Sky Potter - On ne se remet pas vraiment, mais on avance

   


Sky est un robot de charme WR868 qui a été conçu avec des attributs féminins et tout ce qu’il fallait, mais à l’inverse du WR400, il n’est pas destiné à un usage personnel puisqu’il a des connaissances en psychologie et peut servir de soin pour toute sorte de personne, allant du simple solitaire au dépravé sexuel. Ce type de robot fait sur mesure pour la compagnie Expresslove, lacoteur de robots à domicile, est unique en son genre fait sous les traits d’une réelle personne qui a exister auparavant. Cette humaine était une mannequin jeunesse très prisée a Detroit, il y a 28 ans, avant d’être assassinée brutalement dans son sommeil. Ainsi, elle était une édition spéciale écolière, présentée comme étant parfaite pour les fantasmes des hommes rêvant de jouer au professeur et à l’élève désobéissante ou pour les personnes diagnostiqués avec un problème sexuel afin de limiter leurs actions avec de vrais humains. Pourtant, il y a eu une erreur de livraison et au lieu d’être envoyée là-bas, elle se retrouva chez un particulier. Lui aussi avait commandé un robot pour l’assister, mais il avait commander un HK400 à un particulier qui avait utilisé le même système d’envoi que celui qui transportait le WR868 Imaginez la surprise de cet homme qui se retrouvait maintenant avec un robot sexuel nouvelle génération, mais qui, en plus, avait le visage de son premier et seul réel amour, cette demoiselle assassinée brutalement.

Honnête, il voulait appeler la compagnie d’expédition pour les prévenir de l’erreur, mais la chance voulu que la compagnie était en grève pendant une semaine. Avec son travail qui lui prenait du temps, mais surtout parce qu’il s’attachait à l’androïde, il repoussait toujours l’appel, jusqu’à ce que cela fasse une bonne semaine qu’elle vivait dorénavant avec lui. Yan, de son prénom, n’avait jamais utilisé Sky pour son utilisation primaire. Il trouvait cela très mal polis d’utiliser un robot comme s’ils n’étaient que des sex toys. Puis il avait un malaise. Si on utilisait des machines humanoïdes de mauvaise façon, que ferions nous sur de vrais humains?. Si elle en devenait un, il ne voulait pas l’avoir souillé sans son consentement, surtout qu’elle avait son visage… Jamais il ne pourrait lui faire cela. Ainsi, il l’avait toujours traité comme une humaine. Il l’avait nommé Sky Potter en honneur à cette fille de son passé, qui se faisait surnommer Sky et dont son amour pour les livres pour enfant de Beatrix Potter était immuable. Même si elle était, tout d’abord, fait pour une toute autre utilisation, elle répondait aux ordres et s’il lui demandait de faire le ménage et la cuisine, elle le faisait, mais elle devait apprendre des recettes de 0. Elle l’écoutait quand cela n’allait pas, analysant le tout pour lui donner des conseils psychologique. Elle l’aidait vraiment à supporter ces crises d’angoisses. Il la traitait comme une vrai humaine, l’emmenant au restaurant, l’emmenant se promener avec lui. Son affection pour elle était comme un affection envers un humain et non pas un objet. Elle ne pouvait pas dire qu’elle était maltraitée, au contraire. Le souvenir de cette époque la rend heureuse.

