AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
07/09/2020 : Nouveau design d'automne ! Pluie d'étoiles filantes en vue !
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez
 

 Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

Anonymous
Invité

Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia Empty
MessageSujet: Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia   Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia EmptyVen 22 Mai - 2:02

Take you home my love

Hôpital Henry Ford, Mars 2040

8h15. Elle ne s'était jamais aussi bien sentie la blonde ! Il n'y avait pas de mot pour qualifier le paroxysme de sa joie. Ce coup de pute monumental qui avait émergé des pores de sa peau la veille au soir. Et ce besoin viscéral de venger son plus beau coup de cœur en plus de satisfaire son besoin primaire à elle... Du grand art ! Un pas de danse savamment orchestré alors qu'elle n'avait rien planifié de tel. Y aller au feeling, ça a du bon parfois. Et pour cause ! Maintenant qu'elle se sentait plus légère dans sa tête, Erykah s'était mis en tête l'impensable. Après relecture de cette saleté de journal datant de février, elle avait repéré où se situait Phoenicia. Et un coup de téléphone plus tard, elle détenait une information capitale. Le numéro de sa chambre. Donc elle y était toujours ! L'heure des visites avait sonné depuis près d'un quart d'heure quand la Frappadingue arriva dans les locaux blancs à vomir du centre hospitalier concerné. Ses cheveux blonds attachés d'un chignon élégant, elle avait opté pour une tenue citadine adéquate. Rien d'affriolant oh ça non ! Ou elle passerait pour une folle échappée de l'asile ! Contre toute attente, elle n'avait plus ses mèches rose et turquoise. La demoiselle préférant désormais les teindre lors de ses petites virées nocturnes uniquement. La magie des couleurs à usage unique et temporaire ! Un simple shampooing, et tout le monde n'y voit que du feu !

Inutile de dire que ces deux mois d'exil auront eu raison d'elle, la forçant à cogiter davantage sur son avenir au sein de son groupuscule fétiche. Loin des yeux, loin du cœur. Outre le fait qu'Uriel ne serait plus jamais son amant, ni de près comme de loin, elle s'était promis de se laisser une chance avec sa brunette adorée. Enfin... si cette dernière acceptait de lui pardonner son long silence. La Phénicie n'était pas stupide loin de là ! Mais pour son bien, comme pour sa vie, elle ne saurait rien de toute cette plaisanterie. Si ce n'est qu'Erykah fut en proie à un éloignement forcé de sa bien-aimée. Ça n'ira pas plus loin. Haussant les épaules, elle passa la sécurité en toute hâte et se dirigea vers l’ascenseur. Une chance pour elle que l'imbécile qui avait ouvert et fouillé son sac ne s'était pas rendu compte de la supercherie ! Car la blondasse n'escomptait qu'une chose... faire sortir sa belle de l'hôpital ! Et par la grande porte s'il vous plaît. Comment ? En prenant le temps de se changer avec des vêtements d'infirmière. Inutile de demander où elle s'est dégotée ça ! Elle ne le dira jamais. Admettons qu'une personne lui devait un service... et tout ira bien. Jetant un coup d'œil aux alentours afin de s'assurer que personne ne montait, elle attendit sagement que les portes s'ouvrent avant de s'y engouffrer dedans. Et une fois à l'intérieur, le temps se mit à jouer contre elle. Pressée, elle bloqua l'ascenseur à un étage aléatoire pour se changer vite fait. Rien ne devait dépasser, sous peine de virer suspecte au moindre regard. Elle n'avait pas de miroir sous la main pour voir le résultat, alors elle se contenta des parois métalliques alentours pour se donner une idée avant de remettre la machine en fonction.

