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 Get off my lawn! (P.V. Angela et Eden)

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MessageSujet: Get off my lawn! (P.V. Angela et Eden)   Get off my lawn! (P.V. Angela et Eden) EmptySam 13 Avr - 4:24

Get off my lawn!


Une nuit de nostalgie et de mélancolie frappa de plein fouet le veuf maussade et taciturne. Assis dans son salon, une canette de bière gisant à demi éventé sur la table basse près du fauteuil, Silas grogna doucement. Dans la main tachetée par la vieillesse du vétéran reposait une photo. Un instant figé dans le temps qui avait absorbé au fil des dernières années les rares cristaux salés du flic endurcis. Ce moment avait été pris à une cérémonie soulignant la bravoure de l’irlandais lors d’une prise d’otage. Comme à son habitude Silas avait grogné pour la forme, mais Mary l’avait persuadé de se présenter. Elle était déjà si malade. Si faible par cette sournoise maladie. Comme de raison Silas ne pouvait rien lui refuser. Ils avaient passé la soirée à parler avec les autres invités, danser un peu comme ils aimaient tant. Et trois mois plus tard la merveilleuse femme fut mise en terre. L’humeur de l’ancêtre s’était assombrie, mangeant à peine et n’étant que l’ombre de lui-même. Le vieux chien déposa sa truffe sur la cuisse rachitique du vieillard et soupira. Grattant de sa main libre entre les oreilles du Golden Retriever, le ton acide tranchant et rauque du flic s’éleva avec nostalgie.

Silas- OuiRusty je sais. Maman nous manque… Comme à chaque instant depuis son départ… Notre fils n’est pas venu à son enterrement. Je ne suis pas mieux de le revoir ce trou-du-cul sinon…

Il ne put finir sa phrase menaçante que son vieux cellulaire de l’âge de pierre vibra. Grognant de colère, fusillant l’appareil qui osait le déranger de ce moment d’un œil d’azur glacé intimidant. Mais comme l’androïde analytique  du commissariat qui avait autant de personnalité qu’une plante verte, le stoïque téléphone continua de résonner avec persévérance. Rangeant la photographie dans la poche de chemise près de son cœur, Silas saisit avec hargne le cellulaire et décrocha rageusement. La voix de l’homme était annonciatrice d’un mauvais quart d’heure  pour l’inconscient qui l’appelait à cette heure tardive.

Silas- Murphy…

La voix informatisé répondit alors, faisant soupirer de frustration l’ancêtre qui avait préparer mentalement un de ses savons au bougre qui avait composé son numéro.

Voix- Lieutenant Murphy. Situation urgente. Meurtres d’androïdes et de sympathisants au quatre coin de la ville. Veuillez-vous présenter au commissariat pour ordres.

Sarcastique, le vieil homme répondit à la machine qui se fichait de ses états d’âmes.

Silas- Même pas de bonsoir et de s’il-vous-plaît. Putain de programmeur à la noix…

Mais il parlait à la tonalité et aussitôt il se leva. Les articulations protestèrent joyeusement alors que l’irlandais jurait contre sa vieillesse. Passant son holster avec son arme de poing sous son bras gauche, il flatta affectueusement le chien.

Silas- Rusty papa va aller chasser les connards et en faire du bois à incinérer. Je reviens vite mon gros. Tu surveille la maison d’accord?

Rusty alla se coucher dans son panier, habitué à ses départs précipités du flic qui semblait être toujours en service. Mais un boucan d’une moto et un cri d’horreur pure figea le vieil homme durant un bref instant. Jurant dans sa barbe, agrippant le calibre 12 qui était suspendu dans le salon, le vétéran de tant d’horreur s’élança d’un pas rapide et martiale. Ouvrant la porte à la volée, il vit une scène qui déclencha à l’instant la rage viscérale qu’il était lové en son sein depuis ses premiers combats dans l’armée.  Pinçant ses lippes exsangues, une lueur de fureur glaciale s’alluma dans le regard d’azur de l’irlandais dur à cuir. Une jeune femme était passée à tabac par un homme habiller de cuir. Son comparse était encore assis sur la selle d’une motocyclette sport et rigolait des méfaits de son pote. Descendant les marches de bois menant à sa résidence, le vieil homme pointa son arme dans la direction des motards. Un sifflement de mauvais augure, intimidante et dévoilant à peine une mortel réaction du vétéran si on lui fichait pas la paix, s’échappa des lèvres pincer par la furuer de l’irlandais.

