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 [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]

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MessageSujet: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptySam 13 Avr - 7:09

Patient and Psychologist, first meeting.
Jay & Phoenicia
Jay était apparemment malaisé de la situation qui lui faisait face. L’amour et l’attachement envers autrui. Par contre, ce n’était pas envers n’importe qui, non, c’était envers l’androïde qui portait le nom de Ian. Ian qui a été blessé et fût secourus par Jay. C’était tout de même une belle preuve “d’amour”. Chaque petits gestes comptent en amitié ainsi qu’en amour.

«Je ne pense pas que ce soit mal, mais ce n'est pas vraiment bien, non plus. J'ai l'impression que c'est… déplacé.»

Déplacé ? Il n’avait rien de déplacé à aimer quelqu’un,
pensais-je automatiquement. Surtout son origine, son appartenance ainsi que le fait qu’il était un androïde ou plutôt un déviant. D’ailleurs, Jay semblait figé à mes paroles assez directe. Je ne tournait pas autour du pot pour avoir une réponse. Avais-je été élevée de cette manière ? Pas totalement, disons que je me suis forgée un caractère avec le temps tout simplement. Jay semblait être confus envers ses sentiments en général. Bienvenue au club !

« Je... ne sais pas trop. J'apprécie beaucoup Ian, c'est vrai. On a vécu beaucoup de choses ensemble, on se connait bien. Mais j'ai l'impression que ce n'est pas assez d'être simplement amis…»

C’était toujours comme ça, malheureusement. Parfois on ne savait sur quel pied danser avec l’intéressé. On se confondait et ça emmenait la plupart du temps vers la “friendzone”. Elle apportait beaucoup de confusion auprès des autres et j’en étais la première en m’en servir. Avec regrets. Et là vint le moment où je m’entendais le moins durant cette rencontre. Une demande de la part de mon patient…

«Vous ne recevez sûrement pas de requêtes de ce genre de la part de vos patients… je m'emmêle dans mes mots, vous êtes très jolie, vous recevez sûrement plusieurs requêtes de ce genre, en fait… Mais pouvions nous poursuivre la conversation dans un endroit plus décontracté, comme un resto ou un lounge ? C'est très bien ici, j'aime bien la déco, les toiles, le bureau et tout, mais je crois que j'aimerais bien parler de… ça dans un endroit moins « officiel. Ici c'est très… trop professionnel ?»  

Jolie ? Il me trouvait jolie ? Malheureusement, je ne voyais pas de cet angle et je ne recevais pas assez de compliment. Mais sa demande était quelque chose, car c’était la première fois que j’avais de ce genre de requête. Mon bureau faisait trop professionnel ? C’était le but non ? J’avais choisi d’établir mon bureau à mon propre appartement, donc ma vie privée, il était donc normal que j’adopte ce genre de décoration, non ? Mais bon… Si c’était son désir, pourquoi refuser ?

«Je sais que ça contredit votre travail, mais j'aimerais simplement avoir l'impression d'avoir quelqu'un à qui parler franchement. Si vous le voulez bien. Et si vous n'avez pas d'autres patients.»
Il se taisait quelques secondes avant de reprendre. «Je suis désolé pour cette requête… étrange. J'ai envie de parler, en dehors du professionnalisme. »

Si ça pouvait le mettre plus à l’aise, je ne voyais pas pourquoi je lui refuserais cette requête aussi étrange soit-elle. Peut-être que ça va également me donner une occasion de sortir de cette pièce. Voir l’autre monde pour quelques instants. Je lui souriais avant de regarder dans mon agenda. Il était le dernier de la journée, fort heureusement.

«En effet votre requête est étrange… mais pas si étrange que ça. J’avoue que mon bureau fait beaucoup trop professionnel, ce n’est pas évident de mélanger le travail avec la vie privée. J’ai dû faire un choix en terme de décoration.» Un rire s’échappait de mes lèvres avant de me lève doucement de ma chaise. «Et puisque vous êtes mon dernier client de la journée, je peux accorder ce genre de requête. Tant que vous en parlez à personne.»

Et j’en ferais tout autant, pensais-je en souriant en coin. Je venais à prendre les verres utilisés ainsi que la bouteille de whiskey pour les remettre à leur places : à la cuisine. Je revenais auprès de Jay en lui faisant signe de me suivre. Je prenais le strict minimum. Petite veste, bourse et mes clés. Je ne pars jamais sans. J’en concluais qu’il n’avait pas de voiture, nous allons donc prendre la mienne pour se déplacer en ville. J'adorais conduire surtout dans le quartier dans lequel je résidais. C’était apaisant d’y faire une petite balade.

«Ne vous en faites pas, j’ai mon permis de conduire et je conduis prudemment, mais sans être une grand-mère. Si vous voyez le genre...»

Je riais légèrement à mon propre propos. Ce n’était pas si drôle que ça en faite, parfois j’étais un cas désespéré. Je quittais l’appartement en compagnie de ce cher Jay jusqu’à ma voiture. Je prenais le temps de verrouiller la porte de l’appartement avant de quitter le domicile. Une fois dans la voiture et que nous étions bien installés, je démarrais la voiture et quittais le stationnement vérifiant qu’il n’y avait personne qui passait.

«Vous pouvez choisir le poste qu’il vous plaît.»

Je disais ça avec un large sourire sur mes lèvres. Quand il y avait un co-pilote je leur laissais le rôle de jouer avec la radio pour la musique. Les deux mains sur le volant je conduisais prudemment en suivant la limite permise. Où allons-nous ? Moi-même je ne le savais pas, mais j’avais une petite idée en tête. Un petit restaurant qui serait propice pour ce genre de rencontre sans que ça soit trop gênant. Oui. Je savais exactement où nous emmenez.

Quelques minutes plus tard, nous étions en ville et j’étais à la recherche d’un stationnement proche du restaurant. Ce n’était pas l’heure de pointe, donc il restait de la place. Je ralentissait pour effectuer un parallèle et le tout à la perfection. On pouvait dire que ce n’était pas mon premier. Un sourire de satisfaction apparaissait sur mes lèvres. Je retirais la clé avant de sortir de la voiture et lorsque Jay sortait je barrais les portes avant que je le rejoigne.

«J’ai pensé à ce petit restaurant, on peut aller autre part si vous voulez.»  
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyMer 17 Avr - 9:36


“ Patient and Psychologist, first meeting„


“ Phoenicia Collart & Jay Winchester „


J'avais demandé à Phoenicia si l'on pouvait poursuivre notre rencontre à l'extérieur. Une requête étrange certes, mais que j'étais certain que ça pourrait me faire un grand bien. Je pourrais même me laisser croire que Phoenicia était mon amie, donc je serais plus propice à me confesser. J'étais heureux que ma requête eût été accepté, aussi inhabituel soit-elle. La psychologue avait sûrement compris mes tracas. Je lui souriais lorsqu'elle me demanda de n'en parler à personne.

« Bien sûr que non. Je vous remercie. »

Loin de moi l'idée d'aller en parler. De plus que je ne croyais pas aller avouer à qui-que ce sois de ma petite escapade chez la psychologue. Je sais que je ne devrais pas en avoir honte, c'était tout à fait normal pour notre génération d'avoir ce genre de rencontre, cependant, j'avais cette petite gêne vis-à-vis le sujet. C'était tabou, mais ça ne l'était pas. Je pouvais conseiller un suivi du psychologue à tout le monde de mon entourage, mais pour moi, c'était in-envisageable. Je me suis levé du canapé et j'apportais mon verre vide à Phoenicia ; effaçons les preuves. Je me dirigeais ensuite vers l'entrée pour l'attendre pendant qu'elle se préparait. Pour ma part, j'étais déjà prêt, je ne m'étais pas éparpillé et j'avais gardé mes souliers à l'intérieur. Je ne savais pas trop comment réagir au fait qu'elle devait préciser qu'elle possédait un permis de conduire et qu'elle était prudente sur les routes. Étais-ce une simple blague ou elle faisait référence à une « erreur de jeunesse » ? J'étais un peu confus et elle s'est mise à rire calmement. Je l'accompagnais dans sa plaisanterie en riant. Cette femme avait un sens de l'humour étrange, mais ça m'était égal, le mien aussi était discutable.

« Me voilà maintenant totalement soulagé ! »

J'ai franchi la porte de l'appartement et je la suivis jusqu'à son véhicule. J'ai attendu qu'elle entre dans la voiture avant de faire pareil, côté passager. Une fois attaché et prêt à partir, Phoenicia me confiait le contrôle de la radio. J'ai appuyé un doigt sur l'écran et je parcourrais les différents postes. J'ai opté pour une chaîne qui jouait de la musique indie folk, ça me semblait un excellent choix pour de la musique d'ambiance et ça collait bien au paysage qui défilait. Je trouvais que la musique indépendante était toujours un must lors d'une promenade en voiture.

