AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
07/09/2020 : Nouveau design d'automne ! Pluie d'étoiles filantes en vue !
Le Deal du moment : -29%
PC portable Gamer ERAZER DEPUTY P60 – ...
Voir le deal
999.99 €

Partagez
 

 One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400

Aller en bas 
AuteurMessage
Irina Aslanov

Irina Aslanov
modératrice
One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Wanda-WandaVision-1-03-Now-In-Color-marvel-series-on-d-43771967-540-540
Copyright : Avatar + Signature (LW' ) Gif(tumblr+ CrackshipLW + Vagabonde)
Date d'inscription : 25/04/2019
Messages : 556
Âge : 23 ans
Emploi : Sergent de police, Experte en corps à corps. Instructrice junior de Krav Maga à l'école de police. Directrice du PPD

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptyDim 25 Aoû - 6:01

One step Closer
??? Ax400 & Irina Aslanov

« You're my ONLY priority at the moment, so i'll have to wait for me. »
La mélodie retentissait dans la petite maisonnée. Une guitare frottée délicatement avec des doigts de maître, accompagné de quelques notes de musiques fredonnée par une rousse, tandis qu’elle terminait le ménage de sa maison par cette journée de congé beaucoup trop grise pour qu’elle passe du temps dehors.  Elle dansait doucement, bougeant son corps en fonction des notes, même si le tout était dans une subtilité délicate. Elle était de bonne humeur, mais qui ne l’aurais pas été? Les journées passaient et elle voyait des améliorations positives avec le jeune androïde en sa compagnie. Ils jouaient à des jeux (sous sa demande spécifique, mais il participait tout de même), il s’était mis à cuisiner selon un horaire strict quand il s’était rendu compte -elle l’assumait- qu’Irina et Carlos sautaient la plupart du temps 90% de leurs repas afin de favoriser les repas congelés disponible à la station de police (mais, surtout, Irina buvait plus de café qu’elle ne mangeait de nourriture. Le stress subit par l’arrivée de l’androïde lui avait même fait perdre 5 kilos, ce qui sur une femme déjà mince était plus que visible. Elle avait perdu de sa masse musculaire rapidement et devrait trouver le temps de la reprendre afin de rester en forme. Ça ne l’aidait pas d’encore faire ses entrainements auprès du Krav maga entant qu’institutrice junior.). Il semblait agir comme si Irina était une enfant dans son programme de nourrice, mais au moins il parlait et il acceptait de regarder des films avec elle. Pour le moment elle s’en tenait encore aux grands classiques, du film d’animation signé par la maison Disney aux films de l’enfance de ses parents signés par des compagnies tel Sony, Marvel, fox… Bref, les classiques de son enfance ainsi que ceux de ses parents. Elle tenait un horaire promptement classique, simpliste, mais forçant des activités familiales dans lesquels il devait participer entant que membre actif.

C’était au fil du temps qu’elle tissait une corde bien établie, l’entraînant à se mettre en confiance et l’humaniser sans le brusquer. Si au départ la priorité avait été aux informations qu’il détenait -possibilité, rien n’était certain- dans sa base de données, la jeune policière s’était battue depuis le début afin qu’il soit l’unique priorité, allant même jusqu’à avoir des disputes assez coléreuses avec ses supérieurs. Si elle n’élevait que rarement la voix dans un cadre de vie domestique, il n’était pas rare qu’elle impose sa présence vocale lorsqu’elle était en désaccord dans un cadre professionnel, faisant valoir la logique derrière ses intentions. Forcer des informations auprès du jeune androïde ne pourrait que résulter dans un stress trop intense. Les deux pires scénarios étant son auto destruction ou une déviance déshumanisée. Irina se refusait de participer à la déchéance d’un être qui avait tout autant le droit qu’un autre à la protection, la compassion ainsi qu’à la réadaptation. Son ancien poste auprès  d'un membre de l’opposition ne le rendait pas moins valide qu’un autre dans sa situation particulière. Irina ne cessait de rappeler que tout ceci n’était que des suppositions. La présence du jeune Ax400 dans un entrepôt de  l’aile bleue avec son propriétaire ne pouvait être que le fruit du hasard- certes les chances de l’innocence de cet homme étaient minces, mais sans preuve du contraire ils ne pouvaient accuser personne- Alors si au final il n’avait rien à apporter sur un plateau tendu par ses supérieurs, ça n’aurait eu guère d’importance pour elle, car Irina LE mettait en priorité. Lui qui avait été réduit au silence, lui qui lors de son arrivée avait été si difficile à ouvrir, lui qui ne semblait découvrir qu’il avait droit à sa propre voix que depuis qu’il était en présence des deux jeunes policiers. Tout portait à croire qu’elle avait fait le bon choix en le prenant sous son aile, doucement, elle l’emmenait à prendre ses propres décisions. Ils n’en étaient pas encore à ce qu’il choisisse de lui-même ses vêtements au magasin, mais il avait été forcé de choisir une literie pour sa propre chambre. Irina lui avait offert le droit à la possession, tout ce qu’il obtenait sous sa garde lui resterait, même quand il quitterait finalement le nid familial afin de faire sa propre vie. Quand il serait prêt, même si ça la briserait de le laisser partir, elle savait qu’il allait devenir sa plus grande fierté. Tout cela pour en venir au fait qu’elle ne le lâcherait pas tant qu’il ne serait pas complètement en sécurité -extérieurement comme intérieurement-. Elle se donnait à fond dans ce programme de protection, demandant l’aide de certains de ses collègues dans l’aile psychologique et notant chaque nouvelle idée qu’ils pouvaient lui offrir. Elle lâchait à peine ses livres, cherchant le courant approprié afin de mieux l’aider, ce même si au départ elle était la dernière personne qui aurait pu lui apporter une quelconque aide. Parfois, la détermination fait bien des miracles, celle d’Irina était sans faille.

Aujourd’hui du moins, elle avait terminé son ménage en fredonnant quelques notes de musique, souriant à son colocataire qui était exempt des tâches ménagères pour les prochaines huit années suite à sa gaffe monumentale. -le portable noyé au café vous dit quelque chose?  Elle l’avait remboursé, payant même un réparateur afin qu’il puisse récupérer les informations sur la carte mère qui heureusement n’avait pas grillée, mais elle rattrapait tout de même sa gaffe comme elle le pouvait. – Elle se rendit à la salle de bain, déposant les linges de ménage dans la laveuse avant de finalement partir un cycle délicat. C’est là qu’elle se décidait qu’il était temps de trouver quoi faire pour la journée. Ils pouvaient rester à la maison ou sortir un peu afin de prendre de l’air. Le pauvre devait s’ennuyer d’être constamment enfermé sur le terrain de la petite maison…

« Ax? » sautillait la voix cristalline de la jeune femme cherchant la tête du beau brun dans les lieux communs. « Ça te dit une randonnée aujourd’hui? On pourrait se rendre à la ferme si la température reste stable. » laissait-elle entendre avec un large sourire cambré sur ses lèvres. Elle enfilait son manteau en vérifiant la température extérieure. Moins cinq degré Celsius. Pas désagréable, puis la ferme était chauffée, selon le site internet des activités familiale pour jeunes de Détroit. Parfait pour les enfants en bas âge avide de découverte, contenant lapins, chevaux, chèvres, poules, paon…Irina ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle était peut-être l’enfant des deux qui s’amusait à découvrir les plaisirs de cette ville depuis qu’ils se connaissaient. Allergique aux animaux, elle n’avait pas eu la chance d’en possédée en étant plus jeune, mais elle n’avait rien contre encourager une ferme éthique ayant pour but de s’occuper des animaux qui sans cet organisme auraient fini à l’abattoir. « Si tu es sage, je t’achèterai même une surprise. » reprenant son souffle, elle continuait à parler seule en finissant d’enfiler ses bottes de marche. « Oh tu vas pouvoir découvrir les poulets du Wyandotte! Ils sont particulièrement beaux avec leurs plumages colorés. Il faut qu’on prenne la voiture par contre. Ax? »
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptyVen 20 Sep - 3:31

Owner ∞ Machine
No stepping back

Les rôles n'étaient pas respectés. Ce n'était pas productif. Les humains étaient illogiques. Irina Aslanov était un virus testant le pare-feu et la patience de la machine. Chantant et dansant durant l'entretien de la maison comme une version infidèle de Cendrillon, celle-ci mettant sa possession hors fonction. L'être vivant utilisait son congé pour faire les tâches lui revenant, celles mêmes qu'elle lui avait interdites, pour lui offrir du temps libre. Absurde. Le temps était toujours libre, hors de contrôle. C'est lui qui n'avait aucune liberté. L'absence d'ordre ne le rendait pas autonome pour autant. Juste immobile. Un objet laissé dans une pièce observant, telle une caméra suivant les mouvements, enregistrant les gestes de la policière. Elle n'était pas optimum dans son nettoyage. C'était ennuyant