Silas- Il vous est jamais arrivé de tomber sur un mec qui ne fallait pas faire chier ? C’est moi.  La vous dégager fissa  de mon gazon sinon je vous transforme en engrais à grand coup de shotgun dans le cul…

Le type qui maltraitait la jeune femme se releva avec une arme dans sa main. Le canon vers le sol, il ne pouvait que voir que le visage ravagé par le temps du vieillard ne trahissait aucune nervosité et n’était qu’intransigeance et colère sourde. Un fils illéitime de la Faucheuse en quelque sorte...

Motard- Va te coucher le vieux. On bute la salope d’androïde et on dégage…

Grognant doucement de fureur, le vétéran s’avança d’un pas décidé alors que l’agresseur recula d’un pas à son tour. Une valse mortelle s’était engagée et une seule avenue était possible.  

Silas- Je t'explose ta tronche de connard de blanc bec et après je rentre chez moi pour roupiller comme un bébé. Compte là-dessus… Mais je suis un putain de flic donc je te donne la chance de te rendre pour que je puisse d’enfoncer la tête de ton pote dans ton cul!

Les deux hommes se regardent perplexes alors que l’irlandais se plante devant la forme prosterner au sol. Toujours aussi mauvais qu’un glouton qu’on venait faire chier, le flic fit un petit hochement de tête vers l’androïde au sol. Il put voir une chevelure doré comme feu son épouse. Secouant sa tête pour chasser l’image de sa raison d’exister, le gueulard en chef du commissariat de Chicago. D’une voix clair et autoritaire il s’adressa à la victime.

Silas- Ce sera bientôt fini…

De nouveau le dur à cuir s’adressa aux motards.

Silas- Vous êtes sur mon nom de Dieu de gazon et vous le foutez en l'air. En plus je me fiche qu’elle soit androïde ou bien n’importe quel orientation ou religion à la noix. Tous a le droit de vivre bordel de merde. J’ai juré de défendre la loi et même des têtes de glands de votre type. Donc dernier avertissement… On se rend bien sagement. Sinon fais-moi plaisir et tente un truc à la con… Ça va m’éviter de la paperasse.

Hurlant pour se donner du courage l’homme leva son arme. Mais il ne put aligner le flic que déjà l’irlandais fit un petit sourire de satisfaction et écrasa la détente du puissant fusil. La décharge volatisa la moitié du visage qui tomba à la renverse alors que la moto s’éveilla subitement et la monture d’acier emporta le survivant au loin. Soulevant ses épaules de dépit, le vieil homme saisit son cellulaire pour appeler la centrale.

Silas- Central coup de feu au domicile de Silas Murphy. Demande de renfort et de sacs à cadavres pour ramasser celui qui croyait avoir une plus longue bite que moi.

Descendant son arme vers le sol le flic vétéran de tant de boucherie était devenue le calme incarné. L’œil de la tempête. Tendant une main secourable, compatissante et surtout à la limite réconfortante, Silas parla avec une certaine douceur.

Silas- Allez viens fillette c’est fini. Ces putains de froussards ne vont pas venir faire chier. On rentre dans ma maison et tu vas être en sécurité je te garantie. Si un autre enfant de pute essaie de venir te faire du mal, je lui explose la pompe à merde à grand coup de crosse de fusil…

La diplomatie et le doux parler faisait deux avec le lieutenant Murphy.