Le trajet n'était pas très long, nous étions déjà arrivés en ville. Je ne savais toujours pas où nous allions, mais ça ne me dérangeait pas, elle semblait avoir une idée en tête. Je décidais de ne pas influencer son choix en proposant quoi que ce soit, de toute façon, c'était plutôt rare que je me permettais des sorties. C'était toujours plaisant découvrir de nouveaux endroits, donc j'espérais qu'elle ne m'emmènerait pas dans un McDonald's pour poursuivre notre discussion. La psychologue s'est stationnée devant un petit restaurant (qui n'était définitivement pas du fast-food), que je ne connaissais pas, et arrêtait le moteur. Elle sortait du véhicule et je l'imitais.

« Ça m'a l'air très bien ! Je ne connais pas du tout. »

J'ouvrais la porte du restaurant pour laisser entrer Phoenicia, pour ensuite la suivre à l'intérieur. Nous nous retrouvions dans un petit café chaleureux. Moi qui voulais un endroit décontracté, j'étais au bon endroit. Nous nous dirigions vers les canapés, où de petits menus papiers nous attendaient au centre d'une table basse. Je commandais ensuite qu'un simple café pour commencer. Une fois l'employé retourné avec ma/nos commande.s, j'ai porté mon regard sur Phoenicia. Devais-je entamé la conversation où je l'avais mise en suspens dans son bureau ? J'essayais de penser par où je devais commencer.

« Bon, où est-ce que nous en étions… J'ai parlé de moi, du passé, de ma mère et de Ian, » me faisant un résumé, tout haut. « Ah oui, j'apprécie Ian, c'est ça. Je l'aime bien. Mais je trouve que c'est déplacé. De un, je ne l'ai pas ‘'rencontré'' comme quelqu'un de normal. Non, c'était mon androïde, je l'ai acheté. Et quand je l'ai acheté, je n'ai jamais pensé que je pourrais développer de tels sentiments à son égard. Je voulais juste quelqu'un à qui parler, rien de plus. Mais ça a changé quand il a commencé à devenir de plus en plus humain. Nous avons toujours gardé une relation strictement amicale. »

Je devais spécifier cette dernière phrase ; étant médecin, ce n'était pas rare qu'un androïde (ou déviant) m'avouait que leur ex-propriétaire avait posé des gestes odieux, sans consentement. Je ne voulais pas que Phoenicia croit que j'étais comme ces violeurs.

J'ai réalisé que je n'avais pas dit mon deuxième point. J'ai repris mon petit monologue.

« De deux, il m'a embrassé. Mais il m'a mis dans la friendzone tout suite après. Et même si ça fait un an, je ne comprends toujours pas ce qui a bien pu se passer. » Je me laissais une légère pause pour réfléchir à tout ça. « Voilà pourquoi je me déteste. Je ne suis pas capable de passer à autre chose. C'est mal. »

J'avoue que j'étais beaucoup plus à l'aise ici que dans un bureau. J'avais presque l'impression de parler à ma confidente. Bon, je n'avais pas de confidente, mais je suis certain que ça serait pareil.


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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyMar 23 Avr - 5:03

Patient and Psychologist, first meeting.
Jay & Phoenicia
Je pouvais dormir sur mes deux oreilles ce soir sachant qu’il n’allait rien révéler de cette séance allait au-delà de ce qu’une psychologue était autorisée à faire. En gros, si tout ça se savait je pouvais avoir des problèmes, des gros problèmes et je voulais certainement éviter ça. D’ailleurs j’étais ravie d’entendre qu’il riait à ma petite blague de “mauvais” goût, allez avouons-le. Je n’étais pas une artiste dans la matière et je ne maîtrisais pas bien cet art. Mon humor laissait à désirer pour être tout à fait honnête, mais j’étais heureuse qu’il en rit, à moins que c’était par pitié ? Peu importe, ce n’était pas le plus important !

J’avais choisi un petit café pour poursuivre notre conversation. Je le connaissais bien puisque Jeremy travaillait de temps à autre et je savais pertinemment qu’il ne travaillait pas aujourd’hui. J’avais bien choisi mon moment. Je ne voulais pas qu’il se pose des questions encore moins de me faire honte devant Jay. C’était la dernière chose que je voulais dans la vie. Avoir honte. Argh, il ne fallait pas que j’y pense.

“Ça m'a l'air très bien ! Je ne connais pas du tout.“

De plus, ce n’était pas vraiment un quartier qu’il fallait fréquenter la nuit de toute manière. On ne savait jamais à qui on avait à faire. Digne d’un gentlemen, Jay ouvrait la porte me laissant entrer la première, je le remerciais tandis qu’il entrait après moi. Comme dans mes souvenirs, le café était toujours chaleureux et assez cozy, donc plus confortable pour discuter tranquillement tout en buvant une tasse de café ou de thé, selon les préférences.

Nous dirigeons vers les canapés de libres prenant le petit menu qu’il y avait sur la table basse. Je regardais brièvement le menu et un employé venait à notre rencontre pour prendre notre commande. Jay se prenait un café pour commencer, je suivais le mouvement en prenant la même chose. L’employé acquestiait et allait préparer les deux cafés.

“ Bon, où est-ce que nous en étions… J'ai parlé de moi, du passé, de ma mère et de Ian,” résumait-il à voix haute. “ Ah oui, j'apprécie Ian, c'est ça. Je l'aime bien. Mais je trouve que c'est déplacé. De un, je ne l'ai pas ‘'rencontré'' comme quelqu'un de normal. Non, c'était mon androïde, je l'ai acheté. Et quand je l'ai acheté, je n'ai jamais pensé que je pourrais développer de tels sentiments à son égard. Je voulais juste quelqu'un à qui parler, rien de plus. Mais ça a changé quand il a commencé à devenir de plus en plus humain. Nous avons toujours gardé une relation strictement amicale.”

Hum, effectivement c’est embêtant pour Jay, mais cela dit… Parfois les relations uniquement amical pouvait radicalement changé pour quelque chose d’autre, à savoir quel était l’élément déclencheur qui avait fait en sorte que Jay voyait Ian plus qu’un...ami. Ceci étant dit, j’écoutais toujours Jay après tout c’était mon travail, non ? Avoir l’oreille attentive, comme une bonne vieille amie.

“De deux, il m'a embrassé. Mais il m'a mis dans la friendzone tout suite après. Et même si ça fait un an, je ne comprends toujours pas ce qui a bien pu se passer.” Il laissait sa phrase en suspend avant de reprendre. “Voilà pourquoi je me déteste. Je ne suis pas capable de passer à autre chose. C'est mal.”

C’était impressionnant à quel point il s’ouvrait à moi sans trop de problème. Était-ce mon bureau qui était trop formel pour ce genre de conversation ? Devais-je changé la décoration et avoir le même style que ce café ? Si c’était le cas, je le ferais sans hésiter. Mais bon, il fallait que je me concentre sur Jay et son “problème”.

“En quoi c’est mal ? Enfin, ça veut dire que ce baiser voulait dire quelque chose pour vous. Peut-être qu’il a également peur de s’engager, qui sait ? Peut-être aborder discrètement le sujet pour en avoir le coeur net ? Vous savez que la base de n’importe quel relation est la communication, n’est-ce pas ? Ça serait un bon début.”

Effectivement et pourquoi je ne l’appliquais pas pour moi-même ? Parce que j’avais une tête de mule et que les longues relations ne sont pas faites pour moi. Je me tournais légèrement vers Jay, car j’avais choisi le même canapé que lui, pour garder une certaine intimité si jamais d’autres clients devaient à entrer dans le café. Au moment où que je voulais parler, l’employé arrivait avec nos cafés respectif. Je le remerciais en lui abordant un sourire poli et courtois.

Je prenais la tasse entre mes mains soufflant sur la vapeur qui s’échappait de cette magnifique tasse avant de prendre une gorgée. Je fermais les yeux en savourant ce goût amer qu’avait le café. J’adorais le café et je ne pouvais pas démarrer la journée sans une tasse de café ! C’était mon pécher mignon en quelque sorte. Mais bon… Je posais la tasse sur la table basse avant de poser mes mains sur mes genoux qui étaient désormais croisés.

