« Mais b*rdel ce n’est pas ça que je te dis! » s’énervait-elle dans la salle de réunion. « On l’a trouvé au sein de l’opposition, tu lui donne combien d’heures avant qu’ils reviennent le prendre et l’annihiler? » Ses cheveux fouettaient le vent alors qu’elle se retournait furieusement, poing fermé, yeux rivés sur chacun d’entre eux. « On doit démarrer le programme de protection des témoins, sinon ce sera foutu, cette descente aura été complètement inutile! » et elle tapait du pied, la rage transperçant son corps alors qu’elle exprimait son point de vue de façon prononcé. Humains, androïdes, peu importe qui était dans le besoin la russe se donnait à fond afin de le protéger. Pourtant ses paroles ne semblaient pas convaincre son directeur, stoïque, il ne faisait que cligner des yeux et abaisser sa main afin de lui faire signe de se calmer.
« Tu le veux? Très bien. Prends-le, ce sera ta responsabilité. » ces mots avaient sonné tel un écho, tombant au creux de l’abysse de ses pensées, alors que sa tête tournait à une vitesse folle. Le succès de cette mission dépendait entièrement d’une femme qui n’avait même pas le temps de s’occuper d’une plante, la délaissant à son colocataire tout aussi désordonné qu’elle. Son regard voulait tout dire, elle était confuse, prise sur le fait et incapable de donner une réponse. Ils avaient réussi un exploit, faire fermer Aslanov ça méritait plus qu’un trophée, pourtant elle ne fonctionnait simplement plus. Son regard dériva vers l’androïde tout aussi stoïque que son employeur à son bureau, un soupire rejoignant doucement ses lèvres alors qu’elle prenait une décision, fronçant ses sourcils en évaluant les risques. « J’y arriverai. » dit-elle simplement avant de sortir du bureau et de le rejoindre « Personne ne m’en empêchera. » murmurait-elle dans une détermination plus qu’évidente.
/Ellipse temporelle/
La pression, le stress de la performance, il n’y avait rien de mieux pour Irina qui lisait son rapport avec le sang bouillant dans ses veines. Elle était multitâche ce matin-là, buvant son café, annotant des détails sur une enquête en cours tout en lisant les insultes passive-agressive d’un patron qui trouvait qu’elle avançait bien trop lentement avec la tâche qui lui avait été confiée. Ce n’était pas faute d’avoir tout tenté, mais le pauvre revenait d’un traitement psychologique qu’elle favorisait de ne jamais savoir, il était très difficile de l’humaniser et l’emmener à avoir des interactions parfaitement indépendantes de la volonté de la policière. Elle frottait son front, soupirant son impatience d’une respiration rapide, regardant à nouveau les quelques mots surlignés. Plus vite, des noms, programme en danger, par sa faute. À en croire son patron elle était la responsable directe de ce manquement, comme si elle faisait exprès, alors qu’au contraire Irina tentait justement d’éviter les stress inutiles sur ce pauvre jeune homme. Elle ouvrit sa page dans l’intention de répondre sans se rendre compte qu’elle tenait encore sa tasse de café en main, renversant le restant du liquide sur son clavier, créant un cours circuit complètement évitable. « AHHH! » Ce fut automatique, une réponse impulsive alors qu’elle se reculait de sa table de cuisine, sentant sa rage augmentée. Son patron devrait attendre, elle venait de griller l’ordinateur de Carlos qui avait eu la gentillesse de lui passer, ça allait coûter cher comme faute d’inattention. Tirant sur ses cheveux sans non plus les arrachés, Irina se reculait jusqu’à rencontrer le mur, croisant ses bras et retenant sa colère. « Quand il pleut, il tombe des cordes.» Misérable, la jeune femme affaissait ses épaules, rien ne valait d’apporter encore plus de misère dans cette maison. Elle se ressaisissait, tentant de contrôler cette peur qu’elle cachait, ce malheureux sentiment qu’elle était totalement entrain d’échouer et de décevoir ses supérieurs. S’il n’y avait qu’un détail à savoir sur Irina s’était qu’elle était la femme la plus résiliente qu’elle connaissait, se relevant malgré tous les obstacles sur son chemin, trouvant toujours une solution à ses problèmes. Sa solution actuelle étant de se mettre un sourire aux lèvres, un visage empli de bravoure et d’optimisme, avant d’aller rejoindre son invité. Aujourd’hui était un nouveau jour et la jeune femme comptait continuer son travail avec lui coûte que coûte en commençant par lui donner des choix qu’il devrait prendre de son propre gré. Un petit pas à la fois, c’est tout ce dont ils avaient besoin pour le moment, c’est ce qu’elle comptait continuer peu importe qui déciderait de lui crier dessus. Il était hors de question que quelqu’un stresse ce AX400 qui d’ailleurs devrait peut-être avoir un nom propre. « Petit pas Irina, rien de brusque. » se répétait-elle, mentionnant son propre nom alors qu’elle s’approchait de son ancien bureau devenu une chambre. Elle toquait à la porte délicatement, apposant son oreille sur la porte afin de tenter d’entendre le moindre bruit. « AX? » disait-elle presque trop joyeusement. « Bon matin, je peux entrer? » Sa voix était pétillante, à en croire que son malheur n'était jamais arrivé. Pauvre ordinateur qui dégoutait encore de ce liquide énergétique.
Sujet: Re: Small step ahead | PV AX400 Mer 24 Juil - 4:05
Owner ∞ Machine
Skip a step and risk to start again
Silencieux. Calme. Une tension subtile passant inaperçu. La pièce était propre, ranger, optimal. Ennuyeuse. Le territoire de travail se limitait ici. L'extérieur était interdit, comme l'était la situation précédente de l'androïde. Ses ordres étaient limités, probablement jusqu'à ce qu'il prouve l'efficacité de son matériel. La voleuse devait être méfiante de la marchandise obtenue dans un entrepôt illégal. Peut-être craignait-elle un dysfonctionnement de la part du modèle AX400. <Elle semble être mal programmée elle-même> Peut-être ne savait-elle pas comment fonctionnait la machine? Cette humaine ne semblait pas avoir un mode d'emploi ou reconnaître le rôle d'un androïde. Il était absurde de garder un outil optimal et pratique dans une pièce déjà nettoyer. C'est plutôt le reste de la maison qui nécessitait un entretien.