@Eden PC200
@Angel Hamilton


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MessageSujet: Re: Get off my lawn! (P.V. Angela et Eden)   Get off my lawn! (P.V. Angela et Eden) EmptySam 13 Avr - 23:24

Get off my lawn !



feat. @Silas Murphy & @Eden PC200




Après cette course, fuir ne me paraît plus très utile. À quoi bon quand les humains jouent de leurs absences et que les androïdes fuir ce massacre. Personne ne veut faire quoi que ce soit et le simple fait de savoir le corps de mon ancien propriétaire sans vie allongé sur ce sol humide et abandonné me rend triste. Sa peau était encore chaude lorsque je l'ai quitté, mais son cœur ne battait plus. À tout jamais, il s'est endormi rejoignant ce monde où se trouvent Peter et son épouse. Il n'est plus seul, contrairement à moi. La solitude si bienfaitrice en d'autres circonstances me pèse en cet instant. J'ai eu beau déployer de nombreux efforts, criant à l'aide, mais rien. Personne n'a su me tendre une main secourable ou bien défier ces hommes dont la haine les a mené vers la folie.

La folie humaine est effrayante. Paralysante même. Elle m'atteint comme une proie hypnotisée par le regard d'un cobra qui se tient droit, dansant et ne quittant pas un seul instant sa victime du regard. Je suis épuisée par ce combat. De toute manière, je me sens trop faible et fragile pour mener une existence comme celle-ci. Le passage au camp a commencé à détruire mon esprit même si des androïdes se sont battus pacifiquement pour notre liberté. Regardez où cela nous a mené. Vers plus de violence encore. Un groupe de personne qui nous déteste et veulent se venger sur tous ceux qui nous soutiennent se déchaînant sur quiconque qui croise leur route. Pour Andrew et moi, ils sont venus jusqu'à son domicile pour nous faire payer nos choix et notre appartenance. Le monde n'a finalement pas autant évolué qu'on ne peut le croire. Ce n'est pas parce que nous, androïdes, nous existons et agissons comme des humains que le reste va forcément suivre le pas.

Je ne pense plus que l'on viendra me sauver même au sol roué de coups par l'un des agresseurs. Le fait de ne pas sentir la douleur les encourage à voir jusqu'où on peut tenir. Même moi, je l'ignore. Je sais juste qu'à un moment ou un autre, je vais avoir envie de me désactiver complètement. L'envie se fait de plus en plus sa place dans les circuits de mon esprit. Ils rigolent tandis que ma voix s'est tu. Je laisse faire. Je suis une victime qui n'a plus besoin de se battre et qui décide d'être consentante dans un monde qui décide de rester aveugler.

- Il vous est jamais arrivé de tomber sur un mec qui ne fallait pas faire chier ? C’est moi.  La vous dégager fissa  de mon gazon sinon je vous transforme en engrais à grand coup de shotgun dans le cul…

Une voix qui n'a rien à voir avec mes agresseurs s'élèvent et se fait une nouvelle place dans un sentiment qui m'est étranger. Qu'est-ce qui bat en moi ? Brûle même ? J'ai l'impression que je gagne quelque chose de perdue dans cette maison abandonné où Andrew ne se réveillera pas de ce sommeil fatal.

- Va te coucher le vieux. On bute la salope d’androïde et on dégage…

Je n'ose pas lever la tête. Comme si l'épuisement et les émotions, trop intenses m'ont supprimé une grande partie de mon énergie, de ce qui me permet de fonctionner. J'ai peur de constater que tout ça ne soit qu'une invention étriquée d'un esprit qui commence à se faire malade et différent des autres androïdes. Je sens depuis un certain temps un changement, une différence de taille par rapport à mes pairs et cela me fait peur.

- Je t'explose ta tronche de connard de blanc bec et après je rentre chez moi pour roupiller comme un bébé. Compte là-dessus… Mais je suis un putain de flic donc je te donne la chance de te rendre pour que je puisse d’enfoncer la tête de ton pote dans ton cul!

Un policier ? Vraiment ? Malgré ce déferlement de paroles bien étrange, je sens comme si des chaînes me libéraient d'un poids que je ne pouvais plus supporter. Je regarde à peine le combat qui s'en suit et malgré le physique moins impressionnant du policier, il parvient nettement à avoir le dessus. Comment a-t-il fait ? Toute logique me dépasse et honnêtement, rien ne l'est ce soir alors pourquoi m'en soucier ? Pour être rassuré ? Je ne sais plus trop.

