère de se faire engrosser à répétition. Jamais je n'ai vu bouger cette femme ; elle était toujours étendue dans le lit, le ventre bien rond, piquette à la main et un joint dans l'autre. Nous étions sept, pour le moment du moins, à avoir survécu aux fausses couches de la génitrice en série. Sept malheureux enfants. Je ne suis pas totalement certaine que mon père savait qu'il avait autant de gamins, avec tous les produits chimiques qu'il s'administrait dans le corps. Étant l'aînée, j'étais responsables de mes frères et mes sœurs, j'ai donc dû abandonner l'école pour subvenir à leurs besoins, puisque ni père ni mère n'étaient présents pour nous. J'accumulais les petits emplois, en ramenant mes maigres revenus sur la table. « Subvenir à nos besoins », mon cul. La grande partie de mon argent servait à acheter de la coke, du speed, du hash et du E pour mes charmants parents. Rien de mieux que du cannabis pour atténuer la douleur de la grossesse, n'est-ce pas, chère mère ? Et que ferait mon cher père s'il n'avait pas ses amphétamines et son crack à mon retour ?
J'ai abandonnée cette vie. Personne n'était satisfait, ou ne m'était reconnaissant. J'en avais assez de cette ville, de cette maison, de cette famille, de cette vie. Mon choix de destination ; Détroit, Michigan. Pourquoi ? Simplement car la ville était en pleine croissance économique grâce à ses robots autonome.
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Le monde est superficiel ; on ne vous juge que sur votre apparence. Vous êtes mal vêtu ? Moche ? Sale ? Ou pire, une fille ? Vos chances d'avoir une bonne vie est très limité. Avec mes économies, je suis allée m'acheter les plus belles tenues de renom et je me suis mise à fréquenter les endroits les plus populaires et les plus chics de la ville. Je me faisais séduisante et j'attendais quelques minutes qu'on morde à l'hameçon pour me faire passer pour l'un d'entre eux. Lors de ses soirées bien arrosées, j'ai accumulé nombre d'informations sur les hauts dirigeants de la ville ; des secrets, des ragots, des rumeurs. Je les tenais tous dans ma poche sans même que personne n'en doute. C'est d'ailleurs dans un de ces clubs de riches que je l'ai rencontrée ; monsieur le
patron de l'Eden Club. Ce pervers aimait bien les jolies femmes, alors ce fût un véritable jeu d'enfant le séduire. En quelques mois à peine, il m'achetait tout ce que je voulais et subvenais à tous mes besoins ; je n'avais donc plus besoin de travailler. J'avais une magnifique maison, une garde-robe à rendre jaloux n'importe qui et du temps libre. Et la seule chose que je devais faire, c'était de jouer un peu la comédie et baiser ce Blackwell. Je profitais de mes moments de liberté pour me fondre à l'élite pour ramasser plus amples informations juteuses sur nos très chers dirigeants et membres haut placé de la société. Peu à peu, j'agrandissais mon cercle de contacts dans l'ombre.
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Il m'a abandonné. Il ne m'a pas laissé d'adresse ni d'argent, lorsque son putain d'Eden Club ferma les portes. J'ai tout perdu, TOUT, à cause d'un putain de virus qui se propageait d'androïdes en androïdes. Le monde ne voyait donc pas que la situation était ridicule ? Donner du libre arbitre à une machine ? Et tout ça pour quelle raison ? Parce que ces appareils ont trouvé une façon de nous imiter ? Maintenant, baisé du plastique dans les maisons d'Eden était considéré comme de la
prostitution. Imbécile. Ce con ne me laissait avec rien du tout ? Parfait. J'ai mis la main sur sa pièce de plastique préféré ; une WR400 édition limitée, blanche comme neige. Elle lui avait coûté une petite fortune, et avec raison, cette petite était une merveille. Et heureusement, elle était unique. Je pouvais donc la faire passer pour une « humaine » pour ne pas révéler de soupçons. Je la nommais ensuite « Aksana » pour laisser croire à l'illusion parfaite.
L'androïde s'avérait à m'être très utile, finalement. Je pouvais lui faire faire toute sorte de choses puisqu'elle m'obéissait aveuglement (bon, elle n'était pas Déviante, après tout, et c'était très bien comme ça), et je m'en servais pour y entreposer mes informations que je récoltais dans l'ombre. Aksana m'était devenue la chose la plus précieuse pour moi. Dois-je préciser que ce sentiment était purement matérialiste ? Lorsque je devais « partir en chasse », je la laissais bien en sécurité dans le petit appartement que je m’étais trouvée, en attendant de refaire fortune. Durant une de mes collectes d’informations habituelles, un de mes contacts me parla d’un certain
Mr O’Neil. Selon ses dires, il s'affichait «
anti-déviants » et lui aussi aurait perdu tout lors de la fameuse révolution. Cette nuit-là, Keith et moi avions beaucoup discutés.
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La Red Ice. Cette drogue géniale que tout le monde adorait. Pour ma part, c'était une de mes favorites, car c'est grâce à elle que j'ai refait fortune. J'avais mis sur pied le «
Marché Bleu », où je vendais la précieuse Red Ice, mais aussi des androïdes -déviants ou non- et des pièces. J'offrais aussi certains services particuliers pour ceux qui avaient les moyens. Bien sûr, le Marché Bleu était pour une clientèle
sélecte. Le monde en tendance à croire que c'est un « mythe », mais je peux vous assurer qu'il est bien réel (et très populaire). Mon équipe et moi sommes très discrets pour ce qui est de cette petite business. Et j'ai de l'informations compromettantes sur tous mes clients, comme protection.
Lorsque je ne m'occupe pas du Marché Bleu, je me tape mon cher collaborateur. Keith et moi avions créées l'Opposition ; une association ayant pour but de faire comprendre aux êtres humains que les Déviants n'ont pas de place parmi nous. Nous employons les moyens forts ; les êtres humains ne comprennent que violence. Pour protéger nos identités, nous optons pour l'utilisation de sobriquets. C'est Keith qui me choisit le surnom de
Vénus. Le nom me plait bien, il me colle à merveille. Mon collaborateur et moi avions recrutés plusieurs membres, ayant le même but que nous. C'est la nuit du 20 au 21 novembre 2039 que nous avons décidés de lancer notre première attaque. Une nuit, qui j'espère, restera gravé à jamais dans la mémoire de chacun de nous. Nous avons tant perdu, il est temps que la population se réveille.
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BOOM ! La bombe qu'on avait implantée à l'hôtel a explosé. La soirée donation fut un véritable succès pour nous, Opposants. Détroit tremble sous la peur et nous en profitons pour grandir davantage.
○ BY .LAUFEYSON POUR DETROIT: BECOME HUMAN. NE PAS REPRENDRE.