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 Season one, Episode three [with Ian AX400]

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Ellie C. Kamski

Ellie C. Kamski
Season one, Episode three [with Ian AX400] 84ae97ebc60c88fa13b996211d5c2b4dfd0a3768
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MessageSujet: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyVen 19 Avr - 20:37


“ Season one, Episode three „


“ Ian AX400 & Jay Winchester „

Jamais je n'avais pensé que cette journée allait être à la fois ma pire et ma meilleure. Bien, ce n'était pas la pire, mais elle avait commencé particulièrement désagréable lorsque j'avais trouvé mon café en chute libre sur le comptoir. J'avais épongé le tout et je m'en étais refait un autre, mais malheur ; j'ai dû le boire sans lait. Je déteste le café noir. Après la haine que j'entretiens maintenant envers le café, je me suis rendu à la Cyber Hospital, à pied, pour aller travailler. Le problème, c'est que j'avais pris congé aujourd'hui pour me reposer. Bien que je sois habitué à marcher pour aller au boulot, j'avais perdu quelques heures seulement en me déplaçant. Je ne me reposais pas, c'était le contraire en fait. Les premiers quatres-cinquième du chemin de retour s'est bien passé, cependant, l'orage m'avait surpris et avait trempé tous mes habits. Faut croire que même la température n'était pas de mon côté. Je m'étais promis un bain chaud pour enlever tout le stress accumulé.

Tu es arrivé à la maison après moi. Ta simple présence m'avait aidé à oublier ma journée de malheur. Tu étais là, mouillé de la tête aux pieds en t'excusant de ne pas avoir acheté de la nourriture pour me nourrir. Tu m'apprenais ensuite que tu avais passé ta journée au Cyber Hospital. Nous aurions pu se croiser là-bas, mais j'étais partie quelques dizaines de minutes avant ton arrivée. Tu avais aussi passé une journée de malchance, c'était évident. Tu proposais ensuite d'aller au restaurant puisque les placards et le réfrigérateur étaient vide. Tu avais maintenant toute mon attention ; ma journée était soudainement devenue meilleure.

Le restaurant ; Wine&Bread. Ce n'était pas un rencard, mais je ne m'étais pas gêné pour flirter un peu avec toi. Bien sûr, ce n'était qu'un jeu, rien n'était vraiment sérieux. Quoique j'aurais bien voulu que ce soit la réalité, mais je n'avais pas le courage pour t'avouer mes vrais sentiments à ton égard. Alors, je me contentais de l'ambiance amicale et détendue pour être impertinent et t'agacer. Le dîné en général était très satisfaisant et c'est dans un élan de générosité que tu avais payé mon repas. Avec toutes les petites attentions que tu m'offrais, je commençais à avoir de la difficulté à différencier rendez-vous et sortie amicale. C'était peut-être pour cette raison qu'une fois à l'extérieur du restaurant, je t'ai remercié en approchant ton visage du mien. J'ai été davantage surpris lorsque tu m'embrassais en retour. J'oubliais toutes les malchances de ma journée, les seules choses qui m'étaient importants présentement étaient toi et ce moment que nous échangions sous la pluie. Si ce n'était pas un rencard, je ne savais pas ce que c'était.

Le taxi est arrivé pour nous mener à la maison. Dommage que notre petit moment d'affection soit si rapidement interrompus, je serais facilement resté une éternité enlacer avec toi, comme ça. Je t'ai fait part de l'arrivée de notre transport du retour et tu m'as suivi jusqu'au véhicule autonome. Une fois monté dans le taxi et destination entrée dans le système, je t'ai questionné du regard afin de trouver permission pour te donner la main. Je ne savais pas si notre relation amicale ambigüe m'autorisait à faire ce geste ou si c'était considéré comme déplacé, car on avait simplement échangé quelques baisés, il était trop tôt pour tirer des conclusions hâtives. Tu m'as pris la main. C'était une des choses que j'aimais de ta personne ; tu n'avais pas besoin de paroles pour comprendre et répondre à mes interrogations silencieuses.

Bien que nous ressemblions à deux adolescents lors que leur première date et que nous nous tenions la main, je me demandais si tout ça, l'accolade, les flirts, les baisés, était sincère. Ce l'était pour moi. Et j'ose espérer que pour toi aussi. Bien que mes instincts me laissaient comprendre que oui, j'avais toujours cette petite crainte où tu allais m'annoncer, le lendemain, que tout n'était que futilité et que tu avais agis sous l'influence de l'émotion passagère. Je ne pouvais rien te cacher, car tu m'as demandé ce qui m'inquiétait.

« Rien, » mentais-je. Bon, ce n'était pas dans mon intention d'être froid et distant, je devais te répondre, même si je risquais revenir seul chez nous. « Hum… je veux dire, est-ce que… » je nous ai pointé alternativement, « … are we a thing ou c'est juste pour s'amuser un peu ? »

Je me sentais soudainement gêné par mes propos ; j'aurais dû opter pour autre choix de mots. Si nous nous apprécions bien, pourquoi le nier. Je trouvais qu'on allait bien ensemble, nous pourrions en tirer profit. Si c'était simplement pour s'amuser, qu'est-ce que nous ferions rendu chez nous ? Si c'était seulement pour une soirée/nuit, le lendemain, nous allions sûrement ignorer les événements. Je rougissais et j'essayais de chasser la pensée insolite de Ian qui planait dans ma tête, honteux. Ce n'était pas le bon moment pour faire travailler mon imagination.

Ou bien, j'avais tout faux ? Tu faisais simplement ces petites attentions, car tu étais gentil et que tu voulais me remonter davantage le moral. Du moins, je ne pouvais mentir ; je n'avais jamais eu le moral aussi haut que ce soir.

Le taxi ne tardait pas à arriver à destination. Nous sommes entrés chez nous, sans traîner. Malgré que nous avions le chauffage à l'intérieur, j'avais toujours froid dans mes vêtements mouillés par la pluie. Tu ne tardais pas à me le faire remarquer et me proposer d'aller me changer. J'acquiesçais et je me dirigeais vers l'escalier. Une fois à l'étage, je retirais mes vêtements froids. Je ne savais pas quoi opter ; devais-je m'habiller normalement ou en pyjamas ? Bien que ce fût toujours plaisant être en pyjamas lorsqu'on était devant un bon film, je refusais d'être le seul dans cet accoutrement.

« Soirée pyj ou décontractée ? » J'haussais la voix pour que tu puisses m'entendre de l'étage. « Okay. Je vais aussi m'occuper de faire sécher nos vêtements pour ne pas les abîmer. Quand tu as le temps, peux-tu m'apporter les tiens ? »

Je m'habillais et je me dirigeais vers notre petite buanderie pour y suspendre vêtements mouillés. Je me demandais comment allait se passer notre petite soirée. Bien que notre maison fût toujours la même, il y avait ce quelque chose de différent qui circulait entre nous.


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Elyan AX400

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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyLun 22 Avr - 15:52



Season one, Episode three
Feat. Jay Winchester

J'admets que je trouvais ça assez surprenant de voir à quel point la journée avait radicalement changée. Il faut dire qu'elle ne s'annonçait pas particulièrement agréable, puisque j'avais pas mal enchaîné les petites mésaventures. Ce qui m'avais plutôt mis de mauvaise humeur. J'avais alors vraiment pensé que la journée ne ferait que continuer d'empirer tant que je n'irais pas dormir pour passer au jour suivant. Enfin dormir, pour parler plus humainement si on peut dire, beaucoup préféreraient sans doute que je parle de mise en veille. Bien que je n'ai nullement de fatigue, physique du moins, dormir ça passe le temps. Et accessoirement permet d'oublier ses problèmes. Et puis bon, depuis la déviance il m'arrive de rêver alors je pense que je peux réellement parler de "dormir", non ? Enfin bref, peu importe. En quittant le CyberHospital en fin d'après-midi, je voulais que cette mauvaise journée soit vite terminée et vite oubliée.

J'étais loin d'imaginer que la journée s'améliorerait autant. La soirée semblait être sur le bon chemin pour que la journée finisse bien mieux, tellement mieux, qu'elle n'avait commencé. Etrangement, au final, je crois que je n'aurais pas pu espérer mieux. Après qu'on se soit embrassés, plusieurs fois, en quittant le restaurant, j'étais sur un vrai petit nuage. C'était bien la première fois que je me sentais aussi heureux et léger. Je songeais à m'attacher quelque part de peur de m'envoler ! Bien qu'une petite voix me soufflait de ne pas trop m'emballer, parce que la chute allait faire mal. Il ne fallait pas oublier que la vie aime être compliquée et mouvementée. Seulement je n'en avais que faire. Tu m'avais embrassé, je t'avais embrassé. Le reste semblait bien insignifiant. S'il y avait un prix à payer, je m'en fichais.

On était sûrement dans une petite bulle, loin du monde et hors du temps. En tout cas moi je l'étais, puisque je n'avais même pas remarqué que le taxi était arrivé avant que tu ne parles de rentrer à la maison ! Nous avons programmés la destination et nous nous sommes installés dans le véhicule autonome. J'avais bien remarqué que tu me regardais, posant une question silencieuse, j'ai compris alors je t'avais pris la main. Je remarquais bien vite que peu après tu semblais contrarié, tu avais quelque chose en tête qui te travaillais. Naturellement, par inquiétude et pour chasser les chimères que me soufflait mon esprit, je te posais directement la question. Tu m'as répondu "Rien", mensonge. Je te regardais d'un air interrogateur et j'attendais patiemment que tu cèdes et que tu m'expliques ce que tu as dans la tête.