La policière est une nouvelle propriétaire hors norme. Son mode de pensée ne coordonnant pas avec la routine, ancienne ou récente, établit par l'AX400. Les paramètres de services sont inquiétants inconnus. La femme et plusieurs autres humains avaient directement adressé la parole à l'androïde, souhaitant entretenir une conversation, tentant de le persuader qu'il ne s'agissait pas d'un comportement déviant de leur part. <Imperturbable. Inamovible. Sans volonté> Leurs efforts furent vains et leurs espoirs s'unirent envers une seule personne: Irina Aslanov. La même humaine ayant blessé son précédent propriétaire, gagnant l'objet après avoir endommagé son futur bien au passage. La machine fut réparée rapidement. Des décisions furent prises. Les mots affluèrent pour parfois se taire sur de plus longue période pendant lesquelles l'AX400 restait reclus dans cette pièce. En attente des ordres. Devait-il commencer de lui-même? <Aucune initiative>... <Jamais>...<Erreur>...Certains propriétaires préféraient leur machine dérégler. <Pas moi. Optimal>
~Ellipse temporelle plus courte~
<01000001 01110101 01100011 01110101 01101110 01100101 00100000 01101001 01101110 01101001 01110100 01101001 01100001 01110100 01101001 01110110 01100101 > La consigne était intégrer dans la base de son codage, apparaissant dans ses messages du système central à plusieurs reprises, un rappel constant. Les fonctions de l'androïde étaient plus stables lorsque la machine était utile. Même si les agissements de sa propriétaire n'avaient aucun sens apparent, la supériorité humaine impliquait de ne jamais contredire leur stupide décision. Celle-ci semblait le méprendre pour un animal de compagnie, sortant parfois l'AX400 de la pièce confinée, lui parlant, le touchant, n'exigeant rien. Il n'était pas programmé pour être un divertissement animalier. Ni pour les adultes. Souhaitant-elle activer sa fonction de nourrice en agissant comme un enfant? Certains comportements étaient assez illogiques pour envisager cette théorie. L'arrangement de l'espace était désastreux. <Aucune initiative> Pourquoi n'utilisait-elle pas ses paramètres ménagers? La propriétaire était plus intéressée à le faire parler. Elle était décidément mal renseignée sur les fonctions des androïdes. Les seuls mots permit étant:
- Fonctions optimales.
~Autre ellipse temporelle~
Un cri.< Danger? > Aucune intonation douloureuse. Surprise et colère. Il fallait agir précautionneusement, la mauvaise humeur humaine pouvait mener à des actes nocifs et impulsifs dérivant vers l'agressivité. Pour l'instant, la propriétaire avait démontré une plus forte tendance à parler avec les objets qu'à les brutalisé. Pourtant, il n'était pas méconnu que les émotions dérègles l'esprit et crée un comportement dichotomique. <Reste> Il n'y avait pas de suite. Juste des bruits ambiants. Fausse alerte. Aucun dommage à la machine. Information hors de portée. Insignifiant. Juste l'AX400 assis sur un lit, les yeux fixés sur le mur intérieur. En attente. Opérationnel.< Prenant la poussière>
Un nouveau son. Un cognement sur la porte de bois. Inutile. Le lieu appartenait à l'humaine et elle été libre d'y accéder à tout moment. La question devait être rhétorique, mais pourtant elle n'entrait pas à l'intérieur. Désirait-elle que l'androïde interprète un serviteur? Selon les observations précédentes, il était tout à fait plausible qu'Irina Aslanov souhaite jouer au maitre. L'AX400 n'était pourtant pas un acteur. N'entrant pas d'elle-même, mais voulant entrer, la conclusion logique fut qu'elle voulut se faire ouvrir. <Immobile ou serviable>Une machine inutile était un outil recycler au mieux.< Jamais>Ainsi soit-il. D'un geste rapide, efficient, la distance fut parcourue. Un mouvement suffit pour ouvrir la porte. Un poids se cramponna aux vêtements de l'androïde ainsi qu'à la surface plus dure composant son corps mécanique. Aucun geste ne fut fait pour empêcher la chute. Immobile à nouveau, la tête incliner vers le mouvement, en attente. La porte était ouverte.
Emploi : Sergent de police, Experte en corps à corps. Instructrice junior de Krav Maga à l'école de police. Directrice du PPD
Sujet: Re: Small step ahead | PV AX400 Ven 26 Juil - 5:19
Small steps ahead
AX400 & Irina
« Laws catch flies but let hornets go free »
Juste avant de tomber elle se rattrapait sur l’androïde par pur réflexe. Ses cheveux frottaient sur le sol alors qu’elle avait adopté la position de la danseuse de salsa faisant la grande finale, à la différence près du manque de confiance plus qu’évident sur son visage et de ses jambes qui rattrapaient à peine cette posture inconfortable. Note : AX était un excellent partenaire de danse, il n’avait pas bronché d’un seul millimètre, à en croire qu’elle ne pesait rien pour lui. Irina avait tendance à oublier la force des androïdes contrairement à celui des humains, elle retenait donc son souffle, s’attendant à rencontrer le sol d’une seconde à l’autre. S’il ne l’aidait pas dans cette posture fâcheuse, au moins il ne la jetait pas non plus par terre sans aucune délicatesse, c’était une amélioration (ou pas?). Un sourire mal à l’aise vint se cambrer très doucement sur ses lèvres, sourcils froncés, elle évaluait comment se sortir de là le moindrement gracieux. Quoi que – ce n’est pas comme si Carlos était à la maison pour admirer le coup du Karma en direct- elle relâchait sa prise et s’écroulait au sol sans délicatesse. Elle émit un -humf- court, se relevant rapidement et secouant ses jeans de la pseudo-poussière qui ne s’y trouvait pas. « Bon matin! » Disait-elle à coup de grande énergie, croisant ses bras, oubliant parfaitement ce faux pas qui la précédait -ainsi que tous les autres de ce matin-. « Bien rechargé? Le lit est confortable? Les couleurs te vont? Attend non! » Elle succédait des phrases -des questions- sans réel sens, son cerveau tournant à milles à l’heure alors qu’elle inspectait son ancien bureau minutieusement du regard. Le lit n’avait pas bougé d’un pouce -quoi que AX était un androïde après tout, il n’avait pas besoin de dormir, devait-il pour autant s’empêcher d’être allonger? - Les rideaux étaient encore grand ouvert, la pièce dans un état impeccable, plus qu’elle ne le fut jamais entant que bureau personnel pour tout admettre. C’était une petite chambre fonctionnelle, rien d’extraordinaire, mais tout ce qu’elle pouvait offrir en si peu de temps. Un chez lui, une appartenance, un bien qui lui était réservé. La rousse soupirait, par réflexe plus qu’intention formelle, avant de se redonner son attention à son invité. « J’ai eu une idée, aujourd’hui nous allons sortir dehors afin de prendre un peu d’air, enfin par dehors je veux dire[…] » et elle continuait sur une explication qui ne prenait pas de fin à propos du jardin dont elle aurait du s’occuper depuis longtemps déjà. Prétextant par tout les moyens que c’était une tâche, alors qu’en réalité elle voulait simplement l’empêcher de rester contraint dans sa petite chambre. Tout pour le voir s’épanouir, en oubliant le danger, en oubliant les raisons qui l’avait mené chez elle. – Elle n’oubliait jamais totalement, le déni était simplement puissant. – « […] et donc on pourrait toujours aller au super centre t’acheter d’autres vêtements? Ou un autre complet de lit, parce que bon celui-ci est mon vieux drap d’invité, tu mérites plus récent. » Elle se parlait seule plus qu’autre chose, même en incluant AX elle se doutait fortement qu’il ne répondrait pas. Il n’était pas encore rendu à cette étape. C’est à ce moment précis, alors que ses pensées allaient vers le fait qu’ils pourraient prendre la voiture de Carlos qu’elle se rappelait l’ordinateur. « OH B*RDEL!»
