Helen Weiss :: Fiche

Je suis née à Londres, je n'ai jamais connu mes parents, ils m'ont abandonnée, je ne connais pas la raison et je ne veux pas la savoir, je pense que savoir que mes parents m'ont abandonnée c'est déjà beaucoup trop.

J'ai donc de suite était à l'orphelinat, parfois j'étais en famille d'accueil, mais je ne voulais pas y rester si mes parents m'avaient abandonnée ils peuvent le faire également, alors je faisais des conneries jusqu'à ce que la famille décide de me renvoyer à l'orphelinat, parce qu'elle en avait marre de moi et je retournais à l'orphelinat, je considère cet endroit comme ma maison, donc je ne voulais pas aller ailleurs.

J'ai été dans plus d'une dizaine de familles et à chaque fois j'avais ce que je voulais, je gagnais, donc je restais à l'orphelinat pendant des mois et des mois jusqu'à ce qu'une famille veuilles m'adopter. Je crois même que l'orphelinat en a eu marre de moi, me voir revenir au bout de quelques mois, eux essayant de trouver une bonne famille pour moi, mais à chaque fois je revenais avec un grand sourire aux lèvres.

Quand j'avais douze ans, une femme célibataire me recueillit, c'était la première fois que je me sentais bien chez une personne inconnue, alors j'ai décidé de rester, j'avais un nouveau chez moi et une mère qui m'aimait telle que je suis. Elle n'était pas riche, elle faisait comme elle pouvait, mais elle a toujours pris soin de moi, alors il n'y avait plus aucune raison que je parte. Parfois ses amis ou sa famille, lui demander comment elle pouvait me supporter, je n'étais pas la fille parfaite et même encore aujourd'hui je ne le suis pas et elle répondait à chaque fois, qu'elle comprenait totalement mon comportement et qu'elle m'aimait telle que je suis, je n'avais pas besoin de changer pour lui plaire et pour être la fille parfaite.

J'étudie beaucoup, je voulais réussir mes études et ça ne me dérangeait pas, sachant que j'apprenais vite, c'était rare que j'avais de mauvaises notes, ma mère était fière de moi, c'était bien la première personne à être autant fière de moi, même quand j'avais de mauvaises notes et que je détestais ça, elle était toujours là pour moi, jamais je ne pourrais la remercier assez pour ce qu'elle fait. J'étais renfermée dans mes univers Shakespeare, dont Roméo et Juliette. Mais je suis quand même ouverte au bout d'un moment, j'ai commencés à devenir extravertie, souriante et joyeuse (Mais je n'étais toujours pas la fille parfaite.)

Pour poursuivre mes études à l'université j'ai dû quitter Londres et partir à Detroit, ma mère voulait rester à Londres, je comprenais son choix, c'était sa ville elle voulait y rester, donc je comprenais et elle, elle comprenait que je parte à Detroit pour poursuivre mes études, on est restées en contact, on s'appelait deux voir trois fois par semaines, pour voir si tout aller bien et pour prendre des nouvelles de l'une et de l'autre. Même en étant loin de moi, elle me soutenait toujours dans tout ce que je faisais, c'était la mère parfaite ! Et moi j'étais sa fille parfaite, ce sont ces mots, pas les miens.

J'ai décidée d'étudier en psychologie, avec tout ce que j'ai traversée, je me sentais capable d'aider les gens qui avaient besoin de parler et les écouter quand il faut, en gros être là quand il le faut pour eux, c'était ce que je devais faire. J'avais toujours de bonnes notes, j'apprenais toujours aussi vite, je voulais absolument réussir mes études et il n'y avait aucune raison que je ne réussissais pas. J'avais beaucoup d'amis, j'étais assez populaires, je sortais souvent avec eux, tout en me concentrant sur mes études.

J'ai eu plusieurs relations, elles n'ont jamais durée, il parait que c'était de ma faute, je n'étais pas celle qu'elles voulaient.

Jusqu'au jour où je tombe sur Phoenicia, c'était mon coup de foudre, nous avions passées le reste de l'année ensemble, on avait également emménager dans un appart pendant un an, c'est court un an, beaucoup trop court.

J'étais distante envers Phoenicia, ma mère avait des problèmes de santé, je ne voulais pas en parler avec Phoenicia, je ne voulais pas qu'elle s'inquiète, mais si j'aurais su que je l'ai perdu à cause de ça, je lui aurais dit, alors je suis partie rejoindre ma mère a Londres, m'occuper d'elle comme je le pouvais, puisque j'ai mis assez de temps pour revenir à Londres, un androïde s'occuper de ma mère, quand je suis revenu je lui ai dit qu'il pouvait rester et m'aider à la soigner également, on c'est parlé plusieurs fois, mais je ne peux pas dire que nous sommes amis, on était beaucoup plus concentrés sur la santé de ma mère, je suppose qu'on ne c'est pas assez occuper d'elle, pour qu'elle parte, la première personne qui m'avait aimée telle que je suis, elle m'avait adoptée et elle ne m'a jamais abandonnée, je ne lui ai jamais dit :"je t'aime", cela ne me ressemblait pas, mais aujourd'hui je le regrette de ne lui avoir jamais dit. Je n'en voulais pas à l'androïde, ce n'était pas de sa faute, ni de la mienne, la vie est injuste parfois.

Du coup je suis revenu à Detroit pour continuer mes études et j'avais été acceptée en tant que psychologue au lycée. Il s'était passé beaucoup de choses pendant mon absence, dont la nuit des massacres, la liberté des androïdes, si vous vous demandez dans quel camps je suis ceux des androïdes ou bien ceux des humains, je suis dans aucun camps, si les androïdes disent qu'ils sont vivants ils le sont surement et les humains qu'ils n'y croient pas, je les comprends aussi, on en sais pas ce qu'ils ont vécu, peut-être qu'un androïdes leur a fait quelque chose de mal ou autre, donc je les comprends aussi, je ne fais aucune différence entre humains et androïdes.

Aujourd'hui je suis toujours à Detroit, je ne suis jamais retournée à Londres, je suis toujours psychologue, je suis beaucoup appréciée. Maintenant j'espère seulement retrouver Phoen', et tout lui expliquer, en espérant qu'elle me pardonne pour tout lui mal que je lui ai fait. Je ferais tout et n'importe quoi, pour la récupérer.