Ma patience a été récompensée puisque tu reprenais la parole. J'admets que j'étais un peu pris de court par ta question. Je ne savais pas vraiment quoi y répondre. Enfin si, plus ou moins. Je savais bien que moi je voulais que ce soit quelque chose de sérieux, pas juste pour s'amuser. Cela faisait longtemps que j'espérais qu'on devienne plus que des amis, qu'il y ait plus que de l'amitié. Je voulais plus. Je savais que je t'aimais mais je savais surtout que je voulais rester à tes côtés, peu importe dans quel rôle. Le problème était que je ne savais pas ce que toi tu voulais. Est-ce que tu posais la question parce que finalement tu regrettais ? Parce que tu préférais que ce ne soit que pour s'amuser ? Un coup d'un soir et rien de plus ? Et je me demandais alors si tout ça n'était pas qu'une réaction empathique parce que moi je t'aime ? Pour ne pas me faire de peine ? Après tout, je t'avais embrassé le soir de la Révolution, puis j'avais paniqué le lendemain et trouvé une excuse bidon pour m'expliquer mais peut-être que tu avais compris malgré tout ? Je t'ai vu rougir, je me disais alors que le silence durait peut-être un peu trop longtemps.

"J-Je ne sais pas." Je marque une pause. "Je pense que cela dépend de toi, de ce que tu veux toi ?"

Le taxi n'a pas tardé à nous déposer chez nous. Lorsque nous sommes rentrés je te suggérais d'aller changer de vêtements, ce serait bien mieux pour te réchauffer. Nous étions visiblement restés sous la pluie plus longtemps qu'on le pensait. Moi qui pourtant ne voulais pas que tu restes dehors par ce froid pour ne pas être malade... J'espérais que tu ne tombes pas malade demain par ma faute. Tu as acquiescé et tu es monté. Je me suis rendu dans la cuisine pour préparer du pop-corn puis j'ai fini par entendre que tu me parlais depuis l'étage. Je m'étais alors naturellement rapproché des escaliers pour mieux entendre.

"C'est comme tu préfères, mais mettre un pyjama éviterait de salir une autre tenue aujourd'hui."

Je me rendais compte que prendre des décisions ce n'était pas encore mon truc, on dirait. Je devrais apprendre à esquiver un peu moins souvent. Lorsque tu parlais de sécher nos vêtements, je réalisais que j'aurais peut-être moi aussi dû suivre mon propre conseil et aller me changer. Puisque les miens étaient tout aussi mouillés. Je montais à mon tour, pour rejoindre ma chambre et pouvoir me changer. Je retirais mes vêtements et enfilait rapidement mon pyjama. C'était rare que je me balade dans la maison dans cette tenue, d'ordinaire je l'enfile avant de "dormir" et l'enlevais dès le matin avant de quitter ma chambre. Je prenais ensuite mes vêtements pour aller les suspendre dans la buanderie.
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyMer 24 Avr - 4:26


“ Season one, Episode three „


“ Ian AX400 & Jay Winchester „

Dans le taxi, je commençais à reprendre conscience de la réalité ; mon rencard m'avait invité chez lui. Bon, mon rencard n'était officiellement pas un rencard, aussi désirable soit-il, et « m'invité chez lui » n'avait pas tout son sens, car j'habitais au même endroit. Néanmoins, je trouvais réconfort à penser que notre petite soirée au restaurant signifiait plus qu'un petit dîner amical. Je n'avais pas le choix de te demander ton avis sur le sujet, je n'avais pas envie qu'il y ait des malentendus sur la nature de notre relation. Clairement, je t'appréciais beaucoup plus que je laissais paraître, je n'avais jamais été aussi certain de mes sentiments, moi qui n'avais jamais ressentis une telle chose pour quelqu'un. Je serai sûrement triste si ce n'était pas réciproque. En voyant la crainte m'envahir, tu me demandais ce qui m'inquiétait. J'étais partagé entre le fait de t'avouer mes tracas ou de te mentir pour ne pas enlever l'ambiance. Puisque j'aimais être sincère avec toi, j'ai opté pour la première option. Je t'ai demandé subtilement si tu voulais plus qu'une histoire d'un soir. Et tu ne savais pas. J'essayais d'avaler ma déception. Bon, ce n'était pas si grave, nous pourrions bien nous amuser à « faire semblant », même si ce n'était pas très sain comme façon de penser. Mais c'était mieux que rien du tout. J'espérais garder toujours mon free-pass pour t'embrasser maintenant, même si nous resterions toujours ami, je ne voulais pas arrêter.

Tu reprenais ensuite que ça dépendait de moi, de ce que je veux. J'ai été surpris, je n'étais pas certain de saisir. Me laissais-tu un indice ou tu ne voulais simplement pas choisir ? On disait que les androïdes ménagés étaient programmés pour être de bons « compagnons » qui ne refusaient rien. Encore une fois, je n'étais pas certain si c'était ton programme original qui faisait surface par habitude en me renvoyant la question. Peu importe s'il s'agissait de toi ou du programme, je ne pouvais pas t'imposer ce que je voulais, ce serait trop égoïste de ma part. Tu me paraissais un peu nerveux alors je me suis approché un peu plus de toi, en prenant ta main entre mes deux mains, pour rassurer ton indécision.

« Je, hum, n'embrasse pas n'importe qui… » Je laissais un moment pour trouver une façon d'éviter de me retrouver dans le pétrin en disant quelque chose de trop. « Mais, hey… ne t'en fais pas. Que dirais-tu de ne pas s'en soucier ? Pas pour le moment, du moins. Nous allons revenir chez nous, ensuite nous allons regarder un bon film. J'aimerais bien passer du bon temps. Ensemble. »

C'est ce que je voulais, passer du temps avec toi. Je voulais m'amuser un peu ET entretenir une relation sérieuse. C'était simple, mais je n'étais pas capable de te le dire. En fait, je crois que je ne vais jamais être capable de te le dire. Pas directement, du moins. Mais j'espérais que toute l'affection que je te donnerais pourrait démontrer ce que je ressentais. Et qui sait, avec le temps, développer quelque chose de plus intime. Si c'était comme ça dans les films, alors pourquoi la réalité devait être différente ?

Nous débarquions du taxi et la pluie ne tarda pas à tomber sur mes cheveux devenus secs. La prochaine fois, je penserais aux parapluies. Nous entrons ensuite à la maison et tu me proposais d'aller changer mes habits. Je me dirigeais vers ma chambre, à l'étage. J'hésitais entre un autre habit décontracté ou un pyjama alors je t'ai demandé ton avis. Tu proposas le pyjama, pour éviter de salir une autre tenue. Bon, tu n'avais pas tort, mais n'empêche que théoriquement, salir une autre tenue ou un pyjama, ça revenait à la même chose. J'enfilais un chandail à l'effigie de La Guerre des Étoiles et de simple sweatpants gris. Le tout était un mélange entre une tenue décontractée et de nuit, c'était parfait pour aller écouter un film dans le confort de chez soi.

Je suis allé dans la buanderie pour suspendre mes vêtements humides, avant de sortir de la pièce. Je t'ai ensuite croisé à l'étage et je me rendais compte que c'était très rare de te voir dans cette tenue, contrairement à moi qui portait souvent le pyjama chez nous, lorsque je prenais le petit déjeuner ou le soir avant de me mettre au lit. Ça ne me dérangeais pas du tout de me promenez comme ceci, car je dois avouer que mon pyjama et mes vêtements pour dormir étaient différents.

« Oh, lookin' good, » dis-je amusé, en t'attrapant au passage par la taille.

Je descendais ensuite les escaliers pour me rendre au salon. L'odeur du popcorn avait déjà commencé à envahir le rez-de-chaussé. J'avais très bien mangé au restaurant, mais le maïs m'ouvrait toujours l'appétit, sans oublier que les films avec cette friandise était un must ensemble. J'apportais plusieurs couvertures propres sur le canapé, à l'intention de me construire un petit cocon douillet durant notre séance de cinéma. J'allumais la télévision avec ma voix en m'installant sur le canapé. Nous n'avions pas encore décidé sur un film ou une série, alors je t'attendais pour faire ce choix avec moi.


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Elyan AX400

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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyVen 26 Avr - 22:50



Season one, Episode three
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Dans le taxi je t'interrogeais sur ce qui te préoccupais. J'avais clairement remarqué, à ton comportement, que quelque chose te tourmentais. Bien que j'avais un peu peur de la réponse que tu allais me donner. Je m'inquiétais du fait que tu aies changé d'avis, que finalement tu regrettes ce qu'il s'est passé. Au début, tu m'as simplement répondu qu'il n'y avait rien. Seulement c'était un mensonge, je le savais bien. J'ai attendu patiemment, sans insister, attendant que tu décides de me parler de ce que tu as en tête. Finalement, après quelques instants tu te décidais à m'expliquer. Tu m'avouais ce qui te tracassais mais j'avoue que je ne m'attendais pas vraiment à ça. Et franchement je ne savais pas quoi répondre.