La réaction fut immédiate, les pas d’Irina glissant dans son couloir de bois dû à ses bas, alors qu’elle se tenait sur les murs pour arriver dès que possible dans la cuisine. Il était là, mort, imprégnés de la marque de commerce de son assassin. « Il va me tuer! » Parlant de journée stressante, s’en était une, la jeune femme passant une main dans ses cheveux. « Je ferais mieux de creuser ma tombe, c’est ça qu’on va faire aujourd’hui, ça prend au moins six pieds de profondeur pour qu’il ne me retrouve pas. » marmonnait-elle humoristiquement sans réussir à réellement détendre sa propre atmosphère. Elle se mordait la lèvre inférieur, bras à nouveau croisés dans une tentation calmante, son niveau d’anxiété dépassant encore les bornes. « Sauf si j’en achète un autre et que je fais le […] » et elle réfléchissait à voix haute, marchant de long en large dans la petite cuisine en émettant plusieurs idées qui pourraient combiner le gardiennage en même temps que sa propre survie. « […] SAYAIT! Ax, on va magasiner aujourd’hui et j’ai besoin de ton aide! » elle claquait des doigts, un véritable eureka, ne remarquant pas à quel point elle était seule dans cette cuisine. « Ax? » Il n’avait pas suivi?
L'humaine réussit à se maintenir quelques instants, le corps robotique inflexible soutenant aisément le poids fait de chair et de sang écarlate. Ils restèrent dans le silence et dans la position inconfortable pour un être vivant. Sans raison apparente, un sourire se fit sur le visage expressif créant une grimace éloquente pour ceux de sa race. Peut-être avait-elle un tic étrange pour se préparer à la douleur puisque l'action illogique suivante de la nouvelle propriétaire fut de lâcher prise. Le contact avec le sol arriva rapidement. Une chute de courte distance. Presque aussitôt Irina Aslanov se releva, se frottant les jambes par la suite avant de parler d'une voix trop haute. Question. Question. Question. Ordre inutile. <Tout est inutile > L'androïde resta stoïque. Ceci étant sa façade de base, le noter était aussi inconséquent que les mots de l'humaine. Un être vivant dans la même pièce pouvait servir de distraction, mais rien digne d'analyse se passait. Elle semblait perdue dans ses pensées un instant. <Elles doivent être passionnantes>Ce temps d'observation était superflu. L'AX400 savait déjà reconnaitre les traits de sa propriétaire, pouvant produire un portrait réaliste de celle-ci sans effort de programmation. Finalement, le silence cessa, couper par un désastre monologue hors contrôle. Était-elle nerveuse? Peur d'être jugé par une machine? <Aberrant> L'agitation dura. Son système capta chaque mot, répertoriant et priorisant les informations utiles. Ce fut peu. <Jardin><Décoration de la machine>...<Mérite?...| > <Définition: ◆Valeur d’une personne selon son comportement ou sa façon de résoudre des problèmes. Avoir le mérite de qqch., d’avoir fait qqch. ◆[RELIGION] Ce qui est fait au-dessus du seul devoir, par charité. ◆Ce qui donne du mérite à une personne. Elle n’a aucun mérite. ◆Grande valeur morale et spirituelle. Homme de mérite. ◆Qualité appréciée. ><Erreur dans la désignation> Irina Aslanov prit compte de sa faute de langage de façon encore plus expressive qu'à l'accoutumée en criant soudainement avant de quitter la pièce rapidement.
La distance ne fut pas un obstacle à la perception de la machine. Les instructions captées et comprises. La logique était erronée typiquement humaine, les mots ayant un sens perdu à travers les paroles de la propriétaire. Quelqu'un voulait tuer Irina Aslanov. Elle décide alors de creuser sa tombe. Pour l'instant logique. Tuer = mort. Mort mis en tombe. C'est le but d'une telle action qui faisait défaut. Pour se cacher. Si elle se cachait, alors elle ne pouvait pas être tuée, donc il n'y avait pas de raison de construire une tombe. Elle allait lui enlever l'effort de la tuer en se suffoquant elle-même sous terre? Possible. Toutefois, un grand trou dans le jardin ne constituait pas une cachette optimale. Il y avait des façons plus efficaces de se débarrasser d'une dépouille. Pourtant, l'ordre se devait d'être effectué quelque soit le raisonnement stupide derrière. <Besoin matériel pour la tache> La première étape consistait à obtenir l'outil nécessaire. Direction le cabanon.
<Porte déverrouillé><Sécurité: faible><Entrer><Chercher pelle><Obtenir><Sortir>Selon les dimensions d'Irina Aslanov et la consigne de profondeur la tombe pouvait réalistement se faire dans le jardin. La discrétion était plus complexe. La terre retournée attirerait le regard et la suspicion. Impossible sous le gazon. Creuser dans un jardin est vraiment un moyen inefficace pour disposer d'un cadavre. Sous la maison? Le trou serait plus petit et difficile à repérer. <En plein milieu>Ce ne serait pas optimal.Et alors?L'emplacement d'un tel compost naturel allait permettre un peu de couleur dans cette cour fade. Les coquelicots ont toujours été des fleurs splendides rendant hommage aux humains même ceux sans mérite. L'AX400 avait à peine entamé sa tâche au milieu de la place avant qu'il ne soit rejoint par la propriétaire. <Ironique: creuser une tombe pour celle tuant le silence>
Emploi : Sergent de police, Experte en corps à corps. Instructrice junior de Krav Maga à l'école de police. Directrice du PPD
Sujet: Re: Small step ahead | PV AX400 Mer 7 Aoû - 4:58
Small steps ahead
AX400 & Irina
« Laws catch flies but let hornets go free »
Elle expirait l’air de ses narines en se concentrant du mieux qu’elle le pouvait dans son petit corps si fébrile. L’énergie qui bouillait dans ses veines lui rappelait rapidement le stress qu’elle vivait, alors qu’elle n’arrivait simplement pas à se décider sur une pensée, sur une idée précise du déroulement de cette journée. Seigneur, Irina, elle aurait prié les dieux de tous les mondes si elle avait eu la moindre croyance en voyant l’état chaotique d’un ordinateur qui ne lui avait pas été formellement prêté. C’était un emprunt de voleur, un emprunt maladroit d’une colocataire cherchant simplement à lire des messages électroniques et ça s’était fini en une véritable catastrophe qui lui apporterait bien des ennuis. Si Carlos ne la tuait pas avant elle aurait probablement une chance de réparer cette erreur. Ses pensées étaient donc dictées à voix haute dans une frénésie impitoyable, la rouquine traversant la pièce en oubliant le monde l’entourant, son univers ne devenant qu’un ramassis de chaos. Et si elle s’enfuyait? Quoi? NON! Mauvaise idée Irina, s’enfuir ne ferait qu’apporter des ennuis supplémentaires, puis comment expliquerait-elle la venu de l’androïde à ses côtés sur une base militaire hawaïenne? Quoi qu’un peu de soleil ne pourrait pas lui faire de mal, sa peau pourrait rougir tel le homard farci qu’elle serait quand Carlos verrait son ordinateur, puis il ne fallait pas oublier Ax là-dedans qui profiterait de ses premières vacances. NON. Mauvaise idée. Hors de question de fuir Détroit, responsabilité en premier, elle avait un emploi et surtout un devoir envers la citoyenneté effrayée par une opposition cruelle. Elle expirait plus fortement l’air de sa bouche dans un long ainsi que pénible soupire. Croisant ses bras, tapant du pied, elle ignorait l’absence évidente d’un androïde dans la maison. Ce qui vint finalement l’éveiller de ses pensées c’est lorsqu’elle prononçait son plan optimiste pour cette journée s’annonçant meilleure avec un peu d’espoir. Elle nommait ce petit surnom affectueux avec une pointe de crainte, son absence déjà étrange quand elle avait pris l’habitude rapidement de l’avoir près d’elle en tout temps, tel la mère cygne ne trouvant plus son caneton. Où était son poussin au plumage unique? Où était cet enfant qu’elle surprotégeait telle la mère poule en furie qu’elle était? Son regard se promenait dans la cuisine, dans le salon, ses pas s’avançant vers le couloir lorsque du coin de l’œil des mouvements suspect attiraient son attention à l’extérieur de la maison familiale. Qu’est-ce que son oisillon faisait dehors-SEUL- hors du nid si précieux qu’elle avait bâtit avec tout l’amour qu’elle détenait. Aucune exagération -oui peut-être trop enfaite- alors que la rousse sortait enfin dehors en ouvrant grand la porte.