Et c'est une toute nouvelle infirmière qui débarqua à l'étage convoité ! Sac fermé et bien propre sur son épaule, elle sillonna le couloir, saluant d'un sourire faux les gens qui croyaient avoir à faire à une collègue. Pauvre crétins ! S'ils savaient ce qu'elle s'apprêtait à faire dans les prochaines minutes... À la limite de l'euphorie face à sa prestation impeccable, elle repéra la chambre de la Phénicie et s'y dirigea sans attirer l'attention. Et une fois dedans, elle referma la porte derrière elle. Par chance, il n'y avait pas de visiteurs. Son regard changea du tout au tout lorsque ses yeux scrutèrent le visage endormi de sa belle. Elle avait mal... mais où ? Le seul moyen serait de lui demander. Mais il fallait la réveiller pour ça. Silencieuse, elle déposa son sac près du lit et vint s'asseoir sur la chaise avoisinante. Une main se posa sur sa nuque tandis que ses mots dépassaient sa volonté de lui parler.

Phoenicia ? Chérie, c'est moi... Diosa...

Était-elle consciente au moins ? Elle ne l'avait pas demandé au téléphone. Mais si on lui autorisait une visite, il y avait bon espoir que ça soit le cas. En attendant de pouvoir lui demander pardon, Erykah constata que sa belle était sous perfusion. Lui retirer n'était pas conseillé. La cacher peut-être ? Elle n'avait que peu de temps pour planifier son extraction. Sans compter le personnel médical qui risquait de lui poser des problèmes ! Alors elle insista un peu, usant de sa douce voix pour la faire sortir du pays des songes, espérant qu'elle ne lui collera pas une gifle en la voyant.


:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia Empty
MessageSujet: Re: Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia   Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia EmptyVen 22 Mai - 23:29

Take you home my love
feat. Erykah Mersch •••Depuis l’explosion de l’hôtel, j’étais à l’hôpital, blessée par un androïde au niveau ventre. J’avais perdu mon bébé. Ils n’ont pas eu le choix de m’opérer. Rien ne sera pareil par la suite. J’eu la visite de Jake, de mon petit frère et mes parents, tous inquiets. Je n’en pouvais plus de cet hôpital à la noix, personne ne voulait me faire sortir, pour mon bien, mais ça faisait quasiment un mois que j’y étais… J’étais capable de bouger normalement, mais pas trop rapidement. J’avais encore un peu mal, mais c’était moins douloureux… J’étais en état de sortir et pourtant ils voulaient me garder encore plusieurs jours, je n’en pouvais plus… Je voulais sortir…

Une voix féminine me sortait du pays des rêves. Je la reconnaissais, elle m’appelait par mon prénom. Suivi d’un surnom et… Diosa ? Je me forçais à ouvrir les yeux, c’était le jour… Le soleil tapait dans la pièce, en premier lieu je clignais des yeux pour m’adapter à la lumière. Je passais le revers de ma main sur ma paupière, ainsi la frotter. Je regardais la jeune femme qui était en face de moi, enfin qui se tenait à mes côtés. Ma main se portait vers elle, je glissais ma main sur sa joue. À l’aide de mon pouce, je lui caressais sa joue avec tendresse.

Ery...kah ? Est-ce bien toi ?” je fronçais les sourcils. “Es-tu réelle ? Tu n’es pas mon imagination qui me joue encore un tour, n’est-ce pas?

Je voulais m’assurer qu’elle était réellement là et non mon imagination, car la réalité était bien trop triste. Je retirais ma main de sa joue, mais je la regardais toujours, comme si je la détaille du regard.

Portes-tu l’uniforme d’une infirmière  pour venir jusqu’ici ?

Je posais une main sur mon ventre, redressant mon lit à l’aide de la télécommande. Je me retrouvais donc assise. Plus confortable ainsi.

Diosa, tu avais… disparue. Où étais-tu depuis tout ce temps ? As-tu eu  des soucis ?