“Vous ne devez pas vous détestez pour quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler, d’accord ? L’amour et surtout l’attachement est un sentiment qui arrive si soudainement qu’on ne sait plus où se prendre la tête. Le coup de foudre surtout.”

Croyez-moi en mes expériences, pensais-je aussitôt sans trop osé de le dire à vive voix. Je ne pouvais pas parler de moi ainsi que de mes histoires d’amours surtout qu’en ce moment c’était du n’importe quoi et rien de sérieux. Je secouais doucement la tête venant à prendre ma tasse pour y prendre une gorgée et la déposer sans trop tarder. Je regardais Jay en abordant un doux sourire penchant légèrement la tête sur le côté.

“Et si la conversation ne fonctionne pas, agissez pour démontrer que vous tenez réellement à lui et ce bien plus qu’un simple ami, sans être trop brusque dans les gestes bien entendu.”  
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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyVen 26 Avr - 8:11


“ Patient and Psychologist, first meeting„


“ Phoenicia Collart & Jay Winchester „


J'étais sûrement bien en confiance présentement, car je n'hésitais pas une seconde à parler. Si ce matin on m'avait dit que j'allais parler de mon colocataire durant cette rencontre avec Phoenicia, je n'aurais rien voulu entendre. Pourtant, j'avais l'impression que tous les sujets tournaient autour de lui. Je n'avais aucune idée que mon coloc m'angoissait à ce point. En bonne psychologue, elle m'écoutait attentivement et elle attendait la fin de mon récit avant de prendre la parole. Phoenicia reprit mes mots et me demandais ensuite pourquoi c'était « mal ». J'avais énuméré plusieurs raisons du pourquoi c'était mal, mais ça ne semblait pas satisfaire la psychologue. Elle s'expliqua ensuite ; l'échange entre Ian et moi voulait dire quelque chose, et d'après elle, peut-être que ça signifiait quelque chose pour Ian aussi, mais qu'il avait peur de l'engagement. Difficile à croire. Pourquoi faire le premier pas si c'était pour arrêter tout le lendemain. Surtout si ce premier pas avait été fructueux… Ça ne tenait pas la route dans ma tête. Phoenicia me proposa d'aborder discrètement le sujet à Ian, car la base de n'importe quelle relation est la communication. J'ai soupiré. Je ne crois pas être capable de parler à Ian de ce sujet, car il avait bien été clair le lendemain de la manifestation. Pourquoi aller l'embêter avec mon angoisse ? Ce sont des plans pour que le Déviant prenne peur et décide de partir.

Je penchais la tête vers l'arrière pour regarder le plafond. J'essayais de chercher une réponse cachée quelque part. Qu'est-ce que je voulais moi, une relation purement amicale ou quelque chose de plus ? Je n'avais jamais ressenti le besoin de me mettre en couple, pas une fois en 27 ans, et me voilà en pleine crise existentielle telle une adolescente hystérique qui n'a aucune chance face au mec le plus populaire du lycée. C'était du drama, et je n'aimais pas ce genre de drama inutile.

J'ai relevé la tête lorsque l'employé est arrivé avec nos commandes et je le remerciais quand celui-ci déposait nos cafés sur la table basse. Je me suis approché pour aller chercher mon breuvage et je commençais à le siroter, ne prenant pas compte de la température du liquide. Je me suis brûlé un peu la langue, mais ça va. Au moins, cette gorgée me remmena à la réalité. J'ai déposé la tasse et je me suis tourné vers Phoenicia, qui était assise sur le même canapé que moi, lorsqu'elle reprit parole. Cette fois-ci, c'était de sages conseils ; je ne devais pas me détester pour quelque chose que je ne pouvais contrôler. L'amour et surtout l'attachement est un sentiment qui arrive si soudainement qu'on ne sait plus où se prendre la tête, le coup de foudre surtout, dit-elle. Personnellement, je ne croyais pas au coup de foudre. Pas en amour, du moins. Comment quelqu'un pouvait-il tomber sous le charme d'une personne qu'on ne connaissait aucunement ? En se fiant à son physique ? C'était absurde. Est-ce qu'un coup de foudre à long terme existait ? Je fronçai légèrement les sourcils.

« Vous croyez au coup de foudre, vous ? »

J'avais peut-être un peu de jugement dans ma voix, mais je voulais l'entendre dire son point de vue sur le sujet. Je portai la tasse à mes lèvres une seconde fois, en prenant bien soin de souffler un peu sur le café pour lui donner une brève température ambiante. J'allais reposer la tasse sur la petite table et je regardais ensuite la psychologue. J'ai penché la tête légèrement sur le côté. Fait étrange, Phoenicia avait fait le même geste que moi, en parfaite synchronie. Pour que ça ne semble pas davantage bizarre, je me suis permis de redresser la tête. Elle continua à me donner des suggestions pour « conquérir » une certaine personne.

« Je ne sais pas si je suis assez brave pour faire ça… On ne fait qu'en parler ici et je sens que j'angoisse. »

Je lui adressais un sourire. Je n'étais pas vraiment en train d'angoisser, mais l'idée d'aller parler de choses aussi personnelles avec Ian me semblais absurde. Quoique, en parlant à Phoenicia, je me sentais, à la limite du possible, capable d'aller l'aborder sur le sujet.

« Vous allez rire, mais je n'ai jamais été avec personne, de toute ma vie. Par choix personnel. Les relations de couple ne m'ont jamais vraiment attiré. Et ironiquement, je suis en train de remettre en question ce choix. » J'ai passé une main sur ma face puis dans mes cheveux. « Ça doit être étrange, quelqu'un qui parle d'un androïde de cette manière. »


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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyMar 30 Avr - 4:47

Patient and Psychologist, first meeting.
Jay & Phoenicia
Je faisais tout mon possible pour donner de bon conseil à Jay, car il en avait de besoin pour Ian. Il avait besoin d’être rassurer que c’était normal de ressentir une telle émotion envers quelqu’un avec qui on passait beaucoup de temps avec. Essayais-je de me convaincre en quelque sorte ? Je n’étais pas la mieux placée pour parler amour, mais si je pouvais offrir quelques conseils sans trop parler de ma vie personnel, pourquoi pas.

“Vous croyez au coup de foudre, vous ? “

Je m’étais faite prendre à mon propre jeu, techniquement. Que devrais-je dire ou que devrais-je faire ? Pourtant… Dans la tonalité de Jay, ça sonnait plus comme un jugement, comme si le coup foudre n’existait dans les contes de fées. Il n’a pas tord. J’étais sceptique tout comme lui avant de rencontrer Helen. Elle a bouleversé tout mon univers en un seul regard.

“Oui, j’y crois.” disais-je doucement en esquissant un doux sourire. “Au début aussi je n’étais pas trop croyante me disant que ça arrivait uniquement dans les livres, séries ou même dans les films. J’étais persuadée que ça n’allait jamais arrivé, mais on m’a prouvée le contraire sans que je puisse y faire quoique ce soit.”

Ces souvenirs de Helen me donnait le sourire avec une pointe de nostalgie. Elle me manquait. C’était dommage que notre relation était terminée si vite. Sans m’en rendre compte, Jay et moi avions fait le même geste de tête. Il avait également remarqué qu’il la redressait sans rien dire à ce propos.

“Je ne sais pas si je suis assez brave pour faire ça… On ne fait qu'en parler ici et je sens que j'angoisse.”

Il m’adressait un sourire. Après tout c’était normal de ressentir une quelconque nervosité surtout envers quelqu’un que l’on appréciait. L’amour c’était quelque chose de merveilleux, mais effrayant à la fois.

“Vous allez rire, mais je n'ai jamais été avec personne, de toute ma vie. Par choix personnel. Les relations de couple ne m'ont jamais vraiment attiré. Et ironiquement, je suis en train de remettre en question ce choix. “
Il se passait une main sur son visage suivi de ces cheveux. “Ça doit être étrange, quelqu'un qui parle d'un androïde de cette manière.“

Je secouais légèrement la tête pour le rassurer un peu. Ce n’était pas étrange, loin de tout ça. J’en avais de toute sorte à mon bureau. Ceux qui déteste les androïdes, ceux qui sont neutre et ceux qui sont pour à cent pour cent. Chacun avait sa propre façon de penser à ce propos, jamais je n’allais juger quelqu’un à ce propos. Je n’étais pas une androïde, alors…

“Ce n’est pas étrange, croyez-moi. Ça un côté charmant dirais-je.” je hochais la tête suite à mes propos avant de prendre une gorgée du café. “Ceci étant dit chacun sa façon d’aborder les androïdes. Chacun son histoire avec les androïdes et personnellement je n’ai rien contre, sauf si quelqu’un commence à tabasser un androïde devant mes yeux, je risque de sauver l’androïde en blessant l’autre. Voilà comment je vois les choses… On peut détester les androïdes, on peut aimer les androïdes et on peut être neutre dans tout ça, sans jugement. Ils ont droit avoir une place dans ce monde tout comme nous.”