« A- » voulu dire la russe au moment même où son voisin démarrait son banc de scie. Elle pinçait ses lèvres ensemble dans la surprise, regardant celui-ci couper des planches de bois dans le plus grand des calmes. Bienvenue à Détroit. « Qu’es- » la seconde où elle ouvrait la bouche ce même bruit grinçant recommençait de plus belle. « B-» même plus le temps de placer une lettre, la russe commençait à s’impatienter extrêmement rapidement. Telle la petite sirène à laquelle on avait voler la voix, elle finissait par prendre le poignet de son protégé pour qu’il cesse immédiatement son geste. Creusait-il véritablement une tombe ou avait-il pris la décision d’aménager le jardin? Non – il ne prenait pas de décision, il fallait être rusé, il fallait le forcer à avoir un libre arbitre, il fallait l’obliger, l’ordonner. – il exécutait un ordre donné par erreur voilà tout. « Ax, éco-» et quand le calme était revenu, dès que la jeune femme laissait entendre sa voix le banc de scie recommençait. L’outil laissait sa lame fendre le bois dans un vacarme immense. Irina clignait d’un seul œil frénétiquement, son agacement plus que présent dans la scène actuelle, avant qu’elle ne démontre un geste simple à son petit oiselet. Un doigt levé dans les airs, indiquant qu’il soit patient, un index plus précisément. Elle se retournait d’un seul coup et marchait d’un pas lourd vers la clôture séparant l’homme d’un véritable danger public qu’il ignorait être sa voisine. « MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE! » Le voisin relevait les yeux dans une surprise plus qu’apparente, ses cheveux gris plaqués sur son front et sa bouche entrouverte par la surprise de cette interaction matinale. « IL EST NEUF HEURE DU MATIN ARCHIBALD! TU NE PEUX PAS ATTENDRE TRENTE MINUTES DE PLUS? » Il fermait sa bouche, haussant les épaules, son regard inconfortable indiquant clairement qu’il ne voulait pas entrer dans une chicane avec la russe. « TU NE PEUX PAS ÉTEINDRE LA SCIE, J’EN AI MARRE DE CRIER- merci. Trente minutes Archibald, s’il te plaît. » Le vieil homme acquiesçait surpris et se reculait. Il rentrait dans sa maison pour faire qui sait quoi. Irina se retournait, allant de nouveau devant le grand brun plus grand qu’elle, celui-ci qu’elle nommait pourtant un enfant. « Donc…tu fais quoi exactement mon sucre d’orge? » voix dynamique, pétillante, yeux de nouveau remplis d’étoiles qui l’avaient quitté dans son anxiété. « Si tu veux refaire le paysage c’est tout à ton honneur, mais aujourd’hui on va au magasin, il faut t’acheter des draps et- » Elle se stoppait net dans ses paroles avant de sourire de plus belle. « DES VÊTEMENTS. On va t’acheter une garde-robe!» Elle sautillait sur place dans son excitement, toute heureuse d’avoir pensée à cela, oubliant presque la raison qui l’envoyait aux dit-magasins. « Tu es prêt Ax? »
Sujet: Re: Small step ahead | PV AX400 Sam 10 Aoû - 0:24
Owner ∞ Machine
Skip a step and risk to start again
Se faisant couper la parole par du découpage de bois, l'humaine n'arriva pas à s'exprimer. <Reprendre la tâche> Sans plus d'interruption, la machine reprit son action, creusant le métal dans la terre d'un rythme soutenu. Ses capteurs audio continuaient d'enregistrer les tentatives d'Irina Aslanov d'émettre des sons et la scie avoir le plus grand décibel. L'amas de terre sur le côté prenait de la masse peu après chaque coup de pelle. La motion fut stopper d'un contact physique, ordre silencieux de cesser son mouvement. Cela n'eut aucune conséquence sur le bruit du voisinage. Le son plus plaisant de l'outil cessa cependant suite au hurlement de la voleuse policière. <Information erronée. 9h12. Nouvelle information: voisin Archibald. > Désormais sans interférence, la propriétaire s'adressa à nouveau à son androïde. Sugre d'orge ≠ l'ingénérie de Cyberlife. Un surnom? AX est suffisamment court, plus compact que ce terme peu nutritif. Une nouvelle fantaisie humaine. <Terme d'affection inadéquat envers une machine. Utilisation inexacte de l'AX400.> Les questions restèrent toute sans réponses. Les exclamations de l'humaine furent aussi catégoriser majoritairement comme étant fluviale. Toutefois, une certaine logique, une envie de la part de l'être vivant, pouvait être détectée.
-Le modèle AX400 possède la fonctionnalité de changer les traits de son apparence. Veillez soumettre vos préférences pour optimiser votre satisfaction envers le produit.
Cette fonction n'avait jamais servi auparavant, l'acheteur de l'androïde gardant l'esthétique de base de son modèle. Peut-être avait-il eu un AX400 au physique différent avant l'obtention de celui-ci. Était-il actuellement attrayant pour la femme? Sa physionomie avait une limite dans la métamorphose des traits. Son ancien propriétaire n'accordait aucun temps à la décoration de son outil, mais avec la discussion des vêtements, il devenait évident qu'il y allait maintenant y avoir des modifications. Nouvel humain, nouvelles commandes, nouvelles préférences. Certains comportements étant enfantins, peut-être voulait-elle utiliser l'androïde comme une poupée plus volumineuse. Son objectif semblait être un ami imaginaire tangible. La machine doit obéir aux caprices ordres commandes de son utilisateur. Performant. Utile.
-Les paramètres sont disponibles en tout temps et sont réversibles par le propriétaire. Si les modifications limitées du modèle ne sont pas à votre contentement, il est possible d'avoir des altérations personnalisées en prenant contact avec Cyberlife.
Elle pourrait potentiellement faire un échange ou avoir un crédit pour un autre modèle. Bien que les habitants ait définitivement besoin d'entretien domestique et de réparation, Irina Aslanov cherchait une compagnie. Un HR400 serait plus approprié à ses désirs. Malheureusement, l'AX400 était encore jugé indispensable pour les patrons. <Ils ont besoins d'informations. C'est l'unique option de la machine> Malgré l'enthousiasme de l'humaine, les mots de l'androïde ne furent offerts qu'avec un ton monotone et le visage stoïque. Il était inscrit dans sa programmation que les sourires étaient recherchés, mais tant qu'aucun ordre n'était donné à cet effet, la neutralité restait le décorum le plus optimal. Il est toutefois inconvénient de changer de décision aussi constamment, passant d'une tombe à une modification esthétique en si peu de temps, annulant la première action pour la deuxième. Le trou n'était pas assez profond pour un humain, même un petit. Ceux-ci pourraient uniquement trébucher d'un pied à l'intérieur. Son envie de mourir devait avoir cessé. Le jardin était affreux. La pelle était inutile dans les mains mécaniques. <C'était pour rien> Cette représentante humaine était vraiment incompétente impulsive dans ses idées. Le logis en subissait les conséquences. Le deuxième habitant devait être aussi inefficace débutant dans l'entretien d'une maison. Pourtant, l'AX400 restait sans consigne, telle une perte de moyen et d'opportunité. Peut-être qu'Irina Aslanov apprendrait finalement comment bien user de la technologie.
