On a Winter's Day [Flash-Back : LIBRE]

Invité

On a Winter's Day
[Jake & les volontaires]I stand, with both arms, folded, under my chest 'cause I know, I won't stop, 'til I'm the last one left. Fighting 'til I'm dead, eating 'til I'm fed, never gonna stop 'til I catch my breath. Fighting 'til I'm dead, I eat 'til I'm fed and then I'll do it all again.

Nous étions le 3 janvier 2040. Il faisait froid, normal puisque l'hiver était encore là. Je n'avais plus de nouvelle d'Elektra qui avait été blessé durant notre dernière mission. Elle avait perdu beaucoup de sang au point de perdre connaissance. Je m'inquiétais pour elle... Oui. Elle était mon amante après tout, il n'y avait rien d'anormal à ce que je m'inquiète pour elle. À cette époque, je ne savais pas encore ce que je ressentais réellement pour elle, ou du moins, je ne me l'admettais pas encore...
Pour me vider la tête, j'ai opté pour une ballade en ville, flânant devant les multiples vitrines. J'était habillé, comme d'habitude, en noir, pull, jean, botte et long manteau de cuir. J'avais même décidé de prendre un bonnet également noir. Il ne neigeait pas, mais c'était juste.
J'avais décidé de fermer boutique pour la journée, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas accordé un peu de temps en dehors de la boutique et de l'opposition. Je redécouvrais ce qu'était la liberté, en quelque sorte.
Il y avait pas mal de gens dehors, ce jour-là. Je me disais qu'il s'agissait certainement de famille qui profitaient d'être ensemble, encore quelques jours de plus après les fêtes, avant de devoir reprendre le travail.
Évidemment, parmi les humains, je croisais des androïdes. Je soupirai. Ce n'était que de vulgaires robots qui avaient contracté un bug informatique. Pourquoi, et surtout comment diable avaient-ils pu obtenir tous les droits que nous autres humains, avons ?
Pour essayer de me détendre, ma main plongea dans la poche de ma veste pour en sortir un paquet de cigarettes. J'en pris une, puis l'allumai avec mon fameux briquet rouge et noir, un zippo qui ne me quittait pas. Je rangeai ensuite briquet et paquet à leur place pour prendre une taffe sur ma cigarette. Un cancer, voilà avec quoi j'allais finir ma vie. J'étais un gros fumeur...

Je fermai les yeux tout en soufflant un nuage de fumée.

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