Voilà tout, pensais-je en esquissant un autre sourire digne de moi. Je me replaçais plus confortablement sur le canapé. J’observais légèrement vers l’extérieur à partir de la fenêtre qui se situait en face de nous. Aucun passant ou presque… Le calme avant la tempête. Je portais de nouveau mon regard vers Jay.

“Je ne vais pas rire de vous si vous n’avez jamais été avec quelqu’un auparavant. Chacun sa façon de faire et surtout si vous n’étiez pas prêt pour avoir quelqu’un dans votre vie. Rien ne presse même si ce n’est pas la même vision que les autres. Ils sont tous pressés à vivre leur plus grande histoire d’amour en se pressant et en ne profitant pas du moment présent. On dit que l’on s’aimer avant d’avoir quelqu’un dans notre vie.”
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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyMar 14 Mai - 5:41


“ Patient and Psychologist, first meeting„


“ Phoenicia Collart & Jay Winchester „


Je m'étais peut-être emporté lorsque je lui avais demandé si elle croyait au coup de foudre ; c'était ses croyances et je ne devais pas juger ses opinions, malgré que je trouvais que le coup de foudre soit quelque chose de très… « superficiel ». Phoenicia m'expliquait que, effectivement, elle y croyait, mais seulement après en avoir fait l'expérience. Contrairement à elle, pendant toutes mes années d'existence, ça ne m'était jamais arrivé, et je ne croyais pas que cela allait se produire. À moins que l'on pouvait qualifier ma situation comme « coup de foudre à long terme », puisque ça m'avait pris quelques années avant de réaliser que je tenais à lui… Je ne trouvais rien à répliquer pour contrer ses dires sans être déplaisant, alors je décidais simplement de me taire. Cependant, la curiosité me titillait la pense, j'avais envie de connaître sa propre expérience personnelle. Je m'armais de mon sourire habituel pour cacher mon expression plutôt perplexe.

« Que s'est-il passé ensuite ? C'était mutuel ? »

Je n'étais jamais vraiment curieux d'ordinaire, mais cette fois-ci, j'aimerais bien savoir si les « ils vécurent heureux » étaient bien réel ou si ce n'était qu'un flirt passager. Je me suis repositionné sur le sofa en attendant sa réponse.

J'ai enfin avoué que je n'étais pas très à mon aise de parler « amour » avec mon ancien androïde ménagé. Simplement y penser et ça m'angoissait. Ian méritait mieux que… moi. Moi qui n'étais qu'un banal humain. J'ai ensuite vidé ma tête en expliquant à Phoenicia que je n'avais jamais été dans ce type de relation. Bon, en fait, je n'avais jamais été dans aucun genre de relation, par choix. J'avais autre chose à faire dans ma vie que de me faire ami avec Cupidon. Et ce qui m'inquiétait le plus, c'était que présentement, je voulais autre chose que ma vie de solitaire. Malheureusement pour Ian, je le mêlais dans cette histoire. Il ne méritait qu'une vie sans complication, avec tout ce qu'il avait surmonté, il n'avait sûrement pas le temps à gérer mes « crise d'adolescence ».

En bonne psychologue (ou tout simplement en bonne personne ?), elle me rassura que ma relation ambigüe avec un androïde n'était pas étrange. J'avoue que cette phrase m'a détendu. J'avais l'impression qu'on allait me juger ; les être humains et (avec) les androïdes étaient quelques choses encore tabous dans la société. Et personne n'osait vraiment s'afficher depuis l'attaque sanglante de l'Opposition ; on en tremblait de peur. Phoenicia continuait de me parler après une gorgée de café ; elle disait qu'on avait tous notre propre histoire avec cette nouvelle race intelligente, tout le monde avait un point de vue différent et c'était « correcte ». Elle spécifiait aussi qu'elle n'hésiterait pas à intervenir si un androïde était en danger. Ça me semblait aussi être la chose la plus juste à faire. Pourquoi ignorer une attaque devant soi ? C'était justement notre devoir de citoyen, de sauver toutes personnes en danger. Les déviants et les non-déviants ne devraient pas être exclus de la charte, puisqu'on les avait nommés humain aussi. La psychologue développait son raisonnement ; qu'on soit pour, contre ou neutre, les androïdes méritaient une place dans le monde. Effectivement, ils avaient tous les droits du monde de cohabiter avec nous ! Mais j'avais toujours de la difficulté à comprendre les personnes qui les détestaient. C'était bien étrange détester nos égaux. Je me demandais quand les non-androïdes allaient arrêter d'avoir des propos haineux et laisser vivres leur semblable.

« Merci, » la remerciais-je pour son honnêteté. « Oui, ils ont le droit de cohabiter sur la planète, sans jugement. Mais malheureusement, le monde ne pense pas comme ça. Enfin, pas tous. Mais j'espère qu'ils vont ouvrir leurs yeux, une fois pour tout. Personne ne devrait être contre les androïdes. Comme personne ne devrait être contre les êtres humains… »

Je lui retournais son sourire avant de siroter mon breuvage chaud. Ma phrase était une pensée à haute voix plutôt qu'une réplique. Ce n'était qu'une réflexion de ma part.

Phoenicia me rassurait ensuite que ma solitude n'était pas un sujet à plaisanter et que chacun avait son propre parcours. Je comprenais, alors j'acquiesçais à ses propos. J'ai bu une autre gorgée du café, mais cette fois-ci, je laissais la tasse à mes lèvres, un peu par oublie. La tasse me couvrait la moitié du visage, ça me rassurait un peu de cacher mon embarra. Bon encore un comportement de jeune adolescent qui ne savait pas trop comment gérer ses émotions. Je n'avais pas besoin de ça du tout.

« J’espère que cette histoire va fonctionner… du moins, pour un certain temps. » Encore une fois, mes paroles n’étaient pas destinées à la jeune femme à côté de moi ; j’avais développé une certaine manie de me faire des apartés. J’ai enfin déposé la tasse pour la regarder. Cette fois-ci, mes paroles pour elle. « Merci, » je me répétais une seconde fois. « Je me sens un peu plus inspiré. J’essaierais de savoir, une fois chez moi, qu’est-ce qu’il en pense de tout ça. T’en pis si c’est à sens unique. Au moins, j’en aurais l’esprit libéré… »

J’ai soupiré à mes dernières paroles. C’était inévitable ; un oui ou un non. Notre relation pouvait chambouler avec qu’un seul mot. Ou nous rapprocher.


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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyVen 17 Mai - 7:30

Patient and Psychologist, first meeting.
Jay & Phoenicia
“Que s'est-il passé ensuite ? C'était mutuel ?”

Voilà la grande question tant attendue. Était-ce mutuel ? Oui et non, mais rien qu’en songeant à Helen on pouvait voir que mon expression avait changée. La table avait tournée on dirait. Jay faisait en quelque sorte le psychologue et moi qui devait me décharger un peu. Je ne pouvais pas faire ça, ce n’étais pas bien de parler de ma propre expérience sentimentale, au point où que nous étions. Je me disais pourquoi pas. C’était vrai, nous étions pas dans mon bureau et nous étions dans un café.

“Ça pour que ça soit mutuel, ça l’était. J’étais une passionnée pour les études, donc les relations sentimentales ne m’intéressait pas du tout. Aucun garçon ne m’attirait jusqu’à ce que j’arrive à l'université à la dernière année. J’ai eu le coup de foudre. Elle était là, c’était intense. Pendant un cours on se regardait dans les yeux, pour dire à quel point que c’était intense. Ça m’a prit du temps et du courage pour lui dire que je l’aimais. Après les études on a vécu ensemble, au bout d’un an je sentais quelque chose n’allait pas. Elle était distante, j’ai su qu’il fallait que je l’a laisse voler de ses propres ailes. Pour être honnête, je ressens toujours quelque chose pour elle.”

Ouais, je lui avais tout dévoilée, enfin presque tout. Je gardais les détails trop personnel pour moi tout de même ! Il n’allait pas tout savoir sur ma vie quand même. Ça aurait été bien trop simple sinon. Puis le reste de la conversation venait tout naturellement. Je n’avais aucun préjuger tant qu’à sa relation avec Ian. C’était sa vie et il fallait qu’il l’a vive s’il voulait être heureux plus tard. Si il attendait trop, il allait le regretter. Il avait besoin d’un petit coup de pouce comme j’avais eu avec mon père. Oui, il en avait de besoin et j’allais lui donner.