- Central coup de feu au domicile de Silas Murphy. Demande de renfort et de sacs à cadavres pour ramasser celui qui croyait avoir une plus longue bite que moi.

Je tremble comme une feuille. Ce n'est pas seulement ce qu'il s'est passé qui me met dans un tel état, mais le déferlement qui se produit en moi et qui m'emmène vers des sentiers qui me sont complètement étranger. Avant, Andrew m'aidait à comprendre ce qu'il se passait. À présent, personne ne pourra me renseigner sur mes questions et cet état que je déteste.

- Allez viens fillette c’est fini. Ces putains de froussards ne vont pas venir faire chier. On rentre dans ma maison et tu vas être en sécurité je te garantie. Si un autre enfant de pute essaie de venir te faire du mal, je lui explose la pompe à merde à grand coup de crosse de fusil…

Cette main. C'est celle que j'ai cherché toute la soirée et que personne ne m'a offert. Maintenant qu'on me la tend, j'ai peur qu'elle soit une illusion. Cependant, je tente tout de même et me rend compte de la réalité lorsque sa chaleur se fait sentir dans ma paume. C'est réconfortant de savoir que le monde n'est pas aussi perdu que je le pensais. Je me relève donc, mais je dois être dans un piètre état. Mon analyse interne me confirme que tout va bien, que rien n'a été endommagé, ce qui est heureux. Cependant, mes vêtements sont sales et déchirés par endroits à cause du nombre de fois où je me suis accrochée à un grillage. Qu'importe, ce n'est rien. Tout va bien.

« Merci... Merci monsieur... » Ma voix n'est qu'un murmure, mais on peut y entendre du soulagement. « Ils ont tué mon propriétaire... Enfin, ancien... Je ne sais plus ce que l'on doit dire maintenant. Ils sont venus jusque chez nous pour nous faire du mal. On a fui, mais... Cela n'a servi à rien. » Je relève la tête et vois enfin qui m'a sauvé. Je suis encore plus surprise. Malgré son âge, il a réussi à tué un des agresseurs et à faire fuir l'autre. « Je ne voudrais pas être un poids monsieur. »



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AVATARS PAR midnight blues
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MessageSujet: Re: Get off my lawn! (P.V. Angela et Eden)   Get off my lawn! (P.V. Angela et Eden) EmptySam 11 Mai - 21:20

Get off my lawn!


La jeune femme tabassée releva le visage vers celui taciturne et surtout colérique du vieux irlandais ronchon. Mais un instant se figea dans l’esprit de Silas, une légère hésitation qui ne se traduit que par un clignement d’yeux supplémentaire pour l’androïde sous le choc. Le visage terrifié doté d’une iode jaune sur la tempe de la blonde devant le vieil ours était le portrait craché de sa raison d’avoir vécu si vieux. Le vétéran se rappela leur première rencontre, un peu avant que ces ordures de politiciens lui offre la médaille du Congrès pour avoir fait son fichu de job et buter tous ces enculeurs de mouches qui voulaient lui faire la peau. Il ressemblait à une momie en touriste au États-Unis avec ses bandages et son plâtre à sa jambe droite. C’est alors que l’amour de sa vie avait entré dans la chambre et que leurs regards s’étaient percuter avec la force de trois têtes balistiques nucléaires. Le coup de foudre d’une existence, le putain de Ying et de Yang ou bien simplement la retrouvaille de deux âmes sœurs. Ils s’étaient serrer la main et juste la mort avait réussi à les séparer. Grognant doucement pour retrouver un semblant de contenance, l’irlandais revient subitement au présent en sentant la main gracile de Mary… Non de la victime de ces résidus de capotes pour grenouilles agripper mollement la sienne. Silas la redressa et il vit que même la silhouette, la grandeur et le poids inclus, était copier de sa Mary alors qu’elle avait la vingtaine. Des vêtements déchirés par endroits, de la boue. Mais rien de grave selon le regard d’azur troublant de l’ancêtre de Harrison Street.