Bien sûr je savais parfaitement ce que moi je ressentais, depuis longtemps déjà. Et Dieu sait que j'avais longtemps fait l'autruche et essayé de me convaincre que je me trompais. Parfois j'étais assez doué pour me mentir que je parvenais presque à me convaincre. La déviance était si récente alors, que je pensais que ce n'était que le contre-coup et que ça passerait. Que ce n'était pas vraiment réel. Je n'avais réellement compris mes sentiments que le soir de la Révolution. Il faut dire qu'avoir des armes pointées sur soi, ça aide visiblement à prendre conscience de certaines choses. Je ne savais clairement pas gérer la situation, tu le savais bien puisque le lendemain j'avais trouvé une excuse pour me justifier. Il faut croire qu'à tête reposée, le courage de ce soir-là était passé et les doutes revenus de plein fouet. Peut-être que les choses avaient été un peu bizarre après cela. Je savais alors pour sûr que je voulais rester à tes côtés, peu importe comment, peu importe ce qu'il m'en coûte. C'était la seule chose dont j'étais certain. Je savais que je t'aimais et que je voulais rester avec toi, c'est tout.

Alors je te répondais simplement que je ne savais pas, que ça dépendait de toi, de ce que toi tu voulais. Je ne voulais rien imposer. Je crois bien que tu étais... Déçu par ma réponse ? Je n'en étais pas sûr, mais je culpabilisais, je ne voulais pas te décevoir. Après la déception il y a eu la surprise, ça par contre c'était clair. Je me demandais bien ce que je disais de mal ? Tu aurais certainement voulu que je te dise précisément ce que je pensais, mais malheureusement la peur m'en empêchait. C'est idiot n'est-ce pas ? Après être allé aussi loin... Tu avais sûrement remarqué, à ton tour, mes tourments puisque tu t'es rapproché de moi, prenant ma main entre les tiennes. Je regardais ton geste, qui m'apaisais et j'ai relevé le regard vers toi. Tu as repris la parole, pour dire que tu n'embrasses pas n'importe qui. J'affichais un court sourire, mais je ne t'ai pas interrompu. Tu continuais, me disant de ne pas m'en faire, qu'on avait qu'à ne pas s'en soucier pour l'instant, que nous allons rentrer chez nous et regarder un bon film. Tu aimerais bien qu'on passe du temps ensemble. Je hochais la tête à deux reprises.

"Très bien. Je suppose que nous verrons bien comment les choses évoluent, tout simplement." Je te souriais.

Tu avais certainement raison, ne pas s'en soucier pour le moment était sans doute la meilleure chose à faire. Après tout, nous avons tout le temps. J'aurais peut-être dû saisir ma chance lorsque tu m'as posé la question, tout te dire, tout ce que je ressentais mais je ne l'ai pas fait. L'occasion se présentera plus tard, c'était bien trop tôt de toute façon, du moins j'imagine que c'était trop tôt. Le taxi me coupait dans mes pensées en arrivant à la maison. Une fois à l'intérieur je te suggérais d'aller te changer. Et puis tu m'as fait penser à suivre mon propre conseil. Je montais à l'étage à mon tour pour aller me changer et enfiler mon pyjama. Je te croisais à l'étage, affichant un sourire amusé à ta réflexion alors que tu m'attrapais par la taille.

"Not bad either."

Je te répondais sur le même ton. ça faisait déjà deux fois ce soir que je te taquinais en répondant simplement, on dirait que ça va devenir une habitude. J'en profitais pour t'attraper brièvement à mon tour et déposer un rapide baisé sur tes lèvres. Cela m'est venu naturellement. Je te lâchais ensuite afin d'aller suspendre mes affaires dans la buanderie. Lorsque je descendais pour te rejoindre, tu avais déjà allumé la télé et tu étais installé dans le canapé. Je me rendais dans la cuisine, pour prendre le pop-corn avant de te rejoindre et de m'installer à tes côtés.

"Alors ? Qu'allons nous regarder ?"
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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptySam 27 Avr - 20:25


“ Season one, Episode three „


“ Ian AX400 & Jay Winchester „

Je t'ai rendu ton sourire lorsque tu approuvas mon raisonnement ; pourquoi précipité les choses entre nous quand nous pouvions simplement prendre notre temps et de ne pas se soucier des angoisses et des faux pas. J'aurais bien aimé que tu me répondes quelque chose de plus positif, mais je n'étais aucunement déçu. Ça me soulageait, en fait. Comment aurais-je réagi dans pareille circonstance ? Je m'imaginais les scénarios ; je ne t'aurais pas pris au sérieux, je n'aurais sûrement pas apprécié une décision prise rapidement. Pas dans un taxi. Pas quand il y avait dix minutes, je n'osais pas te prendre la main. Pas quand c'est si soudain. De plus que je ne m'étais jamais mis avec quelqu'un. Rectification, je n'avais jamais été aussi proche d'une personne. Je ne savais pas comment agir, quoi dire, quoi répondre. C'est dans ses moments-là que je détestais être aussi solitaire ; j'aurais pu essayer d'accumuler quelques expériences pour éviter la situation présente. Si j'avais su que ça me serait utile éventuellement.

Je t'observais. Tu me semblais perdu dans tes pensées. Ce soir, j'avais rarement vu ta diode rester au bleu plus de quelques minutes. Si c'était moi qui te mettais dans toutes ces états, j'en suis désolé. Je ne me comprenais pas moi-même, je ne savais pas non plus ce que je voulais réellement. En jetant un regard à l'extérieur, j'ai pris conscience que la voiture avait tourné sur Lafayette Street. Nous serions rendus à destination dans quelques secondes.

Une fois la porte franchie, tu m'as proposé d'aller me changer. Je suis monté à l'étage pendant que tu restais dans la cuisine pour préparer le maïs soufflé. Je n'ai pas tardé de me débarrasser de mes vêtements humide par la pluie, pour les remplacer ensuite par mon « pyjama ». Star Wars & Sweatpants ; existait-il quelque chose de plus décontracté ? Je me suis dirigé vers la buanderie pour y laisser sécher chandail et jean, à l'air libre. En sortant de la pièce, je t'ai croisé et t'ai attrapé par la taille avant que tu puisses passer ton chemin. C'était charmant ce que tu portais, je ne pus me retenir pour te lancer un commentaire. Un simple « lookin' good » et tu me répondais que j'étais « pas mal ». J'aurais bien voulu répliquer quelque chose, mais j'ai été délicieusement interrompu par ce léger baisé que tu m'avais spontanément laissé sur mes lèvres. Je ne pouvais m'empêcher de sourire (je souriais peut-être même un peu trop, qui sait. Ce n'était pas tous les jours que votre crush vous embrassait comme si c'était naturel). Mais si vite déposé, si vite terminer. Étonnamment, je ne retrouvais pas l'usage de la parole sur le moment donc j'ai décidé tout simplement de te faire un clin d'œil et me diriger au salon pour préparer notre petite soirée cinéma.

Télévision allumée, je m'étais installé dans la couverture sur le canapé puis j'attendais que tu me rejoignes pour choisir le film. J'avais en tête quelques choix pour tous les goûts, mais j'avais particulièrement envie de regarder un film ennuyant. Ennuyant, car ça ne me dérangerait pas de me faire interrompre au milieu du visionnement. Et, hum, je ne savais pas trop si j'espérais que cela arrive. J'étais confus, qu'est-ce que j'espérais en fait ? Je devrais suivre le conseil ; laisser les événements évoluer par eux-même. J'ai sorti de mes rêveries lorsque tu t'es approché avec le maïs et t'assoyais sur le canapé. Je m'approchais davantage et je passais un bras autour de toi, dans le but de te voler un popcorn. Bien sûr, le maïs m'était destiné, mais tant et aussi longtemps que le contenant resterait sur toi, c'était le tien. Tu me demandais ce que nous allons regarder. Je regardais la télévision pour t'inciter à faire pareil. Les titres défilaient à l'écran lorsque je les nommais.

« Choix numéro un : C'est un classique ! Je l'ai vu pour la première fois quand j'étais gamin. Les effets visuels ne sont pas très bons puisque le film a été fait dans les années 90, mais le contenu est très bien »

J'avais un petit faible pour les films de l'époque de mes parents. Il y avait ce petit quelque chose de sombre avec cette pincée d'humour.

« Deuxième choix, tu le connais bien celui-là ! De l'action, de l'humour, Christ Pratt ; on ne peut pas s'ennuyer ! » Je laissais échapper un rire en disant le mot ‘ennuyer', ça me rappelait certaines pensées que j'avais eu plus tôt. J'ai passé une main sur ta nuque en te regardant. « Troisième choix, c'est un film que je ne connais pas du tout et les critiques ne sont… pas bien haute. Il a été produit l'année dernière et n'a pas fait le box-office. » Allez, je me sentais ringard de proposer un film aussi lamentable. Mon regard retournait vers l'écran. « Quatrième choix, rien de mieux qu'une petite comédie musicale romantique ! ».

Petite comédie musicale : tu risquais de m'entendre chanter les chansons pendant quelques semaines, comme la dernière fois. Combien de jours je t'avais cassé les oreilles avec ma voix (pourtant si charmante). J'ai penché la tête de sorte que ma tempe soit appuyé sur ton épaule, le temps d'attendre ta décision. J'avais presque oublié à quel point j'étais près de toi présentement. J'étais gêné en quelque sorte, mais je ne m'empêchais pas de rester dans cette position. Je me suis surpris de fermer les yeux; j'étais bien et en confiance. Pouvions-nous faire une capture d'écran de ce moment ?