“ Merci”
disait-il avant de continuer. “ Oui, ils ont le droit de cohabiter sur la planète, sans jugement. Mais malheureusement, le monde ne pense pas comme ça. Enfin, pas tous. Mais j'espère qu'ils vont ouvrir leurs yeux, une fois pour tout. Personne ne devrait être contre les androïdes. Comme personne ne devrait être contre les êtres humains…”

Il me retournait le sourire avant de prendre une autre gorgée de sa boisson chaude. Il n’avait pas tord. Le monde vivait avec des préjugées, sur la façon dont on faisait les choses, nos croyances et surtout la manière dont on s’habillait. Je savais bien que personne n’était parfait, mais nous vivions dans un monde très axés sur le jugement premier de la personne ainsi que les différences.

Jay reprenait une autre gorgée, mais au lieu de baisser la tasse il la gardait tout près de son visage. Tentait-il de se cacher ? Pourquoi tant de gêne ? C’était normal ce genre de conversation, enfin presque normal. Honnêtement, j’espérais que mes conseils allait lui être utile pour Ian.

“J’espère que cette histoire va fonctionner… du moins, pour un certain temps.” disait-il à lui même, mais assez fort pour que je l’entende. Il déposait finalement la tasse pour me regarder par la suite. “Merci.” répétait-il. “Je me sens un peu plus inspiré. J’essaierais de savoir, une fois chez moi, qu’est-ce qu’il en pense de tout ça. T’en pis si c’est à sens unique. Au moins, j’en aurais l’esprit libéré…”

Il soupirait à ses paroles tandis que j'hochais doucement la tête. J’espérais pour lui que ça soit une réponse positive. Que leur relation était réciproque. Je posais une main rassurant sur l’épaule de Jay, mais sans plus avant de la retirer.

“Si vous croyez en vous, vous allez y arriver. C’est quelque chose d’assez difficile, je le sais que trop bien. En même temps, nous avons qu’une seule vie à vivre, n’est-ce pas ? Vivre dans le dénie, n’aide pas à faire avancer les choses. La roue ne tourne pas toute seule, ça prend quelqu’un pour tourner les pédales. Je suis persuadée que vous allez réussir.”

J’avalais la dernière gorgée de ma tasse avant de déposer la tasse sur la table basse. On dirait que je parlais plus à un ami qu’un patient… C’était étrange à quel point la situation s’est retournée. Me voilà à la place de mon père pour partager ses impressions ainsi que ces conseils. Dommage que je n’avais pas appris davantage à le connaître au fils des années. J’allais me rattraper.
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyMar 28 Mai - 7:04


“ Patient and Psychologist, first meeting„


“ Phoenicia Collart & Jay Winchester „


Je lui avais demandé de connaître la suite, si son coup de foudre était mutuel. Elle semblait pensive (ou peut-être embêté par ma question ?). Il était vrai que ce n’était sûrement pas une question qu’un patient posait à sa psychologue, mais à quoi bon ? Nous étions dans un café cosy, l’ambiance était très détendue, les effluves du café voyageaient délicieusement dans l’air, sans oublier que lorsque nous étions encore dans son bureau, nous avions partagés un verre de Whiskey... alors, est-ce que c’était encore considéré comme une rencontre avec un professionnel ou nous pouvions qualifier ça de « petite sortie entre amis » ? Bon, je ne pouvais pas vraiment dire que Phoenicia était mon amie (pas encore), car on se connaissait depuis… une heure et demie, peut-être deux ? Mais l'ambiance donnait l'impression que je la connaissais depuis toujours. Elle répondait à ma question par le positif, « c'était un coup de foudre mutuel ». Elle me dévoila une petite partie de son passé ; d'abord passionnée dans ses études, aucun temps pour s'intéresser aux relations sentimentaux (un peu comme moi, j'ai toujours priorisé mes études plutôt que mes amis… malgré qu'il y avait une fille que je voyais souvent, elle était vraiment doué en informatique, on s'appréciait bien, mais je n'éprouvais pas de sentiment romantique à son égard) jusqu'à l'Université ou elle rencontra « the one ». Je me surpris à sourire lorsqu'elle précisa que dans le cours, elles ne cessaient de se regarder dans les yeux. J'avoue trouver ça particulièrement adorable, j'aimerais bien faire ça, moi aussi, regarder longtemps Ian dans les yeux. Je devrais essayer de faire cela, une fois rendu chez nous, pour voir si le courant passe entre mon coloc et moi. Je continuais à écouter Phoen, en essayant de ne pas trop me perdre dans mes pensées. La psychologue ajoutait qu'elles ont habitées ensemble (Oh, j'étais content pour elles ! Je me demande si Phoenicia habitait toujours avec sa moitié, dans l'appartement où j'ai été plus tôt) mais finalement, elle répondit à ma question silencieuse qu'elle a dû mettre fin, car son amoureuse était distante. Je me suis senti mal avec cette information. C'était dommage devoir mettre fin à une relation, qui pourtant, ressemblait à un compte de fées.

« Wow, votre histoire était très belle. Merci de l'avoir partagée avec moi. » J'ai laissé une légère pause pour chercher mes mots avant de continuer. « Mais je crois que votre histoire n'est pas encore terminée. Je veux dire, souvent, on aime bien s'amuser, faire des nouvelles expériences et de se découvrir davantage. Et ce n'est pas idéal de le faire en relation close, à moins que toutes les personnes concernées donnent un accord commun. » Je m'approchais de Phoenicia pour lui prendre la main, en la réconfortant du mieux que mes moyens me le permettaient. « Alors, je te dis que lorsqu'elle va être prête, ou vous deux en fait, vous allez vous retrouver. Souvent, c'est lorsqu'on s'y attend le moins que deux personnes se retrouvent. »

Je la laissais reprendre sa main après mon monologue. Je sentais soudainement la gêne monter en moi ; je n'étais pas très bon en relation amoureuse (en fait, j'étais médiocre, qu'un simple débutant. Je n'avais même pas fait ma période d'essaie de 30 jours satisfaction ou argent remis), alors je ne comprenais pas trop pourquoi je lui donnais des « conseils ». J'avais l'impression qu'elle n'allait pas me prendre au sérieux.

La conversation a ensuite continuée sur un autre sujet ; mon coloc (Je remarquais que « Ian » était un de mes sujets préférés et je ne pouvais m'en lasser). Phoenicia m'avouait qu'elle n'avait rien contre les androïdes. Ça me rassurait et je lui expliquais mon point de vue à mon tour. J'étais bien heureux d'avoir rencontré quelqu'un qui ne jugeait pas une relation aussi… peu commune. Alors, je la remerciais. J'ai ensuite dit que j'essayerais de parler avec Ian, une fois chez moi, pour savoir s'il ressentait les mêmes choses que j'éprouvais à son égard. J'espérais que si, car s'il s'avérait être le contraire, je doute que les choses resteraient comme avant… Phoenicia me retirait de mes pensées et prit la parole en me disant des paroles d'encouragements. Je soupirais. Bien que ce fût de belles paroles, tout ça me faisait peur. Je n'étais pas certain de vouloir risquer une relation d'amitié (et c'était l'une que je chérissais le plus). Je me recroquevillais sur le canapé en essayant de penser à mes options.

« D'un côté, il y a des chances que je vive une jolie petite aventure avec Ian si je me décidais de lui en parler. D'un côté, je peux rompre cinq ans d'amitié et de vie commune si les sentiments ne sont pas réciproques. » Je lançais un regard de plus à Phoenicia, qui avait apparemment terminé son café, ça signifiait que le petit entretien allait bientôt prendre fin. « J'ai peur de brusquer les choses. Vois-tu… il a du mal à gérer ses émotions, puisqu'il est Déviant depuis peu. Je ne veux pas qu'il croit que c'est une obligation, qu'il pense qu'il me doit ça et accepte sans vraiment le vouloir. Je crois que ça me blesserait encore plus… » Je soupirais. « Pourquoi ce ne pourrait pas être plus simple… »

J'aimerais bien pouvoir me faire pousser un peu de courage.