Malgré mon état, je m’inquiétais pour elle. C’était toujours comme ça avec moi, je m’inquiétais pour les autres et non pour ma propre personne. J’étais comme ça. La savoir ici était rassurant, mais pourquoi dans un tel vêtement ? D’ailleurs, je me souvenais du message que j’avais eu de Jake au téléphone, pourquoi n’avais-je pas répondu ? J’étais à la salle de bain, essayant de faire tout, toute seule. Et je n’ai plus eu aucune nouvelle de lui depuis, malgré que je lui avais laissée un message à mon tour. C’était certainement un truc avec l’opposition encore.

Je chassais cette idée de mon esprit pour me concentrée sur la demoiselle qui était là. Je contenait les larmes qui menaçaient de tomber, non, je ne voulais pas pleurer face à elle. Pas tout de suite. Je voulais des réponses de sa part, je n’étais pas fâchée, le contraire, je m'inquiétais pour elle… J'espérais avoir une réponse satisfaisante de sa part.
:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia Empty
MessageSujet: Re: Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia   Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia EmptySam 23 Mai - 22:47

Take you home my love

Hôpital Henry Ford, Mars 2040

À l'annonce de ce surnom qu'elle seule avait le droit de formuler, Phoenicia ouvrit enfin les yeux. La lumière du matin entrait dans sa chambre et l'aveuglait un peu. Machinalement, elle se frotta les paupières avant de constater qui lui rendait visite. Un sourire sincère se figea sur les lèvres d'Erykah. Non, elle ne rêvait pas la brune. Sa Phénicie chérie revoyait Diosa, après ces deux mois d'absence. Sa main se tendit vers la joue de la blonde qu'elle s'empressa d'effleurer du doigt pour lui prouver qu'elle était bel et bien là. Que la réalité n'était plus aussi noire que prévu. Elle s'attendait à tout la Frappadingue, mais pas à ce que la demoiselle alitée soit aussi sympathique à son égard. Pourquoi ne criait-elle pas ? Il y avait de quoi pourtant. À la place, elle remarqua son costume d'infirmière et lui demanda simplement où elle se cachait depuis tout ce temps. Inutile de préciser que sa disparition fortuite n'était pas passée inaperçue.

Phoenicia je...

Je... quoi ? Je me suis faite exilée de Détroit par le chef de l'Opposition avec qui je couche quand l'occasion se présente ? Parce que je ne suis qu'une sale garce prête à tout pour foutre la merde dès que l'envie me prends ? Non, elle ne pouvait pas lui avouer ça. Parce que c'était interdit déjà, et parce qu'elle souffrait suffisamment comme ça. Et à en juger par sa position dans ce lit d'hôpital, elle avait été touchée au ventre. Ou était-ce un peu plus bas ? Difficile à vérifier avec cette couverture.

J'ai dû m'absenter un moment. Quelqu'un s'en est pris à moi au lendemain des fêtes de fin d'année. J'ai dû fuir... Et là où j'étais, je n'avais pas de téléphone. Voilà c'que c'est de fréquenter les mauvaises personnes avec un coup dans le nez !

Elle rigolait, se tapant le front comme si la bêtise avait été vite oubliée. Faux... elle ruminait d'avoir été délaissée comme on jette une chaussette au sale ! Pas la peine d'espérer la moindre once de compassion. Non, Erykah Mersch ne se laisserait plus berner par cet Uriel de malheur. Elle chassa sa face de sa mémoire, prenant soin d'observer la créature de rêve qu'elle souhaitant reprendre dans ses bras. Là non plus, elle n'en fit rien. Il fallait d'abord la faire sortir d'ici. Soucieuse de la santé de sa beauté, la blondasse se releva de sa chaise et partit inspecter le couloir. Rapide, elle entrouvrit la porte de la chambre et passa la tête brièvement. Manifestement, le personnel hospitalier semblait occupé dans une autre chambre un peu plus loin. Parfait ! Elle referma vite et observa le matériel qui se trouvait alentours. Rien de bien pertinent, à l'exception d'une chaise roulante pliée dans un coin. Voilà ! Que demander de plus ? Et aux vues de sa propreté, elle n'avait que peu servi, si ce n'est jamais. Était-ce l'a l'occasion de faire sortir Phoenicia sans attirer les soupçons ?