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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyMer 1 Mai - 17:17



Season one, Episode three
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J'avais approuvé ton raisonnement, ne pas s'en soucier, laisser les choses évoluer tout simplement. Peut-être bien qu'une infime partie de moi était déçue, s'attendant peut-être à plus sans que je sache réellement quoi. Seulement c'était à mon sens la meilleure chose à faire, oui, simplement laisser du temps au temps. Laisser la vie suivre naturellement son cours. Nous avons tout le temps, après tout, rien ne presse. Cela me laissera également le temps de mettre de l'ordre dans mes pensées. Je nageais en pleine confusion ces derniers temps et c'était un peu trop à mon goût. Bien que ce soir j'avais une bonne excuse, les choses avaient bougées, si soudainement qui plus est. Je ne m'y attendais vraiment pas, je ne l'aurais pas cru si on m'avait dit que la journée terminerait ainsi !

J'attendais ça depuis plus d'un an, que les choses changent tout en craignant qu'elles changent, mais le problème était que je ne savais absolument pas comment réagir, ni même quoi faire. Je n'étais pas humain, je n'étais pas né avec des émotions, elles n'étaient pas censées faire partie de moi. Et je savais que même les humains, avaient du mal à les comprendre, les gérer et les maîtriser. Alors qu'ils avaient eu toute leur vie pour apprendre. Dans mon cas, cela fait un an et demi, deux tout au plus, qu'elles étaient apparues. Je ne saurais plus dire exactement, puisque je n'y prêtais pas vraiment attention au début, prenant tout ça pour un simple bug. Et visiblement CyberLife avaient oublié de fournir un programme là-dessus ! Je n'étais clairement pas capable de gérer la situation. Je me fiais à ce que tu pensais, à ce que tu voulais, comme je l'avais toujours fait.

Une fois rentrés et après avoir lancé la cuisson du pop-corn je suis également monté à l'étage pour me changer. Je chassais les chimères que mon esprit tentait de me souffler, pour faire réapparaître les doutes. Je préférais de loin rester concentré sur la joie, celle qui tout à l'heure m'avait transporté sur un petit nuage. Cette joie qui mystérieusement donnait l'impression que tout était plus lumineux, comme illuminé de l'intérieur. Je te croise dans le couloir, en voulant aller déposer mes vêtements dans la buanderie, tu m'attrapes par la taille en lançant un compliment. Une nouvelle fois je te taquine en répondant simplement que tu es pas mal. Je crois que ça va devenir une habitude. C'est même certain. Je souriais amusé et puis je profitais de l'instant pour déposer un rapide baisé sur tes lèvres. Cela m'est venu tout simplement comme ça. Comme si c'était parfaitement naturel. C'est presque comme à la télévision, lorsque l'on voit des couples s'embrasser brièvement avant de partir ou en rentrant chez eux. Et je me disais alors que ça me plairait bien. Je te vois sourire, on semble tous les deux avoir du mal à arrêter de sourire ce soir. J'aimerais bien que ça continue. Tu me réponds par un simple clin d'oeil et tu descends.

Lorsque je descends te rejoindre, tu es déjà installé dans le canapé, avec des couvertures et la télé allumée. Je viens m'installer dans le canapé à tes côtés, avec le saladier presque rempli de pop-corn, ce qui est sûrement bien trop. Je te demandais alors ce qu'on allait regarder, reportant mon attention sur l'écran pendant que tu faisais délier les titres en me les expliquant. Tu me proposais quatre choix, un bon film des années 90, un film que je connais bien -je pourrais même dire que je connais par coeur vu le nombre de fois qu'on l'a visionné-, un film qu'on ne connait pas et enfin en quatrième choix une comédie musicale romantique. J'avoue que j'étais tenté par la comédie musicale, parce que je savais très bien qu'il y avait de très grandes chances pour que je risque de t'entendre chanter durant les prochains jours. Je savais bien que les chansons avaient tendance à te rester dans la tête et que tu ne pouvais t'empêcher de chanter. Et ça marchait tout aussi bien avec certains Disney parfois.

"Je dirais la comédie musicale, juste pour pouvoir t'entendre chanter pendant plusieurs jours." Je te souriais, amusé.

Je ne savais trop si je disais ça pour te taquiner, pour flirter, ou même les deux. Probablement les deux. Tu t'es penché pour venir t'appuyer contre mon épaule. Mon coeur s'emballait de nouveau, ça ne me dérangeais plus maintenant. Je t'ai regardé un instant avant de pencher ma tête à mon tour, pour m'appuyer contre toi également. Je me sentais bien, à tes côtés, j'avais la sensation d'être parfaitement à ma place. Finalement le film n'avait aucune importance, j'espérais simplement qu'il serait long, parce que je voulais rester là, contre toi, aussi longtemps que possible. Eternellement si c'était possible.
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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyLun 6 Mai - 7:39


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“ Ian AX400 & Jay Winchester „

J'ai mangé un autre grain de popcorn. Ton choix s'était arrêté sur la comédie musicale. Tu précisas aussi que c'était juste pour m'entendre chanter pendant plusieurs jours. Je ne pus m'empêcher de rire à cette réflexion. Si c'était ce que tu voulais, je me ferais un plaisir de te chanter toutes les chansons en mode répétition jusqu'à ce que tu les chantes instinctivement aussi. Dans ta voix, je ressentais un mélange d'amusemant et de flirt. Étions-nous encore dans l'ambiance du jeu que nous avions installé précédemment au restaurant ? Si c'était le cas, ça se jouait à deux.

« Je suis sûr qu'en chantant les mêmes refrains encore et encore, j'ai moins de chance de réussir à te charmer une seconde fois. »

Dans mes souvenirs, je ne crois pas que tu t'étais déjà plains de ma bonne mémoire combinée avec mes talents de chanteur, mais peut-être restais-tu tout simplement poli pour ne pas me blesser. Bon pour tout avouer, j'étais sûr que tu me trouvais irrésistible lorsque je chantais « How far I'll go », « Un poco loco » ou bien encore « For the first time in forever ». Je t'avais souvent vu sourire quand je me surprenais à réciter les paroles d'une chanson qui me restaient dans la tête. Et c'était aussi pour cette raison que je ne me gênais jamais pour continuer de chanter.

« Très bon choix ! Va pour le musical. »

Mais au lieu de commencer le film, je me suis approché de toi et j'ai reposé ma tête sur ton épaule, en fermant les yeux. Après quelques secondes, j'ai senti que tu t'appuyais aussi contre moi. Je n'avais plus du tout envie de bouger. Toutefois, je me suis permis de faire un mouvement supplémentaire ; je suis allé chercher ta main, toujours sur le saladier, en prenant soin de ne pas renverser le popcorn. Cette fois-ci, je le faisais sans hésiter. Je crois bien que grâce au petit baisé que tu m'avais offert à l'étage, j'avais gagné davantage de confiance en moi pour faire des gestes qui me semblaient naturels. Avec l'aide de mon autre main, je te partageais ma couverture en l'entourant autour de toi. Là, j'étais prêt à rester immobile.

Je me concentrais sur ta respiration qui était régulière, bien qu'elle n'était pas nécessaire puisqu'elle n'avait été programmée que pour une question d'esthétique. Mais la suivre me rassurait. Nous sommes restés dans cette position quelques minutes, puis j'ai décollé ma tête contre la tienne. Je me tournais la tête vers toi, pour te regarder de plus bel. Je scrutais ton visage lorsque mes yeux s'arrêtèrent sur ta diode colorée. Je ne pus m'empêcher de penser que notre situation était légèrement étrange. Bien que ça ne me dérangeait pas du tout, les relations humains-androïdes étaient encore un sujet tabou aux yeux de la populace. Nous savions tous que les androïdes ménagés avaient été conçus en fonction d'être les meilleurs partenaires ; des êtres ne sachant rien refuser, puisque leur programme ne contenait aucun libre arbitre. J'étais heureux qu'il y a eu ce virus pour vous libérer, ainsi que Markus qui a su vous guider en choisissant de rester pacifiste. Sans ce virus, nous ne nous serions jamais vraiment connus. Je précise ; je n'aurais jamais rencontré le Ian sarcastique, entêté et spontané que tu es devenu. (Étais-je étrange si j'aimais bien tes défauts ?) Je me doutais que tu avais un peu de difficultés avec tes émotions et je ne voulais pas te brusquer, mais je ne pus m'empêcher de te tourner la tête vers moi et réclamer tes lèvres, encore une fois.

« Dis-moi si je te gêne… »

Je devrais essayer de modérer mon affection, ou tout simplement le garder pour moi. Ça risquerait de poser problèmes durant le film. Je savais pertinemment que nous n'aimions pas se faire interrompe durant nos séances de visionnement, mais j'avais la nette impression que ce soir, tu allais être plus intéressant que la télévision. J'allais me chercher une poignée de maïs soufflé avant de reprendre ma place initiale sur le canapé. Je jugeais qu'il était temps de commencer le film. J'ai pris contrôle de ma tablette pour acheter la comédie musicale choisie pour ensuite le diffuser à l'écran.

« Bon visionnement ! J'espère que le film dépassera tes attentes. »


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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyVen 10 Mai - 17:10



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Tu étais descendu dans le salon plus rapidement que moi et tu avais visiblement tout préparé en attendant que j'arrive et que je m'installe à tes côtés. Le service de vidéos à la demande était affiché sur l'écran, je devinais que tu attendais d'avoir mon avis et que tu avais déjà dû faire une petite sélections de films. Sans surprise tu m'as expliqué les quatre options que tu avais choisies. J'étais plutôt partant pour la comédie musicale, parce que je savais qu'il y avait de très fortes chances pour que je t'entende chanter durant les prochains jours. C'était ce détail qui a fait penché la balance, parce que je me souciais peu du film qu'on allait regarder. Même si maintenant, merci la déviance, je sais ce que c'est que de s'ennuyer et c'est pas un sentiment très agréable ! Enfin. Cela n'avait pas de grande importance, ce qui comptait c'était de passer du temps avec toi. En ta compagnie je n'avais aucune chance de m'ennuyer. Je n'ai pas hésité à te le dire, que j'aimerais la comédie musicale pour pouvoir t'entendre chanter ensuite. Tu me répondais que tu étais sûr qu'en chantant encore et encore les mêmes refrains, tu avais moins de chances de réussir à me charmer une seconde fois. Cela faisait un drôle d'effet, mais c'était agréable, de t'entendre dire ça en sachant que cette fois ce n'était pas juste un jeu.

"Mmh, moi je n'en suis pas aussi sûr."

En fait, pour être plus précis, j'étais plutôt sûr du contraire. J'aimais t'entendre chanter. Je ne te l'avais jamais dit, mais je ne m'étais jamais plains non plus. Et j'avais sans doute dû laisser échapper quelques sourires sans m'en rendre compte. Alors pour ce qui est de tes chances, tu n'avais aucun soucis à te faire. Au fond tu devais certainement le savoir, puisque tu ne t'étais jamais gêné pour chanter. Et cela allait continuer, puisque tu étais d'accord pour qu'on regarde la comédie musicale. Tu n'as pas lancé le film tout de suite, t'appuyant contre moi, la tête posée contre mon épaule. A mon tour j'appuyais ma tête contre la tienne. Le film n'était même pas lancé mais ça m'étais bien égal. Je me sentais bien, on pouvait très bien simplement rester comme ça toute la soirée. Tu m'as pris la main, sans hésitation cette fois-ci, en prenant soin de faire attention à ne pas renverser le saladier, ça m'a fait sourire. Avec ton autre main, tu partageais la couverture avec moi. Cela me touchait que tu te donnes cette peine, puisque tu étais le mieux placé pour savoir que je ne souffrais ni du froid, ni de la chaleur. Pourtant tu prenais tout de même la peine de partager la couverture avec moi.

Le temps semblait suspendu, même si mon horloge interne était toujours là pour me dire le contraire. Nous sommes restés ainsi enlacés quelques minutes. Tu as fini par relevé la tête vers moi, ton regard s'est arrêté sur ma diode, qui était sans nulle doute bleue à cet instant. Parce que je me sentais parfaitement bien. Plus vivant que jamais à vrai dire. Je remarquais bien que tu pensais à quelque chose. Une nouvelle fois je me demandais bien ce que tu avais à l'esprit, à quoi tu pensais. Je me demandais alors si tu aurais voulu que je l'enlève, ma diode ? Pour paraître plus humain ? Sans cette diode, l'illusion serait parfaite, CyberLife avait pensé à tout. Le clignement des yeux, la respiration et même un coeur ! Ce qui me fait franchement me demander comment ont-ils pu oublier un estomac ? Après tout, à la télévision on voit bien des robots capables de manger. Ils auraient pu faire un petit effort ! Enfin je m'éloigne un peu du sujet.

Je réfléchissais, fixant inconsciemment un point invisible devant moi. Peut-être que tu te demandais ce que les gens penseraient, si les choses devenaient réellement sérieuses entre nous ? La révolution androïde, les droits qu'on nous as accordés, tout cela restait encore très récent. Et on sait, grâce à l'Opposition, que visiblement de nombreuses personnes ont du mal à digérer ce qu'il s'est passé. Est-ce que tu t'inquiétais de ce que les gens, tes proches, ou même ton père, pourraient penser ? Je pouvais comprendre, même si moi, ce que les gens peuvent penser de moi me laisse complètement indifférent. J'ai senti ta main sur mon visage, m'incitant à tourner la tête vers toi, pour que tu puisses m'embrasser de nouveau.

"Oh, je crois qu'il y a aucun risque pour que tu me gênes, ne t'en fait pas."

Je te souriais, c'était même certain. Tu pouvais m'embrasser autant que tu le désirais, je n'irais pas m'en plaindre, au contraire. D'habitude je sais bien que, toi et moi, nous n'aimons pas être interrompus lorsque l'on regarde la télévision. Sauf que ce soir je crois que ça ne me dérangerais pas. Tu jugeais sûrement qu'il était temps de lancer le film, puisque tu reprenais ta place dans le canapé avant de lancer ce dernier avec ta tablette. Tu me souhaitais un bon visionnement, ajoutant que tu espérais que le film dépasserait mes attentes. J'ai répondu avec un bref rire.

"Si ça ne me plait pas c'est pas grave, je sais au moins que je t'entendrais chanter durant les prochains jours !"
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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyMar 14 Mai - 19:46


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“ Ian AX400 & Jay Winchester „

Tu choisissais la comédie musicale en spécifiant que c'était simplement pour m'entendre chanter pendant plusieurs jours, et moi de te prévenir que tu risquerais d'en avoir marre de m'attendre chanter aléatoirement. J'ai aussi souligné que je risquais avoir de la difficulté à te charmer une deuxième fois si je chantais les mêmes chansons comme un disque rayé. Je connaissais mes compétences à la matière, mais tu renchéris en me laissant deviner que j'avais davantage de chances de ce que je croyais. J'avais les papillons dans le ventre. Je me promis mentalement que je ne gâcherais rien, que demain allait être une autre journée aussi belle qu'aujourd'hui, et que j'allais te chanter autant de chanson qu'il le fallait pour te séduire encore et encore. Ses sentiments étaient si nouveaux pour moi, je me demandais si mon comportement et ma façon de penser était normal. J'ai décidé d'ignorer ses pensées pour me concentrer sur ma nouvelle passion.

« Oh, charmeur, va ! » te disais-je en prétendant te pousser, pour te taquiner. « Je te chanterais tout ce que tu voudras. »

Tu aimais m'entendre chanter, c'était évident, quand j'y pense. Tu n'étais pas sarcastique dans tes propos. Malgré que le sarcasme t'allait très bien (et que tu l'utilisais à intervalle régulière), j'étais heureux d'être capable de faire la différence. Au lieu de commencer le film, je suis allé chercher un peu de confort auprès de toi. Je crois que je cherchais une raison pour retarder un peu le film. Il n'y avait pas de mal, n'est-ce pas ? Tu répondais ensuite à mon accolade en appuyant aussi ta tête sur moi. J'étais bien. J'étais sûr que je serais capable de dormir dans cette position, à proximité de toi. Cependant, je ne voulais pas perdre une minute à sommeiller. Pas en te sachant près de moi. Je nous emmitouflais ensuite dans la couverture (et ce n'était pas pour te réchauffer, je savais que c'était bien inutile.) Nous restons enveloppés dans notre mur d'intimité pendant plusieurs minutes. Combien exactement, je ne savais pas. Mais je chérissais ce moment passé au calme. Je me suis tourné la tête pour mieux te regarder. J'effleurais ta diode avec le bout des doigts en me laissant égarer dans mes pensées ; nous n'étions pas dans la norme, c'était certain. Les androïdes cherchaient la compagnie de leurs semblables, c'était commun. Et de même pour les Hommes, du moins, depuis que l'Éveil s'était pointé le nez chez la quasi-totalité des androïdes. Mais j'emmerdais quiconque qui s'interposait entre nous, même si notre relation pouvait s'avérer superficielle. Je me reconcentrais sur la fine lumière sur ta tempe ; c'était bien que tu l'aies gardée. Imposer qui tu étais. C'était courageux. Je me demande ce que j'aurais fait, si c'était moi l'androïde. Enlever ce signe d'esclavage ou la garder, pour ne pas oublier les épreuves et souffrances du passé ?

J'ai passé ma main sur ta joue pour t'approcher davantage de mon visage. Tu avais tout mon respect. J'ai une fois de plus déposé mes lèvres sur les tiennes. Les papillons dans le ventre sont revenus en force. C'était dans les moments comme celui-là que je me maudissais d'être humain, malgré que je ne me lassais pas de ces papillons. C'était un sentiment plaisant. Je devais trouver une façon de me calmer. Je te demandais de me prévenir si je te gênais, je n'avais pas envie de faire un pas de trop. Tu me répondais que tu ne croyais pas qu'il y allait avoir de risque. Non, tu ne comprenais pas. À moins que tu sous-entendais simplement que tu avais confiance en moi pour ne pas brusquer les choses ? Finalement, c'était moi qui ne comprenais pas, mais ce n'était pas grave. Je t'embrassais sur le front en guise de réponse.

J'ai moi-même mis fin à notre petit moment d'affection en allant chercher ma tablette pour diffuser le film à la télévision. Je te souhaitais un bon visionnement, en espérant que le film dépasse tes attentes. Tu n'as pas manqué l'occasion de me dire que si tu n'aimais pas le film, tu pouvais te consoler en m'écoutant chanter. J'ai ri avec toi ; si j'avais eu un coussin à proximité, je te l'aurais sûrement lancé.

Le film a enfin commencé sur une mélodie joyeuse et les scènes défilaient devant nos yeux. En regardant les dix premières minutes, j'étais déjà capable d'identifier les musiques qui allaient me rester en mémoire, à ton grand bonheur. Dans les minutes qui suivaient, j'ai tenté quelques regards en coin vers ta direction. Je me convainquais que c'était simplement pour voir tes réactions et déchiffrer ton appréciation envers la comédie musicale. Je m'efforçais ensuite de fixer l'écran, pour ne pas trop me laisser distraire. J'avais dit qu'on regarderait un film, alors j'allais regarder le film, sans distraction.

Quelques minutes supplémentaires ont passé. Le film était très bien ! Le plan de caméra était impeccable, le choix des acteurs aussi, le scénario était merveilleux. Cependant, j'étais beaucoup trop déconcentré pour apprécier le visionnement à sa juste valeur. Je me laissais distraire par ta présence. J'attendais quelque chose.

« Ian, » disais-je en un murmure, pour avoir ton attention. « J'ai pas envie de regarder le film… »


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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyMar 21 Mai - 23:34



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Tu avais essayé de me prévenir, que tu risquais d'avoir moins de chances de me charmer une seconde fois en chantant toujours les mêmes refrains. Une façon de dire que j'allais tout simplement finir par en avoir marre. Je t'avais répondu que je n'en étais pas aussi sûr, te laissant deviner que ça n'allait pas faire baisser tes chances comme tu disais, ce serait peut-être même sans doute le contraire. Tu devais certainement déjà le savoir, dans le fond. Tu devais te souvenir que je ne m'en étais jamais plain, de t'entendre chanter. Tu répondais pour me taquiner, j'affichais un sourire amusé alors que tu disais que tu me chanteras tout ce que je voudrais.

Tu n'as pas lancé le film tout de suite, profitant certainement de l'instant, du calme, pour te rapprocher. Tu avais posé ta tête contre mon épaule et j'avais appuyé ma tête contre la tienne. On pouvait très bien resté ainsi enlacés toute la soirée, toute la nuit, ça me va. Je me sens bien, je me suis rarement senti aussi bien. Je me sentais heureux et à ma place. J'avais l'impression d'avoir attendu toute ma vie pour cet instant. Et je savais que j'étais responsable si cela avait pris tout ce temps pour que les choses évoluent. Après tout, j'avais eu le courage de t'embrasser la nuit de la Révolution mais le lendemain j'avais paniqué et inventé une excuse pour me justifier. Si j'avais simplement assumé, peut-être que tout cela serait arrivé bien plus tôt. J'admets que je regrettais et que je m'en voulais un peu.

Après un instant tu nous entourais dans la couverture que tu avais préparée. Et nous sommes restés ainsi enlacés pendant un moment. Tu avais fini par tourner la tête vers moi, pour m'observer, allant jusqu'à effleurer ma diode du bout des doigts. J'avais à mon tour tourné légèrement la tête vers toi, me demandant à quoi tu pensais, puisque tu semblais clairement perdu dans tes pensées. Je me demandais ce qui te travaillais, te lançant un regard interrogateur en attendant de voir si tu allais m'en parler ou non. Est-ce que tu aurais changé d'avis, finalement ? Est-ce que tu regrettais ? Est-ce que tu te demandais ce que les gens, tes proches, ta famille, penseraient s'ils l'apprenaient ? Ou bien était-ce l'Opposition qui t'inquiétais ? Peut-être voulais-tu simplement que je retire ma diode pour rendre l'illusion parfaite ? Tu m'as fait tourner la tête davantage vers toi, pour une nouvelle fois déposer tes lèvres sur les miennes, faisant disparaitre mes doutes quant au fait que tu pourrais avoir changé d'avis. Et je te rassurais, lorsque tu me demandais de te prévenir si tu me gênais, en te disant qu'il n'y avait aucun risque.

Finalement tu as mis fin à notre étreinte pour prendre ta tablette et lancer le film, me souhaitant un bon visionnement, tu espérais que le film serait à la hauteur de mes attentes. Je te répondais que si ce n'est pas le cas, je me consolerais en t'écoutant chanter. Je riais et tu t'es mis à rire avec moi. Et voilà que le film commençait et l'on reportait notre attention sur l'écran. Les dix premières minutes étaient déjà prometteuses. Pour l'instant, le scénario, les acteurs et les mélodies avaient l'air bien. Malgré tout, j'avais du mal à m'y intéresser. Peut-être que je ne me concentrais pas assez, ou simplement que malgré que ça avait l'air bien ça ne me plaisait pas, ou que mon attention était ailleurs. Finalement, après plusieurs minutes, tu reprenais la parole, pour dire que tu n'as pas envie de regarder le film. Je me tournais vers toi, un peu surpris.

"Oh ? Tu n'aimes pas ? Pourtant ce n'est pas si mal, mais on peut changer de film si tu veux." Je marque une pause avant d'ajouter. "Ou bien tu veux dire que tu es fatigué ?"

Bon je n'avais pas l'air très convaincu par mes propres paroles, lorsque je disais que la comédie n'est pas si mal. On pouvait toujours changer de film si c'est ce que tu voulais. Le film qu'on regarde, en lui-même, n'a pas vraiment d'importance. Et si c'était simplement la fatigue, ce n'était pas grave, on pouvait aller dormir et on irait au cinéma demain comme tu l'avais prévu.
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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyMer 29 Mai - 7:44


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Nous nous retrouvions souvent devant la télévision après le boulot, c'était nos petits moments de détente où l'on pouvait oublier le monde extérieur. J'ai toujours apprécié ces soirées à regarder des films ou jouer à des jeux vidéo avec toi. À l'époque, (aka jusqu'à hier), je n'avais pas ces problèmes de concentration qui m'empêchaient d'apprécier le film à sa juste valeur. Je souriais à la pensée qu'un seul baisé échangé pouvait tout changer. Heureusement pour moi, les changements s'étaient avérés très positif. En revanche, je trouvais que c'était dommage d'avoir patienté tout ce temps. Tous ces moments où l'on aurait pu regarder un film l'un contre l'autre… d'ailleurs, pourquoi nous n'étions pas plus collé… Et pourquoi nous regardions un film, avec tout ce temps que je voulais rattraper ? Je remarquais bien que mon attention était constamment rivée sur toi plutôt qu'au film que nous avions choisi. Ça m'embêtait. Tu étais carrément plus intéressant que les images qui défilaient dans la télévision. Je me demandais si tu appréciais le musical. Est-ce que ça poserait problèmes si je t'avoue que je n'avais finalement pas la tête à regarder un film ? Ou faire quoi que ce soit d'autre, en fait. J'avais tout simplement envie de ne rien faire. Simplement être au calme avec toi me suffisait amplement.

Je me détestais, car malgré tous les efforts que je faisais pour regarder le film, les résultats n'étaient qu'échec. Je devais me rendre à l'évidence ; ce n'était pas ça que je voulais. Je t'ai tout simplement regardé et tenté d'avoir ton attention en te chuchotant que je n'avais pas très envie de continuer le film. Je ne voulais pas que tu sois déçu par mes paroles. Pourtant, lorsque tu me regardais avec ton air un peu surpris, je me suis senti mal. Je n'aurais pas dû interrompe notre visionnement. Tu croyais que je n'aimais pas. Tout le contraire, en fait. J'aurais sûrement adoré le film dans une autre circonstance. Mon cœur fit trois bonds dans ma poitrine ; ça y est, je t'avais déçu, car tu semblais bien aimer le film. Mais tu proposais tout de même de le changer si je voulais. Tu laissais ensuite une pause avant de demander si j'étais fatigué. Malgré que c'était moi qui avais entamé la conversation, je ne savais pas trop quoi répondre ensuite. J'ai détourné mon regard de toi et je me suis mis à fixer un point invisible au-dessus de ton épaule, pour chercher une ‘bonne réponse'.

« Je ne pense pas que je suis fatigué. Je crois seulement que j'ai de la difficulté à me concentrer quand tu es près de moi… » Je m'arrêtais brusquement dans ma phrase. Je ne voulais pas que tu croies que c'était une mauvaise chose. Et je n'avais sûrement pas employé les meilleurs mots pour te dire que je voulais que tu me déconcentres encore plus. Je me corrigeais. « Ce que je veux dire, c'est que j'aimerais que tu sois plus près de moi. » Bon, je voyais bien que ça n'allait pas du tout et que je gaffais dans mes paroles pour une énième fois aujourd'hui. J'ai mis notre film sur pause et je me suis levé. « Excuse-moi, je vais aller prendre un verre d'eau. »

Peut-être que ce-dit verre d'eau allait m'aider à retrouver ma motivation pour écouter le film. Du moins, je le souhaitais. Je me dirigeais vers la cuisine en passant devant toi, en te volant un popcorn au passage. Je te souriais aussi, je ne voulais pas t'inquiéter davantage. Une fois dans la cuisine, j'ai ouvert le réfrigérateur pour me servir un grand verre d'eau. Allez, après m'être hydraté, je tenterais d'agir normalement. Je ne cessais de me répéter en tête que j'avais passé une bonne soirée et qu'il n'était pas question que je gâche tout ! Je ne devais pas te brusquer ; je savais que tu n'étais pas très à l'aise avec tout ce qui couvrait les sentiments et émotions. Et en quelque sorte, moi aussi d'ailleurs. J'ai déposé mon verre vide dans l'évier avant de retourner au salon. Je me suis assis à côté de toi en agrippant ta main libre.

« Et toi, as-tu envie de continuer le film ? »


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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyVen 7 Juin - 21:12



Season one, Episode three
Feat. Jay Winchester

J'avais toujours un peu de mal, ces derniers mois, à me concentrer lorsque l'on était devant la télé, ou devant un jeu. Seulement j'avais tellement l'habitude que j'arrivais plus facilement à m'obliger de focaliser sur ce qu'il y avait devant moi. J'admets alors que j'avais été un peu surpris lorsque tu avais soufflé que tu n'avais pas, ou plus, envie de regarder le film. Ce genre de soirées passées devant un film, une série ou un jeu vidéo, c'était une habitude qu'on avait toujours eue. Et c'était vraiment rare qu'on arrête un film en plein milieu, c'est peut-être arrivé une fois ou deux mais il fallait vraiment que ce soit terriblement mauvais. Et pourtant, même des films horriblement mauvais on avait parfois regardé jusqu'au bout dans l'espoir que la fin soit meilleure.

La comédie musicale n'était pas si mal, c'était ce qui rendait tes paroles surprenantes, parce que tu adorais les comédies musicales. Et je ne voyais alors pas vraiment de raison qui te pousserait à ne plus vouloir regarder. Je te répondais en te demandant si tu souhaitais changer, regarder autre chose ? Ou peut-être que tu étais tout simplement fatigué ? Je pouvais comprendre, la journée a été riche en émotions. J'avais bien remarqué que tu semblais un peu déconcentré durant le début du visionnement mais je ne m'étais pas interrogé sur ce qui en était responsable. J'ai eu l'impression que ma réaction t'as... blessé ? J'ai réfléchi un instant me demandant ce que j'avais pu dire de mal.

Tu as détourné le regard, prenant quelques instants pour répondre. Finalement tu as dit que tu n'étais pas fatigué. Tu ajoutes que tu pensais seulement avoir des difficultés à te concentrer quand je suis près de toi. C'est drôle, je ne crois pas que c'était déjà arrivé avant ce soir. Puis tu t'es rapidement corrigé avant que j'aie le temps de répondre, tu aimerais que je sois plus près de toi. Encore une fois, avant que j'aie le temps de répondre, tu as mis le film sur pause et tu t'es levé, volant un pop-corn au passage, pour aller prendre un verre d'eau. Je t'ai regardé t'éloigner, n'ayant peut-être pas totalement compris ce qui venait de se passer. Tu avais pris peur à cause de tes paroles ? Il n'y avait aucune raison pourtant, j'avais toujours trouvé ça adorable, parfois quand tu parlais trop vite et que tu essayais de rattraper la situation mais que tu avais l'impression d'avoir empiré les choses.

J'ai posé le saladier de pop-corn sur la table basse, hésitant à me lever. Est-ce que je devrais aller te rejoindre ou te laisser respirer et attendre que tu reviennes ? Je ne savais pas quel comportement adopté, tout ça c'est beaucoup trop nouveau. Je suis beaucoup trop perdu. Et moi aussi, j'ai peur de dire ou de faire une bêtise et de tout gâcher. Finalement tu es revenu et tu t'es de nouveau assis à mes côtés, me prenant la main en me demandant si je voulais continuer le film.

"Non, on peut l'arrêter. On peut simplement rester là si tu veux."

Je te souriais et j'ai exaucé ton souhait formulé quelques instants plus tôt, je me suis rapproché jusqu'à ce que l'on soit assis côtes à côtes. J'ai posé mon autre main sur la tienne, sans doute pour te rassurer. Je voyais bien que tu faisais des efforts pour essayer d'agir le plus normalement possible, tout comme moi, ce qui me laissait croire que tu étais sans doute tout aussi terrifié que moi dans le fond. Dans un sens c'est plutôt rassurant.

"Tu sais, tu n'as pas à t'enfuir comme ça quand tu penses avoir dit une bêtise." Je te regarde, continuant de sourire. "Tu ne pourrais pas me faire fuir même si tu le voulais !" J'ai ri, espérant réussir à détendre l'atmosphère.
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyLun 10 Juin - 8:10


“ Season one, Episode three „


“ Ian AX400 & Jay Winchester „

J'avais l'impression que cette soirée était de plus en plus étrange. Déjà que j'avais peine à croire que le restaurant n'était pas qu'un rêve, me voilà réclamant un peu d'attention de ta part. De ce fait, j'étais confronté à un dilemme pas possible ; devais-je arrêter le film pour te parler ou patienter pendant cent-vingt-huit minutes tout en restant distrait. Je savais pertinemment qu'on avait convenu de ne pas mettre fin à un film à moins que la situation soit nécessaire. C'était même moi qui avais établis cette fameuse règle, lorsque je t'ai fait regarder un film pour la première fois. Tu n'étais qu'un androïde sans libre-arbitre à l'époque, et tu t'étais contenté d'acquiescer et de respecter mon caprice. Mais cette tradition avait continué bien après que tu sois devenu déviant. C'était notre habitude, notre petit moment tant attendu, et présentement, j'allais devoir arrêter le film, car… car je n'avais même une de bonne raison pour mettre fin au film. Je te voyais déjà déçu de mon geste, mais ça ne m'a tout de même pas empêché d'essayer d'entamer la conversation en t'annonçant que je n'avais pas vraiment envie de regarder le film. Tu as rapidement tenté de trouver la raison de ma subite requête. J'ai été pris de court, pas trop certain de vouloir te révéler la vraie raison, car elle était ridicule, et c'est alors que j'ai commencé à balbutier. À chaque fois que je reprenais parole, j'avais l'impression de me noyer. Finalement, je regrettais de t'avoir dérangé durant le visionnement.

J'ai feint l'envie d'avoir soif pour me sortir de cette situation embarrassante. S'hydrater était important, alors c'était une bonne excuse pour s'enfuir dans la cuisine, si ? Je me suis servi un grand verre d'eau, que je n'ai pas tardé de finir en quatre coups. Je ne voulais pas rester exclu trop longtemps, pour ne pas t'inquiéter davantage (surtout que j'étais à court dans mes excuses), mais j'ai pris le temps nécessaire pour me remettre les idées en place et me calmer. Je ne cessais de me redire que tout allait bien se passer et que tu n'aurais aucun jugement négatif (je te connaissais mieux que n'importe qui, je savais bien que ce n'était pas ton genre, malgré que le stresse ne voulais que me souffler le contraire).

Quelques minutes plus tard, le temps d'amasser tout mon courage, je suis allé reprendre ma place devant la télévision et je me suis permis de prendre ta main. Cette fois-ci, sans hésitation, je formulais ma question ; avais-tu envie de continuer le film ? Malgré que je t'avais explicitement avouer que le film ne m'intéressait pas (ou « ne m'intéressais plus ») vraiment, si tu m'avais dit que tu voulais le continuer, j'aurais accepté avec joie. J'aimais bien te faire plaisir. Et si poursuivre le visionnement te faisait plaisir, mes caprices pouvaient passer en second ! J'attendais patiemment ta réponse. Tu m'as dit que nous pouvions arrêter le film et que l'on pouvait rester là, si je le voulais. Je ne sais pas pourquoi j'avais autant stressé, lorsque j'avais arrêté le film. Je savais bien que tu allais être d'accord avec moi. Depuis quand tu ne l'étais pas avec moi, de toute façon ? Je n'avais rien à craindre. Je devais seulement avoir un peu plus confiance en mes instincts (et pas les négatifs !).

« Oui, j'aimerais bien, » te répondant simplement. « Merci. Mais t'inquiète pas, on pourra toujours poursuivre le film plus tard, on a tout notre temps ! » Oui il était tard, oui je travaillais demain, mais ça m'était égal. De toute façon, je savais très bien que je ne serais pas vraiment capable de dormir cette nuit. Pas après une telle journée riche en émotions.

Tu t'es ensuite rapproché, comme j'avais demandé un peu plus tôt, et tu as déposé ton autre main sur la mienne. J'appréciais le geste. Je te trouvais adorable de penser à moi comme tu le faisais. Cette petite approche, quoique banale, m'aidait fortement à me calmer. J'étais chanceux de t'avoir à mes côtés. Tu reprenais parole pour me donner un sage conseil ; je n'avais pas à m'enfuir quand je pensais avoir dit une bêtise. Une bêtise ? Dans mes souvenirs, j'en avais dit cent, minimum !

« Ah, mais non ! Je ne m'enfuyais pas… » que je m'empressais de dire en un sourire. Mais je mentais à qui au juste, à toi ou à moi ? Car effectivement, j'espérais bien que ma maladresse allait se dissiper par magie si je m'enfuyais dans la cuisine. Je n'étais pas offusqué par tes paroles, ni rien. En fait, je trouvais que c'était marrant.

Tu me dis ensuite que je ne pourrais pas te faire fuir même si je le voulais. Je ris avec toi. Je crois qu'en aucun cas je ne vais connaître la réponse, car jamais je ne souhaiterais que tu me quittes. J'ai dégagé ensuite doucement mes mains de les tiennes pour ainsi être capable de t'emprisonner dans une étreinte. Pour faire suite à tes dernières paroles, je poursuivais :

« Et tu ne pourrais pas fuir, même si tu le voulais ! »

Bien sûr, c'était pour plaisanter, car jamais je ne te forcerais à rester séquestrer entre mes bras. Ta tentative pour détendre l'atmosphère avait bien fonctionné, j'avais même oublié qu'il y a quelques minutes, je me faisais un sang d'encre d'avoir dit quelque chose d'inapproprié. Je me laissais m'avachir contre le dossier du canapé, t'entrainant légèrement avec moi. Je te regardais dans les yeux avec un éclair de défi en attendant la suite ; allais-tu tenter de te désemprisonner ou non ?


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Elyan AX400

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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyLun 8 Juil - 23:11



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J'étais un peu confus et surpris lorsque tu avais dit que tu n'avais plus envie de continuer le film. Parce que c'était vraiment rare, très rare, qu'on décide d'interrompre un film. C'était toujours des cas d'urgence, enfin pratiquement, plus ou moins, ou alors il fallait que le film soit terriblement mauvais. Et même dans cette dernière option il était arrivé qu'on visionne jusqu'au bout dans l'espoir, souvent vain, que la fin soit meilleure. C'était toi même qui avait instauré cette règle, dès le premier jour, de ne pas interrompre une séance de visionnage sans absolue nécessité. C'était devenu une véritable tradition, les soirées devant la télé sans interruption. Alors naturellement j'ai cherché à savoir pourquoi tu souhaitais arrêter. Je me disais que tu étais sûrement fatigué ou peut-être que cette comédie musicale là ne te plaisait tout simplement pas. On dirait que je n'avais pas vraiment eu la réaction que tu espérais.

Après avoir, plus ou moins, maladroitement avoué que je t'empêchais de te concentrer, parce que j'étais trop près ou pas assez, tu es parti un peu précipitamment dans la cuisine en disant que tu allais te chercher un verre d'eau. Je me doutais bien que ce n'était que la première excuse que tu avais trouvée pour t'enfuir un moment. Je n'ai pas vraiment su comment réagir, j'hésitais. Je ne savais pas si je devais simplement attendre que tu reviennes ou si je devais me lever pour aller te rejoindre. Tout en me demandant si j'avais dit, ou si j'avais fait, une bêtise. Malheureusement si c'est le cas, je ne parvenais pas à savoir quoi. C'était donc probablement à cause de tes dernières paroles que tu avais légèrement paniqué.

Finalement tu es revenu quelques instants plus tard, avant que j'aie le temps de me décider sur ce que je devais faire. Tu as repris ta place dans le canapé et tu m'as pris la main, sans hésitation cette fois, en me demandant si je voulais continuer le film. Je te disais alors que l'on pouvait très bien arrêter le film et rester là, tout simplement, si tu le voulais. Tu m'as répondu que tu aimerais bien, qu'on pourrait toujours reprendre le film plus tard.

"Oui, tu as raison, on pourra reprendre le film un autre jour."

Je me suis rapproché, comme tu l'avais demandé quelques instants plus tôt et j'ai posé mon autre main sur la tienne. Et puis je voulais te rassurer alors je te disais que tu n'avais pas besoin de prendre la fuite quand tu croyais avoir dit une bêtise. Ce n'était pas le cas, qui plus est, contrairement à ce que tu semblais croire. Tu t'empressais de me répondre, avec un sourire, que non tu ne t'enfuyais pas. Difficile de savoir exactement qui tu essayais de convaincre en disant ça. Je poussais un soupir amusé à ta réponse puis j'ai joué le jeu.

"Oh oui c'est vrai, c'était juste une coïncidence..."

Et je continuais de vouloir te rassurer, de vouloir détendre l'atmosphère, je te disais alors que tu ne pourrais pas me faire fuir, même si tu le voulais ! Tu as ris avec moi. J'espérais alors que j'avais réussi à t'apaiser et que ce petit moment de panique, ta fuite qui n'en était pas une mais qui en était une quand même, était bien terminé. Tu as libéré tes mains des miennes pour pouvoir me prendre dans tes bras. Je t'ai rendu ton étreinte en te prenant dans mes bras à mon tour. Tu me répondais alors que je ne pourrais pas fuir même si je le voulais !

"Pari tenu."

Je savais bien que tu plaisantais mais de toute manière je ne comptais aller nulle part. Tu allais devoir me supporter ! Tu t'appuyais contre le dossier du canapé, sans me lâcher, en m'entraînant avec toi. Tu me regardais ensuite avec un air de défi, sûrement pour voir si j'allais me libérer de ton étreinte ou non. Et la réponse était non, je ne bougeais pas, je restais dans tes bras.
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MessageSujet: Re: Season one, Episode three [with Ian AX400]   Season one, Episode three [with Ian AX400] EmptyLun 12 Aoû - 10:21


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“ Ian AX400 & Jay Winchester „

Qu'est-ce qui m'avait pris d'arrêter le film et te dire que j'étais incapable de me concentrer sur l'écran "car tu étais à mes côtés » ? J'avais l'impression d'avoir gâché notre merveilleuse petite soirée avec la pire petite phrase idiote. J'aimerais tellement avoir le pouvoir de revenir dans le passé pour modifier mes paroles pour ainsi continuer de regarder le film calmement tout en appréciant ta compagnie. Je me suis levé, peut-être un peu trop brusquement, et je me suis rendu dans la cuisine prétextant être déshydraté. J'avais besoin de réfléchir au comment j'allais me sortir de cette situation. Tout en buvant mon eau, je jetais quelques coups d'œil au salon, essayant de voir comment tu réagissais. J'avais soudainement peur que tu décides de partir vaquer à tes autres occupations, mettant ainsi fin à cette journée remplie d'émotions. Mais tu restais sur le canapé, tu m'attendais. J'ai senti mon cœur battre un peu plus vite.

J'ai refait mon apparition dans le salon ; sitôt parti, sitôt revenu. J'avais réussi à amasser assez de courage pour m'asseoir une seconde fois à tes côtés puis de prendre ta main (ce qui était bien, car ça signifiait que je n'avais pas abandonné l'idée qu'on devienne quelque chose de plus concret dans le futur… certaine fois, je pouvais me laisser décourager par mes émotions, mais ce coup-ci, il en était hors de question que je t'abandonne aussi facilement). Je t'ai demandé si tu voulais continuer notre visionnement. Tu m'as répondu par la négation - sûrement pour me faire plaisir ? -, mais je me suis empressé de dire que j'aimerais bien le poursuivre une autre fois, lorsque j'aurais les pensées un peu plus en ordre. Tu approuvais et je t'en étais reconnaissant. Je te souriais pour confirmer notre accord.

À ma demande, tu t'es rapproché davantage de moi. Tu as déposé ta main sur la mienne et à ce simple contacte, cette petite sensation agréable recommençait à me parcourir le corps. Je ne savais pas que tu avais de tels pouvoirs sur ma personne. Je me concentrais sur tes paroles, me disant qu'il était inutile de fuir si je croyais avoir dit une bêtise. Mais tu me connaissais trop bien, tu savais pertinemment que j'étais le champion de la maladresse, alors j'espérais t'épargner de mes bêtises. J'essayais ensuite de te convaincre que je ne m'enfuyais pas. Tu n'étais pas con, tu savais pertinemment que je ne disais pas vraiment la vérité. Bon, je m'étais peut-être enfui un peu, mais je n'avais pas envie de l'avouer.

« Une parfaite coïncidence ! » , me suis-je permis de te dire, d'un air faussement outré, avant de rire.

Tu m'as ensuite souligné que je ne serais pas capable de te faire fuir même si je le voulais. J'ai vraiment aimé tes paroles, ça me faisait chaud au cœur, même si la phrase était plutôt destinée à détendre l'atmosphère. J'en ai profité pour t'enlacer et tu me rendais la pareille. Je n'ai pas attendu une seconde pour répondre que même si tu voulais fuir, tu en serais incapable. Ta réponse à ma plaisanterie m'arrachait un sourire aux lèvres. Je glissais une main dans tes cheveux avant de nous entraîner dans le canapé. Je me suis relevé la tête en cherchant ton regard, te regardant avec défi dans le but de voir si tu allais essayer de te déprendre. Je ne te retenais pas vraiment fort, aux moindres petits mouvements, j'étais prêt à desserrer mon étreinte pour te laisser en liberté (malgré que je n'avais pas envie que tu décides de fuir). Mais tu restais là, appuyé contre moi. J'étais rassuré. Je profitais de la proximité de nos visages pour commencer à t'embrasser.

Je ne sais pas combien de temps exactement nous sommes restés sur le canapé, mais les rayons du soleil commençaient à pénétrer dans la pièce et Sunny ne tardais pas miauler pour réclamer un peu de notre attention. Spoiler alert ; nous l’avons laissé patienter encore un peu.

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