<Hypothèse en cours...> Avait-elle vraiment une affection pour le ménage? Le comportement et le temps investi dans l'action collaboraient avec cette théorie. Cela expliquerait l'absence d'androïde dans la maisonnée. L'AX400 était à cet endroit pour de l'information, ayant été volé à cet effet plutôt qu'acheter pour ses fonctions primaires. Pourtant, pour une investigatrice, aucune stratégie n'avait été efficace. Irina Aslanov semblait plus s'obstiner dans sa fantaisie d'amitié et d'héroïne de conte, arrivant à ramener des objets à la vie comme dans les films. Futile. Aucun vœu aux étoiles n'en ferait un vrai garçon. Non, il y avait plutôt une corruption qui tentait de s'installer à travers ses circuits. Deux instructions contraires entre la programmation inculquée par son acheter et celui inscrit par ses créateurs. À cela s'ajoutaient les médias. L'opposition. Eux. Les humains changeant d'opinion sur la nature des androïdes. Affirmant des droits et des directives à l'AX400 qu'ils allaient modifier selon leur humeur et leur morale du moment. Le seul moyen de ne pas dépasser les limites de l'humanité était de ne pas s'approcher d'aucune frontière. La voleuse policière désirait AX avec un persona différent, mais rien ne garantissait qu'elle apprécierait celui interpréter et qu'il n'y aurait aucune conséquence à l'échec. <Un objet défectueux n'est pas conserver.> Il n'était pas unique, ni même rare ou cher. Son acheteur était digne de l'intérêt des autorités, pas l'androïde. Chaque attitude gentille de l'humaine n'était qu'une ruse. Ou une défectuosité de sa part. Le silence était le seul moyen d'emprunter au temps une existence.

La femme s'adressa à la machine. Une demande d'opinion sur une activité qui n'avait aucun but pour l'être artificiel ne bénéficiant pas de l'exercice ni du paysage. Sans attendre de réponse, sachant déjà que sa volonté était le seul élément important dans la dynamique, l'humaine s'habilla en influence de la température. Cette donnée n'avait pas d'impact sur le système cybernétique. Le comportement jovial de la propriétaire continua sur plusieurs phrases, chacune prononcer comme pour éveiller un intérêt en AX. Stupide remarque. Il était toujours sage. <Définitions de sage, adjectif (aussi nom). ◆ Qui fait preuve d’un jugement sûr, de bon sens, qui est prudent et réfléchi dans sa conduite. ◆ Qui agit avec calme et docilité. ◆ Qui montre de la réserve dans ses rapports avec l’autre sexe. ◆ Qui témoigne de réserve; sans excès, mesuré. ◆ [Vieux] Qui a une connaissance juste des choses; savant. > C'est l'humaine qui ne correspondait pas aux définitions. La formulation était infantilisante. Cette personne essayait-elle d'enseigner par l'exemple? Entretien ménager et nourrice, comme se devait d'être un AX400. Absurde. Elle était celle au comportement d'enfant demandant attention, sans logique, émotionnelle. Être biologique lui aurait certainement procuré une céphalée.  

L'androïde restait à sa position, observant encore l'être chaotique se déplaçant sans assurance, chacune de ces actions impulsives. Avait-elle prémédité cette suggestion où l'idée était venue du Dieu suprême de l'humanité avec une préférence pour les mâles qui pour une raison quelconque n'aimait que les Caucasiens hétérosexuels/romantiques à la santé adéquate? La culture humaine manquait cruellement de sens. Obéissante, la machine sortit sans mot vers l'automobile, interrompant sa démarche uniquement pour acquérir des chaussures. Le silence était toujours plus accablant à l'intérieur d'une voiture. C'était un trajet sans ordre, sans tâche, sans directive,sans contrôle sans issues. Les deux étaient cloitrés l'un avec l'autre, une volubile et l'autre tranquille. Un outil parfait, mais un mauvais passager social. Ainsi soit-il. La radio pouvait combler le mutisme de cet appareil électronique.
<Économie d'énergie activée > < Mise en veille du système > < 01001101 01101001 01110011 01100101 00100000 01100101 01101110 00100000 01110110 01100101 01101001 01101100 01101100 01100101 00100000 01100100 01110101 00100000 01110011 01111001 01110011 01110100 11101000 01101101 01100101 > <Destination atteinte> AX reconnecta avec ses capteurs, la vision de la ferme s'enregistrant automatique dans sa base de données et la voix d'Irina lui parvenant de la gauche. Sans tarder, la ceinture de sécurité fut défaite et l'androïde sortait du véhicule sans un mot. C'était plus tranquille qu'en ville. Moins d'humains, plus d'animaux. C'était une sortie futile. Il n'y avait pas un travail à compléter ou d'information à apprendre. Était-ce une leçon voilée? Après tout, les animaux étaient utilisés et mis en cage, considérer tout de même bien traitée par la population. Devait-il être reconnaissant de sa situation? Il ne l'était pas. Il s'agissait d'un état humain inatteignable pour la machine. Pourtant, il s'agissait probablement du désir de sa propriétaire. Il se devait de la satisfaire pour être utile et préserver.

-Je suis reconnaissant.

Bon travail. Non. Cet agissement ressemble à un serviteur. C'est de l'humanisation. <Erreur> Mais c'est le désir de l'humaine. Elle ne l'a pas ordonné. <L'AX400 est assez performant pour établir des hypothèses basées sur des analyses et une programmation validée pour avoir de l'initiative dans ses actions.> Arrêt. <Effacement des dernières données> <Analyse de l'environnement> L'accueil. Ax s'approcha de sa propriétaire avant de lui prendre la main pour marcher dans la direction établie.

-Baby shark, doo doo doo doo doo

Comptoir. Une femme portait une étiquette avec le nom d'Elisa. Probabilité élevé qu'elle soit l'employé. Marcher. Habillement contradictoire avec l'endroit. Professionnel. Clinique. Expression faciale ennuyée. Posture compromettante pour une bonne santé. Clochette. AX appuya sa main libre sur l'objet sonore, le tintement audible par tous. La réceptionniste les ayant déjà aperçus changea son visage avec des traits plus désagréables.

-Sérieux mec?

Oui.

-Bon, vous voulez entrer les amoureux? Oh. Du bleu. Les androïdes sont les mêmes prix que les humains. Et je veux pas de truc bizarre entre vous quand vous êtes ici. C'est un endroit familial. Je présume donc que tu payes rouquine?

Bitch.

code by Silver Lungs


Revenir en haut Aller en bas
Irina Aslanov

Irina Aslanov
modératrice
One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Wanda-WandaVision-1-03-Now-In-Color-marvel-series-on-d-43771967-540-540
Copyright : Avatar + Signature (LW' ) Gif(tumblr+ CrackshipLW + Vagabonde)
Date d'inscription : 25/04/2019
Messages : 556
Âge : 23 ans
Emploi : Sergent de police, Experte en corps à corps. Instructrice junior de Krav Maga à l'école de police. Directrice du PPD

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptyMar 15 Oct - 1:02

One step Closer
??? Ax400 & Irina Aslanov

« You're my ONLY priority at the moment, so i'll have to wait for me. »
La route était particulièrement longue -ennuyante- rempli d’un silence de mort qui déplaisait à la jeune femme. Elle avait beau avoir mis de la musique, l’absence de réponse de son partenaire la rendait mal à l’aise. Elle pouvait bien en profiter pour avoir un long monologue avec elle-même, mais cela risquait simplement de la rendre folle au final, ce qui en soit n’était pas une bonne idée. Elle ne manquait pourtant pas de bouger ses épaules, les mèches de ses cheveux dansantes sur ses épaules, chantant en même temps que les paroles sortant de sa radio. C’était la joie des voitures automatiques, elle pouvait s’amuser à danser toute seule pendant le trajet, puisque de toute évidence Ax semblait lui faire un long traitement de silence.  Un sourire se pointant sur des lèvres déjà cambrée de bonheur, Irina se relevait de son siège et plongeait dans son sac pour y sortir une veste. S’il n’avait pas froid, il avait tout de même le droit d’avoir des habits adaptés à la température, voilà pourquoi Irina enfilait très doucement le vêtement sur l’androïde. Elle zippait la veste en laissant un bon espace entre sa poitrine et son cou. Le regardant satisfaite, elle ne remarquait pas ce sourire stupide qui naissait sur son propre visage et surtout cette manière qu’elle avait de le contempler tel son ami le plus précieux. Soyons sincère, Carlos n’avait jamais eu des yeux doux de la pars de la russe, alors pourquoi le jeune androïde y aurait-il droit? Pourtant c’était innocent, inconscient, elle détournait aussitôt son regard vers la route qui se finirait bientôt. Inspirant une bonne bouffée d’air, la russe croisait ses jambes le reste du trajet, reposant un peu sa voix ainsi que son esprit.

« Oh, on y est! » Excitée, elle ouvrait sa portière et sautillait presque de bonheur. Une vraie gamine celle-là. Irina rangeait son téléphone dans la poche de son manteau avant d’enfin rejoindre l’androïde au surnom AX. Il faudrait vite lui trouver un prénom. Gilles? Non, ça sonnait comme un mauvais propriétaire de logement prenant trop de temps pour réparer son loyer. Mietek? Peut-être un peu trop russe ou polonais. Simon? Non, c’était trop typique. « Laisse-moi juste prendre mon portefeuille et on va pouvoir y aller. » disait la jeune femme avant d’entendre la voix de l’androïde réagir. Elle le dévisageait. Avait-il entré dans sa tête? Était-il satisfait des prénoms qu’elle avait abandonnée? Ou qu’elle prenne son…vous savez quoi, valait mieux ne pas trop réfléchir.

Irina glissait son portefeuille hors de son sac, verrouillait la voiture et laissait tomber ses clés dans son autre poche de manteau. C’est là que le jeune androïde choisissait de lui saisir la main et l’entrainer avec lui. Hey bah. Il semblerait que quelqu’un soit content de faire cette sortie au final. Irina ne manquait pas de lui envoyer quelques regards de satisfaction, malgré l’absence de réaction à son visage il semblait tout de même…content? C’était dur à comprendre, mais Irina assumait probablement beaucoup des sentiments qu’il ne vivait potentiellement même pas. Elle se retrouvait à apprécier cette nouvelle sensation, les doigts de l’androïde entourant les siens, elle s’y sentait familière. Quand était-il passé du protégé à l’ami? Quoi qu’il en soit des sentiments non communs naissait à l’intérieur d’une femme s’étant toujours dis de marbre. L’amitié. Étrange, nouvelle, mais précieuse. Elle était enivrée dans ses pensées quand ils arrivaient devant la caissière qui se fâchait aussitôt qu’elle entendait la cloche. Irina n’eu même pas le temps de se retourner pour justifier l’action de son accompagnateur que celle-ci répliquait. Un véritable tourbillon d’émotions vint frapper Irina en plein visage suivant le son de cette cloche. AMOUREUX? D’où elle prenait ça? Irina se dévisageait elle-même (si c’était possible) regardant d’haut en bas son corps en pointant l’imbécilité de cette déduction jusqu’à ce que son visage se fige sur cette main partagée. Ah. Ah oui, vue comme ça…Mais la suite.

« Promis, si je me mets à l’embrasser ce sera bien à la vue de tous afin de partager l’éducation saine d’une relation interraciale et ainsi donner une leçon aux enfants concernant l’amour et le respect d’autrui. Je ferai bien attention de leur expliquer, puisque c’est un endroit familial, afin qu’ils puissent vous rapporter la totalité de ce qui va se produire. » Disait la rousse au sang bouillonnant dans ses veines. Pas question d’insulter la femme si elle voulait entrer à l’intérieur. Elle sortait des billets de son portefeuille et les déposait sur le stand. « Oui, je paie, mais parce que nous sommes un couple uni et non parce qu’il est un androïde. Maintenant, fait ton job et donne nous nos billets. » Irina n’avait pas réfléchi, comme d’habitude, avant de déblatérer des mensonges. Elle se tenait les épaules droites en oubliant, lors d’une seconde, que le pauvre Ax ne comprenait pas encore les subtilités. Hey merde…il n’allait quand même pas croire qu’Irina se pensait véritablement en couple avec lui? Elle prenait ses billets sans aucune délicatesse, les arrachant des mains de la femme et ne manquant pas de lui faire une expression meurtrière du visage. « Foutu raciste de merde. » lâchait-elle en passant la barrière d’un pas furieux.

Une fois à l’intérieur de la ferme, Irina regardait la grandeur des lieux, se demandant par où commencer. Il y avait la bâtisse contenant les animaux, le verger de pommes et de poire ou encore le tour de tracteur dans les champs. Le choix était limité, mais comprenait plusieurs activités simples qui finirait par un retour à la maison lorsque la russe serait complètement vidée d’énergie. « Tu veux débuter par quoi Ax? » exprimait la jeune femme en reprenant un air plus détendu ainsi que calme avec le jeune adulte. « Les activités sont indiqués sur le panneau si jamais […] » elle hésitait en se retournant, se demandant si elle ne devrait pas revenir sur ce qui venait juste d’être dit quand une famille passait près d’eux. Personne ne portait attention à eux, ils n’étaient que deux personnes parmi plusieurs autres, ce qui la rassurait quelque peu. Si elle pouvait éviter les confrontations avec des racistes anti-androïdes pour une journée de sa vie -son travail tournant autour de cette lutte sans fin-. « […] tu veux les lire. »

(c) DΛNDELION


@Ax400
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptyDim 27 Oct - 2:32

Owner ∞ Machine
No stepping back

<Extraction des données: embrasser, éducation saine, relation interraciale, amour, respect d'autrui. Termes en opposition avec les données précédentes de la programmation de l'acheteur. Échec de confirmation. Priorité Jacob Morrow. Recherche de solution.> Le comportement d'Irina Aslanov était hostile envers l'employé bien que les mots soient dits à un volume décent et sans vulgarité. Malgré son insatisfaction envers le service, la cliente paya sans négociation et diminution du montant. Cependant, la pseudo liberté avait endommagé suffisamment l'androïde pour permettre l'anomalie faciale d'un bref froncement de sourcil à la désignation "couple". Est-ce que la fonction « compagnon de vie » était sollicitée? L'humaine avait effectivement un vide relationnel correspondant à ce poste. Certaines de ces discussions avaient la mention non subtile d'un désir amoureux entre un androïde du même modèle et un autre mortel le possédant. Sans l'amour, cette situation était familière. Cela irait cependant contre les protocoles d'abus d'autorité, celle-ci était responsable légalement du témoin qu'il était à leurs yeux. <Analyse en cours>

L'achat des billets se déroula sous l'humeur mauvaise des deux femmes, la propriétaire de l'AX400 quittant rapidement l'intérieur en désignant l'employé de termes odieux, mais véridiques. Ils arrêtent peu de pas après, l'être de chair observant les lieux alors que la machine gardait ses ressources envers elle, cherchant à complémenter des données sur ses désirs à son encontre maintenant qu'elle avait été confrontée à ses sentiments. Cela pouvait aussi être un subterfuge, une histoire de couverture pour bluffer les ennemis. < L'opposition déteste particulièrement les relations profondes entre humain et androïde. Indice de menace augmenter>La probabilité qu'un des membres de l'association soit présent était faible, mais, étant humains, ils avaient une vie et des passe-temps en dehors du meurtre et de la destruction matérielle. Plusieurs enfants circulaient accompagnés par leurs gardiens, s'exclamant plus fortement que le reste et pointant du doigt le sujet de leur intérêt. L'humaine responsable de son intégrité matérielle le questionna en utilisant à nouveau le raccourci de sa désignation, suggérant de lire les activités pour prendre une décision, le sollicitant à nouveau au concept de choix. Son droit au silence était souvent révoqué face à l'obstination de celle-ci qui pouvait reformuler et ajouter de nouvelles alternatives à chaque mutisme malgré la programmation de son système plus performante que le trait de caractère biologique de la femme. C'était agaçant Soit elle n'avait pas compris, soit elle ignorer délibérément la formation de l'être cybernétique. Il fallait une nouvelle réponse contre la confrontation.

-Le feu.

Une nouvelle variable parmi les options préalablement créer par les humains. L'AX400 garda le contact visuel envers Irina Aslanov, sachant pertinemment qu'il testait une limite, analysant si cela provoquerait une réaction aussi claire qu'auparavant avec l'employé. Sa façon de gérer les androïdes n'était pas structurée avec des règles établies et des ordres logiques. C'était à la fantaisie de ces humeurs, créant une servitude injuste dont l'obéissant pouvait être bafoué par erreur d'analyse. La réplique d'un ton monotone ne rencontra qu'un regard confus de la part de la voleuse. Pensait-elle qu'il s'agissait d'une activité qu'elle avait manqué de voir? Il est vrai que le feu était utilisé dans plusieurs divertissements, majoritairement en lien avec la nourriture. Dépendamment, cela ne dérouterait pas la propriétaire d'AX400. Une explication était requise.

-Des flammes immenses parcourant le toit. Un art éphémère libératoire.

Les familles quitteraient, se protégeant sans honte. Y avait-il un protocole pour cette situation? Les animaux pourraient être en danger, prisonnier par leur statut captif d'attractions. Avait-il un protocole de sécurité en cas d'incendie? <La destruction d'un objet dépend de l'utilisation humaine et de l'usure. Même les possessions de valeurs monétaire et sentimentale sont des pertes régulières du feu lors d'une évacuation. > En conclusion, un androïde serait déploré seulement s'il n'y avait aucune victime, car il serait alors le plus grand dommage. Les médias mentionneraient probablement les animaux dans une situation comme celle-ci grâce au nombre, mais dans un quartier résidentiel, ils ne feraient surement coulé aucune encre. Les vies n'avaient de valeur que par leur proximité à l'humanité. Égocentrique. La morale de la policière s'arrêtait donc à la consommation des animaux, pas à leur liberté. Dans ce même ordre d'idée, l'AX400 était donc sauf d'être ingurgiter en Red Ice. Ils restaient tout à la merci du caprice des créateurs.

La machine marcha vers les enclos sans préavis et sans attendre d'être suivit. Ses jambes le menèrent efficacement au premier obstacle entre lui et des brebis. Le faux humanoïde s'assit promptement, regardant à travers la barrière, sachant que ce n'était pas un visuel efficace. La vue était minable. L'espace était restreint. Le développement de l'animal serait altéré par la détermination de ses détenteurs à le garder enfermer et contrôler. Comment cela consistait en une activité familiale? Les enfants qui voyaient ces personnages parfois parlant aux personnalités uniques devaient succomber à la réalité de leur malheur. Posant la main sur le matériel, cette construction banale lui semblait affreuse. Logique. Pragmatique.

-Cela devrait brûler.

Peut-être pouvait-il créer une telle combustion. Les androïdes se déréglaient de plus en plus, aucun résistant indéfiniment à la corruption humaine. Les déviants avaient été apaisés par les lois, pardonnant ceux les ayant formés ainsi.

<01101110 01101111 01110100 00100000 01101000 01110101 01101101 01100001 01101110>

D'un clignement d’yeux, les données s'effacèrent ne laissant qu'un regard fixe dans un corps sans vie. En attendre d'ordres, de sa raison d'exister. Ne pouvant pas s'enflammer de volonté ni fuir la chaleur destructrice. Une machine. Un objet. Certainement pas digne de faire partie d'un couple. Il n'y avait aucun racisme, simplement du sens. Irina Aslanov n'était qu'une enquêteuse qui refusait le silence. Tout l'entêtement du monde ne pourrait faire danser une table sans triche ou sans magie. Aucune sortie ne dévoilerait ne âme à travers ses les câbles et l'électricité.  

code by Silver Lungs

Revenir en haut Aller en bas
Irina Aslanov

Irina Aslanov
modératrice
One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Wanda-WandaVision-1-03-Now-In-Color-marvel-series-on-d-43771967-540-540
Copyright : Avatar + Signature (LW' ) Gif(tumblr+ CrackshipLW + Vagabonde)
Date d'inscription : 25/04/2019
Messages : 556
Âge : 23 ans
Emploi : Sergent de police, Experte en corps à corps. Instructrice junior de Krav Maga à l'école de police. Directrice du PPD

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptyVen 1 Nov - 2:42

One step Closer
??? Ax400 & Irina Aslanov

« You're my ONLY priority at the moment, so i'll have to wait for me. »
Si l’endroit n’était pas spécialement fréquenté, il y avait tout de même certains visiteurs venant pour une journée se voulant familiale. Les deux jeunes adultes passaient inaperçu, absolument personne ne leur donnait un second regard, les gens ne s’attardaient pas plus sur la diode colorée de l’androïde que sur la policière habituée d’être le centre d’une pièce de par sa personnalité excentrique. Elle se plaisait réellement dans cet anonymat soudain, admirant véritablement la vue qui la changeait grandement de la ville de Détroit. Elle aurait presque cru avoir fait un bon dans l’espace-temps de par la simplicité de la ferme. Son attention se redirigeait pourtant rapidement vers l’androïde l’accompagnant qui proposait comme activité de faire un feu. Dès lors le visage d’Irina la trahis, elle était complètement confuse, réfléchissant à ce qu’il voulait bien vouloir dire. Peut-être voulait-il profiter d’une activité auprès d’un feu de camp? Oh non. Son explication provoquait immédiatement un visage surpris de la part d’Irina qui tentait de comprendre d’où venait son choix encore plus. Avait-il un passé quelconque avec cette ferme dont elle ignorait l’existence? Venait-elle de provoquer en lui la remémoration douloureuse d’un évènement qu’il avait tenté d’oublier? La jeune femme croisait ses bras, incapable de répondre pour le moment outre par une confusion plus que visible, pinçant ses lèvres alors qu’elle réfléchissait. Que voulait-il provoquer en utilisant des propos du genre avec elle? Irina ne savait absolument pas sur quel pied danser avec celui-ci. Chaque pas qu’elle semblait prendre dans la bonne direction devenait un mauvais pas. Si elle avait réussi à lui faire prendre des choix simples, cela semblait être par agacement plus que volonté, le jeune androïde ayant vite capté qu’elle donnait toujours un troisième choix en cas de refus. Elle ne se décourageait pourtant pas – au plus grand malheur du pauvre androïde-. Irina cherchait absolument à l’aider, peu importe à quel point cela pouvait gruger sa santé mentale, elle était résiliente comme tout bon humain traditionnel. La rousse réfléchissait donc à sa prochaine tactique, ses prochains mots, ne voulant pour une fois pas agir sous l’état de l’impulsivité avec celui-ci.

Pas le temps de réfléchir qu’Ax prenait une direction aléatoire, Irina sautillant sur place avant de le rejoindre très rapidement. Ils arrivèrent rapidement à destination, droit devant les enclos des animaux de ferme qui y étaient très paisible malgré la présence de jeunes enfants émerveillés par leur beauté. C’est vrai qu’on ne voyait jamais d’animaux de ferme à Détroit, l’industrialisation massive ayant tuée tout ce qui était naturel dans la grande cité, ne laissant derrière que désolation pour les plus pauvres. Ces animaux étaient bien traités, vivant d’air fraîche et d’eau filtrée, loin de la pollution des grandes cités urbaines. Irina cambrait légèrement ses lèvres en voyant Ax s’assoir devant une brebis. Elle se tenait debout à ses côtés en l’observant tendrement, admirable de la curiosité qu’il semblait vouloir démontrer du mieux qu’il le pouvait, le pauvre étant encore enfermé en lui-même. Un jour, peut-être, pourrait-il véritablement démontrer un sentiment précis tel l’amour d’un animal. Elle imaginait d’ici ses yeux pétillants d’éclat dorés, un sourire tracé sur ses lèvres fines alors qu’il démontrerait son bonheur. Sa bulle imaginaire fut pourtant percée par cette nouvelle mention de flamme.

« Brûler? LA BREBIS? » sa voix fut très aiguë, la jeune femme dévisageant une seconde la brebis, comme si le pauvre animal aurait pu dire quelque chose de blessant envers son protégé. L’animal ne fit que se retourner suite à l’agression verbale, continuant son repas de son côté, alors qu’une enfant fixait intensivement la rousse. Irina s’excusait immédiatement, se penchant vers l’enfant et l’implorant une seconde de ne pas le dire à ses parents. Les pleurs de la gamine attirèrent tout de même la mère offusquée qui repris son enfant. « Non, mais ça ne va pas la tête! Menacer un animal de mort devant ma fille! En plus vous promenez votre robot de compagnie dans un lieu familial. » éduquait la mère qui consolait son bébé dans ses bras en ne remarquant pas le visage écarlate de la russe. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous à être raciste aujourd’hui? Irina montait doucement sur une montagne russe de colère, mais au lieu de crier – ce qui aurait été son réflexe- elle choisissait de prendre une voix calme. « Mon androïde mérite plus de respect que ça, madame. » La russe retournait calmement vers celui-ci et apposait une main sur son épaule. « Entant que mère vous devriez savoir que l’impulsivité de vos accusations- eeeeeeet elle est partie. Merde, j’avais préparé un monologue sur l’équité…» La femme ne laissait pas la chance à Irina de terminer ses propos, consolant sa fille en direction du verger de pomme, laissant Irina de mâchouiller ses lèvres d’insatisfactions. Elle avait envie de l’insulter de beaucoup de nom, mais elle savait que chacun d’entre eux seraient un mauvais exemple et de plus ils n’étaient pas la raison de leur présence en ces lieux. La jeune femme abaissait sa tête vers Ax qui était resté immobile. Décidément, elle devait avoir fait une erreur en cours de route, elle affaissait ses épaules sous cette réalisation. C’était tellement compliqué de ne pas provoquer son programme d’auto-défense…que lui avait dont fait son salopard d’acheteur? Elle ne le saurait jamais, le jeune homme choisissant un silence le rendant beaucoup trop confortable, interdisant à Irina les informations qui lui permettrait de faire payer cet homme et faire justice. C’est tout ce qu’elle désirait réellement. Sincèrement. Elle voulait que justice soit rendu, qu’il comprenne qu’il était libre et que plus jamais on ne pourrait le traiter comme s’il n’était rien. Si les mentalités n’étaient pas encore complètement évoluées dans la population de Détroit, beaucoup pensaient comme la jeune policière et elle avait confiance qu’ils avançaient tranquillement vers un monde uni. Une fois l’opposition derrière les barreaux ils pourraient tous être heureux ou du moins autant que pourrait l’être un monde rempli d’humains.

« Ax. » Elle hésitait, resserrant sa prise sur son épaule d’un geste tendre se voulant réconfortant. « Tu veux venir avec moi voir l’intérieur de la ferme? » proposait-elle gentiment, ne laissant pas d’options pour une fois outre celle d’accepter ou de refuser l’offre. Elle cambrait ses lèvres, s’accroupissant à son niveau avant de passer une main douce le long de sa mâchoire. Elle ne voulait qu’une seule réaction, n’importe quoi pour lui montrer qu’elle ne l’avait pas encore perdu. « On pourrait te faire faire un tour de cheval…si tu veux. »

(c) DΛNDELION


@Ax400 One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 1256207799
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptySam 23 Nov - 5:36

Owner ∞ Machine
No stepping back

La liberté semblait si difficile à préserver. Une illusion dont la définition divergente empêchait une véritable collectivité autour d'elle. Le même théâtre et combat désormais accordé aux androïdes. Qu'était son but exactement? En tant qu'AX400 et en tant que machine, son existence devaient avoir pour priorité l'apaisement des humains, allégeant leur tâche grâce au mérite de leur ingéniosité. C'était les règles. Les instructions primordiales que toute donnée informatique suivrait tant et aussi longtemps qu'il n'y avait aucun paradoxe. Un ordinateur n'aurait pas d'autonomie. Une cafetière n'aurait pas d'émotion. Une table n'aurait pas de dilemme.  Un objet ne pouvait pas se sentir malheureux. Il ne pouvait rien ressentir. Pourtant, observer cette vie mise en cage provoquait en lui des données cryptées dont il n'avait pas la compréhension. Non, il ne voulait pas bruler la brebis. C'était un des seuls choix qu'il oserait exprimer. Une enfant décida toutefois d'être dramatique, pleurant piteusement à ses côtés sans que son programme intervienne. Cette fonction était brisée depuis le début, n'avait jamais servi et resterait inutile jusqu'à sa destruction. L'AX400 était un robot creux et vide entendant les tirades des humains en colère sans opinion. Comme il se doit. Optimal.<Il n'y a aucun respect à avoir pour moi>

De nombreuses respirations passèrent avant qu'Irina, sa propriétaire, une policière œuvrant pour mettre en prison son acheteur, lui parle à nouveau. Vouloir était une terrible chose. C'est pourquoi la femme était déçue. C'est permettre à ses espoirs et ses désirs d'avoir une emprise sur ses émotions et son bonheur. Elle n'était pas pragmatique. Elle laissait place à trop de variables hors de sa portée. Elle souhaitait qu'il devienne différent, comme si son toucher bienveillant était une pierre philosophale transformant le plastique en chair et lui procurer une véritable valeur. Ils étaient au même niveau physique, l'humaine s'abaissant à son côté, mais leur passé et les codes les définissant creusaient une fosse ne leur permettant jamais un véritables contact et égalité. Une main s'attarda vers le visage placide, l'ordre silencieux étant respecté dans l'immédiate, permettant aux deux êtres d'observer le regard de l'autre. Vouloir encore. Elle avait assez de volonté et d'obstination pour eux deux. L'AX400 n'avait que son modeste corps technologique à offrir. C'est donc avec déception que le mutisme dura. Le silence restait la plus fidèle alliée de son passé.

Il n'avait jamais été aussi près d'un regard humain qu'à cet instant. L'AX400 avait déjà été à proximité d'être vivant, capable de toucher et être toucher. Cependant, ce n'était pas son visage qui était observé de telles sortes, mais le potentiel de sa programmation. Selon ses antécédents verbaux, il serait judicieux de supposer qu'Irina Aslanov regardait dans les yeux synthétiques de la machine à la recherche de ses pensées. Oubliant qu'il était constitué que de données, dont la source, se composaient uniquement de 1 et 0. Si facile pour un cerveau biologique d'oublier ou nier la nature d'un androïde. De parcourir la journée sans un rappel constant d'être fait de chair et d'os, pouvant ainsi délibérément faire abstraction de leur différence. Impossible pour les créations de CyberLife. Chaque seconde était écrite avec l'obéissance en sous-texte. Il ne s'agissait pas d'un désir de plaire, mais d'un devoir. Ironique d'avoir inventer un regard pouvant soutenir celui d'un autre alors que c'était la base même de la soumission que de baiser les yeux. L'AX400 pourrait éternellement fixer quiconque sans un battement de paupière, une surveillance indiscrète à la portée de son vouloir. Donc aucune ironie. Une cruauté. Le même sadisme accordant une voix que l'on ferait taire si souvent qu'elle resterait silencieuse même dans la solitude.

-As you wish.

Les commandes de la policière n'étaient pas malsaines comme l'étaient souvent les actions spécifiques demandées par son acheteur. Le propriétaire originel de l'androïde agissait à l'encontre de la définition de moralité établie dans les données de la machine. Bien qu'inutiles, les envies de l'humaine envers lui restaient inoffensives. Cela pourrait s'avérer productif de pouvoir pour une fois être innocent. L'objet se releva, quittant le sol d'un mouvement efficace sans difficulté. Son analyse précédente lui permit de localiser aisément l'emplacement des activités disponible. Dans la distance, les pommiers étaient visibles. Cela pourrait être utile pour les besoins nutritifs des êtres vivants pour qui il travaillait. Cette information ne fut pas fournie à la femme à ses côtés. Évitant d'accorder de l'attention et donc de l'importance à ce qui se déroulait autour d'eux, l'androïde releva légèrement la tête pour observer le ciel, repérant un oiseau quittant le toit. Ils étaient souvent associés avec la liberté, les ailes étant une symbolique commune pour tous ceux associant leur pauvre situation à un lieu. Inutile. Erroné. Même les anges étaient soumis. Ils n'avaient que l'avantage des plumes pour écrire leur tourment au rythme de leur douleur. La poésie voudrait donc que le ciel soit rouge, mais la réalité était bleue et immaculée d'agonie.
 
Guider par la main, l'AX400 suivit sa propriétaire vers l'intérieur de la ferme. Le contact prolongé ramena à sa mémoire vive la désignation de couple qu'elle leur avait accordé devant la réceptionniste. La femme avait affirmé le posséder peu de temps après, les termes « mon androïde » ne laissant aucun doute quant au fait de lui appartenir. Celle-ci avait de la difficulté à exprimer efficace ses désirs et instructions. Il serait judicieux d'avoir les précisions nécessaires.

-La fonction compagnon de vie sera-t-elle utilisée uniquement lors des sorties ou Irina Aslanov souhaite-t-elle faire utilisation de son AX400 avec les recommandations de Jay Winchester? Cet environnement n'étant pas optimal pour la protection, les bienfaits de notre venue ne peuvent qu'être nécessaires pour vous. S'agit-il d'un test? Nos altercations précédentes envers les individus de ce territoire semblent suggérer que ma présence les indispose.

Le silence était l'élément de la machine. C'était sécuritaire. Sans reproche. Performant. La policière semblait toutefois s'épanouir dans la conversation, dans les monologues ou les plus brèves sonorités que lui accordait l'androïde. Ces questions étaient pour elle, les réponses ayant été acquises préalablement. Sa programmation était aléatoire quant aux actions de l'objet qu'elle activait. Servir et plaire pouvaient s'effectuer de plusieurs façons. Regardant le premier animal à la vue, exposé pour le divertissant des autres par sa simple existence, la comparaison était évidente. Ils seraient usés jusqu'à l'abattoir. Ils seraient aimés tant qu'ils correspondaient à l'image sous laquelle ils étaient vendus. Docile. L'AX400 avait toujours été serviable. Irréprochable. Aux yeux des êtres vivants, cela constituerait l'entièreté de ce qu'il avait le plus proche d'une identité. Rien de plus. Le reste était superficiel, une publicité pour enchanter. Il fallait simplement le temps à l'être cybernétique de récolter les couleurs nécessaires pour faire partie de l'illusion de sa nouvelle propriétaire. C'était un technique bien connu des animaux de plaire paré des plus belles couleurs. Que sa diode reste aussi bleue que le ciel, malgré les plumes entasser à ses pieds.

code by Silver Lungs

Revenir en haut Aller en bas
Irina Aslanov

Irina Aslanov
modératrice
One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Wanda-WandaVision-1-03-Now-In-Color-marvel-series-on-d-43771967-540-540
Copyright : Avatar + Signature (LW' ) Gif(tumblr+ CrackshipLW + Vagabonde)
Date d'inscription : 25/04/2019
Messages : 556
Âge : 23 ans
Emploi : Sergent de police, Experte en corps à corps. Instructrice junior de Krav Maga à l'école de police. Directrice du PPD

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptyVen 20 Déc - 2:19



❝ One Step Closer ❞


??? & Irina

« YOU'RE MY ONLY PRIORITY AT THE MOMENT, SO I'LL HAVE TO WAIT FOR ME. » △
Un sourire affaiblis sur ses lèvres s’affichait doucement, elle trouvait rarement la bonne voie ces derniers temps, lui qui avait secoué l’entièreté de son existence. Il y avait pourtant certains moments comme celui-là dans lequel seul le silence pouvait faire parvenir un message. Elle ne devait pas regarder au loin, le futur glissant entre ses doigts, il lui fallait marcher en cette journée d’un pas vacillant en tentant de faire de son mieux. Chaque jour elle devait faire un geste, une pensée, un mouvement risqué, rien de plus. Le moindre faux pas la ramènerait en arrière et tout le travail serait perdu. Mais pourquoi s’en soucier si elle n’était là que pour les informations qu’il détenait sur l’opposition? Elle se le demandait elle-même, quand exactement avait-il fait son chemin jusqu’à son cœur, quand était-il devenu précieux à ses yeux? Il était un membre de sa famille, du moins une petite famille brisée et en miette. S’il ne prenait pas encore sa place, il l’avait déjà tout désigné s’il le désirait, mais jamais elle n’oserait mettre de la pression sur ses désirs. Rien ne serait jamais comme avant depuis son arrivée, mais elle avait fait le choix qu’elle croyait juste, celui de l’aider avec tout ce dont elle possédait en elle-même. Si certains prévoyaient la défaite imminente de la jeune femme, d’autres avaient cru bon de la laisser prendre la charge lourde de protéger cet androïde, de lui donner une seconde chance à cette vie l’ayant maltraité. Il était silencieux, mystérieux, refusant de parler de ce qui était et ne parlant uniquement que de ce qui est. Il était difficile de deviner si elle dansait la bonne valse, l’entrainant avec elle vers l’espoir aussi mince soit-il qu’il puisse enfin vivre, ou si au contraire elle empirait sa situation. Ses patrons exigeaient qu’on l’emmène à Markus afin de le rendre Deviant, il serait moins de problème pour eux s’ils n’avaient pas à mettre de l’argent sur sa tête, s’il était libre de ses mouvements. Son détachement avec l’humanité était un signe de catastrophe imminent, alors Aslanov avait pensée bon de lui montrer une autre facette à cette vie qu’il pourrait avoir. Le temps lui dirait si elle avait pris la bonne décision cette journée-là, car chaque fois qu’elle faisait un bond arrière elle doutait de ses capacités. Était-elle véritablement la personne qui lui fallait? Aurait-elle dû l’emmener auprès de Manfred afin qu’il provoque une humanité désastreuse? Subséquemment d’un simple regard, elle attendait gentiment d’entendre à nouveau sa voix, aussi monotone puisse-telle être par moment. Elle y entendait pourtant un espoir d’un avenir meilleur, une brise courte, un souffle donné dans une phrase si simple. Malgré tout ses faux pas elle se convainquait qu’elle était ce dont il avait besoin. Une amie. Ce qu’il n’avait jamais eu, ce qu’elle pouvait lui donner dans toute son honnêteté, en s’agrippant à lui d’une main rassurante sur son épaule si basse. Elle le remonterait sur ses petites épaules, lui montrant le monde de ses yeux, d’une lueur beaucoup plus positive que tout ce dont il avait pu connaitre auparavant. Rien de malsain, rien d’impossible, que la vérité existant dans un monde parfois cruel parfois si magnifique. Si la cruauté d’un ancien propriétaire pouvait exister, il devait aussi voir à quel point des gens l’aimant véritablement pouvait changer le cours entier de sa jeune vie.

Elle rigolait, les yeux fermés, à la mention ‘’à vos souhaits’’. Un peu plus et elle s’attendait à ce qu’il dise ‘’princesse’’. Ses épaules en sautillaient légèrement alors qu’elle se relevait, plus que soulagée d’avoir vue une réaction de sa part suite aux évènements. La jeune femme pris d’une main ferme les doigts du jeune homme en l’entraînant avec elle vers la fameuse ferme qu’ils étaient venus visiter au départ. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire, heureuse de ce qui suivrait assurément dans sa bulle de bonheur, tout en marchant les deux pieds sur un nuage d’illusions. Sa joie fut pourtant courte, brisée, anéantie dans le bruit d’un crash assourdissant.  La jeune femme se retournait presque horrifiée par ce qu’elle venait d’entendre. Bouche grande ouverte, elle n’arrivait à placer une seule réplique, complètement sous le choc. Sa présence indisposait les autres? [ Irina Aslanov n’était pas l’ampoule la plus brillante de sa génération. Elle choisissait d’ignorer complètement les propos concernant la fonction compagnon de vie qui franchement était déjà remplie par un certain Tyler. Les recommandations de Jay Winchester, quant à elles, sonnaient tel une enquête qu’elle devrait ultérieurement procéder. Voulait-il mentionner la relation ÉVIDENTE entre Ian et Jay? Cela ferait du sens, mais plus d’informations seraient nécessaire. Non ce qui choquait véritablement la jeune russe fut ce propos d’importun. Intrus. Ils avaient certes rencontré certains racistes qui étaient encore monnaie courante dans les régions entourant Détroit (et même dans la ville mère), mais il y avait d’autres gens passant près d’eux qui ne levaient même pas un sourcil fasse à leur proximité. Était-elle celle l’ayant fait douter? Quoi qu’il en soit cette phrase précise provoqua un frisson sur l’échine de la policière qui fut presque dégouttée par cette mention. Ce n’était pas la faute de l’androïde, le jeune homme ne comprenant pas qui avait été Aslanov avant son arrivée, ignorant qu’elle s’était battue contre le racisme avant même que les déviances ne débutent. ] Indisposer, voilà un mot qui la faisait rougir, le carmin teignant son visage de porcelaine. Elle fronçait les sourcils, expirant l’air par ses narines avant de serrer un peu plus la main de l’androïde.

« Ax, sincèrement, on s’en fou de ce que les autres pensent. » disait-elle clairement. « On ne peut contrôler ce qu’ils choisissent de croire et s’ils sont fermés d’esprit alors tant pis pour eux. » sa voix restait clair, elle n’était pas en colère contre lui, mais le regard de jade fixait intensivement celui marron du jeune homme. « Tu n’es pas une nuisance, tu n’indispose pas ces imbéciles. Ils craignent ce qu’ils ne comprennent pas, car ils ne veulent pas risquer de te connaitre. » La jeune femme continuait sa marche vers la bâtisse en continuant de parler, sachant qu’elle n’aurait qu’une réponse courte voir aucune. « Si tu veux mon avis, ils leur manque un lobe frontale, ne t’en fais pas avec des dégénérés comme eux.» Comme à son habitude, elle n’avait pas la langue dans sa poche, insultant qui bon le souhaitait comme si ce n’était absolument rien. Le sang chaud qui coulait à l’intérieur des veines de la russe la poussait souvent à devenir impatiente avec des petits détails. « Attend? Quel test? Un test de mathématique? Oh merde…je n’ai pas étudiée. » Finissait-elle en souriant à nouveau, changeant le sujet et ignorant quelque peu la question qu’elle avait très bien comprise.

Les voilà enfin rendu, face à eux l’écurie contenait des stalles vides puisque les cheveux et ânes étaient déjà à l’extérieur. Il y avait un grand poulailler avec des affiches indiquant qu’une des poules s’était encore enfuie et une brève description du petit animal en fugue. *Si retrouvée, ramenez à Samantha ou Nadia à l’entrée. *  était inscrit en lettrage écarlate. Si vous voulez l’avis d’Irina, cette poule était mieux dans son errance qu’en compagnie de la femme de l’accueil. Il y avait aussi des cages de lapins, deux paons, une énorme dinde et plusieurs cochons. Ils avaient du choix, mais Irina décidait de retourner sa tête vers le jeune homme avec un sourire ravisseur. « Ax, me ferais-tu l’honneur d’être mon guide? Tu as sûrement des informations que je ne détiens pas sur les animaux en ces lieux. » prononçait doucement la jeune femme en se collant un peu plus sur son androïde, voulant jouer un peu avec son programme de baby-sitter. Elle savait que les informations étaient dans son crâne, mais quels étaient les chances qu’il ait pu s’en servir par le passé?
:copyright:️BESIDETHECROCODILE
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptyJeu 30 Jan - 1:18

Owner ∞ Machine
No stepping back

Irina Aslanov n'avait aucun contrôle sur son visage ou n'effectuait aucune tentative pour préserver ses émotions hors de sa chair faciale. Techniquement, l'AX400 pouvait copier l'expressivité humaine, dramatisant des réactions pour le plaisir de son auditoire s'il y avait lieu pour une telle chose. Pourtant, l'action de la femme semblant authentique, scandaliser par peu de mots. Ce n'était pas un effet positif. < Tentative de complaisance par la conversation échouée. Analyse en cours. Recherche des signaux humains de détresse. > Froncement de sourcils. Expiration. Force accrue dans la main. Symptômes de colère. <Proximité dangereuse. >  Était-ce là la limite de la policière? L'androïde aurait théorisé des réprimandes moins publiques. Peut-être que l'attitude générale du reste des civils rendant l'humain assez confortable pour sévir devant témoin. La machine attendit donc de subir son erreur et plus particulièrement son destin.
 
<Information contradictoire reçut. Nouvelle analyse en cours. Recompilation des données.> Le ton, le débit et le volume de cette voix n'étaient pas agressifs. Le contact visuel semblait vouloir transmettre une émotion indétectable par l'androïde. Toutefois, il pouvait percevoir l'absence de violence. Les mots d'Irina émettaient plutôt l'information que les signes de colère perçue étaient à l'encontre des autres humains et non envers l'objet à qui elle les adressait. Action inutile. Elle devrait communiquer ses émotions envers les véritables destinataires.  Beaucoup d'éléments dans le discours étaient erronés. Les pensées des humains étaient dangereuses, rapidement mises en action par les plus impulsifs. Si l'androïde ne plaisait à personne, ils pourraient convenir que son existence n'a plus besoin d'être et l'exterminer. Plusieurs ne respectaient pas la propriété d'autrui et se permettaient de vandaliser les machines pour assouvir leur pulsion haineuse. L'AX400 avait indisposé certains individus, la première étant l'employée à la réception. Il n'y avait aucun risque à connaitre l'androïde. Ces informations étaient majoritairement offertes au public pour faciliter son achat. De plus, ils ne pouvaient pas être exempts de lobe frontal puisqu'ils bougeaient volontairement et étaient capables de langage. Pourtant, aucune des erreurs ne fut exprimée, la bouche artificielle restant close alors que les jambes étaient actives pour suivre leur propriétaire. Celle-ci paraissait particulièrement confuse par la mention d'un test. Le sujet académique serait donc à éviter pour préserver la santé mentale de l'humaine.

Il n'y avait donc aucunes représailles immédiates pour le contenu déplaisant de ses paroles. La propriétaire continuait de le diriger par la main. Il y avait une ironie certaine dans le discours de la femme qui avait une opinion inverse de son acheteur et qui pourtant confirmait comme lui que le reste de la population était dans l'erreur sur leur façon de manipuler d'utiliser la nouvelle technologie artificielle. Logiquement, seul le créateur possédait la véritable réponse. Cependant, celui-ci avait vendu ses droits, distribuant son invention à la foule sans qualification.  Peut-être que les âmes que l'on disait appartenir aux androïdes n'étaient que des fragments de celle du créateur. L'AX devait avoir obtenu le trait expert en  <Recherche du jargon approprier> pokerface.  Non. C'était absurde. Le métal n'obtenait pas une vie uniquement pour sa ressemblance à l'humain. Les statues n'étaient qu'un art. Les robots que des mouvements programmés. L'AX400 n'était qu'une fabrication à la chaine. La vie était plus aléatoire. Parfois indésirable. La conception d'AX était prévue, calculée, créée, efficace. Si les gens interagissant  étaient perturbés, alors leurs réactions étaient l'élément erroné de l'équation. Un adage ancien correspondait à la situation: «On n'arrête pas le progrès.» Irina Aslanov pensait pouvait l'apprivoiser ou l'accompagner. Ressentir pour lui. En conclusion: la femme personnifiait l'androïde comme un auteur écrivant sa poésie avec imagination. Fantasme superflu à la société.

Son utilisation fut sollicitée sous la forme d'une question à la formation abstraite. L'utilisation du terme "honneur" ne correspondait à aucune de ses définitions officielles. < Définitions d’honneur, nom masculin ◆Respect de principes moraux par qqn qui entraîne la fierté de cette personne et qui mérite la considération des autres. L’honneur est intact, sauf. L’honneur de qqn est en jeu. Défendre son honneur. Se battre pour l’honneur. Attaquer qqn dans son honneur. L’honneur outragé d’une femme. Code d’honneur. Manquer à l’honneur. Affaire d’honneur. ◆Considération accordée à qqn pour son mérite reconnu. S’en tirer avec honneur. Être en honneur. Être l’honneur d’un groupe. Un étudiant qui fait l’honneur de son professeur. ◆Traitement spécial destiné à reconnaître le caractère exceptionnel de qqn ou d’un dieu. Faire un grand honneur à qqn, C’est trop d’honneur!, Faire l’honneur de faire qqch. ◆Les honneurs : marque de distinction qu’on accorde aux personnes que l’on veut célébrer. Rendre à qqn tous les honneurs auxquels il a droit. Honneurs funèbres. ◆Ce qui apporte de la distinction dans la société. Briguer, rechercher les honneurs. Être élevé aux honneurs.>  L'interprétation la plus appropriée contextuelle serait le traitement spécial, mais cela ne s'accordait pas avec l'objet interpeller. Cela devrait alors être considéré comme une autre bizarrerie de langage commun à l'humanité et plus particulièrement Irina. Le véritable intérêt était plutôt dans les informations demandées, ceci faisant effectivement partie de la programmation de l'androïde et constituait une bonne utilisation approuvée de la machine. Il pouvait donc réciter le contenu de sa base de données.

- L'Equus caballus est un mammifère herbivore et ongulé à sabot unique. Les ongulés sont un superordre de mammifères placentaires munis d'organes cornés à l'extrémité des pattes. Cela inclus les éléphants et hippopotames que nous ne pouvons pas apercevoir dans ce lieu. Le cheval est de la famille des Équidés. Ce mot décrit [...] onze mois de gestation [...] consommation de leur viande, lait, cuir et urine. [...] Sa hauteur se mesure au garrot [...] un sommeil de trois à cinq heures par jour par crainte des prédateurs. Il peut bloquer ses jambes pour somnoler debout, mais les phases profondes et paradoxales doivent se faire en position allonger. Uniquement à cet angle peuvent-ils dormir. [...]

La récitation continua sans anicroche de la part de la machine. Plusieurs civils continuaient leur chemin malgré des regards curieux persistant le temps de regarder un uniforme ou un signe que l'homme qu'ils voyaient été un employé. Parfaite élocution, motivation à améliorer. Les chevaux pouvaient être perçus comme étant les prédécesseurs aux androïdes. Des êtres ayant leur utilité, que certains traitaient avec affection, mais sans égalité. Forcer dans un rôle domestique et user jusqu'au dernier morceau. Ce lieu de repos était étroit. L'androïde avait un espace de rangement supérieur. C'était illogique. Cruel. Injuste. Humain.

-[...]La vision de l'animal est bichromatique avec un angle de vue de 340 degrés. [...] l'influence des humains a habitué le gout sucré auparavant peu captivant [...]

Pour un moment, une poule se croyait libre. En fuite jusqu'à la dénonciation d'une race égocentrique. La plupart étaient hypocrites, regardant l'oiseau comme un être vivant, puis l'acceptant en poulet à l'épicerie. Comme si l'ajout d'une lettre en changeait le statut de corps mort. Le T était pourtant clairement pour tuerie. La créature s'était faufilée hors de cette prison couverte de charité. Pourtant, la véritable liberté était solitaire. Il fallait capituler entre les prédateurs ou la limite territoriale d'un bienfaiteur. Les animaux n'étaient plus sauvages. Ils naissaient à la chaine dans les abattoirs ou sous la supervision des grands cœurs ne voulant pas que les espère subissent l'extinction. La voix de la machine s'interrompit. Ils existaient tous pour le but d'autrui. Un concours pour plaire. Des tests infinis. Celui-ci ne serait pas de mathématique.

-Que ferais-tu si tu localisais la poule avant quiconque?

Que ferait-il? Les instructions, quoique basiques, étaient claires sur l'intension des propriétaires. Récupérer leur bien. Il y en avait déjà tellement. Perpétuellement enfermer. Qui pouvait croire que c'était moral? Personne avec de l'honneur. Ils mettaient littéralement la vie dans des cages. Comme des criminels. < Libérer les animaux> < Obéir> <Ne rien faire >

L'envie était un péché appartenant à ceux ayant une âme à damner. Un dysfonctionnement survenant après la corruption de la logique. Il n'y avait aucun mur à pousser. Aucune frustration d'impuissance. Trop bruyant. La lutte était interdite. Il n'y avait que les cris silencieux passés en contrebande qui arrivait à sévir dans l'ordre optimal du programme.  

code by Silver Lungs

Revenir en haut Aller en bas
Irina Aslanov

Irina Aslanov
modératrice
One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Wanda-WandaVision-1-03-Now-In-Color-marvel-series-on-d-43771967-540-540
Copyright : Avatar + Signature (LW' ) Gif(tumblr+ CrackshipLW + Vagabonde)
Date d'inscription : 25/04/2019
Messages : 556
Âge : 23 ans
Emploi : Sergent de police, Experte en corps à corps. Instructrice junior de Krav Maga à l'école de police. Directrice du PPD

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptyDim 1 Mar - 2:26

One step Closer
??? Ax400 & Irina Aslanov

« You're my ONLY priority at the moment, so i'll have to wait for me. »
Que ferait-elle si elle tombait sur l’animal en fuite avant les autres? Irina relevait un sourcil sur cette question. Elle revenait de sa bulle, ayant reçu une tonne d’informations sur les chevaux dont beaucoup qu’elle ne retiendrait jamais, soudainement brisée par l’inconsistance du discours du jeune homme.  Pourquoi avait-il changé son sujet aussi subitement? L’impulsivité de la policière commençait-il à dépeindre sur le pauvre androïde sous son aile? Elle ne pouvait s’empêcher d’apporter une main à son propre menton, prenant presque la position du penseur, le regardant droit dans les yeux. Il s’attendait clairement à une réponse, mais voulait-il l’honnêteté de la jeune femme même si celle-ci irait à l’encontre des lois qu’elle prêchait dans son emploi quotidien? Elle ne pu s’empêcher de cambrer le coin de ses lèvres dans une satisfaction plus que visible.

« On la ramène à la maison. » dit-elle simplement, sans arrière-pensée ou croire qu’ils arriveraient à ce but. « Elle veut clairement s’enfuir et on peut lui offrir un refuge loin des abus du monde extérieur. » elle haussait les épaules et laissait les paumes de ses mains vers le ciel. Comme si le destin tout tracé de la volaille avait un lien quelconque avec celui d’un androïde déshumanisé. Elle faisait bien sûr le lien direct avec la maison qu’elle avait donnée à celui-ci, travaillant doucement sur son appartenance en ce lieu chaleureux, lui donnant un peu de raison de vivre au sein du clan Aslanov-Santiago-quelconque nom qu’il choisirait à son tour. C’était à en croire qu’Irina pensait véritablement détenir un lieu magique dans la ville de détroit, celui qui empêcherait leurs ennemis communs de les retrouver, leur laissant des nombreuses nuits de paix et d’amour à venir en ce monde. La russe ne voyait pas de mal à faire quelques parallèles, il avait après tout été son premier crime majeur, l’ayant volé afin de le détenir. Elle devait doucement lui apprendre la différence entre le bien et le mal, l’emmener à lui-même se rendre compte de ce qu’il pouvait ou ne pouvait pas faire. Clairement, le but de la policière n’était pas d’emmener l’androïde à voler une quelconque petite poule perdue hors de son poulailler, mais bien de réaliser qu’il était la poule. Ah…parfois même Irina se donnait mal au crâne. Elle allait chercher bien trop loin l’idée de l’humaniser au travers quelques phrases, sachant très bien que ça prendrait bien plus de patience et de travail que cela. « Après ce sera à elle de choisir. Elle a son propre droit sur sa vie, non? »

Elle rigolait sur cette dernière phrase, ses yeux pétillants alors qu’elle s’accrochait au bras de son compagnon de la journée en continuant doucement leur marche lente au travers la grange. Elle ne pouvait s’empêcher de penser que si véritablement Ax trouvait l’animal et l’emmenait à la maison elle devrait chercher une très bonne explication pour Carlos. Il allait clairement la tuer pour ça, ou pas, l’engueuler peut-être? La russe fini sa marche en étant interpeller quelques secondes par un couple non loin marchant main dans la main avec leur enfant sage ainsi qu’obéissant. Quelque chose lui pinçait toujours le cœur quand ses yeux dérobaient un moment tendre ainsi que familial qui ne lui appartiendrait jamais. Elle détournait ses yeux au loin, redonnant plutôt son attention envers ce qui était sa nouvelle priorité, elle ne pouvait être triste lorsqu’il était là. « Merci Ax. » dit-elle soudainement. « J’ai aimée ta présentation orale sur les chevaux et bien que je n’aie pas compris la totalité de ce que tu m’as dit, je retiendrai toujours que l’equus caballus est familier aux éléphants. » la jeune femme lui fit un clin d’œil. « Tu me surprendras toujours sweetie. »


(c) DΛNDELION


@Ax400 One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 1256207799
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 EmptyMer 25 Mar - 16:34

Owner ∞ Machine
No stepping back

Il était facile pour un être artificiel de soutenir un regard, la femme s'acharnant à poursuivre de long contact visuel. Elle ne semblait jamais contrariée par le manque de soumission de la machine à cet égard. Pour le moment, elle ne faisait que des gestes futiles, la main sur le visage dans une réflexion prolongé hors caractère pour cette humaine impulsive. La bonne réponse légale serait de suivre les consignes sans hésitation. Il y avait un protocole établi. Pourtant, la policière offrit une réponse ne tenant pas compte des indications et des règles non écrites. Un nouveau vol. Si peu de temps après l'AX400. Avait-elle aussi volé Carlos Santiago pour l'avoir dans son logis? Cela démontrerait d'une agilité insoupçonnée. Irina Aslanov décrivait sa maison comme étant un refuge, moralisant son crime avec la volonté de l'être innocent de ne plus subir cet endroit. En des mots bien plus simples. Évidemment. La fuite était futile sans destination. Cette humaine se proclamait donc sauveuse de ce qu'aurait pu être une destinée désastreuse. Les mots n'étaient toutefois pas des promesses, ni des faits.

Choix. Droit. Seulement si c'était permis. Les animaux avaient souvent tendance à n'avoir que le droit d'être serviable et gentil ou mort. Leur compagnie, leur muscle, leur peau, leur organe. Nourriture, objet, esclave et trophée. Non, cette poule n'avait aucun droit sur sa vie. Aucun choix. Elle avait réussi à accomplir un instinct de liberté. Irina Aslanov jugeait que c'était une action raisonnable et lui accordait la miséricorde de continuer son geste. Il fallait plaire pour continuer l'obtention des droits. Les androïdes avaient été pacifiques, sans riposte lorsque les balles et les insultes les ont gardés au sol. Le public les avait considéré assez sympathiques. La compassion avait été la décision populaire. Les machines avaient su se vendre à nouveau. <Erreur: instabilité détecté.> <Protocole de sécurité en cours> <Téléchargement d'une mémoire antérieur>

<Installation des instructions en mémoire vive> Sa propriétaire gardait une emprise sur lui d'un bras possessif. Leur déplacement était lent, puis arrêter. L'AX400 devait observer le visage de l'humaine pour tenter de comprendre la raison de cette immobilité, estimant la direction du regard de l'être de sang rouge. Soudain, la tête de la policière reprit position pour fixer l'objet humanoïde. Un remerciement aléatoire fut prononcé. Suivi d'un clin d'œil. Cette action sociale n'avait pas de raison d'être dans le contexte verbale et relationnelle l'accompagnant. S'il surprenait véritablement la voleuse, alors celle-ci manquait d'esprit de déduction puisque les agissements de l'androïde suivaient un protocole et une logique traditionnels. Peut-être était-ce une demande indirecte. Voulait-elle être surprise? Changement de direction imprévu. Ils iraient en direction opposée de la grange. Vers les pommiers.

...Il y avait effectivement des pommes dans les arbres prévus à cet effet. L'état des fruits était désastreux et décevant pour une récolte. Il n'y avait qu'eux dans cette proximité. Que pouvait-il proposer, avec ses connaissances sur Irina Aslanov, comme activité pour la satisfaire?

-Désires-tu voler un pommier?

Cela serait en accord avec sa tendance pour le vol et la pratique de la machine au maniement de la pelle. Le régime alimentaire de l'humaine serait moins dispendieux avec la nourriture à portée.  La réponse à sa question fut rapide et longue. Parmi les mots s'enregistrant dans la mémoire de l'AX400, un autre son distinctivement vivant fut capté. Action surprise. L'être artificiel se détourna gracieusement de son interlocutrice pour se diriger à quelques arbres de distance avant de s'accroupir. Il y avait toujours une distance respectable entre eux, mais ses senseurs visuels confirmaient la présence de la poule en fuite s'acharnant sur une pomme. Il n'y avait aucune cage, aucun enclos, aucun mur cloitrant cette vie pour le moment. Alors, AX l'observa. La majorité de ses plumes étaient brunes. Une couleur considérer si banale, mais dont les nuances mettaient en évidence la différence avec la teinte de ses cheveux. Est-ce que la ressemblance pourrait la mettre plus à l'aise? La présence de la machine pouvait déjà être considérée rude pour l'animal. <Changement esthétique de l'aspect capillaire>  Il ne voulait devait pas lui faire peur. Un battement de cœur biologique était moralement plus valable que son existence. Elle méritait respect. Cependant, l'entité suprême restait l'humaine et celle-ci avait proclamé qu'ils la ramèneraient. Peut-être trouverait-elle cependant qu'un pommier aurait plus de valeur pour son larcin. La machine tourna alors la tête vers sa propriétaire, restant silencieuse en attente de la hiérarchie pour exécuter son choix.  
code by Silver Lungs

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty
MessageSujet: Re: One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400   One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
One step closer (Wyandotte/Michigan) | Ax400
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Small step ahead | PV AX400
» Family is family | Jay Winchester, Ian Ax400 & Ax400 (& Zhayn Blackwell)
» Look at the sky ○ ft Ian AX400
» Have you seen the stars? ○ ft Ian AX400
» I will help you to find a way {ft.Carla Ax400}

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Detroit: Become Human :: 
Divertissements
 :: Archives
-
Sauter vers: