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 La visite d'un ami ac. Jay Winchester

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MessageSujet: La visite d'un ami ac. Jay Winchester   La visite d'un ami ac. Jay Winchester EmptyVen 12 Avr - 15:40



❝ La visite d'un ami ❞


Delphine & Jay
Nous étions dimanche. Chaque dimanche, il était de coutume pour moi de ne pas travailler. Chaque dimanche, je me levais entre sept heure trente & huit heure. Servie par  mes gens, je prenais un déjeuner assez consistant pour ne pas voler dans la cuisine, mais assez léger pour ne pas faire que de la digestion & rester assez éveillée pour m'occuper. Je prenais cela en une demie heure, puis avec le même temps impartit, je m'habillais pour aller à la messe à l'église Sainte-Anne.

En sortant de chez moi, je saluais mon voisinage qui était sur sa pelouse, sur sa terrasse d'un : « bonjour ! » convenu. La messe ensuite : pour ma foi, je ne fréquentais que des bâtiments catholiques qui avaient acceptés la réforme johano-paulienne, celle du concile Vatican II. En effet, il n'était pas question que je me prostitue avec des intégristes, ou traditionalistes en langue de bois, qui parlaient du catholicisme comme étant une religion (alors que c'est une confession) & qu'elle était la seule véritable, que tout ce qui n'était pas comme elle était pêché !

Voilà, je crois, ce que je ne pourrais jamais supporter : les personnes fermées d'esprit. Nous ne nous retrouvons que sur un point, qui est celui des androïdes. On parle de mariage entre d'andros et de gynoïdes, avec des êtres humains, par dessus le marché ! Ce Manfred est un malheur, il lui faudrait mourir bien vite. Mais hélas, l'opinion est favorable à ces personnes qui ne sont bonnes qu'à faire les tâches les plus ingrate grassement. Dire qu'il me faut maintenant les payer pour qu'elles restent à mon service m'agace… C'est dommage, tout cet argent gâché. Oh, je ne suis pas comme Crassus : je n'ai pas mon argent en tête (ou en bouche), moi !

Au contraire, je suis aux petits soins pour ces simi-humain.e.s, & il y en avait bien un qui me causait du soucis : en 2035, un virus informatique avait infecté mon Louis AP700, qui commençait à refuser de faire mon souper. Heureusement il y avait un gentil garçon qui venait d'emménager à ce moment dans la Lafayette : Jaiden Winchester ! Nous avions une amitié superficielle mais sincère pour ma part. Il m'a réparé mon androïde en deux temps & trois mouvements, puis c'est repartit ! Un homme admirable, vraiment. Il aurait fait un très bon membre de l'Opposition s'il n'avait pas des affinités pro-androïdes.

Déjà qu'on le soupçonne d'avoir quelques déviances sexuelles avec son déviant (ou éveillé, comme les gens disent) d'androïde, il faudrait mieux qu'il fasse profil bas. C'est dommage que nous nous apprécions, car ils sont tout deux sur la liste des cibles de notre ONG. Je pensais à tout cela en revenant pour le dîner après la prière. À midi précise, c'était prêt. Quelle tristesse de devoir manger seule, sans personne d'autre que sa domesticité.

Heureusement, @Jay Winchester était mon invité pour ce midi ! Je mettais un vêtement moins formel mais tout aussi élégant pour l'accueillir. Je m'autorisais deux petits biscuits avant d'aller lire le journal dans le salon : mon invité arrivait pour la demie. Il faudra que j'évite de lui planter ma fourchette dans le gorge durant notre repas, pensais-je, amusée par la pensée que l'occasion était belle.

Mon majordome arriva pour me faire parvenir la nouvelle de l'arrivée de mon invité. Je pliais alors le journal, le mit sur la table & me levais. Ma canne & mes talons claquaient pour signaler ma venue. Mon monsieur était là, dans la salle Zao Jun, où nous devions manger. « — Ah, Monsieur de Winchestre, quel plaisir de vous recevoir pour le dîner ! » Ainsi que celui d'écorcher votre nom, fis-je encore en mon esprit. Je lui présentais une main que j'attendais baisée. « Je suis aise de me savoir en votre compagnie, surtout que le jour est beau. Vous êtes une personne pour qui je n'ai pas de peine à trouver un compliment : vous venez avec toute l'honnêteté du monde me saluer, ainsi que mes gens, sans jamais quémander quoique ce soit d'autre. Jaiden, des ami.e.s comme vous sont rares, il faudra que je vous fasse un cadeau à la hauteur de votre gentillesse ! »

Le personnel tira les chaises pour que nous puissions nous asseoir & entamer les mets délicieux.
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: La visite d'un ami ac. Jay Winchester   La visite d'un ami ac. Jay Winchester EmptyLun 15 Avr - 12:23


“ La visite d'un ami „


“ Delphine de Montmeil & Jay Winchester „


Louis.

Louis était (et est toujours, jusqu'à preuve du contraire) l'androïde de Madame Delphine de Montmeil. C'est grâce à lui que la femme d'affaire et moi entretenons une relation d'amitié. Dans les années 2035, Madame de Montmeil venait me voir avec son androïde « défectueux », me demandant de le réparer. J'avais bien sûr accepté, remarquant qu'il n'y avait que quelques irrégularités, sûrement un virus, qui s'était introduit dans ses codes. Il suffisait juste d'une petite réinitialisation, et hop, nous avons un androïde obéissant. Puisque c'était la première fois que je voyais cette anomalie sur une machine, j'avais conclu avec la propriétaire de faire des examens réguliers sur son AP700. Durant ces visites, Delphine et moi avions commencé à partager thé et biscuit, tout en restant professionnel. Inutile de vous dire que notre amitié à très rapidement crû.

Cependant, à cette époque, je ne connaissais encore rien de « l'Éveil » et des « Déviants ». J'ai remarqué le phénomène qu'en 2037, soit deux ans plus tard, lorsque le nombre de mes patients qui démontraient les mêmes symptômes que Louis augmentait de mois en mois. Sans oublier Ian, qui avait aussi manifesté tous les signes de la déviance chez les androïdes. J'ai rapidement compris que ces anomalies étaient en fait quelque chose qui s'approchait de nos émotions. Donc par le fait même, je me sentais responsable de Louis ; je lui avais privé de sa vie, de son humanité. Je l'avais tué. Je profitais toujours de ces instants avec Madame de Montmeil pour analyser son androïde, malheureusement, il ne semblait pas être dans la possibilité de s'éveiller une deuxième fois. Un jour Louis, tu vas y arriver, j'ai confiance en toi.

Je n'ai jamais admis mes préoccupations à Delphine à l'époque. C'était une femme intelligente et ouverte d'esprit, j'aurais dû faire part de mes doutes.

Aujourd'hui, on m'avait invité au manoir de Montmeil, pour le midi. Malgré nos visites habituelles, je ne savais jamais quel habit porter. Delphine était toujours élégante. J'avais l'habitude de porter des vêtements décontractés, mais j'avais toujours l'impression que c'était « déplacé » lorsque j'étais en compagnie de Madame. Devais-je opter pour l'élégance aussi ? Je fouillais dans ma garde-robe en j'en sortis une veste. C'était sûrement le morceau de tissus le plus couteux, tout en restant décontracté, que je possédais. Longue veste noire, prêt-à-porter Chanel, certifié végan. Si je voulais l'impressionner, c'était le bon vêtement à enfiler. Je mis un simple chandail gris au-dessous et un jean pâle. Je me regardais dans le miroir ; je suis certain que Ian me trouverait irrésistible.

J'ai traversé la rue pour me rendre chez Delphine. La porte s'ouvrit à mon arrivée et le majordome m'accueillit. On m'escorta ensuite vers une salle joliment décorée et on me laissa seul pour annoncer ma présence. Je n’eus point à patienter longtemps que j'entendais les pas se rapprocher. Les claquements s'arrêtèrent et je me retournais vers l'hôte, en lui souriant. Elle francisa mon nom de famille, comme à son habitude. Je ne m'en souciais guère, je mettais la faute sur ses origines européennes. De plus, ça lui donnait un joli charme exotique. Je pris la main qu'on me tendait et y déposa un baisé. Je détestais les contacts physiques et embrasser une main ne faisait pas exception. Je fis de mon mieux pour ne pas laisser paraître ma maladresse.

« Madame de Montmeil. » Dis-je simplement, en relâchant doucement sa main. Je laissai échapper quelques rires polis aux compliments que l'on m'offrait. « C'est une joie de vous revoir, charmante dame. Je n'ai besoin d'aucun cadeau, votre hospitalité me suffit amplement. »

Je m'assois sur la chaise, en synchronie avec Delphine. J'avais bien hâte de dégusté la nourriture. Jamais je n'avais été déçu par les plats servis. J'espérais voir de la diversité dans les plats végétaliens et substitues de viandes.

« Qu'avez-vous prévu en cette belle journée. Mis-à-part ma visite, bien sûr. »

Je n'avais jamais été très doué pour les « small-talk ». Avec toutes ses années à nous rendre visite, elle le savait, mais jamais de ne manquais une occasion pour le faire.

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MessageSujet: Re: La visite d'un ami ac. Jay Winchester   La visite d'un ami ac. Jay Winchester EmptyDim 28 Avr - 11:44



❝ La visite d'un ami ❞


Delphine & Jay
Dans le journal, quelle tristesse, on apprenait la mort de quelques androïdes à la sortie de la ville. Quelle tragédie... Toute cette technologie de pointe inutilisable. En faite, il s'agissait d'une famille d'androïdes. Ah, ah ! Une « famille » pour parler de ces bêtes-là, on aura tout vu ! La France a eut Taubira, les É.-U.A. ont eut Manfred. Ah, pauvre monde, tu a perdu tes enfants à la Grande guerre, expirait mon grand-père. Il y a des personnes qui dès la première rencontre vous font une très bonne impression. Ce n'est pas le cas d'Ian.  Pour le peu que je le connaissais, j'aimais bien ce robot, ce n'était pas un mauvais bougre, mais il était un peu maladroit, un peu secret mais très polyvalent. Faudrait que je lui propose de tailler mes haies — je garde l'idée en tête, on sait jamais.

Quoique… Il finirait par persuader Louis d'être un déviant. Mon petit Louis (mon androïde préféré) recommençait à faire des siennes. Toute femme qui reçoit sait qu’il y a du travail qui l’attend avant l'arrivée de ses invités, & seul.e.s les meilleurs domestiques préparerons le dîner pour l’aider à tout remettre en ordre. Illes l’aident à soulever de lourdes charges, illes se mettent à plusieurs pour la soulager d’un poids, illes se chargent des tâches les plus ingrates & bien sûr, il n’y a pas de tâche plus agréable que d'accueillir un invité désiré. Mais Louis était défectueux, ce qui me contrariait : j'avais dû revoir l'organisation car c'était lui qui accueillait les gens habituellement.

Mon personnel avait ses appartements sur la route qui mène au rez-de-chaussée. Je toquais à la porte de la chambre de l'androïde, qui était à la fenêtre, regardant je-ne-sais-qui ou je-ne-sais-quoi. « — Tu fais toujours la tête ?, demandais-je sur un ton doux mais sévère. Mon fidèle robot me regarda, mais il ne répondit pas & retourna à sa mélancolie.  Louis, tu es malade. Est-ce que tu en es cons… ? Je ne terminais brusquement pas ma phrase. Conscient. Je ne l'espérais pas. Je fermais & baissais les yeux. J'ai fais venir Monsieur de Winchestre, tu t'en souviens !? C'est le voisin d'en face. reprécisais-je. — Oui… » articulait-il. Comprenant que je n'en tirerai rien de plus, je fermais la porte & j'allais voir mon invité, sur le pas de la porte.

Je repensais à cela pendant que je me servais de la salade à la mozzarelle, & la vinaigrette était maison. Nous l'appelons la « sauce-au-pif », bien que nous connaissions les mesures : une cuiller à soupe de vinaigre balsamique, une encore de moutarde, un filet d'huile d'olive, un peu d'un ingrédient secret pour le goût noisette, puis mélanger le tout & servez ! Voici cette recette que nous nous passons de mère en fille depuis trois générations. « — Vous n'êtes pas dupe, Jaiden : j'aurai aimé que ce ne soit qu'une invitation de courtoisie... soupirais-je. Malheureusement, j'ai besoin de vous. Louis, mon fidèle androïde, a les mêmes symptômes que la fois où j'ai été agréablement obligée de vous demander de m'aider. Il recommence à faire des siennes & je crains que le virus de jadis ne soit revenu. J'entamais la salade, mon ventre me le priait. J'ai peur qu'il ne soit déviant. Enfin, je veux dire… ! Comprenez qu'avec les temps qui courent, je ne voudrais pas que cela se sache : si l'Opposition l'apprend, c'est sa "vie" qui est en danger ! Et je ne veux pas le perdre. » Je donnais à voir à Jaiden un regard désespéré. Cela serait un déchirement pour moi que de savoir qu'il est déviant, je devrais le tuer alors qu'on se connaît depuis… Longtemps.
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: La visite d'un ami ac. Jay Winchester   La visite d'un ami ac. Jay Winchester EmptyJeu 2 Mai - 7:58


“ La visite d'un ami „


“ Delphine de Montmeil & Jay Winchester „


J'arquais un sourcil lorsque Delphine précisa qu'il ne s'agissait pas d'une invitation de courtoisie. Elle avait toute mon attention. Elle cita Louis et me dit qu'elle avait besoin de moi ; son androïde avait les mêmes symptômes que le jour de notre rencontre, il y a quatre ans. Je me souvenais de cette journée, lorsque j'avais inconsciemment tué ce Louis. Ce moment continuait à me hanter. Je n'arrêtais pas de penser à ce que la vie de Louis aurait été si je n'étais pas intervenu. Aurait-il quitté son emploi ? C'était fort plausible, car si ma mémoire était bonne, la raison de sa première visite était qu'il avait refusé de faire le soupé de mon amie. Bon, je m'emporte trop, le fait de ne pas vouloir faire le gouter une fois ne voulait pas nécessairement dire qu'il était malheureux dans sa profession. Faire à manger était pénible, alors peut-être avait-il besoin que d’une relocalisation de tâches. Je continuais à écouter ma voisine. Elle m'avoua qu'elle avait « peur » qu'il soit déviant. Je me suis redressé sur ma chaise en lui lançant un regard interrogateur. Elle devrait être heureuse que l'Éveil se soit pointé le nez une deuxième fois chez ce cher Louis, il pouvait enfin être libre de ses choix, libre de ses pensées. Delphine se reprit de justesse en précisant qu'elle avait peur pour la vie de son androïde, que l'Opposition pouvait s'en prendre à lui et qu'elle pourrait le perdre. Mon regard interrogateur se changea en compassion lorsque j'ai ressenti le désespoir chez mon amie.

« Oh vous savez, s'il s'avère à être Déviant, vous ne devriez pas avoir peur de le perdre. Oui, je suis conscient que la vie est dangereuse présentement, avec l'Opposition qui rôde, mais je doute que ceux-ci ne savent faire la différence entre machine et déviant. »

Mon affection envers l'Opposition n'était pas très haute. Projeter des messages de haines en tuant androïdes et partisans et les exposer tels des trophées de guerre. C'était tout simplement inhumain. Même lors de la révolution de Markus, les androïdes n'ont jamais été violant. Bien qu'ils se soient défendus contre les injustes attaques des êtres humains, ils ont su garder une image pacifique. Qui était le plus humain maintenant ? Ma race ne méritait pas la Terre.

« Ce que j'essaie de dire c'est que personne n'est à l'abri de ces attaques. Pas vous, pas Louis, ni moi. Triste réalité. » Je laissais échapper un soupir. « Mais il y a la BPAP qui opère pour protéger les déviants et alliés afin d'avoir un futur sans menace. Alors, il n'y a pas réel mal à ce que Louis développe une conscience. Si c'est le cas, bien sûr. Je devrais effectivement aller le consulter pour m'informer de la nature de ce virus. » J'attrapais le verre d'eau devant mon assiette et en pris une gorgée. « Je n'ai malheureusement pas l'équipement nécessaire sur moi présentement pour le diagnostiquer, mais je suis persuadé qu'il pourra me faire une vérification manuelle de son système d'exploitation. »

J’ai redéposé le verre et j’offrais à Mme de Montmeil mon plus beau sourire. Elle avait besoin de mon expertise, alors je n’allais pas la décevoir. Je n’étais pas très curieux de nature, mais je dois avouer que j’étais impatient de voir l’état de Louis. Tant d’années à être resté simple machine à cause de moi. Maintenant, s’il avait eu un deuxième « Éveil », c’était sa chance.


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