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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyMar 4 Juin - 3:08

Patient and Psychologist, first meeting.
Jay & Phoenicia
Avais-je bien fait de raconter mon histoire avec Helen avec Jay ? Il voulait savoir si le coup de foudre était possible et c’était fort le cas puisqu’avec mon ancienne dulcinée, c’était le coup de foudre. Un bon et gros coup de foudre. Jeremy a été là pour moi tout le processus de séparation. J’avais insisté à ce qu’il vienne habiter avec moi pour ne pas que je me retrouve seule. Était-ce égoïste de ma part ? D’un autre côté, Jeremy ne s’en plaignait pas puisqu’il avait un endroit où dormir sans payer quoique ce soit. S’il aurait resté avec les parents, ils auraient demandés de payer quelque chose, pas que Jeremy ne faisait rien à l’appartement, tout le contraire, il m’aidait dans les tâches quotidiennes.

Wow, votre histoire était très belle. Merci de l'avoir partagée avec moi.” Il laissait une pause comme s’il cherchait ses mots. “Mais je crois que votre histoire n'est pas encore terminée. Je veux dire, souvent, on aime bien s'amuser, faire des nouvelles expériences et de se découvrir davantage. Et ce n'est pas idéal de le faire en relation close, à moins que toutes les personnes concernées donnent un accord commun.” Il s’approchait de moi venant à me prendre par la main, tentant de me réconforter comme il pouvait et ça fonctionnait. “Alors, je te dis que lorsqu'elle va être prête, ou vous deux en fait, vous allez vous retrouver. Souvent, c'est lorsqu'on s'y attend le moins que deux personnes se retrouvent.

Il me relâchait la main, ses paroles étaient réconfortantes et on dirait que j’avais besoin de les entendre. Mes yeux se remplissaient de larmes, mais elles ne coulaient, car je ravalais mes larmes du mieux que je le pouvais. Il ne fallait pas que je pleure, pas devant quelqu’un. Aimer était si difficile ! J’espérais que Helen et moi c’était juste une mauvaise impasse.

On pouvait dire que Jay était dans la même situation que moi avec Ian. Il fallait que Jay s’ouvre à Ian pour lui dire qu’il ressentait quelque chose pour lui. L’amour c’était si beau ! Peu importe le genre, le sexe, les religions, ça on s’en moquait ! Rien ne pouvait entraver l’amour, la preuve la pièce de théâtre de Roméo et Juliette. Bon, ce n’était pas une fin heureuse, mais les deux s’aimaient malgré que les deux familles ne s'apprécient pas.

J’encourageais donc Jay à s’ouvrir à Ian du mieux qu’il le pouvait, en souhaitant en silence que cet amour était réciproque. Rien qu’en entendant Jay parler de Ian, ils étaient fait pour être ensemble et personne d’autre. Il lui fallait uniquement une petite poussée pour aller de l’avant sans regarder derrière.

D'un côté, il y a des chances que je vive une jolie petite aventure avec Ian si je me décidais de lui en parler. D'un côté, je peux rompre cinq ans d'amitié et de vie commune si les sentiments ne sont pas réciproques.” Il prenait une pause pour me regarder, je lui retournais le regard d’un air compatissant. “J'ai peur de brusquer les choses. Vois-tu… il a du mal à gérer ses émotions, puisqu'il est Déviant depuis peu. Je ne veux pas qu'il croit que c'est une obligation, qu'il pense qu'il me doit ça et accepte sans vraiment le vouloir. Je crois que ça me blesserait encore plus…” Il soupirait. “ Pourquoi ce ne pourrait pas être plus simple…

Alors… Je comprend votre inquiétude pour la suite des choses. Un côté positif et un côté négatif, mais en n’exprimant pas ce que vous ressentez pour Ian, c’est vous qui serait triste et vous aurez un vide.” Je me taisais un petit peu afin de reprendre d’un ton plus calme. “Vous n’êtes pas obligé de lui dire ce soir, ni demain, mais penses-y à quand vous allez lui dire, d’accord ? Ça peut vous prendre une semaine, un mois, qui sait ? Il faut que vous soyez prêt mentalement pour l’affronter et lui dire que vous l’aimez. Plus attendez, plus… plus que vous allez avoir mal. Faites-lui comprendre que ce n’est pas une obligation, mais ce que vous ressentez envers lui.” J’esquissais un bref sourire. “Si c’était aussi simple, plus personne ne tomberait amoureux, ça serait lassant à la longue. Un petit défi, un petit piment, mais j’avoue que parfois si ça serait facile…

J'hochais doucement la tête suite à mes propos. J’allais l’aider du mieux que je pouvais pour donner conseil envers Jay pour s’ouvrir auprès de Ian. C’était une chose facile à dire qu’à faire, car rendu devant la personne concernée on pouvait totalement bloquée. Et la chose que tout le monde craint, c’est de briser l’amitié et que ça ne soit plus jamais comme avant. Un risque peut-être, mais ça valait la peine parfois.
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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyMar 9 Juil - 9:35


“ Patient and Psychologist, first meeting„


“ Phoenicia Collart & Jay Winchester „


Je voyais bien que Phoenicia avait envie de pleurer, son regard miroitait avec les reflets de la lumière. Je voulais la consoler, lui dire qu'elle pouvait verser quelques larmes en ma présence, lui assurer que tout allait se régler entre elle et sa ex-petite amie. Mais qui j'étais pour me permettre tant de familiarité. Je venais à peine de la rencontrer, je ne devais pas me fier à cette ambiance décontractée du café ; c'était ma psychologue, j'étais son patient, je la payais pour qu'elle écoute mes angoisses et mes peurs. Une partie en moi me disait de rester professionnel vis-à-vis Phoenicia, tandis qu'une autre partie me poussait à la serrer dans mes bras, comme si elle était une bonne amie. J'hésitais. Je ne savais pas quel comportement aborder. Je me suis contenté de lui faire un sourire compatissant.

Je lui parlais ensuite de mes incertitudes et de mon dilemme envers mon meilleur ami. Quelle était la meilleure décision à prendre ? Ignorer mes sentiments que j'ai envers l'androïde, car je ne voulais pas rompre notre bonne complicité actuelle, en espérant vivre normalement, me cherchant une femme (ou un homme, j'avoue que je n'avais jamais vraiment pensé à mon orientation sexuelle. J'étais quoi moi ? Homo ? Bi ? Autre ? Et Ian, il aimait quoi lui ? Nous n'avions jamais vraiment parlé de nos préférences. Bon… je crois avoir trouvé un autre sujet de conversation avec ma psychologue préférée, car ce sujet commençait à m'angoisser un peu…) dans le but de fonder une famille et ensuite rire avec Ian du fait que j'avais le béguin pour lui dans le passé. Et lui, il sera avec sa petite famille aussi, on rigolera tous ensemble.

Mais étrangement, cette pensée me serrait le cœur. Oh. Finalement, je crois que cette situation à plus de chance de nous éloigner l'un de l'autre que ma peur de lui avouer que je l'appréciais bien. Je voulais continuer de vivre avec lui, je ne voulais pas le voir partir. Phoenicia avait bien raison. Plus j'attendais, plus j'allais avoir mal, et ce, autant sur le court que le long terme. J'ai poussé un soupir en regardant ma tasse vide, espérant trouver une réponse « facile ». Comme disait la jeune femme, je devais prendre mon courage et oublier mes angoisses. Et le plus tôt serait le mieux, puisque je cesserais de m'en faire. Je regardais Phoenicia. Son petit discourt m'avait donné davantage de motivation. Et aussi étrange que c'était, j'avais envie d'avoir ma petite conversation avec Ian en arrivant chez nous, après le café. Oui, j'étais certain que j'allais figer lorsque j'allais aborder le sujet avec mon coloc, mais je pourrais me rappeler les paroles inspirantes de la brunette. Ensuite, l'interrogation derrière nous, peu importe la réponse positive ou négative (ou neutre), nous pourrions reprendre nos routines et poursuivre notre vie (et ce, ensemble ou non).

« Ouais, c'est vrai. C'est bien un peu de défi, et surtout, ça serait encore meilleur si je réussis à avoir ce que je convoite à la fin ! Enfin, j'espère avoir un peu de chance. »  Je souriais, mes paroles étaient plutôt de l'amusement que du sarcasme.

Mais est-ce que j'avais réellement des chances ? Peut-être, car il m'avait déjà embrassé. Mais on avait aussi conclu que c'était seulement à cause de l'adrénaline et la peur de mourir, cette nuit-là. On avait eu peur, les deux, alors bon, c'était venu naturellement, comme dans un film. Il n'y avait pas de quoi se mettre dans tous les états (comme moi, présentement…)

« C'est drôle. Je suis venu te voir pour mon anxiété, mais finalement, on parle de Ian. Dans un café. Disons que je ne croyais pas du tout que ma journée allait se dérouler comme ça ! Qui l'eut cru ? »

J'ai réalisé que je tutoyais Phoenicia maintenant. Depuis combien de temps j'avais abandonné le ‘vous' ? Ça ne semblait pas l'avoir dérangée, puisqu'elle ne me l'avait pas encore reproché, mais je devais tout de même rester poli envers la professionnelle. J'essayerais d'employer le vouvoiement lorsque je reprendrais la parole.

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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyJeu 1 Aoû - 3:47

Patient and Psychologist, first meeting.
Jay & Phoenicia
Cela sortait de ma zone de confort d’être dans un café avec un de mes patients. La vie était étrangement faite. Pourquoi ? Disons qu’avec Jay, je pouvais me permettre d’être moi-même, sans me cacher. C’était bien ! Partager un verre de whisky, parler de l’anxiété de Jay et finalement parler de son amour envers son colocataire Ian, un androïde. L’amour était quelque chose de très vaste et très varié, pas d’âge, pas de sexe, libre. Ceux qui jugent ? C’était eux les pires, eux les plus malheureux sur terre. Au lieu de se réjouir envers ceux qui le méritent amplement. Jay méritait d’être aimer et partager sa vie pleinement avec Ian.

Je me connaissais en amour puisque j’avais déjà vécu la même chose lorsque j’avais rencontrée la belle Helen. Elle était belle avec son look de bad girl et ses tatouages, je me sentais en sûretée avec elle. Tout ça était du passé désormais. Jamais je n’aurais de réponse de sa part… Même si j’espérais d’en avoir un jour…Jeremy voyait beaucoup de monde au café, peut-être avait-il vu Helen depuis ? Il me l’aurait dit non ? Il fallait que je me concentre sur Jay, il ne fallait pas que je m’évade, c’était mal de songer à son ex, surtout maintenant.

Après mon monologue de motivation, Jay semblait être prêt à l’accepter. Ce qui était une bonne chose, une bonne manière de penser. Il avouait qu’il n’était pas contre un petit peu de défi, mais qu’il espérait que ça finisse bien, ce qui voulait dire de sortir avec Ian. C’était tout que j’espérais pour Jay et à tous ceux et celles qui aime quelqu’un et qui ont peur de s’exprimer ouvertement. Des petits coeurs brisés à cause d’un simple silence. Il espérait même avoir un peu de chance. Il en aura j’en étais persuadée.

Il souriait sous le ton de l’amusement, c’était une bonne manière de prendre les choses en main. Avec cette façon de penser, il y arrivera. Il trouvait la situation amusante, pourquoi ? Parce qu’il était venu me voir pour son anxiété pour finalement parler de son amour envers Ian en dehors de mon bureau. Jamais il aurait cru que cette journée allait se dérouler ainsi, moi non plus d’ailleurs.

Je suis bien d’accord, mais il ne faut pas en parler à personne, je risque d’avoir des problèmes. Ou peut-être pas… Peut-être que tous mes patients voudront faire leurs séances dans un café… Pas une très bonne idée.” je lâchais un léger ricanement. “Mais je suis certaine que si vous restez positif, tout se déroulera bien entre vous et Ian.” un petit s’étirait sur mes lèvres. “Mais je suis très sérieuse, hein, ne pas en parler à personne, ce n’est pas très professionnel de sortir avec ses patients et discuter en dehors du bureau.
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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyLun 26 Aoû - 11:12


“ Patient and Psychologist, first meeting „


“ Phoenicia Collart & Jay Winchester „


Je pensais à comment aborder Ian une fois arrivé chez moi. Est-ce que j'allais me lancer sans passer par quatre chemins, en espérant que l'adrénaline m'aidera à formuler des phrases cohérentes ? Ou bien je pourrais y aller avec quelque chose de plus clicher ; peut-être un petit soupé au restaurant (bon, il allait devoir me regarder me nourrir, le pauvre) ou après une sortie au cinéma (mais je ne serais pas capable de me concentrer sur le film…) ? Ah, ce dilemme pas possible. Au moins, les conseils de la psychologue m'avaient beaucoup aidés pour créer un certain ordre dans ma tête. Et qui sait, je serais peut-être victime d'inspiration au moment opportun ? Du coup, Phoenicia m'avait suffisamment mis en confiance pour être capable d'aborder le sujet dans un futur proche et j'avais une certaine hâte de tout mettre en pratique.

La psychologue m'avertissait ensuite de ne rien dévoiler à quiconque de notre petite sortie peu commune dans un café, et rigolait de la situation en me disant que ses autres patients en seraient jaloux. Je riais avec elle, m'imaginant à quel point ces rendez-vous professionnels serait beaucoup plus populaire s'ils se déroulaient tous à l'extérieur du bureau. Je ne dirais pas non pour recommencer, c'était une très agréable expérience ; le whiskey et le café cozy, une vraie petite joie ! J'acquiesçais de la tête pour lui signaler que j'avais bien compris que je devais garder ce secret qu'entre nous. Je ne savais pas si elle faisait promettre ce genre de choses à ses autres patients, mais j'aimais bien croire que j'étais l'exception.

J'aimais bien Phoenicia et ses conseils. Oui, j'essaierais de rester positif quoi qu'il advienne. Et qui sait, j'y gagnerais peut-être ce que je voulais ? J'acquiesçais de la tête une deuxième fois. Elle me resoulignait qu'elle était très sérieuse sur le fait de ne pas en parler à personne. Bien que la jeune femme continuait de sourire, je sentais que ses paroles étaient très strictes. Je restais quelques secondes muet, réfléchissant à mes paroles pour confirmer cette promesse de silence.

« Je promets, pas un mot à propos de ça, » lui disais-je en désignant généralement l'endroit où nous étions. « Et je ne dirais rien sur le whiskey, non plus ! » Je me suis mis à rire. Ouaip, il ne fallait pas oublier la boisson aussi, qui était /malheureusement/ pas vraiment la méthode la plus professionnelle pour détendre un patient. Mais regardons-ça sur le bon côté des choses, ça m'avait permis de me dégêner et de m'ouvrir un peu plus à la psychologue. « Bon, je vais payer les cafés, je reviens dans une petite minute. »

Avant qu'elle n'ait eu la chance de dire quoi que ce soit, je me suis levé et dirigé vers l'avant boutique pour pouvoir payer notre addition commune ; c'était la moindre des choses. En quelques secondes, la transaction fut complétée et je retournais voir Phoenicia.

« C'était très agréable. Merci. Je n'oublierais pas tous les caprices que tu m'as exaucées aujourd'hui. Je penserais à toi et je t'inviterais à mon futur mariage ! » Et une petite plaisanterie pour finir. Il n'y aurait sûrement pas de mariage, en revanche. Mais si mariage s'en suivait (oh hey, j'avais le droit de m'imaginer les choses en grand), j'enverrais certainement une invitation à Phoenicia. Mais bon, avant de penser Grand Jour, commençons par essayer d'y aller une étape à la fois et de réussir à dire un simple « bonjour » à Ian en arrivant à la maison.

J'enfilais mon manteau, prêt à reprendre la route, un peu plus courageux et en confiance qu'il y a deux heures. Avant d'oublier, j'ai sorti mon portable de ma poche arrière pour payer en ligne les services de la psychologue. J'en profitais pour lui glisser un petit montant supplémentaire pour la remercier de tout ce qu'elle avait fait pour moi.

« Et voilà ! À la prochaine, je l'espère ! Merci encore une fois. »

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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyJeu 12 Sep - 1:58

Patient and Psychologist, first meeting.
Jay & Phoenicia
L’amour, qu’était-ce l’amour en premier lieu ? Des sentiments, oui, mais il y avait autre chose. Une chose qui était sûr, si on ne se battait pas pour la personne que nous aimions, à quoi bon de continuer ? Je me faisais cette réflexion à chaque jour… J’aurai du me battre pour Helen, je le regrettais à tous les jours. Pourrais-je retourner en arrière et lui dire que j’étais là pour elle ? Qu’elle n’était pas seule et qu’elle pouvait compter sur moi ? Malheureusement, ce genre de machine n’existait pas dans notre monde. C’était triste, mais c’était la réalité. La réalité faisait mal. J’étais heureuse de pousser Jay à aller vers Ian et lui dévoiler ses sentiments. Un jour à la fois.

Revenons au présent ! Je demandais gentiment à Jay de ne rien dévoiler de notre rencontre d’aujourd’hui, il hochait la tête en signe de compréhension. C’était une bonne chose, car sinon j’allais être dans le pétrin. Puis il aquesciait une seconde fois la tête. Je pouvais dormir la tête légère. Il me promettait de ne rien dire de tout ça ainsi que pour le verre de whisky. Ah oui, ce verre. Un ricanement sortait entre les lèvres de Jay, je ne pu m’empêcher de rire à mon tour. Il cessait de rire s’exclamant qu’il allait payé pour les cafés.

Avant que je ne puisse y faire quoique ce soit, il se levait et aller les payés. Merde. Il n’était pas obligé de payer pour moi. Je me levais malgré moi attendant sagement Jay. Il terminait de payer et se retournait vers moi. J’esquissais un doux sourire le remerciant même si ça me rendait quelque peu mal à l’aise. Il finissait par dire que ça été agréable, me remerciant et qu’il n’oublierait pas tous les caprices que j’ai exaucés aujourd’hui. C’était normal. Faire sentir un patient bien était ma priorité. Il ajoutait qu’il m’inviterait à son futur mariage.

Cela m'a sortie de ma zone de confort, mais ce n’était pas désagréable.” répondais-je en souriant en coin. “J’espère bien que tu m’inviteras à ton mariage. Rien n’est impossible.

Le mariage, hein ? Une chose inimaginable pour moi. Mais je souhaitais pour que cela fonctionne avec Ian et Jay. Il enfilait son manteau puis il sortait son portable de sa poche y faisant quelque chose. Une petite sonnerie se fit entendre, c’était mon portable, je sortais le miens voyant qu’il venait de me payer avec un petit montant supplémentaire.

Je te remercie également, à la prochaine Jay et prend soin de toi.” disais-je doucement. “Ainsi que de Ian.” un petit moment de silence. “As-tu besoin d’un lift jusqu’à chez toi ou ça va ?

C’était la moindre des choses de le ramener jusqu’à chez lui, n’est-ce pas ? Bien sûr qu’il y avait plusieurs transports en commun dans cette région de la ville, mais tout de même. Je lui offrais la possibilité de le ramener.
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Ellie C. Kamski

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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyMer 13 Nov - 5:42


“ Patient and Psychologist, first meeting „


“ Phoenicia Collart & Jay Winchester „


Je tenais absolument à payer cette petite sortie improvisée, il était hors de questions de lui faire payer quoi que ce soit puisqu'il s'agissait avant tout de ma séance avec la psychologue. Phoenicia n'avait pas été obligée d'accepter cette requête venant d'un de ses patients, du coup, c'était ma façon de la remercier du geste qu'elle avait fait pour me rendre un peu plus à l'aise. Je retournais la rejoindre pour préparer mes choses avant de quitter. Je la remerciais cette fois-ci verbalement, en ajoutant un peu d'humour ; que j'allais lui envoyer une invitation à mon mariage. Bien sûr, ce n'était que pour détendre l'atmosphère, car je n'avais pas l'intention de le demander en mariage dans les jours qui suivent. Fallait-il encore que je sois capable d'enlever cette fâcheuse tension entre mon colocataire et moi. La psychologue plaisantait avec moi en précisant qu'elle espérait bien se faire inviter. Je ne pus décrocher qu'un sourire à cette remarque. Au moins, ma plaisanterie n'avait pas créé un silence malaisant comme je l'avais pensé. J'ai particulièrement aimé son "rien n'est impossible" ; on peut dire que ça m'avait donné encore un peu de courage supplémentaire.

« Tout à fait » , disais-je un peu rêveur.

J'étais sur le point de partir lorsque Phoenicia me proposa d'aller me reconduire chez moi. Je dois avouer que ce n'était pas une mauvaise idée. Bien que ce fut une magnifique journée ensoleillée, il faisait froid à l'extérieur ; l'hiver commençait à se sentir. Cependant, je ne pouvais accepter son offre, car j'avais d'autres plans en tête.

« C'est très gentil de ta part, mais je crois que je vais marcher pour retourner chez moi. Ça va me permettre de prendre de l'air frais et de penser à la meilleure chose à faire et à dire à Ian, une fois à la maison. Je vais avoir besoin de mettre toutes mes idées en ordre pour ne pas… hum… » je m'arrêtais dans mes paroles, cherchant le bon mot à employer. « … lui faire peur ? Je n'ai pas vraiment envie de revivre ce qui s'est passée l'année dernière. »

Je parlais bien évidemment du moment malaisant lorsque Ian m'avait avoué qu'il ne m'avait embrassé que sur l'émotion du moment ; il avait sûrement pris peur et remarquer son erreur. Et moi qui avais été incapable de lui parler de cette « accident » ultérieurement. Souvent, j'avais l'impression que j'aurais dû faire quelque chose d'autre que d'agir comme si rien ne s'était produit et que j'étais bien avec cette décision. Mais qui sait. Les choses s'étaient déroulées différemment et il était hors de question de faire les mêmes erreurs deux fois. Je devais jouer carte sur table et tout lui dire ce que j'avais sur le cœur.

Nous nous sommes dirigés vers l'avant du café où je lui ouvrais la porte. Une fois à l'extérieur, je lui dis un dernier : « Merci encore, madame Collart ! » Je lui serrais la main par politesse, puis, je lui envoyais un dernier sourire accompagné d'un clin d'œil avant de lui faire dos pour revenir chez moi. J'ai pris une grande respiration, regardant les flocons qui venaient saupoudrer Détroit. J'avais quelques dizaines de minutes de marche et j'espérais bien avoir assez de temps pour réfléchir avant de rentrer à la maison.

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MessageSujet: Re: [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester]   [Suite] • Patient & Psychologist, first meeting. [ft. Jay Winchester] EmptyJeu 16 Jan - 4:22

Patient and Psychologist, first meeting.
Jay & Phoenicia
Le mariage entre deux êtres qui s’aimaient… Il fallait avouée que je n’y croyais pas tant que ça. Pas à cause de mes parents, mais tout simplement parce qu’il était rare de voir deux individus se marier de nos jours. Est-ce que ça se faisait toujours ? Mais de voir le sourire de Jay, de constater que rien n’était impossible, me faisait sourire. Jay était sur le point de quitter le café, mais je l'interpelle à temps. Je lui suggérais de le raccompagner, puisqu’il était venu avec moi dans ma voiture, donc il était à pied.

Il refusait poliment mon offre, préférant marcher jusqu’à chez lui. Ce qui lui permettrait de mettre les idées au clair avant de parler à Ian. De ses sentiments. Il ne voulait pas lui faire peur et c’était tout à fait compréhensible. C’était bien de prendre son temps et de ne pas brusquer les choses trop rapidement. L’étape important dans une relation était la communication. Si on passait cette étape, la relation était voué à l’échec.

Il ne voulait pas revivre ce qu’il s’était passé l’année dernière. Ce qui était comprenable. Prendre son temps était la clé et apprendre de ses erreurs du passé. J'hochais doucement la tête en signe de compréhension. Nous nous dirigeons vers l'extérieur, il me tenait à la porte, je le remerciais. Une fois le pied à l’extérieur, il me remerciait encore une fois m'appelant par mon nom de famille.

Si jamais vous avez besoin de parler, vous savez où me trouver, ma porte vous sera toujours ouverte.

Il serrait ma main de manière professionnel, il me souriait pour la dernière fois lançant un clin d’oeil. J’esquissais un doux sourire le voyant marcher s’éloignant du café pour se rendre chez lui. Je me dirigeais vers ma voiture, j’allais chercher Jeremy puisqu’il terminait son cours dans quelques minutes. Je conduisais très prudemment pour me rendre à l’université, là où il m’attendait. Il embarquait dans la voiture jetant son sac à l’arrière.

Ça été les cours ?

Ouais ! J’ai appris beaucoup de chose, chose que tu m’avais déjà appris autrefois.

Un sourire se dessinait sur ses lèvres ainsi que sur les miennes. Je venais glisser une main dans sa chevelure afin de les ébouriffer.  

J’ai un projet qui s’en vient également, on fera une exposition et je veux que tu viennes.

Bien sûr que je viendrais, j’ai hâte de voir ton projet.

Je démarrais la voiture avant que retournons à la maison pour passer la fin de journée ensemble, entre frère et soeur. Honnêtement, il préférait que je passe mon temps avec lui qu’avec un verre de whisky au bar. Il n’avait pas tort. Il fallait que je me calme à ce niveaux. Demain sera une toute autre journée… Je me demandais comment Jay allait entreprendre le tout avec Ian. J’espérais le meilleur et une fin heureuse. Il le méritait amplement.
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