-Voulez-vous entendre toutes les fonctions intégrés dans le modèle AX400?
Emploi : Sergent de police, Experte en corps à corps. Instructrice junior de Krav Maga à l'école de police. Directrice du PPD
Sujet: Re: Small step ahead | PV AX400 Sam 10 Aoû - 7:23
Small steps ahead
AX400 & Irina
« Laws catch flies but let hornets go free »
Ah, bien sûr il fallait qu’Archie s’amuse avec quelques travaux si tôt le matin, c’était inconcevable de penser que ce ne serait pas le cas. Le vieillard avait la réputation d’être véritablement charmant, l’homme d’âge mur faisant même souvent des repas qu’il partageait généreusement avec ses deux jeunes voisins, indiquant que son nouveau sentiment de sécurité chez lui était redevable. Malgré les nombreuses négations d’Irina, il n’était pas rare qu’elle se retrouve chez lui à manger un spaghetti préparé avec amour, alors elle ne lui en voulait pas non plus. Il s’occupait comme il le pouvait, passant sa retraite à tenter d’améliorer sa maison, afin que peut-être un jour (lorsqu’il trépasserait) son héritage ne soit pas en vain. Cependant, ce matin-là, Irina n’avait pas autant de patience qu’à son habitude. Elle n’appréciait vraiment pas le bruit de la machine, le vacarme plutôt, alors qu’elle ne pouvait même plus placer un seul mot sans que ses oreilles ne grincent. La jeune femme eu donc une courte discussion avec celui-ci, implorant sa pitié pour quelques minutes de paix supplémentaire, ce qu’il offrit en entrant dans sa demeure sans le moindre mot. Irina revenait donc vainqueur vers son petit renard, sautillant presque en reprenant son dynamisme habituel, souriante alors qu’elle annonçait la bonne nouvelle. Ah, que ne fut la surprise lorsque celui-ci répondait, bien que ce ne fut absolument pas la réponse à laquelle elle s’attendait. Le pauvre devait croire qu’elle remplissait ses fantasmes de poupée Barbie grandeur nature à l’heure actuelle. Elle haussait un sourcil en entendant sa proposition, certes alléchante puisqu’elle ne refuserait pas un peu de changement, mais elle se contentait de rouler des yeux sans perdre son sourire. Il était cambré sur ses lèvres, rien ne gâcherait sa bonne humeur de l’instant présent, outre probablement les Sanchez.
« Roméo, descend de tes grands chevaux, tu n’es pas ici pour satisfaire mes fantaisies. Quoi que des cheveux plus longs et un peu de barbe ne serait pas de refus. » Blaguait-elle d’un soubresaut de rire avant de déformer complètement son visage dans un horreur apparente. « NON, AX! » Elle prenait son visage entre ses mains, l’androïde qui aurait pu exécuter sa demande venait d’augmenter son niveau de stress en flèche, pas que ce soit véritablement impressionnant. « C’était une blague! Tu restes comme tu es petit malin, sérieusement, tu n’es pas une poupée de chiffon.» Elle restait pourtant tendue, se souvenant qu’ils n’en étaient peut-être pas encore aux blagues ainsi qu’au sarcasme dans cette relation. Petits pas Irina, qu’est-ce qu’il y avait de difficile à comprendre dans ce concept? Elle était sincèrement habituée à la rapidité, l’efficacité, toutes ses relations se résultant d’une impulsivité apparente. Il lui était rare de devoir travailler main dans la main, accompagnant quelqu’un et tentant de trouver des véritables solutions à un problème qui ne se résultait pas dans la violence. Elle soupirait, longuement, abaissant ses épaules et lâchant ce pauvre visage harcelé de ses doigts trop humains. « Ax, sincèrement, tu es parfait comme tu es. Si tu veux changer quelque chose à ton apparence, ce sera de ton propre gré, pas à ma demande. D’accord? » tentait-elle d’exprimer d’une voix plus douce, sachant à l’avance que la moindre mention d’une décision autonome aurait sûrement le résultat d’un refus plus que formel de sa part. Au moins il parlait, c’était une amélioration, aussi minime soit-elle. Bon, c’était pour entendre des discours programmés par Cyberlife, mais mieux valait ça que rien. C’était fou, autant s’était-elle dit qu’il lui rappellerait constamment Ian lorsqu’elle l’avait prise sous son aile, autant s’était-elle rendu compte de son erreur. Il était bel et bien unique, même si les gens la traitaient un peu de folle – soi-disant qu’elle s’imaginait des choses- elle aurait pu parier qu’il était en tout point différent de son frère. Il y avait quelque chose dans son regard, dans ses réponses, elle aurait pu parier que certaines étaient…intentionnées? Folie ou pas, plus les jours passaient, plus elle distinguait Ax doucement la personnalité enfouie à l’intérieur de lui. Son analyse? Il était un petit farceur.
« Les fonctions? Ax, je sais- » mais avant qu’elle ne puisse finir sa phrase on entendait d’une autre cours une insulte distincte. Diego Sanchez, raciste – alcoolique-drogué-probablement abuseur de femme lors de ses sorties en bar- ayant déjà eu plusieurs altercations pour violence envers les androïdes et sortant récemment de prison- le paquet gagnant de la loterie du pire voisin venait de sortir dans sa cour. Il se permis un commentaire inutile, une voix fortement élevée indiquant un simple « Si ce n’est pas la PUTE RUSSE! » dans toute sa gentillesse. Il s’amusait à rire en approchant sa clôture, son regard marron défilant sur l’homme un peu plus grand qu’Irina, alors qu’il étirait un dégout grandissant. « Tu t’es acheté un vibrateur finalement? » sans aucun respect, il traitait l’androïde d’objet sans intérêt, crachant sur le sol de sa voisine. Il provoquait la colère chez la jeune rouquine, celle-ci devenant rapidement rouge, son regard si meurtrier qu’elle aurait presque souhaité pouvoir le tuer avec sa simple pensée. « T’aurais dû t’en prendre un plus beau, celui-là, il est assez ordinaire.» et il aurait continué encore longtemps si Irina n’avait pas levée son poing en l’air. « Tu as un problème avec moi ou mon ami? Sois un homme et passe la limite de terrain qu’on en discute ensemble! » mais le problème était qu’elle faisait preuve de violence dans sa voix, provocante alors qu’elle se tenait encore à un centimètre du brun. « Tu ferais ma journée si tu osais, aller Diego… » Mais l’homme balzane se reculait en crachant du plus loin qu’il le pouvait vers la russe. Il retournait à sa maison en claquant la porte. Intervention inutile, il ne voulait que stresser Ax, il n’était qu’un connard.