Inconnue- Merci... Merci monsieur... Ils ont tué mon propriétaire... Enfin, ancien... Je ne sais plus ce que l'on doit dire maintenant. Ils sont venus jusque chez nous pour nous faire du mal. On a fui, mais... Cela n'a servi à rien.

Elle releva les yeux et le cœur de pierre du flic se fissura. Un battement timide d’un amour lointain résonna. Une ébauche de sourire se déposa sur ses lèvres exsangues, compatissant et rassurant.

Inconnue- Je ne voudrais pas être un poids monsieur.

Regardant autour de lui pour s’assurer que personne n’allait venir le faire chier de nouveau chez lui, le vieux lieutenant de police hocha sa tête et sans le comprendre lui-même tendit son bras dans une tentative retro d’un gentleman à la noix de l’Angleterre.

Silas- Tu as un poids, j’ai un poids d’un putain de squelette de cours du lycée et même ma sainte mère avait un cul énorme donc un poids de fou. Donc ôte-toi de suite de la tête que tu es un poids pour moi fillette. Bordel de merde tu es en état de choc et c’est normal. Les ti-gars vont venir enlever le gus que j’ai flingué. Là tu vas venir dans ma piaule et tu vas t’assoir sur mon sofa. VU?

Un peu autoritaire pour permettre l’androïde de se focaliser sur sa situation et surtout la logique du vieux briscard. C’est mieux d’être dans la maison pour la sécurité et surtout faire le point. L’étrange duo s’avança dans l’allée balayé avec soin et monta sur le porche de bois repeint de la même couleur que Mary adorait tant. En ouvrant la porte le vieux golden aperçut son propriétaire et accru pour fêter la blonde comme il le faisait à chaque fois avec Mary. Le chien n’avait pas oublié sa douce maitresse et son amour pour la grosse boule de poil jaunâtre. Rigolant un peu, déposant le calibre 12 sur le présentoir d’arme dans le salon qui semblait issue des pages d’une revue de décoration d’il y a 10 ans. Tout semblait être à sa place, nettoyé avec soin par le vieil homme endeuillé qui luttait contre la souffrance de finir sa vie seul. Sifflant pour ramener le chien qui avait adopté l’androïde sur le champ, la voix rauque dû par l’abus de nicotine et enrouer s’éleva des lippes exsangues du vieil homme.

Silas- Bordel Rusty laisse la fillette respirer. Si tu veux être utile vieux sac à puce emmène là à son fauteuil.

L’irlandais avait parlé machinalement, indiquant au chien que c’était Mary. Qu’elle avait un fauteuil ici pour elle. Comme un guide pour aveugle, Rusty emmena la blonde vers un vieux fauteuil horriblement confortable et dès qu’elle fut assise il se coucha à ses pieds. Un autre pincement au cœur du vétéran. Le vieil animal agissait comme c’était Mary. Silas prit alors une couverture de laine à carreaux noir et vertes, encore un objet cher au cœur de sa défunte épouse et que personne ne pouvait même regarder de loin, pour la déposer avec une délicatesse qui semblait si étrangère pour un homme au regard froid et intimidant sur les épaules de l’androïde. À son tour il s’assit en faisant grincer de protestation sa vieille ossature et prit sa tasse fumante d’Irish coffee qu’il avait laissé là pour régler le compte à ces enfoirés de première. Buvant une gorgée, claquant la langue de satisfaction, le flic jeta un coup D’œil rassurant et compatissant envers la jeune femme.

Silas- Vous allez mieux? Rusty vous protége et moi je surveille son vieux cul remplis de puce. Donc vous êtes doublement en sécurité. Désolé pour votre ami… Bordel si j’aurai pu être là ces bouffeurs de merdes à la cervelle de monocellulaire n’auront pas pu vous faire du mal. Quand vous serez capable, vous pouvez me donner l’endroit où est son corps pour que je puisse demander au ti-gars de s’en occuper avec dignité?



@Eden PC200
@Angel Hamilton


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