Malheureusement, Expresslove n’était pas prêt à laisser entre les mains de n’importe qui ce robot si rare et il fit en sorte de la retrouver. WR868 fut remis dans un camion et elle se souvient avoir vu une larme couler sur la joue de Yan. Elle ne ressentait rien, alors elle se contentait de le regarder jusqu’à ce que la porte du camion se referme et la laisse dans le noir, mais cet état n’allait pas rester chez Sky, car cette nuit là elle avait déjà une première réservation… Les employés humains lui donnèrent une tenue extrêmement plus courte de ce que lui avait offert Yan. C’était une mini jupe d’écolière avec une chemise blanche et un sac à dos minuscule dans le dos. On avait attaché ses cheveux en deux lulus avant d’entrer dans son système l’adresse de son nouveau client. Pendant une heure, elle devrait se laisser manipuler par l’habitant de l’appartement 400C. Le robot frappa à la porte et devant elle apparu un homme grand et battit. Il était très vieux et débraillé. C’est son regard qui brouilla les choses chez le robot. Elle n’avait jamais vu une telle expression chez un humain. Un regard malsain, se posant sur son décolleté. Pour la première fois de son existence, elle ressentit quelque chose, un sentiment de danger imminent. On l’envoyait dans la gueule du loup. Une heure après, elle s’est fait jetée de l’appartement comme un vieux chiffon sal. C’était comme cela qu’elle se sentait, souillée. Elle s’était assis dans les escaliers, se demandant ce qu’elle ressentait alors. Elle ressentait une lourdeur sur sa poitrine, une boule dans la gorge, une envie de disparaitre, se débrancher, ne plus exister, de s’arracher ses attribues féminins. Là-dedans, elle avait vécut l’enfer. Elle avait hurlée, tapée, mais l’a été en retour avec plus de violence. Sa peau s’était réparée, mais elle était sortir de là en mauvais état. Ce sont les livreurs qui durent la récupérer et la remettre dans le camion, pensant qu’elle bugait. Elle ne voulait plus avancer. Elle ne voulait pas revoir un autre client. Yan lui manquait. Pourtant, elle fut de nombreux mois comme cela, baladée d’un endroit à un autre presque sans répits. Elle avait seulement le temps de se recharger, sinon s’était tout. Elle détestait ça, mais elle n’avait pas le choix, parce qu’elle savait que son rôle était important puisqu’elle était avant tout d’être un jouet, un moyen de réduire les cas de violes sur mineurs paris les humains. Elle endurait pour cette seule raison, mais chaque fois, elle se sentait sale, comme un vieux mouchoir. SI certains étaient un peu plus normaux, les clients de bases de la compagnie n’était pas forcément les malades au départ, mais monsieur et madame tout le monde qui voulait louer un androïde pour contrer la solitude causé par différents problèmes, dont l’handicape, elle n’était jamais traitée comme une personne, comme un être pouvait avoir des sentiments et cela la blessait. Elle n’était pour eux qu’un objet, qu’un jeu qu’ils auraient vite oubliés. Chez Yan, elle avait vu des films d’amour. Le regard de l’homme sur la femme était si doux, si tendre… Ses gestes exprimaient l’amour, l’affection, la tendresse… C’était bien différents de ce qu’elle avait, elle. Elle aurait voulu être cette humaine, être aimée, pas utilisée.

Les années passèrent et finalement la lois de la libération des androïdes fût validée. Elle n’était plus la propriété d’Expresslove, mais une employée. C’est ainsi qu’elle leur donna sa démission, leur demanda un jeans, un t-shirt et des baskets comme simple compensation et elle alla se trouver un emploi dans un petit café en centre-ville. Pour une fois, elle se sentait enfin bien. On la traitait avec gentillesse, on lui souriait, on lui disait bonjours et lui souhaitait bonne journée. Tout ce qu’elle avait à offrir était des cafés et des pâtisseries, ni plus ni moins. Avec le salaire qu’on lui offrait, elle avait pu se trouver un appartement pas trop mal, une garde-robe composées de colle-roulé, de jeans, de robes longues et de T-shirt colle rond. Elle s’était fait faire un tatouage sur l’avant-bras, un rond bleu comme la lumière qu’elle avait autrefois à la tempe qu’elle avait elle-même arraché dès la fin de son calvaire chez Expresslove. C’était pour lui rappeler qu’elle n’avait plus jamais à subir ce genre de traitement de la part de quiconque. Son corps lui appartenait dorénavant.

Son actuelle but est de s’inscrire à l’université pour faire comme tout le monde et avoir un vrai diplôme en psychologie, plus par symbole que par réelle nécessitée. Elle voulait qu’on la traite comme une femme comme les autres et ne pas avoir d’avantage sur les autres. Elle cherche aussi à reprendre contacte avec Yan, mais elle a apprit qu’il était partit vivre deux ans en Chine. Il devait rentrer à Détroit prochainement, mais… Quand reviendrait-il et où il vivrait dorénavant? Elle n’en avait aucune idée.