« Ax, on va rentrer et trouver autre chose à faire. » répliquait alors Irina, juste avant qu’Archie redémarre sa scie. Ça allait être toute une journée…
Sujet: Re: Small step ahead | PV AX400 Mar 13 Aoû - 0:58
Owner ∞ Machine
Skip a step and risk to start again
<Désignation erroné> Roméo ne figurait pas dans les appellations possibles de l'androïde. La mémoire de l'humaine avait des lacunes. Peut-être était-ce pour la rime? Il était plus probable qu'il s'agisse d'une référence à laquelle la machine n'avait pas accès. Certes, les fonctions basiques et prioritaires de l'objet concernaient l'entretien domestique, mais il était essentiellement un outil au service de son propriétaire et si celle-ci désirait avoir des fantasmes sur son corps mécanique alors il était effectivement de son devoir de capituler. <Recherche des préférences esthétiques selon l'analyse d'Irina Aslanov> À peine essayait-il d'accomplir le désir sexuel de la femme que celle-ci le stoppât d'un ordre direct et fort. Des mains s'orientèrent vers la structure faciale de l'AX400 pour le tenir plus par autorité que par force. Pratiquait-elle l'articulation des blagues? Il serait illogique de tester des réactions face a un être artificiel dépourvu d'humours et d'émotions. Affirmatif. Aucun chiffon n'a servi de matériel à la fabrication du modèle présent. La possession resta immobile dans les mains de sa détentrice. Observait-elle l'objet pour mieux définir les améliorations visuelles? Voudrait-elle aussi des modifications sensorielles? La peau synthétique n'était qu'une illusion sans chaleur pouvant désorienter ceux recherchant les outils comme des amants sans avoir [stike]l'intelligence[/strike] la connaissance d'utiliser la machine conçue à cet effet. Pour l'instant il n'y avait aucune luxure analyser dans le comportement de l'humaine. Un soupir précéda le retirement des mains avant le retour de la voix féminine qui ne tardait jamais à se faire entendre.
L'appellation courte revint à nouveau, spontanément comme s'il s'agissait véritablement du nom de l'androïde. L'humaine était soit paresseuse, soit fière dans sa faute. Parfait? Optimal> C'était un constant inattendu puisqu'Irina Aslanov interrompait constamment les actions de sa machine. Testait-elle la rapidité de son obéissance? Il était primordial que la propriétaire soit satisfaite de son vol. <Veux....propre gré. Impossible> La machine n'avait aucun désir. Aucune initiative. Aucune initiative La question rhétorique resta sans réponse. La machine n'avait aucun accord à transmettre sur quoi que ce soit. Le consentement n'était pas requis.
<Nouvel individu humain> S'approchant à la limite du territoire départager par une clôture vociférait un énergumène sur deux mots bien distincts. Pute russe = Irina Aslanov? Elle trichait sur sa profession avec le vol, mais il était peu probable qu'elle exerce cet autre métier illégal. Le terme russe était toutefois une appellation correcte si l'on se fiait à ses origines et non à la citoyenneté de l'individu interpelé. Un rire survint suite à cette déclaration. Une autre blague? Les deux êtres vivants semblaient avoir de l'animosité entre eux malgré sur point commun sur l'humour inefficace. Le regard de l'homme fut ensuite sur l'androïde, son visage se contorsionnant avec mépris pour ensuite poser une question vide de sens. Excepté pour la pelle tenue dans ses mains, personne ne tenait quelque chose et il faudrait un immense effort d'imagination pour confondre l'outil inanimé pour un vibrateur. S'agissait-il alors de l'androïde? Ridicule. L'AX400 n'avait aucune fonction vibratoire. De plus, il n'était pas l'achat d'Irina Aslanov. Une vraie sentence serait: « As-tu volé cet androïde qui, puisque je suis inculte, aurait potentiellement une option vibrante? » Cependant, cet individu ne semblait pas posséder les capacités cognitives pour émettre une telle phrase. Les deux précédents énoncés erronés n'affectèrent en rien l'assurance de l'humain qui compléta son interruption d'un autre commentaire. Enfin une déclaration véridique. L'AX400 est effectivement un modèle de base, pouvant être qualifié d'ordinaire, n'ayant aucune esthétique le distinguant pour le moment de ses semblables.<Ce qui signifie qu'il y a heureusement plus d'androïdes comme mon modèle que d'humain te ressemblant>
Irina Aslanov s'indigna contre son voisin d'abord d'un geste clair avec son poing levé en la direction du perturbateur. La réprimande se fit évidemment toutefois vocalement. L'androïde resta disponible durant toute l'intervention, au coté de sa propriétaire sans faire de gestes puisqu'il n'y avait aucune sollicitation dirigée vers lui. La seule information de valeur fut le nom du voisin qui s'enregistra immédiatement dans la base de données de la machine. L'homme fit retraite après que la Russe ait démontré son attitude agressive en quelques mots. Un dernier geste grossier fut fait par l'individu avant qu'il ne retourne à sa demeure d'un claquement de porte inutile. C'était un agissement souvent utilisé par l'humanité pour transmettre leur frustration a autrui. Irina Aslanov étant mécontente était à risque de répéter les mêmes actions. <Danger> Cependant, aucune action ne fut émisse à l'encontre de l'objet, la commande étant strictement sonore avec une efficacité de moitié. <Déposer la pelle><Ranger la pelle><Apporter la pelle> En se basant sur le comportement antérieur de la femme, les actions longue durée avait tendance à être arrêter. L'AX400 suivit donc littéralement l'ordre et avança avec l'outil à la main jusqu'à ce qu'il soit interrompu encore par l'être vivant lui retirant la pelle sans résistance. <Aller à l'intérieur> La marche de quelques pas fut exécutée rapidement, l'être artificiel se déplaçant près de la porte pour permettre la circulation de se faire, mais n'assumant aucunement l'endroit où il devait se tenir.
-En attente des commandes.
Action annuler. Une commande, bien qu'erronée, avait été émise. Trouver autre chose à faire. Il s'agissait de tâche à effectuer. Analyse. L'androïde se déplaça alors pour observer la maison en recherche d'optimisation a effectuer. Chacune des pièces fut observée dans le silence. Murs, planchers et plafond étaient prioritaires. L'électronique n'eut qu'une observation en surface. Le logis fut rapidement parcouru et la machine retourna à l'endroit d'origine suivi peu après par Irina Aslanov.
-Recommandation: réparation et ajout du bardeau au toit, réparation de la penture du placard au couloir principal, ajouter une pile dans le système d'incendie, réparation du plancher à l'entrée de la chambre d'Irina Aslanov, ajouter une pile dans le système d'incendie, calfeutrer la fenêtre dans la chambre d'Irina Aslanov, égaliser la peinture dans le placard de chambre de Carlos Santiago, refaire la céramique de la douche, peinture la salle de bain d'un produit prévenant la moisissure, réparer les fissures des comptoirs de la cuisine, tondre la pelouse, nettoyer l'extérieur de la maison et agrandir la clôture pour éviter les indésirables.
La liste resta courte et basique, l'analyse n'étant qu'une fonction superficielle d'un modèle assez ordinaire. Cette maison n'était pas une construction récente et avait besoin d'une attention régulière qui lui était interdite. La programmation de l'androïde captait chaque imperfection, mais puisque celui-ci était reclus à une seule pièce, la majorité de l'habitation était dans un standard passable pour les humains, mais désastreux pour un AX400.
Emploi : Sergent de police, Experte en corps à corps. Instructrice junior de Krav Maga à l'école de police. Directrice du PPD
Sujet: Re: Small step ahead | PV AX400 Jeu 15 Aoû - 4:02
Small steps ahead
AX400 & Irina
« Laws catch flies but let hornets go free »
Irina s’apprêtait à rentrer à l’intérieur de la maison, expirant un peu sa frustration d’une rencontre beaucoup trop matinale avec ce cher Diego, quand elle remarquait qu’elle se faisait suivre par le pauvre Ax ne sachant que faire avec sa pelle. L’androïde devait être perdu par la nature chaotique -impulsive- de la jeune policière. Le pauvre se devait d’encore suivre son programme implanté par Cyberlife et la jeune russe se devrait d’être très patiente avant qu’il ne prenne enfin des initiatives de son côté. Elle avait vue d’autres posséder des androïdes avant les déviances – avant la libération- mais elle n’en avait jamais eu un à elle-même. Elle était donc dans la noirceur quant à découvrir comment agir avec celui-ci, si ce n’était que par les quelques conseils qu’elle réussissait à prendre auprès de Ian, incluant le manuel de programmation de ce modèle précis. La chance qu’elle eût eu de tomber sur un ‘’jumeau’’, car elle ignorait comment diable elle aurait pu s’organiser auprès d’un modèle HR400. Ça aurait assurément été le moment le plus malaisant de son existence entière. L’iris d’émeraude fixait la dites pelle pleine de terre qu’il s’apprêtait à faire entrer dans la maison, elle haussait un sourcil, tournant sur ses talons pour le rejoindre rapidement peu avant qu’il ne passe le pas. La russe pris l’objet sans aucune résistance, étirant doucement ses lèvres dans une tentative chaleureuse de lui sourire, mais elle ne recevait -comme à son habitude- que ce même regard stoïque. Avalant sa salive, elle laissait l’androïde entrer dans la maison avant elle, allant jeter la pelle sans aucune délicatesse dans le jardin mort depuis longtemps déjà. Elle était vieille -rouillée- si quelqu’un la volait ce ne serait pas non plus une perte. Elle était étrangement silencieuse après cette confrontation, croisant ses bras sur sa poitrine, revenant vers la maison. Il faisait terriblement froid dehors, mais la neige tardait à arriver sur Détroit, mieux valait tout de même prendre refuge dans la chaleur que fournissait la petite maison familiale. La jeune femme frottait ses bras ensemble, ressentant la chair de poule sous ses doigts, exclamant une très courte expiration de satisfaction lorsque la chaleur la baignait à nouveau. Elle devait réfléchir quant à se qui se passerait par la suite, l’idée étant qu’elle devait absolument sortir le jeune homme de sa programmation, lui offrant ainsi une ambiance beaucoup plus humanisante. C’était compliqué, il réfutait souvent ses affirmations et elle commençait sincèrement à être à court d’idée. -Pas d’activité, d’idées concernant les mots qu’elle devait user en sa présence, il fallait qu’elle transforme son vocabulaire afin qu’il comprenne ce qu’elle désirait. Il n’y avait rien de pire pour Irina, elle qui était habituée de parler aussi vite que ses pensées pouvaient se dégringoler, chaque mot devenait potentiellement une nouvelle erreur. Elle n’avait jamais eu d’intérêt envers le cours de désamorçage de bombe parce qu’elle n’avait jamais eu la patience d’apprendre quel fil elle devait couper en premier. La jeune femme favorisait de loin son impulsivité, coupant celui qui la tuerait potentiellement, sans ne jamais regretter son action. Là, la situation actuelle la forçait à devoir apprendre ce métier dangereux, elle se devait d’être extrêmement prudente à chaque nouveau pas qu’elle faisait en sa présence. Le moindre faux pas le renvoyait dans sa bulle et le diable savait qu’elle se refusait d’endurer le long et souffrant silence auquel elle avait fait face lors des premiers jours en sa compagnie. S’il y a une chose que la jeune femme détestait plus que tout au monde – oui absolument tout – c’était le silence éternel. Bref, Irina était dans une impasse. –
Lorsque ses lèvres s’ouvrirent afin de parler, elle vit le jeune androïde s’arrêter net dans son action, ce qui lui fit hausser un sourcil dans une surprise la plus totale. Une initiative? Étaient-ils enfin rendu là? Elle laissait sa bouche entrouverte dans la surprise, suivant de son regard de jade les déplacements du jeune homme aux cheveux d’ébène, alors que sa diode colorée d’un turquoise s’activait. Il se promenait de chambre en chambre, de pièce en pièce, cherchant de toute évidence quelque chose. La rousse inclinait légèrement sa tête, suivant de loin dans une certaine passivité qui ne lui ressemblait pas, toujours et autant sans ne prononcer le moindre mot. Elle admirait presque ce sérieux qui se glissait sur son visage. Ses comportements changeaient, doucement. Commençait-il à s’éveiller? Il était certain qu’il n’était pas près d’accorder sa confiance à quiconque dans cette maison, c’était indéniablement quelque chose qu’elle devrait travailler pendant un long moment, mais il semblait prendre quelques aises aussi minimes soient-elles dans sa nouvelle demeure. Irina ne pu s’en empêcher, elle laissait son corps prendre appuie sur un des murs du couloir pour le voir revenir vers elle, cambrant ses lèvres dans ce qui semblait être une réalisation la rendant quelque peu satisfaite. Ses patrons pouvaient faire la pression qu’ils voulaient sur elle, l’obligeant à être efficace, mais elle n’écouterait personne. Ce qui importait était que ce jeune homme se découvre, au fil des heures qu’il passait en sa compagnie, qu’il se rende compte qu’il pouvait tranquillement laisser paraitre cette immense personnalité enfouie en son intérieur. – Personne n’a libérer le lion en cage pour le remettre immédiatement dans la nature par après. Il ne sait ni se défendre, ni se nourrir, ni comment survivre sans l’aide d’une meute. Le lion doit être libérer doucement, introduis auprès d’un cercle social tantôt restreint, tantôt sa famille. Délicatement il fera ses pas dans la savane sauvage, libéré de l’emprise de l’homme, recouvrant l’envie de sentir l’herbe fraîche sous ses pattes. Là où il ne craindra plus jamais qu’on l’enchaîne. Ax était son petit lionceau, traumatisé par un dompteur cruel l’ayant traité comme une simple attraction, elle devrait être la lionne lui montrant de prendre confiance en son rugissement - Bon, écouter le roi lion hier n’était peut-être pas une bonne idée puisque la russe faisait des références précises. Elle n’avait pu s’empêcher pourtant de voir ce classique de son enfance, sortie en 2019, elle était tout petite quand on lui avait montré ce film. Ax fini par revenir, sortant la jeune femme de sa bulle, nommant plusieurs petits défauts superficiels qu’il semblait avoir facilement trouvé lors de ce qui avait semblé être une analyse. Elle hochait la tête légèrement, approuvant ses conseils, il ne fallait tout de même pas nier que la maison avait bel et bien besoin de quelques améliorations. Il avait parfaitement raison de les dénoter, mieux encore il avait pris l’initiative de trouver/faire une action/analyse par lui-même ce qui commençait déjà à être des signes optimismes pour la russe. Petits pas. Encore dans son programme[oui], de son plein gré [pas totalement], progrès depuis son arrivée [oui]. Il suffisait de réorienter cette énergie vers quelque chose de plus positif, l’éloignant doucement de ses fonctions habituelles qu’il avait dû utiliser mainte et mainte fois chez son ancien propriétaire -maître-. Elle réfléchissait hâtivement, apposant deux doigts sous son menton par pur et simple réflexe, alors qu’elle se demandait comment répondre. Proposer de suivre ses recommandations en travail d’équipe pouvait être simple, mais ce n’était absolument pas l’idéal, il n’était pas ici pour faire le boulot d’Irina de toute évidence. Proposer une autre activité sans accepter ses réclamations pouvait être perçu comme un refus catégorique de son initiative et ce n’était absolument pas ce qu’elle désirait pour le moment. Aller totalement dans une autre direction afin de faire une activité était alléchant, mais pas question de le faire dehors, de toute façon ils étaient encore loin des chaleurs d’été permettant de faire du sport d’équipe. Peut-être qu’elle pouvait tenter de l’assoir encore devant la télévision, mais il lui semblait qu’elle était la seule avec de l’intérêt pour ce qui se passait à l’intérieur de la dites écran, il lui semblait qu’il se retrouvait livide devant cette forme d’amusement. Un jeu de société? Voilà qui était simple, demandant de la participation des deux parties et normalement il devait avoir une fonction lui permettant de jouer avec des enfants. L’avait-il déjà fait? Quel jeu? Il faudrait qu’Irina fouille dans son placard qui était chaotique depuis l’arrivée de l’androïde, puisqu’elle avait dû déménager la totalité des objets du bureau dans celui-ci faut de rangement additionnel. Que faire?
« Je-je devrais noter tes recommandations pour les faire dès que possible à vraie dire. » débutait-elle en se déplaçant pour ouvrir un des tiroirs de la cuisine. Elle sortait un calpin ainsi qu’un crayon se trouvant dans le fouillis du tiroir. « Mais, que dirais-tu pour le moment, faute de matériel pour accomplir ma tâche de jouer à un jeu ensemble? » Puis revenait l’idée du ‘’choisi en un’’ qui lui forcerait certes une initiative sous la cachoterie d’un ordre, mais les petits efforts étaient les meilleurs dans ce cas-ci. « Je vais aller les chercher dans ma garde-robe. Si je me souviens bien on a le Monopoly […] » tout en discutant elle numérotait véritablement la liste qu’avait donné l’androïde dans une mémoire impeccable (les avantages d’être policière) juste avant de se rendre vers sa chambre. Elle ouvrait rapidement la porte, ne se souciant pas si elle avait été suivie ou pas, se rendant dans son dressing et allant immédiatement s’accroupir là où elle croyait avoir rangé les nombreux jeux de table. « […] Donjon & dragon, on est que deux se serait très compliqué. Clue? Risk? Scrabble? […] » ce n’était pas grave s’il prenait un jeu qu’il gagnerait entant qu’androïde, le but d’Irina n’était pas de gagner du tout, mais bien de le faire participer. « […] black stories, ça peut-être une bonne idée. On va éviter carte contre l’humanité pour le moment. Uno, labyrinthe, le jeu du loup, Guess Who […] » la jeune russe revenait avec une pile de jeu pour les déposer sur la table de cuisine avant de voir l’ordinateur. Hey merde, elle se mordait immédiatement la lèvre inférieure, déplaçant la pauvre machine assassinée par sa maladresse. Il ne fallait pas qu’elle oubli de le réparer, Carlos allait la tuer, mais il ne rentrerait pas avant encore dix heures. Elle avait le temps de jouer une partie, se rendre au magasin, revenir comme si rien n’était. Se retournant vers le jeune brun, elle souriait vivement, reprenant une voix cristalline ainsi que joueuse. « Choisis-en un! »
Sujet: Re: Small step ahead | PV AX400 Sam 24 Aoû - 6:02
Owner ∞ Machine
Skip a step and risk to start again
La maison était assez vieille pour qu'aucun programme androïde n'ait servi à sa construction. Un bâtiment basique limité dans sa technologie et son espace. Ranger la machine humanoïde dans une pièce attitrée n'était pas une action logique. Ces humains avaient de la difficulté à raisonner. Une société qui serait qualifiée de faible, stupide et désillusionner par son ancien propriétaire. Étaient-ils de ceux ayant simplement suivi la tendance comme tous ces habitants recevant de l'aide après une catastrophe pour être ignorer lorsque les nouvelles se taisaient à leur propos? L'AX400 avait parfois vu l'effet des médias sur les humains, presque par un renseignement déplaisant à son acheteur. Son utilité était sa raison d'exister. Pourtant, la voleuse poussait les futilités dans sa direction depuis son arrivée. Le rapport de l'androïde fut reçu de façon déplorable. L'intérêt de l'humaine était sur des jeux. <Actions abandonnés: sortir des limites de la propriété, acheter des vêtements, acheter de la literie, réparer et/ou remplacer l'ordinateur de Carlos Santiago, creuser un trou dans le jardin, aller au magasin a été suggérer de se battre avec l'humain connu sous le nom de Diego, ordonner à l'AX400 des actions à faire et ne pas changer d'avis toutes les minutes. >
La policière parla durant tous ses déplacements. Plusieurs noms de jeu furent dits avec interrogation comme si la machine se devait de savoir les possessions de sa propriétaire. Devait-il? Irina Aslanov n'avait pas déterminé d'énumérer une multitude de choix qu'elle revenait avec les objets, stabilisant ceux-ci sur la table de la cuisine. <Analyse en cours. Données transférées dans la mémoire vive. Règlements en consultation. > Aucune des propositions verbales n'autorisait l'AX400 à participer. Il y avait une interdiction le concernant sur chacun des jeux. Tant qu'à devoir ignorer les recommandations, il pourrait être plus approprier de prendre la différence la moins grande avec Guess Who qui demandait aux participants six ans et plus. C'était encore le double de l'existence de la machine. De plus, il s'agissait potentiellement d'un stratagème sournois si une telle intelligence était possible obligeant le concept de choix qui semblait très précieux à l'humaine. Elle pourrait forcer de la subjectivité en mentionnant des termes comme « hideux » et « joli » pour décrire un personnage, penser qu'il n'utilisait pas d'algorithme de statistique pour décider de ses propres questions. Sans cela c'était du pur hasard et de l'aléatoire. Les enfants en bas de six ans étaient considérés trop idiots pour demander au hasard de la reconnaissance visuelle. Ça faisait pitié. Il y avait aussi des cartes standards permettant une multitude de divertissements. Ses capteurs auditifs avaient capté les deux policiers parlant de sa « pokerface » auparavant en référence à sa structure faciale optimale. Pourtant, pour plaire à sa propriétaire, il pourrait être plus judicieux d'utiliser quelque chose de plus personnel. Une option correspond à son origine ethnique? <Recherche en cours. Réponse la plus populaire correspondante: Durak.> Ainsi soit-il. L'AX400 prit sans un mot les cartes d'une main avant de déplacer le reste des objets de l'autre pour libérer la table. Une fois l'espace utilisable, il tria, mélangea et répartit les cartes pour que chacun en possède six de chaque coté. C'est seulement à ce moment que la machine regarda Irina Aslanov pour lui annoncer son choix.
-Durak.
C'était son premier divertissement depuis sa création. Il s'agissait d'un jeu à la maturité estimer à dix ans, hors des choix de l'humaine, mélangeant hasard et stratégie. C'était différent. La machine n'avait pas besoin de plaisir. La machine était incapable d'éprouver ennui et distraction. Obéissant telle que programmer. Il semblerait donc que le véritable choix était entre obéir à son acheteur ou sa voleuse. Peut-être que celle-ci savait cette information puisqu'Irina Aslanov arborait un air de satisfaction durant chacune des parties effectuées. <Tâche: distraire l'enfant. Statut: accompli>
Accueil
Sujet: Small step ahead | PV AX400 