Chérie ? Ça te tente une petite virée ?

À ses mots, elle s'empara de ladite chaise roulante et entreprit de l'ouvrir. Pas si difficile. Elle installa tout comme il faut, puis la laissa à l'entrée de la chambre et retourna voir la Phénicie. Elle n'avait pas le temps de lui expliquer son plan. Mais pour que tout fonctionne, elle n'avait d'autre choix que de lui obéir.

Tu crois que la tenue d'infirmière est là pour faire joli ? Tu me connais mieux que ça. Je suis venue pour une seule raison. Te faire sortir d'ici. Profitons-en tant qu'il n'y a personne ! Et si jamais on croise quelqu'un d'ici, n'hésites pas à dire que tu ne veux pas te balader. Le coup classique de la psychologie inversée. T'es partante ?

Qui dirait non à une telle proposition ? Tout ce blanc lui donnait envie de pleurer à Erykah. Il n'y avait rien de plus triste et déprimant que ce blanc fade. Et tout ça pourquoi ? Calmer les patients ? Drôle de manière de voir la chose. Ah qu'importe. L'heure tournait, et le duo de choc devait se remuer les fesses tant que la situation était en leur faveur.


:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia Empty
MessageSujet: Re: Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia   Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia EmptyLun 25 Mai - 17:37

Take you home my love
feat. Erykah Mersch •••Elle voulait me dire quelque chose, mais s’arrêtait dans son élan, je fronçais les sourcils. Je cherchais à comprendre. Pourquoi avait-elle fuit en premier lieu, avait-elle eu des problèmes avec quelqu’un en particulier ? Ça je l’ignorais, mais je cherchais à savoir la “source” du problème. Elle m’expliquait qu’elle a dû s’absenter un moment. Quelqu’un s’en était prit à elle au lendemain des fêtes de fin d’année, donc elle n’a pas eu le choix de s’enfuir. Là où qu’elle était cachée, elle n’avait pas de téléphone. Elle finissait par dire que c’était ça le fait de fréquenter les mauvaises personnes avec un coup dans le nez. Je fronçais les sourcils. Son histoire tenait debout, je ne pouvais pas lui en vouloir… Surtout dans l’état que j’étais. J’étais également sous médication, j’en avais marre de cet hôpital à la noix. Erykah lâchait un ricanement, se tapant le front comme si c’était oublié. Non, il y avait autre chose. Il fallait que je pense à autre chose.

Je vois… C’est vrai je pourrais t'engueuler pour avoir fuit sans me rien dire,  mais ça serait égoïste de ma part…” finissais-je par souffler. “Je ne t’en veux pas, j’imagine que j’aurais fait la même chose pour protéger les gens que j’aime…

Ouais, maintenant les choses avaient changés. J’avais toujours cette envie d’exprimer ma colère. On m’avait enlevé mon enfant. Il était mort et je n’ai rien pu faire. J’étais faible. Les choses devaient changés. Je sentais le regard de Diosa avant qu’elle se lève de sa chaise. Elle se dirigeait vers la porte. Que faisait-elle ? Partait-elle déjà ? Elle ouvrait la porte pour regarder à l’extérieur de la chambre. J’attendais patiemment avant qu’elle ferme derrière elle. Son regardait parcourait la pièce. Que cherchait-elle ? Puis, elle me demandait si ça me tentait une petite virée.

Une virée ?

Demandais-je tandis que je fronçais les sourcils. Je cherchais ce qu’elle voulait dire par là. À ces paroles, elle se saisissait de la chaise roulante qu’elle ouvrait  sans problème.  Elle l’installa comme il se devait proche de la porte, se retournant vers moi. Sa tenue d’infirmière n’était pas là pour faire joli, non loin de ça. Elle était venue dans le but de me faire sortir d’ici. Il fallait profiter de la situation tant qu’il n’y avait personne. Et que si on croisait quelqu’un, il fallait juste leur dire que je voulais me promener. Ouais, pas bête… Elle me demandait si j’étais partante.

Je suis partante, je veux sortir d’ici depuis que j’ai mit les pieds ici…” soufflais-je. “Personne ne m’a écouté…

Je regardais les fils sous lesquels j’étais branché. Sans perdre une seconde de plus, je les retirais. Je grimaça légèrement, je poussais la couverture et posais mes fesses au bord du lit. Mes pieds touchaient au sol. Il était froid, mais ce n’était qu’un détail. Je marchais de temps en temps dans ma chambre, mais j’avais toujours un peu mal… Je prenais une grande inspiration avant de me lever. Je posais une main sur mon ventre m’approchant de la chaise roulante, je me saisissais mon portable, le seul objet que je tenais dans cette pièce avant de prendre place sur cette chaise roulante.

Quittons cet endroit de malheur…

Disais-je en posant une main sur mon ventre, c’était douloureux, mais il n’avait aucun risque à ce que la plaie ouvre. Je cachais mon téléphone en dessous de ma cuisse. Que la balade commence. J’ouvrais la porte tandis qu’Erykah me poussait vers la sortie. Je n’avais qu’une envie, respirer l’air frais, de la vraie air. On ne croisait personne, pour l’instant, on prenait la fuite tranquillement sans que l’on se fasse arrêté. Du moins pas pour le moment.  
:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia Empty
MessageSujet: Re: Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia   Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia EmptyLun 25 Mai - 21:50

Take you home my love

Hôpital Henry Ford, Mars 2040

Un sourire narquois se lut sur le faciès d'Erykah. Car la Phénicie avait parfaitement capté la combine. Impatiente de quitter ce lit d'hôpital, elle procéda elle-même à retirer ses fils ainsi que la perfusion qui trônait là en suspension. La Frappadingue haussa les épaules. La chaise roulante prête à l'emploi, elle prit son sac et le laissa en évidence sur le siège qu'elle avait occupé, comme si ces affaires appartenaient à Phoenicia. Il n'y avait là que ses propres vêtements civils, d'une valeur proche de zéro qu'elle se foutait bien d'abandonner là à leur triste sort. Voyant que sa belle avait mal au ventre, elle resta à proximité au cas où elle devrait l'aider à poser ses fesses sur la chaise. Son esprit déglingué passait en boucle ses dernières paroles avant qu'elle ne se lève. Qu'elle ne lui en voulait pas d'être partie, qu'elle-même aurait fui dans le but de protéger les personnes qu'elle aimait... Triste constat dans le fond sachant qu'en vérité, les actions menées avant son exil n'étaient que pour assouvir une pulsion purement égoïste de sexe avec Uriel et rien d'autre.

Allez, on y va chérie.

Voyant que Phoenicia n'avait pas besoin d'aide, elle la laissa s'installer au calme puis elle s'empara des poignées de la chaise roulante. La brune poussa la porte de sa chambre. Erykah n'avait pas vu qu'elle dissimulait son cellulaire sous sa cuisse. Qu'importe hein ! Tant que le duo parvienne à partir d'ici dans attirer l'attention. Et une poignée de secondes plus tard, on pouvait les apercevoir en train de cavaler dans le couloir. À allure réduite et le sourire aux lèvres, la blondasse se pavanait avec son coup de cœur. Cette dernière devait jouer avec brio la comédie, mimant une moue assez significative. Plus elle ferait la gueule, mieux elles arriveraient à regagner l'extérieur. Elles n'étaient pas encore à mi-chemin du couloir menant à l'ascenseur qu'un infirmier se pointa devant elle. Bonjour Miss Collart ! lui lança t'il d'un ton joyeux. Erykah devait agir.

Miss Collart a besoin de se rafraîchir les idées à l'extérieur. J'ai cru comprendre qu'elle semblait un peu... capricieuse. C'est ça. Vous n'y voyez pas d'inconvénient ?

Malgré son plus beau sourire faux-cul au possible, elle ne devait pas oublier son rôle d’infirmière. Phoenicia n'était pas idiote non plus ! Elle ne pouvait pas lui tenir rigueur de ses propos. Parce qu'il était question de la faire sortir de cet hôpital à vomir. Et manifestement, le jeune homme ne semblait pas contre l'idée de lui faire faire une balade matinale. La saluant d'un remerciement fort apprécié pour lui et d'un Revenez dans trente minutes s'il vous plaît qu'elle ne comptait pas suivre, elles reprirent leur traversée jusqu'à l'ascenseur. Toujours faussement dépitée de par sa petite virée, Erykah lui chuchota à l'oreilles quelques mots un peu osés.

Il me tarde de retirer tes fringues chérie...

Elle se retint de rire in-extremis, car un médecin venait de les contourner sans leur accorder la moindre importance. Pressée de déguerpir en vitesse, elle appuya sur le bouton de l’ascenseur et attendit au calme que celui-ci daigne se pointer. La tarée caressa les cheveux de sa bien-aimée. Si seulement elle savait ce que cette jeune femme avait perdu... Son petit ami bien entendu, puisque Genesis s'était occupée de le laisser pourrir dans une ruelle de Downtown. Mais ça, la belle brune l'ignorait encore. Non... Il y avait autre chose. Peut-être qu'elle accepterait de lui en parler ?


:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia Empty
MessageSujet: Re: Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia   Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia EmptySam 30 Mai - 0:45

Take you home my love
feat. Erykah Mersch •••Il était temps pour nous de quitter cet endroit, je n’étais pas du tout triste de partir. Même que j’étais prête à partir de cet endroit infâme. On sortait de la chambre, Erykah se prêtait au rôle d’une infirmière, une couverture parfaite et personne n’oserait dire quoique ce soit. En cours de route, un infirmier arrivait à notre niveau, merde… Il ne fallait pas que nous soyons suspectes, restons naturelles. J’esquissais un sourire lorsqu’il me saluait, je le saluais à mon tour, poliment. Erykah agissait rapidement, en disant que j’avais besoin de rafraîchir les idées à l’extérieur, ajoutant que j’étais un peu capricieuse… Oui… Tout à fait, j’hochais la tête à ces dires comme pour approuver. Est-ce qu’il y voyait un inconvénient ?

Il n’était pas contre, même qu’il trouvait que c’était une bonne idée. Je le remerciais esquissant un sourire. Il nous demandait de revenir pour trente minutes. Ah, ah, non, pas du tout ! Erykah se remettait à pousser la chaise roulante vers l'ascenseur, elle vit me chuchoter à l’oreille qu’il lui tardait de retirer mes vêtements. Mes joues changeait de teinte rien qu’à cette phrase osé. C’était peut-être mal, mais… C’était réciproque.

Pendant un moment j’oubliais tous mes problèmes et tous ceux et celles à qui je tenais. Tout ça à cause de ce bout de femme. Un médecin passait à nos côtés, nous ignorant. Il était bien sympathique dis donc ! Se posant face à l'ascenseur, elle l’appelait et nous attendions. Je sentais sa main me caresser les cheveux, je fermais les yeux rien qu’à son contact. C’était agréable.

Erykah… Je suis désolée que tu me vois dans cet état… Tant de chose s’est passé pendant ton absence.”  

Les portes s’ouvraient, on entrait à l’intérieur, le rez-de-chaussé. C’est là qu’on allait pour sortir de cet hôpital. Quelques pas pour notre liberté, enfin, ma liberté. On sortait de l'hôpital, enfin ! J’humais l’air frais. Il fallait que je contienne ma joie lorsque nous éloignons de l’établissement me foutant bien des conséquences. Il fallait laisser cette chaise roulante quelque part. Une chose qui était sûr, c’était que je ne pouvais pas courir. Je ne voulais pas empirer mon cas.

Merci Diosa, merci de me faire sortir d’ici…”  
:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia Empty
MessageSujet: Re: Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia   Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia EmptyDim 31 Mai - 2:03

Take you home my love

Hôpital Henry Ford, Mars 2040

L'attente devant cet ascenseur était interminable. Et même si un médecin les avait contournées sans leur adresser la parole, Erykah risquait de se faire pincer à tout moment. Caressant les cheveux de sa sublime brune, elle entendit ses propos. Non, elle n'avait pas à s'excuser. C'était à la blondasse de lui demander pardon plutôt !

Tu me diras tout une fois sorties d'ici et... moi aussi... C'est promis.

Oui, à une petite exception près... celle relatant son allégeance à l'Opposition. Pour le reste, elle lui raconterait tout ! Son exil dans son ancien appartement de New-York, les gardes devant sa porte, ces deux derniers mois sans pouvoir mettre le nez dehors... Elle arriverait à broder suffisamment pour lui faire voir l'évidence. Mais avant, il fallait partir d'ici, et vite. Les portes de l'ascenseur finirent par s'ouvrir. Sans attendre, elle s'engouffra à l'intérieur, Phoenicia sous le bras dans sa chaise roulante. Une pression sur le bouton menant au rez-de-chaussée et une trentaine de secondes enfermées avec cette musique d'attente à rendre fou... Voilà. Le hall était à portée de main. Il fallait garder son calme. Faire comme si Erykah donnait une balade à sa patiente du jour. Elles devaient se grouiller. Il n'y avait pas foule au comptoir ! Et même si l'hôtesse travaillait ardemment sur son ordinateur, il fallait passer inaperçu. Alors, c'est avec une certaine aisance que la blondasse arpenta le petit couloir vers la porte de sortie. Le dos droit et l'allure modérée, elle s'avança et salua quiconque lui disait bonjour. Sa belle jouait le jeu avec brio. Mode Poker Face enclenché. La mascarade devait prendre. Mais alors qu'elles s'apprêtaient à quitter l'hôpital sans le moindre effort, Erykah vit du coin de l’œil la télévision au dessus de l'accueil. Le son était coupé, mais l'image lui glaça le sang. La police venait de faire une descente dans Downtown. Les journalistes parlaient d'une mare de sang dans une rue en particulier. Pas de corps à signaler, mais peut-être des empreintes. Son esprit carbura à cent à l'heure. Et si Uriel était intervenu à son insu ? Trop tôt pour y réfléchir, et pas le temps de s'y attarder davantage. Car Phoenicia n'avait rien remarqué ! Elle accéléra un instant puis, les deux femmes traversèrent les portes les menant à la liberté et à l'air frais de ce mois de mars radieux.

Mademoiselle Collart, vous n'avez pas honte de fuir cet hôpital ?

Un fou-rire la foudroya alors qu'elles quittèrent le parking de cet endroit sordide. Erykah avait reçu les remerciements de sa brune. Chose à laquelle elle ne répondit rien si ce n'est ce léger brin d'humour. Évidemment qu'elle devait se casser de là ! Se reposer chez elle ? Pas pour tout de suite, parce que la Frappadingue avait tout prévu dans sa résidence de luxe. Elle sortit son cellulaire et avisa un taxi de venir les chercher. Il ne mit pas plus de deux minutes avant d'aider Phoenicia à s'asseoir à l'arrière, pliant la chaise roulante et la glissant dans le coffre de la voiture. Bien ! Et en plus elles volaient du matériel médical ! Quel manque de respect vraiment... Rejoignant sa bien-aimée sur la banquette, elle donna l'adresse au chauffeur sur Lafayette Street. Un coup d'accélérateur et... Adieu les soins intensifs !


:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia Empty
MessageSujet: Re: Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia   Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Take you home my love ▸Erykah ft. Phoenicia
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Detroit: Become Human :: 
Divertissements
 :: Archives
-
Sauter vers: